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      |  |   |  |  | Lettre n° 604du 13 novembre 2024
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Émilie Brouchon
 
 
 
 
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      ADN de Caroline Ami et Flavie Péan.  Mise en scène Sébastien Azzopardi. Décor Nicolas Sire. Vidéo Nathalie Cabrol.  Avec Benoît Facerias, Anne Plantey, Alexandre Guilbaud, Éric Pucheu, Judith D’Aleazzo,  Valérie Even.Tomas est le plus heureux des  hommes. Sa femme Karen vient d’avoir un enfant. Mais sa joie est de courte  durée lorsque la directrice de la maternité lui révèle, ADN à l’appui, qu’il  n’est pas le père du bébé mais son oncle. Or si Tomas avait un frère, cela se  saurait.
 Après avoir soupçonné Karen qui lui  jure fidélité, il interroge sa mère. Celle-ci reste muette puis lui avoue détenir  un secret. Mais au moment de le lui révéler, il la trouve gisant sur le sol de  la cuisine, assassinée. Bien évidemment l’agent Coffman, chargé de l’enquête, fait  de Tomas le coupable idéal. Une course poursuite s’engage entre la police et l’assassin  supposé, père ou oncle en fuite, décidé à découvrir la vérité… A priori Tomas  n’est pas le père de son fils mais est-il le fils de son père?
 Cette pièce est un coup de maître!  Caroline Ami et Flavie Péan ont tiré de ce fait divers authentique un thriller immersif,  à l’intrigue captivante, mêlé à un vrai sujet scientifique. Sous couvert d’un polar  plein d’humour, elles abordent des thèmes qui agitent la société d’aujourd’hui,  dont l’ADN est le moteur.
 Sébastien Azzopardi se surpasse. Sa  mise en scène au rythme effréné, est d’une virtuosité sans égal, avec ses  panneaux mobiles indispensables aux multiples courses poursuites, les différents  lieux qui défilent en vidéo et une scénographie dernier cri pour la plus grande  joie du public qui prend part avec enthousiasme aux multiples rebondissements.  ... (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo Kevin Louviot
 
 
 
 
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      SIMONE EN APARTÉ, texte et mise en scène de  Arnaud Aubert. Avec Sophie Caritté. De  la pénombre, elle émerge lentement, moelleusement drapée dans une fourrure  mouvante, Simone, avec son beau visage au charme sans fard.
 Le  décor est dépouillé, à droite deux piliers hiératiques, à gauche une «vague» en  forme de lit de rêverie, de toboggan d’espièglerie, de tribune parlementaire.
 L’espace  oscille entre luminosité et clair-obscur, métaphore de l’ambivalence de cette  grande dame.
 Elle  parle, sans chronologie rigide, de tout ce qui a tissé une vie tumultueuse,  grevée d’expériences douloureuses autant que légère de bonheurs d’évidence.  Elle aurait rêvé d’être frivole, dit-elle, insolente, normale en somme. La vie  l’a privée d’humour, mais pas d’amour. Sens inné de l’autre, solidarité,  appétence jamais trahie pour le droit et la justice, toutes ces valeurs ont  sous-tendu ses indépendances, ses fidélités, ses révoltes.
 Comment  raconter, sans pathos, sans émotion excessive, la concentration nazie, les  indignations féministes contre l’injustice atavique et les combats politiques  pour la liberté des femmes concernant leur corps, les lois sur l’avortement et  sur l’adoption?
 Cette  femme pudique parle d’un ton étonnamment neutre des horreurs historiques,  s’enflamme à la tribune, s’émeut dans le sourire à l’évocation de sa mère  absente et omniprésente, d’Antoine le mari, du grand lit fantasmé où s’ébat  joyeusement la jeunesse familiale, où se libère la parole intime avec les  amies. Et elle ne retient pas une envolée presque emphatique lorsqu’elle évoque  ses rêves de paix.
 Solidité  de ses engagements aux côtés des femmes, solidarité en actes dans l’Europe  qu’elle a contribué à construire. Il ne s’agit pas de pardon, mais d’un effort  de réconciliation qui devienne un désir de paix.
 Le  plaisir intense de ce spectacle provient de ce que, sans pontifier ni assener  des leçons, il offre la parole, hautement autorisée par son vécu propre, d’une  grande figure de dignité. ... (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 
 
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      RETOUR CHEZ MISTER GREEN de Jeff Baron. Adaptation et mise en scène Thomas Joussier. Avec Patrick  Préjean, Thomas Joussier, Sébastien Chartier, Charlotte Braquet.Trois années ont passé. Ross s’est  acquitté de sa peine mais pas de ses visites  à Mister Green. Sa présence régulière est d’un grand secours. Le vieil  homme s’est accommodé de l’homosexualité de son visiteur et il a même fait de Chris,  le partenaire de Ross, son infirmier ! Mais un jour, quelqu’un frappe à la  porte et cette apparition va chambouler leur belle amitié …
 Ceux qui ont aimé «Visites à Mister  Green» (Lettre 600), trouveront leur  compte avec ce deuxième opus qui approfondit avec finesse et pertinence les  thèmes abordés dans le premier: l’homosexualité et la question de la  parentalité, la religion juive, ses pratiques et ses limites face à  l’orthodoxie. L’aventure se poursuit donc avec Charlotte Braquet et Sébastien  Chartier dont les rôles bien tenus apportent beaucoup de matière à des  dialogues pleins d’humour et de tendresse. On salue la variété des costumes qui  ponctuent le passage des jours. ... (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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 |  |   |  |  | SPECTACLES 
 
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       Photo Frédérique Toulet
 |  | LA  VOIX D’OR. Spectacle  musical de Éric Bu et Thibaud Houdinière. Mise en scène Éric Bu. Avec Élodie  Menant, Sandrine Seubille, Grégory Benchenafi, Marc Sitti, Benjamin Egner,  Charlie Fargialla, Stéphane Isidore. 
Éric s’arrache les cheveux. Son  ennemie, la page blanche, le taraude d’autant que Guillaume, son producteur, ne  cesse de lui demander le script de sa prochaine pièce, sensée être achevée. Éric  tente d’éluder. En bavardant, ils remémorent deux vedettes incontournables de  la chanson de l’après-guerre: Charles Gentes, surnommé à l’époque la Voix d’or,  et sa compagne Christine  Vercel, une chanteuse à succès. Ces deux-là vécurent une histoire d’amour tourmentée,  et il se trouve que Guillaume est le petit-fils de Charles et Christine. Leur  histoire mériterait d’être racontée. D’anecdotes en chansons, l’émulation est  fertile. Ils façonnent joyeusement le spectacle, vont et viennent d’une  génération à l’autre, remontent le temps jusqu’aux grands-parents. Le Caire et  Paris en sont les berceaux.
«D’après  une histoire vraie mais un peu inventée aussi» , confessent Éric Bu et Thibaud  Houdinière. Brodant autour du réel, ils ont associé leur savoir-faire pour  concocter une pièce musicale originale, faite de rencontres, d’amour, de disputes  mais aussi de haine et de désespoir....  (Lire la suite ).
   
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo J.  Paul Getty Museum
 
 
 
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      CAILLEBOTTE. Peindre  les hommes. Le Musée Jacquemart-André nous avait proposé en 2011 une  exposition sur les frères Caillebotte: Gustave, le peintre, et Martial, le  photographe (Lettre 327). Pour  célébrer le 130e anniversaire de la mort précoce de Gustave Caillebotte  (1848-1894) et le fameux legs de sa collection de peintures impressionnistes à  l’État, que Renoir, son exécuteur testamentaire, eu bien du mal à faire  accepter, le musée d’Orsay nous présente une rétrospective prodigieuse de  Caillebotte axée sur sa prédilection pour les figures et les portraits d’hommes.  Pour cela ce ne sont pas moins de 144 œuvres qui sont exposées, dont 65 peintures  à l’huile et 4 pastels.À la fois chronologique et thématique, l’exposition retrace  la carrière de Caillebotte en 10 salles qui explorent ses grands sujets de  prédilection. Après une introduction où les commissaires nous montrent l’intérêt  que l’artiste portait aux portraits masculins, à l’inverse des autres peintres  impressionnistes, le parcours commence par un rappel de la vie militaire de  Caillebotte. Tiré au sort pour faire son service militaire il y échappa, son  père payant un «remplaçant». Par contre, sous la IIIe République, il est versé  dans la réserve active et effectue deux périodes d’exercice. Sur ce sujet, nous  voyons un portrait en pied de Soldat (1881) et deux petites peintures pittoresques, des pochades aux dires des  commissaires, peintes en 1870 dans la villégiature de ses parents à Yerres où  des soldats bivouaquaient.
 La deuxième salle « Gustave et ses frères », nous  présente la famille Caillebotte. On y voit le remarquable portrait de René, l’un  de ses petits frères, Jeune  homme à sa fenêtre (1876), dans une de  ces poses inédites qu’affectionne l’artiste, de dos, regardant par la fenêtre.  René mourra, peut-être par suicide, quelques mois après la réalisation de ce  tableau. Nous y trouvons aussi une peinture inachevée, Le Billard (vers 1875), une activité  réservée aux familles fortunées, et une photographie de Martial et Gustave  Caillebotte dans The  Philatelic record, rappelant que les deux frères avaient une  importante collection de timbres. Parmi les autres toiles, nous avons un  portrait de Céleste (Portrait  de Madame C..., 1877) sa mère, d’un cousin germain de celle-ci (Portrait de M.E.D. [Portrait d'Eugène Daufresne  lisant], 1878) et surtout d’une scène intime, Déjeuner (1876) où l’on voit son frère découper sa viande tandis  que sa mère est servie par son maître d’hôtel. En revanche, nous ne connaissons  aucun portrait de son père.
 La section suivante, « Au travail et à l’œuvre »  nous montre l’une de ses toiles les plus célèbres, Raboteurs de parquets (1875) ainsi que Peintres en bâtiments  (1877). ...  (Lire la suite).
      
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 |  |   | THÉÂTRE |  |  |  | 
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    |  |  CONCERTS(sauf musique classique)
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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