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Lettre n° 603
du 30 octobre 2024 |
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Nos sélections de la quinzaine |
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THÉÂTRE
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Photo Vincent Pontet - coll. Comédie-Française
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LE SUICIDÉ d’après Nicolaï Erdman. Texte français, adaptation et dramaturgie Clément Camar-Mercier. Mise en scène Stéphane Varupenne. Scénographie Éric Ruf. Avec Sylvia Bergé, Florence Viala, Christian Gonon, Julie Sicard, Serge Bagdassarian, Adeline d’Hermy, Jérémy Lopez, Clément Hervieu-Léger, Anna Cervinka, Yoann Gasiorowski, Clément Bresson, Adrien Simion, Léa Lopez, Melchior Burin des Roziers, Vincent Leterme (musique et piano), Véronique Fèvre (clarinette) et Hervé Legeay ou Martin Leterme (guitare).
Glauque l’immeuble aux murs pisseux, écrin malodorant d’une kommunalka, appartement communautaire où la population s’entasse dans une pièce, partageant les parties communes. Sémione Sémionovitch Podsékalnikov, chômeur affamé, en quête d’un morceau de saucisson, réveille sa femme en pleine nuit. Il déclenche une scène de ménage puis disparaît. Une phrase mal interprétée et voici l’épouse et la belle-mère affolées, persuadées qu’il veut mettre fin à ses jours. Le voisin appelé à la rescousse, confirme. Il a confondu ledit saucisson avec un pistolet. La nouvelle de ce suicide à venir se répand en ville comme une traînée de poudre, surtout chez les représentants d’anciennes classes sociales qui seront bientôt anéanties par la politique de collectivisation en cours. Rentré au bercail, Sémione voit alors défiler chez lui des hommes et femmes de tout poil voulant reprendre son sacrifice à leur compte pour faire entendre leur voix. Sémione se laissera-t-il convaincre de mettre fin à ses jours ou sera-t-il poussé par le désir de vivre ? ... (Lire la suite).
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Photo Benedicte Karyotis
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VAN GOGH. Deux frères pour une vie. Adaptation, mise en scène et interprétation Ghislain Geiger et Julien Séchaud.
De Vincent Van Gogh nous ne connaissons finalement que les dernières années de sa vie, son séjour à Arles, les semaines passées à l’asile de Saint-Rémy-de-Provence, puis son installation à Auvers-sur-Oise, chez le docteur Gachet, où il se suicida, avant que Théo ne quitte la vie six mois plus tard. Usé physiquement et moralement, il laissait à son épouse Johanna, dite Jo, la lourde tâche de poursuivre son œuvre. Nous n’ignorons pas non plus l’indéfectible attachement qu’ils se portèrent et l’opiniâtreté de Théo à faire connaître le talent de Vincent.
Ghislain Geiger et Julien Séchaud se sont pris de passion pour les deux frères. Leur travail d’adaptation, impressionnant, se base sur la correspondance échangée et sur le catalogue de l’exposition qui eut lieu au Musée d’Orsay en 1999, «Théo Van Gogh marchand de tableaux, collectionneur, frère de Vincent», indispensable pour cerner Théo, marchand, mécène et frère aimant.
La magie opère tant le physique des deux comédiens correspond aux portraits de l’époque. Julien Séchaud et Ghislain Geiger se fondent avec un talent fou dans les personnages de Vincent et de Théo. Entre courts échanges et discussions éloignées, parfois agrémentés des voix de Gauguin et de Jo, ils retracent la jeunesse des deux frères au sein de la famille et leur tempérament contraire, l’un introverti, l’autre exalté, les coups de cœur amoureux et les relations sociales. Puis viennent l’émancipation et les difficultés des dix-huit années qui suivent, marquées par les soucis de santé de Théo et la fragilité de Vincent. Chemin faisant, se détachent en filigrane leur attachement mutuel, le profond amour de Theo pour Vincent et sa volonté de le soutenir toujours. ... (Lire la suite).
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Photo Natacha Lamblin
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OSTINATO de Marc Villemain. Mise en scène Dimitri Rataud. Avec Claude Aufaure, Hélène Cohen, Ludovic Baude.
Depuis la mort de son partenaire pianiste, un ancien musicien de jazz vit reclus dans sa maison avec vue imprenable sur la mer (très joli décor d’Esthel Eghnart). Après quatorze ans de silence, son fils de 47 ans lui rend visite, décidé à lui faire avouer la vérité sur un drame qui a entaché la vie de la famille et leur relation. Les retrouvailles, émaillées de réflexions plus ou moins amènes de part et d’autre, sont difficiles. Mado, la compagne du père, rencontrée lors d’un voyage en Autriche trente-sept ans plus tôt, tente de rapprocher les deux êtres qu’elle aime le plus au monde avant qu’il ne soit trop tard.
Personnage d’importance, la musique meuble beaucoup le tête-à-tête entre un père et un fils frustrés de ne pouvoir exprimer l’amour qu’ils ressentent malgré tout l’un pour l’autre. Les dialogues sont éructés par un père acculé, attisés par un fils obstiné parce qu’on lui ment, et tempérés par une compagne, mère de substitution qui aimerait tant les réunir. ... (Lire la suite).
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EXPOSITIONS ET SITES
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Photo Spectacles Sélection
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Chefs-d’œuvre de la GALERIE BORGHÈSE. Profitant des travaux effectués en ce moment dans la Galerie Borghèse, le musée Jacquemart-André, qui possède un grand nombre d’œuvres d’art italiennes, nous présente une quarantaine de tableaux, parmi les plus célèbres, de la collection du cardinal Scipion Borghèse (1577-1633). Ce dernier, neveu du pape Paul V (1550-1621) profita de sa position influente de nipote, cardinal-neveu, pour s’enrichir considérablement, investir dans la construction de palais, d’églises et de monuments et dans la constitution d’une collection d’œuvres d’art. Commencée modestement par quelques œuvres reçues en héritage, celle-ci s’accroît rapidement par divers moyens plus ou moins légaux. Il profite ainsi de la saisie par le pape Paul V d’une centaine de tableaux, dont le fameux Garçon à la corbeille de fruits (vers 1596) de Caravage, dans l’atelier du Cavalier d’Arpin, accusé de détention illégale d’armes à feu. Il commandite le vol en pleine nuit et le transfert à Rome de la Déposition peinte par Raphaël pour la chapelle des Baglioni à Pérouse. À plusieurs reprises il a recours à la menace, jusqu’à faire emprisonner le Dominiquin, pour forcer les artistes à lui céder des œuvres ou à travailler pour lui. Mais il est aussi en relation avec des peintres séjournant à Rome comme Rubens, qu’il héberge, et avec d’autres collectionneurs. À sa mort sa collection compte plusieurs centaines d’œuvres d’art réparties dans ses différentes résidences, dont la Villa Borghèse à Rome. Le cardinal fit construire cette villa all’antica de 1607 à 1616 pour abriter sa collection et donner aux œuvres un cadre avantageux, une idée originale à son époque. Selon les volontés du cardinal, sa collection ne fut jamais dispersée, hormis la vente à Napoléon Bonaparte de plusieurs centaines de sculptures antiques, remplacées par de nouvelles acquisitions. Finalement, en 1902, la villa et son musée sont vendus à l’État italien.
Le parcours de l’exposition éclaire à la fois l’histoire de la collection et le sens des grandes thématiques explorés par les artistes aux XVIe et XVIIe siècles.
La première salle rappelle comment Scipion Borghèse a constitué sa collection et nous présente des œuvres de Caravage, de Bassano (La Cène, vers 1547-1548), du Bernin (Autoportrait à l’âge mûr, vers 1638-1640), du Cavalier d'Arpin (L'Arrestation du Christ, vers 1598), de Guerrieri (Loth et ses filles, 1617) et aussi d’un peintre hollandais de passage à Rome, Gerrit van Honthorst (Concert - Le vol de l’amulette, vers 1620-1630). ... (Lire la suite).
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Photo Spectacles Sélection
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CORITA KENT. La révolution joyeuse. Frances Elizabeth Kent (1918-1986) entre dans l’ordre religieux du Cœur Immaculé de Marie, à Hollywood, à l’âge de 18 ans et devient Sister Mary Corita. Après avoir enseigné dans le secondaire à Los Angeles et brièvement dans le nord-ouest du Pacifique, elle est rappelée en 1947 pour enseigner l’art à l’Immaculate Heart College. Sous la direction de Corita Kent et de son mentor Sœur Magdalen Mary, le département d’art devient un centre réputé de création et de liberté accessible à tous.
Dans les années 50 ses premières œuvres ont un contenu religieux. Mais à partir des années 60, après avoir vu une exposition d’Andy Warhol dans une galerie de Los Angeles, elle s’inspire des principes des artistes du Pop’art ou conceptuels qui décèlent le potentiel artistique dans les objets de la vie quotidienne. Elle intègre alors dans ses œuvres des images et des slogans publicitaires, des paroles de chansons populaires, de la littérature et des versets bibliques. Plus pop, plus colorées, plus enjouées dans leur forme, les œuvres de Corita s'inscrivent dans les courants modernistes tout en gardant les inspirations et références religieuses qui ne la quitteront jamais. Tout au long de ces années, son travail devient de plus en plus politique, incitant la population à s’interroger sur la pauvreté, le racisme et l’injustice. Elle condamne également la guerre du Vietnam, comme le montre «stop the bombing» (1967) ou encore phil and dan (1969), rendant hommage à deux prêtres engagés dans la désobéissance civile non violente pour la paix et contre la ségrégation raciale. Philip deviendra le premier prêtre prisonnier politique, incarcéré jusqu’en 1978.
Elle participe aussi aux Mary’s Days qui incarnent pleinement l’esprit d’une «révolution joyeuse» avec ses bannières éclatantes, inspirées des codes de la publicité, brandies dans les avenues d’Hollywood par les sœurs et les étudiantes de l’Immaculate Heart College. Ces processions sont un moyen d’attirer l’attention sur les problèmes sociaux contemporains comme la faim, la pauvreté ou la guerre.
Ce ton, cet engagement, cette liberté, qui va pourtant de pair avec le concile Vatican II initié par Jean XXIII, ne convient pas au cardinal archevêque James McIntyre qui demande à ce que «les activités de Corita Kent soient confinées à sa salle de cours». ... (Lire la suite).
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Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray |
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