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      |  |   |  |  | Lettre n° 595du 5 juin 2024
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo   Pascal Gely
 
 
 
 
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      LE MENTEUR de Pierre  Corneille. Adaptation et mise en scène Marion Bierry. Avec Alexandre Bierry,  Benjamin Boyer, Anne-Sophie Nallino ou Marion Lahmer, Serge Noël, Mathilde Riey  ou Maud Forget, Brice Hillairet ou Yan Tassin.Ses études en province achevées,  Dorante arrive à Paris bien décidé à profiter des plaisirs offerts par la  capitale à tous les jeunes gens bien faits et fortunés. Furetant aux Tuileries,  il rencontre deux jeunes filles. En âge d’accepter un beau parti, Lucrèce et  Clarice se laissent séduire par ce beau jeune homme qui s’invente une carrière  militaire et se targue d’avoir pris part aux guerres d’Allemagne. Ce mensonge  est le premier de toute une série inventée par un Dorante débordant  d’imagination qui jette son dévolu sur Clarice qu’il croit se nommer Lucrèce.  Mais ce n’est pas du goût de son ami Alcippe qui courtise la jeune fille depuis  deux ans. Effaré par la tournure que prennent les événements, son valet Cliton  s’efforce sans succès de dissiper la confusion de son maître, une méprise qui lui  reviendra comme un boomerang. Les deux jeunes filles, quant à elles, trament  quelques supercheries pour le confondre et Géronte, père prêt à tout pour le  bonheur de son fils, ne sait plus que croire.
 Particulièrement inspirée, Marion Bierry  adapte la pièce en ajoutant des extraits de «La Suite du Menteur». La mise en  scène virevoltante aiguillonne les comédiens qui volent d’une scène à l’autre dans  un décor astucieux. Des chansons aux musiques contemporaines tellement  reconnaissables qu’elles provoquent l’hilarité du public, émaillent les  péripéties. On rit des situations délirantes inventées par le mystificateur, on  s’amuse de le voir se sortir d’affaire d’une pirouette jusqu’à ce que sa  méprise lui saute aux yeux.  ... (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo Francois Vila
 
 
 
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      MOLLY ou l'odyssée d'une femme. D'après James  Joyce. Mise en scène Hélène Arié et Antony Cochin. Avec Hélène Arié. Il  ronfle dans la pièce à côté, elle ne parvient pas à dormir. Et le cœur de la  nuit est propice à une dérive des souvenirs d'amours enfuies, des frustrations  et des jalousies. Tant d'années ont vu leur couple dans le tissage mouvementé  d'une indispensabilité mutuelle. Tissage, oui. Parce que le héros Ulysse  revient toujours, malgré ses aventures, ses incartades, sa soif inassouvie de  conquêtes, surtout féminines. Parce que la fidélité de Molly-Pénélope est le  sémaphore dont il a besoin, mais Molly sait aussi qu'elle ne suffira jamais à  combler la potentielle lassitude qu'il aura d'une telle patience.
 Molly  est une femme d'âge mûr, elle est belle, elle aussi a connu, dès l'adolescence,  les plaisirs de la chair. Elle fut une sorte de nymphette ravissante et en  raconte le détail même très intime, avec une naïveté juvénile dont on pourrait  presque douter tant est plein de verdeur et de crudité le langage dont elle  use. Impossible cependant d'y percevoir une fausse pudeur propre à taire des  expériences pour le moins osées.
 Féministe  avant la lettre, elle en profite pour s'interroger sur cet étrange animal  qu'est l'homme. Sans illusion, avec humour surtout. En filigrane de cette  perplexité, il y a beaucoup d'amour, une tendresse sincère, une incapacité à la  rancœur.
 La  légèreté en logorrhée laisse, par moments, entrevoir la trame d'une quête  d'amour, poétique, presque pathétique dans une bouche si délurée : «j’aimerais  tant que quelqu’un m’écrive une lettre d’amour juste quelques mots es-tu pâle  de lassitude pour avoir escaladé le ciel et contemplé la terre O voyageuse sans  compagnon...» .... (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo Laurencine Lot
 
 
 
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      MOZART MON AMOUR de  Christophe Barbier. Mise en scène de l’auteur. Avec Christophe Barbier, Pauline  Courtin (soprano), Vadim Sher (piano).Mozart mourut dans la nuit du 5  décembre 1791 à l’âge de 35 ans. Il léguait à Constance Weber, son épouse, une  œuvre considérable (983 œuvres répertoriées), cinq ans de loyers impayés, la  charge de deux de leurs six enfants encore en vie et son Requiem inachevé, probablement terminé par son assistant Franz Xavier  Süssmayer. Quelques mois plus tard, un jeune homme se présenta à la porte pour  dire à la veuve le regret de n’être pas devenu l’élève du génial compositeur  qu’il admirait. Son nom : Ludwig van Beethoven.
 Deux ans plus tard, Constance Weber  se lia d’amitié avec le diplomate danois Georg Nikolaus Von Nissen qu’elle finit  par épouser. Grand admirateur de Mozart, il s’attacha avec elle à perpétuer sa  mémoire.
 Comment illustrer leur opiniâtreté ?  Christophe Barbier les imagine se présentant devant le Conseil Impérial pour  plaider leur cause.
 Sur la scène au décor minimaliste, il  apparaît en costume d’époque suivi de Vadim Sher et de Pauline Courtin. Les  atours successifs de celle-ci, robe rouge, bleue puis noire sont très  évocateurs. La voix d’or de la soprano emplit l’espace et l’on mesure ce  qu’elle peut donner dans un lieu à l’acoustique plus adéquate. Dans un bel  ensemble, ils remémorent l’enfance de l’enfant virtuose, les voyages en Europe  avec son père, les premières commandes à Vienne, puis la réticence de  l’Empereur François-Joseph à son égard, la jalousie, les calomnies et l’exil à Prague…  Cette évocation animée par de nombreux extraits de ses œuvres fait revivre la  société viennoise de cette fin du XVIIIe siècle dont l’insouciance fut freinée  par la Révolution française et qui, ignorant le génie, rejeta l’homme, franc-maçon,  adepte des blagues grivoises, voire scatologiques et couvert de dettes.  ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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 |  |   |  |  | SPECTACLES 
 
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       Photo Maurren Diot
 
 
 
 
 |  | HEPTA LE GRAND VOYAGE DU PETIT HOMME.  Un conte musical de et avec Adrien Biry-Vicente. 
Il y a fort longtemps, la terrible  guerre de la lanterne plongea la terre pour des années dans une obscurité  totale, exempte de toute lumière et d’amour. Il existe des tremblements de  terre destructeurs mais il existe aussi des tremblements de ciel porteurs  d’espoir. En l’an 2552, Astraïa, la dernière étoile, descend de sa voûte  céleste pour souffler une prophétie à un Petit Homme. Il doit parcourir sept mondes  pour retrouver la lumière vraie et ramener le soleil.  
Le Petit Homme accepte le défi. Accompagné  d’Arkans, son nouvel ami à plumes, il va affronter tous les périls pour que la  lumière et l’amour brillent de nouveau sur la terre. Et les périls, Dieu sait  s’il y en a !  
L’imagination d’Arien Biry-Vicente  transporte les enfants attentifs dans toute une succession de péripéties pour  accomplir le destin imposé. Lanterne à la main, dans le clair-obscur de la  scène, le comédien raconte, chante et danse avec souplesse et agilité, assisté  par des lumières efficaces et une musique qui souligne parfaitement les multiples  aventures. ...  (Lire la suite ).
         
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo National Gallery of Art, Washington
 
 
 
 
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      PARIS 1874. Inventer l’impressionnisme. Le 15 avril 1874 s’ouvrait à Paris, au 35  boulevard des Capucines, une exposition organisée par la toute nouvelle «Société  des artistes peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes». Cette société  anonyme comptait 31 artistes de tous âges et de tous milieux ayant la même  volonté d’exposer librement et de vendre leur travail. En effet, à cette  époque, l’essentiel du marché de l’art passait par le Salon, avec son jury, ses  modalités d’exposition qui ne mélangeaient pas les modes d’expression (huile,  aquarelles, dessins, sculptures, etc.), ses interdictions comme les  représentations de la guerre de 1870 lors du Salon qui suivit, etc. Le Salon  est un lieu incontournable pour se faire connaître. En outre, l’État y achète  les œuvres les plus marquantes. Néanmoins, l’exposition de la «Société anonyme»  n’est pas comparable au «Salon des refusés» ordonné par Napoléon III en 1863 et  reconduit d’autres années comme en 1873. Dans celui-ci se côtoient des artistes  qui exposent simultanément au Salon qui ouvrira quelques jours plus tard, le 1er  mai 1874. Plus de 200 œuvres sont exposées, des peintures, mais surtout des œuvres  sur papier dont une quarantaine d’estampes ainsi qu’une dizaine de sculptures  et quelques émaux. 
Bien que cette exposition se soit tenue dans  les anciens ateliers du photographe Nadar, qui les avait quittés compte tenu de  leur coût, nous n’avons aucune photographie. Ce ne sont que les articles de  presse, quelques dessins et le catalogue qui nous permettent d’imaginer à quoi  elle ressemblait. La présente exposition, qui célèbre donc le 150e anniversaire  de cet événement, a pour ambition de nous plonger dans le contexte artistique  de 1874. Pour cela les commissaires ont réuni une partie des œuvres exposées à  l’époque par la «Société anonyme» ainsi que d’autres, exposées au Salon  officiel. Le parcours en 10 sections nous plonge dans différents thèmes aussi  bien artistiques qu’historiques. En 1874, la France sort d’une guerre contre la  Prusse, qu’elle a perdue à Sedan, et Paris, du terrible épisode de la Commune.  Le Salon accepte enfin les œuvres qui traitent de la guerre mais refuse celles qui  s’intéressent à la Commune comme les lithographies de Manet que l’on voit en  début de parcours. Nous avons ensuite une idée de ces célèbres ateliers de  Nadar avec leur ascenseur, leur enseigne lumineuse et leur riche décoration.  Par contre nous ne savons pas ce qu’il restait quand la «Société des artistes…»  les loue pour son exposition.  
La deuxième section, «Peindre le présent,  exposer par soi-même», nous donne une idée de ce que pouvait être la  présentation des œuvres sur des murs tapissés de laine brun-rouge. Nous avons  ainsi la reconstitution d’une salle préparée par Renoir avec ses propres œuvres  accrochées avec d’autres de Monet et Degas sur le thème du Paris de la mode et  du divertissement.  
La section suivante, «Une exposition  indépendante et éclectique» nous présente dans une première salle des peintures  de Renoir, Pissarro, Morisot, Cézanne, à côté d’autres de Béliard, Brandon,  Bureau, Colin et Cals. Dans une seconde salle, ce sont une vingtaine d’estampes  d’Astruc, Lepic et surtout Bracquemond autour d’un Buste d’Ingres  par Ottin et d’une magnifique Jeune fille tenant un vase  par le même sculpteur. 
La quatrième section est la plus  spectaculaire....  (Lire la suite ).
              
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    |  |  CONCERTS(sauf musique classique)
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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