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Lettre n° 616
du 14 mai 2025
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Mathilde Harel



 

FILIATION. Texte de Sophie Médioni et Nolwen Ronde. Mise en scène Nolwen Ronde. Avec Célia Giuliano, Bunny Chriqui, Sophie Médioni, Fabien Desvigne.
Qui est-on, d’où vient-on ? Ces questions  trouvent aujourd’hui leur réponse dans l’étude de l’ADN que nous détenons. Depuis la découverte révolutionnaire de ses propriétés, celles-ci ne cessent de se multiplier pour le bien de l’humanité, mais avec parfois quelques accrocs. Si le commun des mortels peut se jeter sur des sites plus ou moins fiables pour accéder à son patrimoine génétique, les résultats ne sont pas toujours ceux auquel il pourrait s’attendre. Alexandra en fait l’expérience. À 23 ans, elle se croyait normande depuis trois générations mais son ADN lui révèle qu’elle est d’ascendance portugaise à 43%! Colère et stupéfaction. On lui a menti. Sa mère va-t-elle lui dire que son père n’est pas son père? C’est la première question qu’elle lui assène furieuse. Alex finit par obtenir une réponse: après des années de lutte pour tomber enceinte, sa mère n’a eu d’autre solution que de recourir aux ovocytes d’une donneuse. Ses parents ne lui ont pas menti comme elle le prétend, ils ont préféré garder ce secret en attendant le moment propice pour le lui dévoiler. Cette révélation bouleverse Alex qui, après avoir claqué la porte très fâchée, se met en quête de l’identité de la donneuse.
Sophie Médioni et Nolwen Ronde traitent de façon très pédagogique ce thème de la filiation. Vidéos et retours en arrière à l’appui, une mise en scène inventive et un décor astucieux en exploitent avec rigueur les faits et toutes les conséquences. Sur scène, deux parcours se chevauchent: celui d’Alex qui veut savoir d’où elle vient et celui douloureux de ses parents. ... (Lire la suite).





 


Photo Frederic Sabrou



 

VINCENT, SON MARI ET SA FEMME de Frédéric Sabrou. Mise en scène de l’auteur. Avec Pascal Ruiz, Jean Grimaud, Isabelle Hétier.
Lors d’un bal, Grégoire et Betty le repérèrent tout de suite dans la foule des danseurs: Vincent «attirait les pupilles comme deux boussoles». Ils ne résistèrent pas au coup de foudre, acceptant ses conditions: c’étaient eux deux avec lui ou personne. Bien sûr, il y eut des orages mais les deux rivaux apprirent à se supporter plutôt que de le perdre. Le «trouple» instaura un mode de vie un peu étrange mais pérenne dans lequel Vincent se laissa dorloter.
Trente-cinq ans plus tard, malgré les petites dissensions, le trio pense encore que c’est pour la vie et pourtant. Depuis quelques jours, force est de constater que le comportement de Vincent est bizarre. Qui dit bizarre dit amoureux. Grégoire et Betty n’en croient pas leurs yeux, découvrant l’existence du très jeune Apollon, tout droit débarqué d’Italie. Comment affronter ce coup de poignard dans leur contrat et que faire face au démon de midi pathétique de l’être aimé?
Au-delà de la question de la bisexualité et de l’homosexualité, c’est l’usure du temps dans un ménage à trois que Frédéric Sabrou explore dans l’espace presque nu du plateau, aiguillonné par une musique qui colle parfaitement aux événements. Sa mise en scène décrit avec minutie le comportement des trois personnages grâce à des dialogues ciselés. Que devient l’amour que se portent deux hommes et une femme depuis trois décennies face à la jeunesse et au désamour soudain de l’un d’eux? ... (Lire la suite).









 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo akg-images / MPortfolio / Electa




 

ARTEMISIA. Héroïne de l’art. En 2012, le Musée Maillol rendait hommage à cette artiste d’une renommée internationale en son temps mais complétement oubliée vers la fin du XVIIIe siècle (Lettre 340). Cette exposition complète la précédente avec 28 tableaux d’Artemisia Gentileschi (1593 – vers 1656) auxquels s’ajoutent d’autres tableaux, en particulier de son père, Orazio Gentileschi (1563-1639), et du Caravage (1571-1610).  
Artemisia, née à Rome, se forme dans l’atelier de son père, artiste d’origine toscane influencé par Caravage, un ami avec lequel il se brouilla vu les tempéraments de chacun. Très vite son père se rend compte de son talent exceptionnel. Si la jeune fille n’a pas accès aux académies et aux vestiges de l'Antiquité, comme ses collègues masculins, elle peut voir les tableaux du Caravage dans les églises romaines.
Un épisode dramatique de sa vie permet de mieux cerner le caractère d’Artemisia et ses choix en peinture. En 1611, elle est violée par un employé de son père, le peintre Agostino Tassi. Celui-ci refuse de l’épouser et contraint donc Orazio et sa fille à lui intenter un procès au cours duquel Artemisia est torturée afin de prouver la véracité de ses accusations. Tassi est condamné à cinq ans d’exil mais, protégé par le pape, revient rapidement à Rome. La manière dont Artemisia surmonte cette épreuve révèle sa résilience, son courage et sa détermination. Certains y voient son goût pour des sujets tels que Judith et sa servante avec la tête d'Holopherne ou Yaël et Siséra, des sujets où des femmes tuent des hommes.
À l’issue du procès, Artemisia épouse le florentin Pierantonio Stiattesi, peintre et apothicaire, et part avec lui à Florence. Là elle développe aussi bien ses compétences techniques que son érudition, apprenant à lire et à écrire de la poésie. Presque illettrée dans sa jeunesse, elle finit par être considérée comme une savante, correspondant avec des personnalités importantes, des souverains et des scientifiques tel Galilée. Cela lui permet de tisser un réseau dans toute l’Europe.
Fuyant les créanciers, le couple revient en 1620 à Rome où Artemisia fréquente le cercle des peintres caravagesques, dont les français Simon Vouet, qui fait son portrait, et Nicolas Régnier. En 1623 Stiattesi, selon les registres paroissiaux, disparaît de la vie d’Artemisia. Celle-ci a alors un statut hors norme: elle est recensée en tant que responsable de son propre foyer, composé de sa fille Prudenzia, la seule de ses cinq enfants qui atteignit l’âge adulte, et de ses domestiques.
Tandis que son père quitte définitivement Rome pour Gênes, puis la France et enfin Londres, Artemisia s’installe à Venise, puis à Naples. En 1638 elle rejoint son père à Londres pour l’aider à réaliser un plafond pour la reine à Greenwich. Une reproduction de celui-ci est exposée au plafond de la première salle. Son père meurt l’année suivante et Artemisia revient à Naples en 1640. C’est là qu’elle termine sa vie et décède, sans doute en 1656 durant la grande épidémie de peste. ... (Lire la suite).





 
 
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