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      |  |   |  |  | Lettre n° 607du 25 décembre 2024
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          | La Rédaction de Spectacles Sélection vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année et vous adresse ses meilleurs vœux pour 2025.
 
 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Jean-Louis Fernandez /
 Coll. Comédie Française
 
 
 
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      LE  SOULIER DE SATIN de  Paul Claudel. Version scénique, mise en scène et scénographie Éric Ruf. Costumes  Christian Lacroix.  Avec la troupe  de la Comédie-Française et 4 musiciens et musiciennes. L’action se situe en Espagne entre  les XVIe et XVIIe siècles. Elle se déroule sur près de trente ans en quatre «journées»,  en référence au théâtre espagnol du Siècle  d’or.
 C’est l’époque où un siècle après Christophe  Colomb, les souverains des grands royaumes ont encore soif de nouvelles terres  à conquérir, l’époque où caravelles et conquistadores sillonnent les mers à la  recherche du pouvoir et de la fortune. Un naufrage près des côtes africaines  réunit pour quelques heures Doña Prouhèze (Doña Merveille), épouse du vieux  gouverneur Don Pélage, et le capitaine Don Rodrigue de Manacor. Un amour absolu  lie immédiatement les deux jeunes gens. Ne pouvant s’empêcher de revoir  Rodrigue, Doña Prouhèze lui donne rendez-vous à l’occasion d’un voyage en  Espagne. Avant de l’entreprendre, tenant son cœur dans une main et son soulier  dans l’autre, elle offre, dans une prière à la Vierge, son soulier de satin. C’est  avec le pied boiteux qu’elle ira vers  le mal. L’amour a ses raisons mais l’âme de Doña Prouhèze, surveillée par son  ange gardien, a aussi les siennes. Les deux âmes sœurs ne goûteront pas à  l’union charnelle.
 «La scène de ce drame est le monde»,  commente Paul Claudel en didascalie. Un monde où l’on se bat. Rivalités entre  les royaumes d’Espagne et d’Angleterre, défense de l’africaine citadelle de Mogador,  départ pour Prague du vice-roi de Naples, bataille de Lépante, libération des captifs... Les péripéties se succèdent sans compter cette lettre qui ne parvient pas à  son destinataire et porte malheur à ceux qui la détiennent.
 Plusieurs metteurs en scène ont pris  à-bras-le-corps cette œuvre fleuve de onze heures, «irreprésentable» pour  reprendre le mot de l’auteur. Éric Ruf la réduit à 7h30 et reprend avec panache  le conseil du maître: «Il faut que tout ait l’air provisoire, en marche,  bâclé, incohérent, improvisé dans l’enthousiasme!». Pensé, réglé et dans  l’enthousiasme certainement, bâclé, incohérent, improvisé, sûrement pas. Une  fois les didascalies énoncées, à mesure, par deux comédiens, la mise en scène  embrasse les années avec une formidable clarté. Nous suivons éblouis les  aventures de tous les personnages passant, au fil des ans, de l’Europe au nouveau  monde et à l’Afrique. Pas de décor mais des toiles évocatrices qui descendent  des cintres. Deux bouts de bois, une corde, les comédiens suggèrent lieux et  actions tandis que les bruitages et quatre merveilleux musiciens les accompagnent. ... (Lire la suite).
   
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo © Collection privée, Hambourg
 
 
 
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      BRUNO LILJEFORS. La  Suède sauvage. Avec cet artiste, le Petit Palais clôt ses hommages au  fameux trio suédois « ABC », Anders Zorn (Lettre 438), Bruno Liljefors (1860-1839) (Lettre de ce jour) et Carl Larsson (Lettre 366). Pour ce faire, les commissaires ont réuni une centaine  d’œuvres, peintures dont plusieurs compositions de très grandes dimensions,  dessins et photographies provenant des plus grands musées suédois et de  nombreuses collections privées. En France, le musée d’Orsay est la seule  institution publique qui possède une toile de Liljefors. Elle a été achetée en  1913, à la demande du président Raymond Poincaré, lors du premier Salon des  artistes animaliers à Paris. Le parcours de l’exposition est à la fois  chronologique et thématique.Passionné dès son plus jeune âge par le dessin sur le vif et  la caricature, Liljefors s’inscrit en 1879 à l’Académie royale de peinture où  il rencontre Anders Zorn (1860-1920) qui restera son ami toute sa vie. Tous  deux contestent rapidement l’enseignement dispensé à l’Académie, jugé trop  restrictif, et rejoignent le groupe des «Opposants» qui militent pour  l’instauration d’une «nouvelle peinture» en Suède. Liljefors fait alors des  voyages en Allemagne et en Italie puis se rend à Paris. Il s’établit quelque  temps à Grez-sur-Loing, au sud-est de Paris, où réside une colonie d’artistes  nordiques dont Carl Larsson. Il bénéficie des leçons des artistes du «plein  air» français, des peintres de l’école de Barbizon, des impressionnistes et des  naturalistes, dont Jules Bastien-Lepage (Lettre 269). Néanmoins il ne reste pas longtemps en France et retourne définitivement  en Suède en 1884, où il se consacre exclusivement à la représentation de la  nature suédoise et de ses animaux. Dans cette première partie, «Premiers  voyages», nous ne voyons que quatre peintures faites à Grey, un Renard (1887), un Pêcher en fleurs (1884) une scène Au bord de l’eau (1887) et un Portrait  de Carl Larsson (1884), mais aussi un portrait de sa première femme, Anna (1885)  dont il divorcera pour épouser sa sœur, quelques  scènes d’extérieur et plusieurs représentations d’animaux, dont son sujet  favori, le chat guettant sa proie.
 Dans la deuxième section «La tentation japonisante», nous  n’avons que des représentations d’animaux. Des Renards, une Hermine,  des Chats croquant des oiseaux, un  autre, Jeppe, qui dort au soleil, et toutes sortes d’oiseaux. Même s’il s’en  défend, on sent l’inspiration des modèles nippons très répandus en Europe dans  les années 1860 et 1870, avec des cadrages verticaux, l’absence d’horizon et  des assemblages de plusieurs peintures dans un grand cadre en bois doré  rappelant le procédé de l’harimaze. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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