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      |  |   |  |  | Lettre n° 615du 30 avril 2025
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Lisa Lesourd
 
 |  | AMIS POUR LA VIE de Bertrand Marcos. Mise en scène de l’auteur. Avec Davy Sardou, Alysson  Paradis, Marie-Ange Casta, Julien Personnaz. 
Richard  Perez est un homme heureux. Issu d’une famille d’émigrés espagnols, il n’est  pas peu fier de sa réussite sociale qui lui permet de vivre une situation enviable.  Il fanfaronne un peu trop au goût de sa femme Claire. Née avec une cuiller en or dans la bouche , son  éducation bourgeoise se heurte souvent aux blagues et aux allusions de son  mari. Mais bon! L’essentiel est l’amour qu’ils se portent. Ils attendent pour  le dîner leurs meilleurs amis Christophe et Mathilde. Chirurgien, Christophe a  accepté un poste à l’hôpital au Liberia. Mathilde a négocié une année  sabbatique pour le suivre. Ils fêtent donc l’événement tout en notant que  Mathilde n’est pas au mieux de sa forme. Une réflexion de Richard la sort de  ses gonds. La jeune femme leur assène alors une révélation qui en amène tout un  chapelet et vient faire éclater la bulle des ressentiments trop longtemps  contenus.  
Que  se cache-t-il sous l’entente d’un couple et sur les dessous de la sacro-sainte  amitié liée depuis l’adolescence? C’est le thème de cette comédie où émerge la  vérité sous les apparences.... (Lire la suite ).
      
      
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       Photo Nadège Le Lezec
 
 |  | DIALOGUES DE BÊTES. Texte de Colette.  Adaptation Lara Suyeux et Elisabeth Chailloux. Mise en scène Elisabeth  Chailloux. Avec Lara Suyeux et Cyrille Meyer.  
Toby-Chien  est fou amoureux d’Elle, Kiki-la-Doucette roucoule pour Lui. Elle, c’est  Colette. Lui, c’est Willy. Les Quatre-Pattes vivent à l’heure des Deux-Pattes,  de leurs rythmes en contraste et de leurs incompatibilités larvées. Toutes  griffes félines sorties, la truffe canine frémissante, les deux quadrupèdes  commentent les facettes de cet univers humain, dont ils sont à la fois les  témoins et les éponges de sensibilité. En filigrane, ils esquissent les  malentendus qui taraudent un couple humain disparate, la jeune Elle-Colette en  revendication de liberté, Lui-Willy en égoïste bien installé dans ses exigences  de mari. Les scènes se déroulent, tant dans l’ordinaire domestique que dans  l’exceptionnel du voyage en train.  
C’est  Lara Suyeux qui joue délicieusement les deux animaux. Elle ronronne, s’étire en  chat voluptueux et vibrant de perversité jalouse, griffe les tissus et  vandalise sciemment les bibelots, devant les yeux effarés du petit chien pétri  de tendresse et de loyauté. Tandis que Cyrille Meyer prête à un Willy taiseux  sa virtuosité picturale, en déroulant avec ses pinceaux, en temps réel, le décor  des dialogues.... (Lire la suite ).
      
      
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 |  |   |  |  | SPECTACLES 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 |  | LA  VALISE. De Sophie Forte. Mise en scène Virginie  Lemoine et Frédéric Patto. Avec Sophie Forte. 
Ouvrir une vieille valise héritée  d’un oncle, c’est s’exposer à laisser échapper une grande bouffée de nostalgie.  Photos, lettres. Que de petites et grandes madeleines à se mettre sous la dent  et à coucher sur le papier sous forme d’un récit! Du récit à l’adaptation  théâtrale, il n’y a qu’un pas que Sophie Forte franchit allègrement, accompagnée  par deux metteurs en scène chevronnés. Et voici son auditoire embarqué dans la  vie de la famille Forte, le père en tête. Suite à une altercation avec un client,  le chauffeur de taxi qu’il était se retrouve au chômage, vissé sur le canapé du  salon. Six mois de déprime plus tard, sous l’injonction de son épouse, il peint  un tableau avec les tubes de gouache de sa fille. Contre toute attente, encadrement  et vente immédiats! Et ce succès ne s’est pas démenti durant deux décennies. Un  œil sur la télé, un autre sur sa feuille, le père se met à l’aquarelle, produit  et expose de quoi inonder la France, l'Italie, les États-Unis,  l’Allemagne… se voyant décerner au passage de nombreux prix dont le diplôme d'Honneur du Grand Prix International de Rome,  le must, lui qui n’a jamais fréquenté la moindre école d’art! 
Salle de l’Olympia, éclairages  réalisés par un américain, costumes de Christian Lacroix, la productrice,  paraît-il, nourrissait ces folles ambitions! Sophie calma ses ardeurs. Plateau  nu de l’Essaïon et vêtements de La Croix (rouge), elle se suffit à elle-même. Tout  en racontant les faits et gestes de sa famille, aux prises avec les différents événements  de la vie, elle imagine les décors, réalise les bruitages et imite en un clin  d’œil tous les personnages....  (Lire la suite ).
   
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Spectacles Sélection
 
 
 
 
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      CHRISTIAN KROHG. LE  PEUPLE DU NORD. Après Edvard Munch (Lettre 557 ) et Harriet Backer (Lettre 601 ),  le musée d’Orsay nous présente un troisième peintre norvégien, Christian Krohg  (1852-1925), peu connu hors de son pays, ce qui est bien dommage. Cette rétrospective  est donc la toute première en dehors de la Scandinavie. 
Le parcours de l’exposition, en quatre sections, nous  présente les différents centres d’intérêt de cet artiste, à la fois peintre,  écrivain et journaliste engagé, qui eut Munch pour élève. Après une  introduction où l’on voit les différents lieux où Krohg séjourna en dehors de  Kristiania (aujourd’hui Oslo), sa ville natale, en particulier Skagen au  Danemark et Paris, nous commençons par ses peintures de marins. Krohg dépeint  la vie de ces hommes, depuis la préparation d’un projet jusqu’au sauvetage d’un  homme tombé à la mer en passant par les ordres donnés aux marins et les  manœuvres à exécuter. Ce qui est remarquable, c’est qu’il nous présente ces  marins en gros plans, comme des instantanés, nous laissant deviner le contexte  de leurs gestes. Pour lui, «tout est une question de cadrage». Dans cette  section, on constate déjà la forte influence que lui firent, lors de ses  séjours à Paris, des peintres tels Courbet, Manet et surtout Caillebotte avec  lequel il travailla. À ce dernier, il emprunte son fameux sujet de rameur et  celui d’homme au balcon. Des reproductions de ces derniers sont présentées à  côté des tableaux de Krohg. 
La deuxième section, «La Bohème de Kristiania», nous montre  une galerie de portraits de grandes tailles de ces hommes et femmes qui  voulaient bousculer la capitale norvégienne sur des sujets tels la pauvreté  urbaine, la religion, la prostitution, les droits des femmes, etc. Krogh devint  l’un de chefs de file de ce mouvement connu sous le nom de « percée  moderne » ou de naturalisme scandinave. Parmi ces tableaux, on remarque  l’imposant Portrait d’August Strindberg (1893)  et celui d’Oda Lasson qu’il épousera quelques mois plus tard (Portrait de la peintre Oda Krohg, 1888). ...  (Lire la suite ).      
            
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       Photo Spectacles Sélection
 
 
 
 
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    MATISSE ET  MARGUERITE. Le regard d’un père. Voici un sujet inhabituel, montrer les  tableaux, dessins, gravures et bronzes réalisés par Matisse (1869-1954) et  ayant pour modèle sa fille Marguerite (1894-1982), née hors mariage de Caroline  Joblaud (1873-1959). Séparée de cette dernière, Matisse épouse Amélie Parayre  (1872-1958) en 1898, reconnaît Marguerite qui portera alors son nom et accepte  la proposition d’Amélie d’élever Marguerite comme sa propre enfant. Celle-ci  vivra alors avec son père et sa mère adoptive. 
En 1901, Marguerite, atteinte de diphtérie, doit subir une  trachéotomie qui lui laisse une cicatrice. C’est pourquoi on la voit toujours,  jusqu’en 1920 où elle subit une nouvelle opération, avec un ruban autour du cou.  De sa petite enfance, nous avons là deux tableaux et un bronze. Ensuite, à  partir de 1906 et du séjour à Collioure de toute la famille, Marguerite devient  un modèle essentiel pour son père, posant pour de nombreux dessins et tableaux,  au moins une centaine. La plupart d’entre eux sont exposés ici. 
Le parcours chronologique nous montre aussi l’évolution du  style de Matisse entre 1902 et 1923 et ses diverses expériences, y compris dans  le cubisme (Tête blanche et rose,  1914-1915). Nous avons ainsi ««Cette petite fille-là… », 1894-1905»;  «Collioure, 1906-1907»; «Marguerite, modèle d’avant-garde», avec deux tableaux  majeurs: Marguerite  (1907) et Marguerite  au chat noir (1910) montrant le passage de  l’adolescente à la jeune fille; «Portraits de guerre, 1914-1916»; «Mademoiselle  Matisse, entre Nice et Paris, 1918-1919»; «Étretat,  1920 » ; «Avec Henriette Darricarrère, Nice, 1921-1922». Henriette  était un jeune modèle de son père avec laquelle Marguerite s’entendait très  bien.  
En 1923, Marguerite épouse  Georges Duthuit, écrivain et critique d’art et son père cesse de la prendre  comme modèle. Marguerite devient alors son agent à Paris, jouant les  intermédiaires avec les galeries et les collectionneurs, tout en supervisant le  tirage de ses gravures chez les imprimeurs.  
Dès 1915, Marguerite avait  commencé à peindre. Dix ans plus tard elle participe avec un certain succès à  des expositions comme le Salon d’automne. Dans la section «Marguerite au  travail», nous voyons quelques-unes de ses toiles ainsi que celles de ses deux  frères, Jean et Pierre. Elle se lance aussi dans la couture et présente à  Londres, en 1935, une collection d’une vingtaine de modèles dont un est exposé.  Néanmoins, ses efforts resteront sans suite et elle consacrera son temps à la  gestion des affaires paternelles, devenant «l’œil de son père», ayant seule sa  confiance....  (Lire la suite ).      
            
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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