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      |  |   |  |  | Lettre n° 610du 19 février 2025
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Jonty-Champelovier
 
 |  | L’INJUSTE de Alexandre Amiel, Yaël Berdugo,  Jean-Philippe Daguerre et Alexis Kebbas. Mise en scène Julien Sibre. Avec  Jacques Weber et Élodie Navarre. 
La Suisse en 1993. L’homme est assis  dans un fauteuil, droit comme un « I » dans la pièce entièrement close  d’un bunker perdu dans les profondeurs d’une forêt. Il vient souvent s’y  recueillir, en souvenir du passé. Il attend la visite d’une journaliste d’un  quotidien israélien. La voici qui survient. L’homme qui l’accueille est François  Genoud, un ancien banquier suisse. Avant de la recevoir, il s’est renseigné sur  elle. Il sait exactement qui elle est et dans quel but elle a sollicité cette  entrevue. Il est au soir de sa vie. Alors pourquoi s’est-il risqué à accepter cette  interview? Pro nazi durant la guerre, il a blanchi l’or provenant des camps. Il  est également détenteur des droits d’auteur d’Hitler et de Goebbels, Aujourd’hui,  plein de morgue, il se croit intouchable et reste dans le déni. Il a toujours  nié la solution finale, persuadé que les juifs étaient mobilisés pour  travailler et que les nazis ne faisaient que récupérer l’argent qu’ils avaient  volé. Il n’est même pas surpris de ne jamais avoir été poursuivi, enlevé ou  même exécuté par le Mossad : «la discrétion, c’est ce qui m’a permis de  durer». Il cherche à intimider la jeune femme mais elle poursuit son  interrogatoire sans s’émouvoir, listant les crimes de guerre et contre  l’humanité dont il s’est rendu coupable. Il s’esclaffe, certain de ne jamais  avoir à vivre les affres d’un procès. Croyant lui assener le coup de grâce, il s’offre  un ultime baroud d’honneur mais la journaliste possède une dernière cartouche…... (Lire la suite ).
      
      
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       Photo Béatrice Livet
 
 |  | LE JOURNAL d’Antoine Beauquier. Mise en scène Anne Bouvier. Avec Bruno Putzulu, Bruno  Debrandt, Bernard Malaka, Carolina Jurczak, Olivier Claverie. 
Fondateur  et directeur d’un journal d’investigation indépendant, Edmond fait  trembler la classe politique française depuis trente ans. Il est sur le point  de publier l’article de son associé et ami Raphaël contenant des révélations sur  Jacques Flamm, un homme politique aux dents longues, nouvellement nommé  ministre des Outre-mer. Celui-ci a été prévenu de la publication quelques jours  auparavant et, officiellement, il n’a rien entrepris pour s’y opposer. Depuis des  années en politique, Jacques Flamm a appris à ne faire aucun faux pas et à  anticiper les coups bas. Le matin de la sortie du numéro, Simon apprend que sa  fille Apolline, partie en Indonésie, vient d’être arrêtée, a priori pour trafic  de drogue. La jeune fille est terrorisée. Contre toute attente, depuis une  autre cellule, une voix la calme et la rassure en français. Impossible d’alerter  Orsoni, le ministre des affaires étrangères, en déplacement au Mexique. Il faut  faire vite. L’avocat de Simon le met alors en relation avec Jacques Flamm qui  accepte de prendre en main la libération d’Apolline. Premier cas de conscience  d’Edmond : il n’est plus question de publier l’article. Après les palabres  d’usage avec le chef de la police de Jakarta, il s’avère que la libération de  la jeune fille se monnaie. Cependant, la rançon ne concerne pas le gouvernement  français mais la famille. C’est le second cas de conscience d’Edmond. Le  ministre lui fait comprendre qu’il doit agir au plus vite s’il veut sortir sa  fille des geôles indonésiennes. La vente du journal est la seule solution afin  de réunir les deux millions d’euros exigés. Georges Flamm lui présente tout de  suite un acheteur prêt à en devenir propriétaire à ce prix, l’homme d’affaires  Bernard Van. Mais la vente du journal révèle des choses surprenantes sur la  face cachée d’Edmond, un type si honnête, si droit. Raphaël n’en croit pas ses oreilles  et il n’est pas au bout de ses surprises lorsque au cours des six mois à venir,  l’enquête qu’il mène seul est elle-aussi révélatrice…... (Lire la suite ).
      
      
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      -Emilie-Brouchon-(1).jpg) Photo Emilie Brouchon
 
 |  | MUR/MURE de Lilou Fogli. Mise en scène Jérémie Lippmann. Avec Clovis Cornillac, Lilou  Fogli, Laurence Arné, Boris Terral, Arnaud Maillard. 
L’emménagement  est presque terminé. Il y a bien quelques cartons qui traînent mais la jeune  pianiste est heureuse d’avoir quitté le logement qu’elle partageait avec son  professeur. Elle n’en croit pas ses yeux. Elle s’installe dans un meublé au sixième  étage sans ascenseur, certes, mais paie un loyer imbattable. Sa sœur Charlotte soupçonne une  arnaque, elle n’a pas tort. Dès le premier jour, un bruit infernal  se fait entendre. Un tableau bouge dangereusement, accompagné de hurlements qui  glacent le sang. Dans l’appartement d’à côté, un inventeur de jeux intelligents  pour adultes ne supporte aucun bruit. L’insonorisation laissant à désirer, il a  coutume de faire déguerpir tous les locataires avec succès. Mais trop heureuse  de sa nouvelle vie, la jeune femme décide de rester et de rendre la pareille à  ce voisin indélicat, son piano étant l’instrument idéal pour lui pourrir la vie.  Un statu quo s’installe tant bien que mal, les bruits cessent mais pas les  remarques acerbes, encore moins l’idée de se présenter. Peu à peu « Machin »  et « Machine » commencent à s’apprivoiser.  De chaque côté du mur mitoyen des deux  immeubles distincts, un curieux cérémonial s’installe entre des locataires prêts  à échanger mais bien décidés à garder leur indépendance… 
Cette  comédie renouvelle le genre par son originalité. La mise en scène tire un  excellent parti de cette idée peu banale d’installer «une vie à deux» de chaque  côté d’un mur et exploite avec dynamisme les décors des appartements. Les  scènes se succèdent tambour battant, bien menées par les comédiens dont les  rôles sont ciselés.... (Lire la suite ).
      
      
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       Photo Alexandre Metral
 
 |  | LIKE de Ivan Calberac.  Mise en scène de l’auteur. Avec Lison Pennec, Arthur Gomez, Benoît Tachoires. 
Prof  de yoga, Lou a de moins en moins d’inscrits. Geoffrey, le patron de la salle,  lui conseille de chercher un autre boulot ou d’utiliser les réseaux sociaux comme  ses collègues dont les cours ne désemplissent pas. Les réseaux sociaux ne sont  pas son truc mais bon… Le premier selfie se solde par zéro like quand son tapis  de yoga en compte quarante-deux ! Vexant, non ? Lou ne s’avoue pas  vaincue. Prenant conseil, elle travaille son image, «un bon look, c’est primordial».  Elle a le choix entre un brunch au Ritz, changer de coiffure, remodeler son  visage, voire se faire refaire les seins. Les followers sont peu à peu au  rendez-vous et lui donnent l’idée de se mettre en scène. Petit à petit sa cote  monte. Suscitant l’émotion, les likes déferlent. L’addiction la rattrape, son  banquier également même si dit-elle : «il faut me laisser le temps d’être  rentable». Enfin, sollicitée par des marques, l’argent rentre. Nico, son  compagnon qui l’encourageait au début, comprend de plus en plus mal ce besoin  d’être regardée, cette idée de vouloir calquer le bonheur des autres sur le  sien. Son truc à lui ce sont les sites complotistes. Qu’il se croit surveillé,  qu’un extra-terrestre sur trois prenne la forme d’un chat pour infiltrer la  population, il adhère ! À force d’imaginer des scénarios de plus en plus  mensongers, Lou court à la catastrophe et Nico n’est pas mieux loti…... (Lire la suite ).
      
      
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 |  |   |  |  | SPECTACLES 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 |  | LES MYSTÈRES DE PARIS d’après  Eugène Sue. Mise en scène Patrick Alluin. Avec Lara Pegliasco, Simon Heulle, Olivier Breitman ou Arnaud Léonard.  
Belle gageure que de donner vie à la  fresque-fleuve qu’Eugène Sue écrit sur le Paris du milieu du XIXe siècle! Paris  sordide et crapuleux, que hantent aussi la noblesse étrangère et les bourgeois  avides. Comment réduire, sans en gauchir les tonalités imbriquées et fébriles,  la profusion d’un roman à ce point varié et coloré? Composer une comédie  musicale, voyons! Et y lâcher, sous la défroque de trois comédiens, une noria  d’une quinzaine de personnages, plus bariolés les uns que les autres!  
Tous les ingrédients du mélodrame amoureux  y côtoient les ressorts de la quête policière, des amours déçues et de la  crapulerie de bourgeois dévoyés. Alternant les scènes présentes avec les  réminiscences tragiques, on y trouve la fille naïve, martyrisée et prostituée  par d’infâmes profiteurs. On songe évidemment au couple Thénardier chez Hugo.  Le sauveur, aristocrate plein de cœur et fortuné, style Jean Valjean, se lance  à la poursuite du fruit de ses amours anciennes. Fille abandonnée, mère  repentie, notaire véreux, surineur à répétition, le cocktail n’omet rien. Le  fils en révolte contre le père, les bourgeois contre les loqueteux, le  filigrane social n’est pas délaissé.  
Dans un décor aussi minimaliste que les  scènes sont mouvementées, nos trois comédiens chantent, dansent, racontent,  avec une invraisemblance jubilatoire à la mesure de leurs défroques alternées....  (Lire la suite ).
   
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Sunhi Mang
 
 
 
 
 |  | CHIHARU SHIOTA. The Soul Trembles. Née en 1972 dans la préfecture  d’Osaka au Japon, Chiharu Shiota étudie la peinture à l’huile au département d’art  de l’université Kyoto Seika de 1992 à 1996, tout en travaillant en tant qu’assistante  au département sculpture. Dès la première année, frustrée par l’importance  prédominante accordée à la technique et par l’absence de contenu, elle décide d’abandonner  la peinture à l’huile. C’est aussi cette année-là qu’elle assiste à une  exposition de l’artiste polonaise Magdalena Abakanowicz (1930-2017) ce qui l’incitera  à partir en Allemagne pour étudier auprès d’elle. Ce n’est qu’en 1996 qu’elle  peut gagner l’Europe et s’inscrire à l’École supérieure des beaux-arts de  Hambourg. Durant ses études à Kyoto Seika, elle fait un séjour en Australie, à  Canberra, à l’Australian National University School of Art & Design, dans  le cadre d’un programme d’échange. C’est là qu’elle commence à réaliser des  performances et des installations.  
En Allemagne elle étudie auprès de Marina Abramović (née en  1946) à l’université des arts de Brunswick, puis avec Rebecca Horn (1944-2024)  à l’université des arts de Berlin, ville où Shiota est aujourd’hui installée.  
Depuis 1993, Shiota a participé à plus de trois cents  expositions personnelles, collectives, biennales et autres. Celle du Grand  Palais, la plus importante qui lui ait été consacrée en France et en Europe, est  la huitième étape de la présentation de «The Soul Trembles » («Les frémissements de l’âme») après celles  dans six pays d’Asie du Sud-Est et en Australie et en attendant celle de Turin  fin 2025. 
Dès notre entrée dans la galerie supérieure du Grand Palais,  nous sommes confrontés à une œuvre gigantesque, Where Are We Going?  (2017/2024) suspendue au-dessus de  l’escalier, évoquant de grands nuages blancs. La première salle rassemble  divers dessins de mains, en couleurs (2007 à 2019) ainsi qu’une sculpture en  bronze, In the Hand  (2017), représentant  deux mains tenant une étrange structure de fils métalliques enchevêtrés. Nous  voici dans l’univers de prédilection de l’artiste, celui des fils. 
Pour tous les visiteurs, la salle suivante, où l’artiste a  installé Uncertain Journey («Voyage  incertain») (2016/2024), est un havre de paix et de quiétude. Nous nous déplaçons  au milieu d’un vaste ensemble aux formes complexes réalisé avec des fils rouges  – il y en a 280 km – émergeant de sept structures métalliques évoquant des  bateaux. Il a fallu dix jours à l’artiste pour la réalisation de cette  installation en ce lieu....  (Lire la suite ).
       
              
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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