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      |  |   |  |  | Lettre n° 617du 28 mai 2025
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo  Christophe Raynaud de Lage - Collection  Comédie-Française
 
 
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      HÉCUBE, PAS HÉCUBE. Texte  et mise en scène Tiago Rodrigues. Traduction Thomas Resendes. Scénographie  Fernando Ribeira. Costumes José António Tenente. Lumières Rui Monteiro.  Musiques originale et son Pedro Costa. Collaboration artistique Sophie  Bricaire. Avec Éric Génovèse, Denis Podalydès, Elsa Lepoivre, Loïc Corbery,  Gaël Kamilindi, Élissa Alloula, Séphora Pondi.Sur une scène sombre et sans décor,  sept comédiens, tous vêtus de noir, s’apprêtent à réaliser une première lecture  d’Hécube d’Euripide et commencent par la fin de la tragédie. Parmi eux, Nadia doit  jouer le rôle titre. Veuve du Roi Priam, son personnage est devenu esclave  après avoir tout perdu: son trône, son époux et presque tous ses enfants. Le  roi et la reine avaient confié Polydore, leur plus jeune fils, à leur ami  Polymestor pour le protéger mais, celui-ci l’a assassiné pour s’emparer de l’or  qu’ils lui avaient également confié. Cet acte, commis par un ami, est  insupportable. C’est une femme vulnérable de par sa nouvelle condition, mais  assoiffée de vengeance, qui réclame justice.
 L’actrice est présente sans l’être  tout à fait, la tragédie se mêle à sa vie personnelle. Son fils autiste a été  victime de maltraitance dans l’institution qui l’a accueilli. Après s’être  insurgée à plusieurs reprises, elle a décidé de porter plainte. Deux mondes se  superposent, celui de la pièce que les répétitions éclairent peu à peu et celui  de l’enquête, conséquence de la plainte de Nadia.
 Ce processus de superposition entre  la tragédie antique et celle contemporaine, Tiago Rodrigues le réalise à partir  de la lecture de la pièce, des échanges et conversations avec les comédiens et  une étude approfondie du drame actuel de la maltraitance.  ... (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo Vincent  Pontet - Collection Comédie-Française
 
 
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      PINOCCHIO  CRÉATURE d’après  Carlo Collodi. Adaptation et mise en scène Sophie Bricaire. Avec Alain Lenglet,  Françoise Gillard, Élissa Alloula, Claïna Clavaron, Thierry Godard. 
Créé en 1883 par Carlo Lorenzini qui  adopta en 1856 le pseudonyme Collodi, «Pinocchio» est l’une des œuvres les plus  lues au monde. Le conte met en scène Geppetto, un pauvre charpentier, qui se  met à sculpter un morceau de bois pour en faire un pantin qu’il baptise  Pinocchio. À la surprise de tous, celui-ci prend l’apparence d’un petit garçon  au caractère bien trempé. Fuyant son créateur afin de vivre sa vie en toute  liberté, il lui en coûtera bien des mésaventures et des déboires avant de s’amender. 
Sophie Bricaire adapte ce conte  considéré comme l’histoire d’une initiation. Geppetto devient Gepetto, un artisan  très pauvre, qui malheureux de ne pouvoir avoir d’enfant, crée un pantin de ses  mains habiles. Le vieil homme s’attache immédiatement à la marionnette, tentant  par tous les moyens de l’éduquer. Pinocchio  créature  n’est plus un garçon mais une fille, excellente Claïna Clavaron. Sophie  Bricaire revisite le récit initiatique original en gommant la cruauté pour en  faire un parcours d’émancipation et pose une question centrale: «quelle  part de liberté est-on prêt à offrir à son enfant pour l’aider à s’accomplir?».  Là se niche toute la modernité du texte. L’éducation rigide, voire cruelle d’autrefois,  se meut dans une autre plus pédagogique où priment la compréhension et l’accompagnement  de l’enfant.
      ...  (Lire la suite ).
       
 
 
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       Photo Alejandro  Guerrero
 
 
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      JEAN  ANOUILH, SOUVENIRS D’UN JEUNE HOMME. De Gaspard Cuillé et Benjamin Romieux d’après La Vicomtesse d’Eristal n’a pas reçu son balai mécanique et En marge du Théâtre de Jean Anouilh.  Mise en scène Emmanuel Gaury. Avec Gaspard Cuillé ou Emmanuel Gaury et Benjamin  Romieux.La jeunesse de Jean Anouilh fut  celle de beaucoup de jeunes gens qui, pressés par les nécessités pécuniaires, commencèrent  la vie active par des petits boulots. Puis il devint le secrétaire général de  la Comédie des Champs-Elysées dirigée par Louis Jouvet à qui il soumit son  manuscrit intitulé «La Sauvage». « Tu comprends mon petit gars, tes  personnages sont des gens avec qui on ne voudrait pas déjeuner», lui dit-il, ne  croyant pas au talent naissant de son secrétaire. Quatre ans plus tard, Georges  Pitoëff, «cet étrange arménien dont tout Paris se moquait», directeur du  Théâtre des Mathurins, fut plus enthousiaste. Il monta «Le Voyageur sans bagage»,  qui remporta un vif succès. Dramaturge prolifique, Jean Anouilh organisa ses  œuvres en séries thématiques: pièces roses,  noires, brillantes, grinçantes, costumées, baroques, secrètes, farceuses et  fit désormais partie des auteurs incontournables du XXe siècle.
 Captivant ce duo dont nous savourons  chaque réplique. Gaspard Cuillé et Benjamin Romieux prêtent leur voix aux  souvenirs du dramaturge et retracent la jeunesse et les premiers pas dans le  monde du théâtre du tout jeune homme qu’il fut. La vivacité de ce spectacle  tient à la légèreté du texte conçu à partir des souvenirs de Jean Anouilh, à sa  joie de vivre et de créer qui transparaît à chaque réplique et au jeu subtil des  deux comédiens qui se les partagent. Le bonheur d’avoir vécu ces années est  palpable, malgré les vaches maigres, malgré la guerre et l’existence périlleuse  du théâtre sous l’Occupation, puis la Libération. La création d’«Antigone» en  1944 est, à cet égard, très représentative.  ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Petit Palais
 
 
 
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      DESSINS DE BIJOUX.  Les secrets de la création. Avant 1998, le Petit Palais possédait déjà  quelques dessins de bijoux reçus, la plupart du temps, par donation. Mais, en  1998, la famille Jacqueau lui fit don de la totalité des archives de son aïeul,  Charles Jacqueau (1985-1968). Avec quelques achats  sur les arrérages du legs Dutuit, et d’autres donations, comme celle de la  petite-fille de Pierre-Georges Deraisme (1859-1932) en 2001-2002, le Petit  Palais se trouve aujourd’hui en possession de plus de 5500 dessins et maquettes  de bijoux. Une sélection de ces dessins, conservés en réserve pour leur éviter  la lumière, nous est présentée pour la toute première fois. Les commissaires  ont conçu un parcours en quatre sections, qui nous initie au processus de la  création d’un bijou, comme si nous visitions un atelier.Nous commençons par «Inspirations, aux  sources du dessin». Les dessinateurs de bijoux, en particulier Jacqueau (4400 œuvres  reçues) et Deraisme (plus de 700 dessins et 100 maquettes) ont des centres d’intérêt  qui dépassent largement le domaine de la bijouterie et de la joaillerie. Ils s’intéressent  en premier lieu à la nature, tels leurs prédécesseurs de la fin du XVIIIe  siècle. Ils visitent aussi les musées, s’appropriant les formes et motifs issus  de toute période et région du monde. Ils se créent des répertoires foisonnants,  souvent avec des notes personnelles, comme cela se pratiquait au XIXe siècle.  Nous avons ainsi des recueils d’ornements avec des modèles de bijoux ou des formes  prêtent à l’emploi. Dans ces recueils, on trouve des projets qui s’inspirent  aussi bien de l’Égypte antique que de la Chine et du Japon, sans oublier des  influences classiques – Renaissance, néo-XVIIIe et néo-classique – en particulier  pour les Maisons, telle Cartier, qui restent à l’écart de l’Art nouveau, alors  à son apogée au début du XXe siècle. Un diaporama nous permet de voir l’intégralité  d’un Cahier d'idées - Années 1910-1940, de Charles Jacqueau.
 Dans la deuxième section «Dessiner les bijoux, un art  et un métier spécifique», nous voyons comment les dessinateurs de bijoux, une  profession spécialisée dans cet art, procèdent pour permettre d’avoir une idée  du bijou et, si le projet voit le jour, de le réaliser. ... (Lire la suite).
 
 
 
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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