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Lettre n° 598
du 24 juillet 2024
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 

Photo © SMK /Jakob Skou-Hansen




 
MATISSE. L’Atelier rouge. C’est une exposition consacrée à un seul tableau, L’Atelier rouge, peint par Matisse (1869-1954) en 1911, et pourtant elle occupe tout le premier niveau de la Fondation Louis Vuitton. En effet cette toile n’est pas banale. Elle faisait partie d’une commande de trois panneaux décoratifs commandés par Sergueï Chtchoukine, mécène du peintre, qui finalement refusa de l’acheter ! Matisse a commencé à peindre une vue de son atelier avec onze œuvres datant des treize années précédentes, toutes en sa possession. À un stade tardif de l’exécution du tableau, Matisse décide soudain de recouvrir la majeure partie de la surface du tableau d’une couleur uniforme, le rouge de Venise. Cette tentative pour repenser la peinture moderne à son origine engendra tout d’abord l’incompréhension et l’indifférence. Il fallut attendre son achat en 1949 par le Museum of Modern Art de New York pour que L’Atelier rouge  suscite l’enthousiasme des artistes et soit considéré comme une œuvre majeure de l’histoire de l’art moderne.
C’est l’histoire étonnante de ce tableau que nous décrivent les commissaires. Le parcours commence par ce fameux atelier. C’est le quatrième de Matisse. Grâce aux achats de son mécène, il est en mesure d’acheter un vaste terrain à Issy-les-Moulineaux, alors en pleine restructuration, et d’y faire construire un grand atelier de 100 m2 et 5 mètres de hauteur, séparé de la maison. Nous voyons une carte avec l’implantation de ses ateliers successifs, un plan de la maison et de l’atelier et la correspondance entre Matisse et le constructeur, la Cie des Constructions Démontables et Hygiéniques. Tout un programme.
La salle suivante nous présente le célèbre tableau de 1,8 x 2,2 mètres entouré des onze œuvres qu’il représente. Cela va d’une toile peinte en Corse en 1898, Corse, le vieux moulin à des œuvres réalisées en 1911, Cyclamen, Jeannette IV (un bronze), et Grand nu. Cette dernière peinture ayant disparu, peut-être détruite car Matisse la considérait comme inachevée, elle est évoquée par une photographie et cinq œuvres préparatoires... ... (Lire la suite).

 



 

Photo Spectacles Sélection




 
EN JEU ! Les artistes et le sport 1870-1930. En cette année de Jeux olympiques à Paris, comme beaucoup d’autres institutions, le musée Marmottan Monet nous présente une exposition consacrée au sport. Il a fait le choix de s’intéresser aux débuts de cette activité, au tournant des XIXe et XXe siècles, c’est-à-dire au cours des périodes impressionniste et post-impressionniste qui virent la création des Jeux olympiques contemporains par Pierre de Coubertin.
La première section nous rappelle que c’est en Angleterre que furent créés les sports modernes. Peu à peu les classes aisées d’Europe et d’Amérique s’emparèrent de ces activités qu’étaient l’équitation, l’aviron ou les régates. Les artistes s’y intéressèrent également, d’autant plus qu’à cette époque le paysage avait leur préférence et que ces activités se déroulaient en plein air. Degas nous offre une Course de gentlemen (1862) tandis que Renoir et Sisley représentent des régates, à Argenteuil et à Molesey (1874). Daumier prend le contrepied de ses confrères avec des dessins tels que Un vainqueur de steeple-chase (1845) ou encore Continuation de l'amélioration des chevaux et de la détérioration des jockeys (1859). Voyant l’intérêt du sport pour le comportement de leurs employés, les industriels encouragèrent sa pratique avec des disciplines moins élitistes tels que le football, le rugby, le cyclisme et même la boxe. Ceux-ci n’étaient pas toujours bien identifiés puisque George Oberteuffer intitule une toile Le Foot-Ball (1906) alors qu’il s’agit manifestement d’un match de rugby ! La nature des sports avec leurs exigences d’entraînement, leurs relations interindividuelles, le travail en équipe, intéressent aussi les artistes qui représentent les sportifs en plein effort comme le font Emile Friant (La Lutte, 1899), Monet (Les Patineurs à Giverny, 1899), Signac (Vélodrome Buffallo, 1899) ou encore Metzinger (Au vélodrome, 1912).
Chacun sait que pour Coubertin, le rôle des femmes aux Jeux olympiques était de «couronner les vainqueurs». Ces dernières ne l’entendaient pas ainsi et développèrent la pratique de certains sports comme le hockey sur gazon, le golf, le tennis. De spectatrices elles devinrent peu à peu des adeptes de la plupart des sports non violents, tels le patinage, le ski, la bicyclette. ... (Lire la suite).

 



 

Photo Théo Pitout




 
TAMARA KOSTIANOVSKY. La chair du monde. Née en 1974 à Jérusalem dans une famille d’immigrés, arrivée à l’âge de deux ans à Buenos Aires, Tamara Kostianovsky vit aujourd’hui aux États-Unis. Au début des années 2000, dans une laverie automatique, tous ses vêtements rétrécissent. Après quelques jours à les observer, elle décide de faire de ces vêtements la matière même de ses sculptures. Dès lors elle n’utilise que des matériaux recyclés, des tissus mis au rebut, des vêtements personnels ou de proches, des textiles d’ameublement, éventuellement cousus sur des supports en bois. Ainsi, à la mort de son père, en 2017, en hommage à ce dernier, elle récupère ses pantalons en velours côtelés pour les intégrer dans son œuvre.
Quand on pénètre dans la salle d’exposition temporaire, on ne se rend pas compte, au premier regard, que les morceaux d’arbres exposés ici sont en tissus. Le travail de Tamara Kostianovsky est d’un réalisme époustouflant. Il l’est encore davantage avec ses carcasses de «viande» (série Tropical Abattoir, 2021-2022) suspendus à des chaînes et tournant sur elles-mêmes. Mais, en tournant, elles découvrent leur intérieur dans lequel des plantes et des oiseaux se sont installés. C’est toute la philosophie de l’artiste qui fait sienne la théorie du philosophe Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) pour qui la «chair du monde» représente l’interface entre le sujet percevant et le monde qui l’entoure.
Pour sa première exposition dans un musée français, Tamara Kostianovsky a créé, en résidence à la Cité Falguière à Paris, un imposant tronc coupé en cinq morceaux, son plus grand arbre à ce jour. Elle a également élargi sa palette avec l’introduction de la couleur noire, qui symbolise les incendies dont les arbres sont souvent victimes aujourd’hui. ... (Lire la suite).

 




 
 
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