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      |  |   |  |  | Lettre n° 612du 19 mars 2025
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Toubon
 
 |  | SCARLETT O’HARA. La dernière conférence  de presse de Vivien Leigh de Marcy Lafferty. Adaptation  Caroline Silhol. Collaboration artistique Anne Bourgeois. Avec Caroline Silhol. 
L’affiche  du film Autant en emporte le vent  et sa  musique plongent immédiatement l’assistance dans l’ambiance. Vêtue d’une  superbe robe blanche, Caroline Silhol apparaît et se glisse dans le personnage  de Vivien Leigh. L’actrice va mal. Elle se prête à une dernière conférence de  presse, une opportunité pour l’interprète mythique de Scarlett O’Hara de revenir  sur son passé. 
Si  Vivien Leigh était Scarlett, Caroline Silhol est Vivien Leigh. Vive et  gracieuse, debout ou assise aux côtés d’un gros bouquet de roses, elle confie  les paroles nostalgiques de l’actrice : «Si je devais refaire ma vie, je  rejouerais Autant en emporte le vent  et j’épouserais Laurence». Ces quelques mots résument toute l’existence de Vivien.  Son amour pour le théâtre et celui pour l’homme de sa vie l’ont conduite à ce  qu’elle est aujourd’hui, minée par la maladie qui l’emportera à cinquante-trois  ans. Le caractère bien trempé de l’actrice s’impose alors. Elle voulait faire  du théâtre, elle fit du théâtre, elle voulait épouser Laurence Olivier, elle  l’épousa.  
Vivien  Leigh n’aimait pas le cinéma, un art artificiel selon elle, et détestait  Hollywood. Mais elle n’eut pas de cesse qu’elle n’obtienne le rôle de Scarlett,  tant le roman de Margaret Mitchell l’avait impressionnée. Scarlett c’était elle.  Le tournage, épique, fut pourtant un cauchemar. Elle aimait en revanche la  discipline du théâtre et s’installait dans sa loge comme dans un cocon  protecteur, même si certaines créations furent un naufrage financier pour le  couple qu’elle forma avec Laurence, «The  Theater Royals » comme on les surnommait. 
Bipolarité,  fausses couches, dépression, tuberculose, tous ces maux eurent raison de Vivien.  Le tournage du film Un tramway nommé  désir  où, dit-elle, la folie de Blanche Dubois résonnait en elle comme une  prémonition, fut le choc de trop, et l’éloignement de Laurence Olivier le coup  de grâce.... (Lire la suite ).
      
      
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       Photo Jetmir Idrizi
 
 |  | FEMMES AU BORD DU MONDE. Texte et mise en  scène Astawabi Dembele. Avec Kristina Strelkova, Marie Philippe, Fatouma  Mladjao, Dipi Mahadev.  
Pema, jeune indienne, vit heureuse dans une famille sans  inquiétude, père, mère, sœur cadette, deux jumeaux. Au milieu des montagnes,  des nuages, des arbres. 
Un bruit de bottes vient interrompre cette félicité. Pema  s’enfuit avec son père et sa petite sœur. En éclaireurs vers un monde plus  serein. La mère et les jumeaux les rejoindront plus tard. 
Commence la longue marche, jusqu’à un nouveau bruit de  bottes. «Cours, Pema, cours vers la forêt, cache-toi, nous nous retrouverons à  la frontière!», lui crie son père. 
Exil et solitude pour la jeune fille livrée à elle-même,  dans l’inconnu, le dangereux, l’incertain, l’incompréhensible. Elle marche,  marche encore, en quête de LA Frontière. Elle n’a aucune idée de ce que cela  représente, mais l’opiniâtreté lui tient compagnie, envers et contre toutes les  bonnes ou méchantes circonstances. La Frontière, ce seront les retrouvailles,  se répète-t-elle. Telle une abeille affolée, elle se heurte à toutes les  frontières, infranchissables, au-delà desquelles elle se persuade qu’il y a le  père et la sœur. Fuir, arriver, partir encore. Rencontres de cauchemars, de  violences multiples, de l’absurdité des formulaires dont il manque toujours un  exemplaire. Rencontres avec le sourire et la tendresse palpable et sans  réticence d’autres femmes, avec le partage de leurs aventures, de leurs rêves,  de leurs souvenirs d’une grand-mère qui nourrit. Force du rire et des gestes  pudiques, de la grande solidarité, celle qui rend solide au-delà de la  souffrance et de l’hébétude. Une tour de Babel, où chacune parle et chante dans  sa propre langue, où elles se comprennent au-delà des mots. Langues d’Inde ou  des Comores, russe ou espagnol. Dans le creuset du français. Elles chantent,  récitent des poèmes, dansent leur inoxydable liberté.... (Lire la suite ).
      
      
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       Photo Spectacles Sélection
 
 |  | BOUBA : NEUF MOI(S).  Textes de Boubacar Kabo, Diong-Keba Tacu,  Farid Gourari, Jean-Marc Michelangeli. Mise en scène Jean-Marc Michelangeli.  Avec Boubacar Kabo. 
Beaucoup ont vu Bouba officier au  cinéma et sur les plateaux de télévision dans la série Plus belle la vie, entre autres. Puis Lili attendant leur premier  enfant, il a décidé lui aussi «d’enfanter» durant ces neuf mois en créant un  seul en scène où il raconterait les aventures les plus marquantes de sa jeune  vie. Né d’un père musulman et d’une mère catholique, cette double origine lui a  permis d’acquérir une richesse culturelle propice à de nombreuses anecdotes.  L’enfance, l’école, les sports, son mariage avec une portugaise… très  portugaise, toutes ces étapes sont autant de prétextes à des situations  rigolotes qu’il conte avec un humour teinté d’autodérision et une bonne dose d’empathie.  
Dès les premières minutes, Bouba  séduit. Prenant l’attitude et la voix de multiples personnages, il en impose  sur scène et ne lâche plus son public jusqu’aux dernières minutes. ...  (Lire la suite ).
   
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       Photo Spectacles Sélection
 
 
 
 
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      SUZANNE VALADON. Après le Centre  Pompidou-Metz, Nantes et Barcelone, le Centre Pompidou nous présente, enrichie  de nouveaux prêts, cette première monographie de Suzanne Valadon (1865-1938) depuis  celle de 1967 au Musée national d’art moderne. Après les rétrospectives  consacrées à Dora Maar (Lettre 483), Georgia O’Keeffe (Lettre 533), Germaine  Richier (Lettre 570) c’est une  nouvelle étape que franchit le Centre Pompidou pour approfondir l’étude et la  connaissance du travail d’artistes femmes.Marie-Clémentine Valadon est née en Haute-Vienne en 1865.  Elle vit avec sa mère, couturière, à Montmartre où elle travaille dès l’âge de  onze ans  comme couturière, blanchisseuse, serveuse et marchande des quatre saisons. Elle  est ensuite trapéziste mais doit abandonner le métier d’acrobate suite à une  mauvaise chute. C’est alors qu’elle devient modèle en 1880, à l’âge de quinze  ans, sous le prénom de Maria, pour le peintre Jean-Jacques Henner. Elle posera  ensuite pour de nombreux peintres dont Puvis de Chavannes, qui lui dira: «Tu es  un modèle, pas une artiste!», Renoir, Bartholomé, qui la présentera à Degas  (celui-ci lui donnera de nombreux conseils et achètera ses dessins), Utter, qui  deviendra son mari, Forain, Steinlen, etc. C’est Toulouse-Lautrec, son amant, qui  lui suggère  le prénom de Suzanne, en référence à la Suzanne biblique, car elle pose nue  pour des vieillards!
 En 1883, à 18 ans, elle attend un fils, Maurice,  dont elle dit ne pas connaître le père. Maurice Valadon prend le nom d’Utrillo  en 1891, lorsque Miquel Utrillo, son père putatif qui s’intéresse à l’enfant, le  reconnaît. En 1893 elle a une relation passionnée avec Éric Satie, qui lui  propose le mariage dès le premier soir et fait d’elle des portraits sur du papier  à musique. Peu après, elle devient la maîtresse de Paul Mousis, agent de change  et ami d'Erik Satie, qu'elle épouse en 1896. Le couple s'installe alors au 12  rue Cortot, aujourd’hui musée de Montmartre, en haut de la butte Montmartre. Ce  mariage lui donne une stabilité financière qui lui permet de se consacrer à sa  peinture et à l'éducation de Maurice. Ce mariage prend fin en 1909, année où elle  se met en ménage avec l'ami de son fils, le peintre André Utter (1886-1948), de  plus de vingt ans son cadet, qu’elle épouse en 1914.
 En  fréquentant comme modèle les ateliers d'artistes, elle perfectionne sa maîtrise  du dessin qu'elle pratique depuis l’enfance. Sa première œuvre signée Suzanne  Valadon - elle a alors dix-huit ans - est un Autoportrait (1883) au pastel. À cette époque, elle fait des dessins,  surtout des portraits, à la mine de plomb, au fusain et à la sanguine. Cela  devient son activité principale jusqu'en 1909. Ce n’est qu’en 1892 qu’elle se  lance dans la peinture à l’huile.
 C’est en ayant en tête la vie mouvementée et passionnée  de Suzanne Valadon que l’on comprend mieux les quelque 200 œuvres exposées ici.  Les nombreux cartels développés nous la rappellent tout au long du parcours en  six étapes. ...  (Lire la suite).
      
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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