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      |  |   |  |  | Lettre n° 592du 24 avril 2024
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo   Raynaud de Lage
 
 
 
 
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      TROIS  FOIS ULYSSE. De  Claudine Galea. Mise en scène Laëtitia Guédon. Scénographie Charles Chauvet.  Avec Éric Génovèse, Clotilde de Bayser, Séphora Pondi, Marie Oppert, Sefa  Yeboah, Baptiste Chabauty et le chœur Unikanti.Heureux Ulysse, ce roi d’Ithaque immortalisé  par Homère ? Pas sûr si l’on considère l’homme plutôt que le héros rusé et  les femmes qu’il a croisées à trois âges de sa vie. Hécube (Clotilde de  Bayser), reine de Troie, remise en trophée au vainqueur qu’il fut et la  violence qu’il lui a fait subir. Calypso (Séphora Pondi), la femme qui a soigné  son spleen avant qu’il ne décide de regagner sa terre. Pénélope (Marie Oppert),  elle, l’a attendu, déjouant les avances des prétendants et elle l’accueille  sans un mot. Ulysse a vieilli, il est au bout de sa vie. Qu’a-t il appris de cette  errance de vingt ans, hormis l’expérience d’une solitude extrême ?
 Ces femmes effacées dans le récit  d’Homère lui règlent son compte. Claudine Galea et Laëtitia Guédon leur donnent  la parole pour tracer trois épisodes de la vie d’un héros maintenant démuni, un  rôle respectivement tenu par Sefa Yeboah, Baptiste Chabauty et Éric Génovèse.  Hécube lui apparaît dans toute sa beauté, sa puissance et son expérience et le  renvoie à l’horreur des faits vécus. La nymphe Calypso le retient. Elle fait  valoir le couple qu’il forme après sept ans d’amour et de volupté. Rester dans  ce confort sans se sentir chez soi ou le quitter ? Il choisit de rejoindre une  épouse figée dans sa jeunesse et dans l’attente.
 Le texte de Claudine Galea est le  livret d’un opéra mis en scène entre théâtre, musique, chants voix et vidéos,  dans le décor unique et superbe de la tête désincarnée d’un cheval, évidemment,  qui figure Troie détruite, la grotte-sanctuaire et le palais. Une œuvre «indisciplinée» plutôt  que disciplinaire dans une mise en scène millimétrée scandée par le chœur. ... (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo Sebastien Toubon
 
 
 
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      VALENTINE  TESSIER raconte sa vie de théâtre.  Un témoignage recueilli et interprété par Philippe Catoire sous le regard  bienveillant de Laure Sagols.Un châle sur les épaules à la  manière de…, Philippe Catoire s’installe dans un grand fauteuil aux coussins  profonds et entreprend son récit. Dès les premiers mots, l’auditoire sous le  charme imagine sans peine Valentine Tessier assise là, racontant sa vie. Valentine  Tessier. Ce nom ne dit peut-être rien aux jeunes générations. La comédienne, née  en 1892, fit le grand écart entre le film muet et le théâtre du début du XXe  siècle, le cinéma et le théâtre d’aujourd’hui, jusqu’à sa mort en 1981 à 89  ans.
 Philippe Catoire retrace comme si  c’était elle son enfance, née de parents d’origine russe, la découverte du  théâtre et son profond désir de jouer Racine, le refus par cinq fois au  concours d’entrée au conservatoire et la chance inouïe d’avoir croisé la route  de Jacques Copeau, au moment de la création du Théâtre du Vieux-Colombier en  1913. Il s’arrête alors sur le métier, sur la formidable capacité de Copeau à  former ses comédiens, sur son intelligence, son empathie et sa bonté. D’une  pièce à l’autre, d’un théâtre ou d’une tournée à l’autre, Philippe Catoire revisite  les rôles que Valentine et ses camarades ont tenus. Il prend alors la parole à  leur place et l’imitation de leurs voix étonne. Il restitue si bien celles si  particulières de Louis Jouvet, Lucien Guitry, Michel Simon, Charles Denner et  celle de Jean-Claude Brialy à l’évocation du tournage d’Églantine en 1972, merveilleux souvenir pour la comédienne. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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 |  |   |  |  | SPECTACLES 
 
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       Photo Gilles Lemoine
 
 
 
 
 |  | VERY MATH TRIP de et  avec Manu Houdart. Mise en scène Thomas Le Douarec. 
Il y a ceux qui les aiment et ceux  qui les détestent mais elles ne laissent personne indifférent. La preuve :  Manu Houdart fait salle comble pour cette immersion dans les mathématiques qu’il  a concoctée. Il confesse les avoir détestées jusqu’à ce que son grand frère lui  explique comment appliquer quelques théorèmes ou problèmes d’algèbre. Puis il  s’est laissé séduire et une agrégation plus tard, le voici devenu prof de math.  Aujourd’hui, c’est la scène qu’il préfère pour communiquer sa passion. Il  ferait aimer cette matière aux plus récalcitrants. L’appréhension, la  détestation, l’inquiétude, la frustration restent au vestiaire. Le «voyage»  qu’il propose est tellement ludique que l’on se prend vite au jeu des calculs. Une  corde le long d’un terrain de foot, la circonférence de la terre, tout est bon  pour appliquer le théorème de Pythagore ou celui de Johann Carl Friedrich  Gauss… 
Mais ce n’est pas la seule corde à  son arc. Manu est mentaliste et là il sidère par sa mémoire. Votre date de  naissance ? Il vous annonce le jour de la semaine de votre prochain  anniversaire. Le nombre Pi n’a plus de secret pour lui mais là vous n’allez pas  me croire !...  (Lire la suite ).
         
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      .jpg) Photo Spectacles Sélection
 
 
 
 
 |  | LAURENT VIEL - L’HOMME FEMME. Spectacle issu de l’album réalisé  par Yann Cortella et Laurent Viel et conçu avec Isabelle Aichhorn, Chorégraphie  Raphael Kaney Duverger. Vidéo, lumière, son Antoine Le Gallo. 
Dans le clair-obscur de la scène, résonnent  les premières phrases de « Du côté de chez Swann », évocatrices de  l’enfance. À cinq ans, dans sa chambre, son Teddy  bear  dans les bras, le petit Laurent se couchait sans doute de bonne heure  mais, surtout, il écoutait en boucle les voix d’une blonde et d’une brune.  Sylvie Vartan et Barbara ont ouvert son cœur. Elles ont fait naître en lui une  irrésistible passion et le désir fou de devenir l’artiste qu’il est  aujourd’hui.  
Au fil d’une bonne vingtaine de  chansons, Laurent Viel évoque l’enfance, parle de ses différences, de l’amour inassouvi  et du temps qui reste. Une voix d’une belle intensité, des musiques très  rythmées et des jolis textes qui jouent sur l’ambivalence homme femme, jalonnent  ces 90 minutes de partage avec son public, dans une mise en scène et une  chorégraphie impeccables....  (Lire la suite ).
         
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Tony Querrec
 
 
 
 
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      LES ARTS EN FRANCE  SOUS CHARLES VII (1422-1461). Après Paris  1400: les arts sous Charles VI, au musée du Louvre en 2004 (Lettre 230) et France 1500: entre Moyen-Âge et Renaissance au Grand Palais en 2010  (Lettre 318), voici la période  intermédiaire, surtout intéressante durant ses deux dernières décennies. En  guise d’introduction nous avons un tableau chronologique et surtout deux cartes  de France. La première nous montre les territoires sous obédiences du «roi de  Bourges», du roi d’Angleterre et du duc de Bourgogne en 1420. La seconde les  territoires relevant du roi de France et des princes de Valois et les autres  fiefs. Le roi d’Angleterre ne règne plus que sur Calais. Entre temps, Jeanne  d’Arc et d’autres ont réussi à asseoir Charles VII sur le trône de France et  celui-ci à reprendre peu à peu le contrôle de son royaume et à mettre un terme  en 1453 à la guerre de Cent Ans. Cela permet une renaissance de l’art en France,  qui semblait écrasé par ses puissants voisins qu’étaient les Pays-Bas  Bourguignons et l’Italie qui connaissaient un essor artistique sans précédent.
 La  première section nous offre une contextualisation historique avec la Reconquête  militaire, politique et artistique du royaume. Nous y voyons des armes (cotte  de mailles, épée, chambres à poudre, etc.), des documents historiques (traité  de paix, chartes, annales, lettre de Jeanne d’Arc, séquestre des biens de  Jacques Cœur, etc.) mais aussi des œuvres d’art, tels des recueils de poésies  et des livres d’Heures, des tapisseries, en particulier la Tapisserie  des cerfs ailés (entre 1453 et 1461),des sculptures et le  fameux tableau de Jean Fouquet représentant le Portrait de Charles VII (vers 1450-1455).
 Après ce tour d’horizon, le parcours nous montre la diversité des arts  dans les principaux foyers géographiques, souvent associés à de grandes figures  de commanditaires. Nous avons ainsi successivement le Grand Ouest (Touraine,  Anjou, Berry) avec les commandes de Jacques Cœur et de René d’Anjou, le  Bourbonnais, le Lyonnais, la Bretagne, la Picardie, la Champagne, la Normandie  et enfin « Paris, une capitale sans roi ». ...  (Lire la suite).
        
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 |   |  Photo The Museum of Modern Art, New York
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      TINA MODOTTI. L’œil  de la révolution. Née à Udine, en Italie, en 1896, Tina Modotti émigre dès  l’âge de 16 ans aux États-Unis, à San Francisco puis à Los Angeles. Elle trouve  un emploi de couturière puis de mannequin pour un prestigieux magasin de mode  et enfin, en 1918, celui de comédienne dans le cinéma muet naissant. À Los  Angeles, en 1921, elle rencontre le photographe Edward Weston (1886-1958) dont  elle devient l’un des modèles puis sa compagne jusqu’en 1927. Avec Chandler,  l’un des fils de Weston, ils fondent tous les trois, en 1923, un studio de  portraits au Mexique. C’est là que Tina Modotti, de simple assistante au début,  s’initie à la photographie et commence sa carrière de photographe. Très engagée  politiquement, Tina arrête la photographie en 1930 pour se consacrer à la  défense de causes sociales et politiques. Peu à peu tombée dans l’oubli, son  œuvre photographique recommence à être exposée et étudiée à partir des années  1970 et on lui attribue actuellement quelque 400 photographies. La présente  exposition, fruit de six années de recherche, nous présente 240 tirages  d’œuvres d’Edward Weston et de Tina Modotti. 
Le parcours, divisé en six sections, commence par une  évocation de sa vie en Autriche, en Italie et enfin aux États-Unis. Il est  illustré de diverses photographies de Tina dont un album-photos familial où  l’on remarque déjà, à travers ses costumes, son anticonformisme. Vient ensuite  une évocation de ses débuts au Mexique en tant que photographe. Si la plupart  de ces photographies sont essentiellement « artistiques » avec des  vues de fils électriques, d’escaliers, de stade, de fleurs etc. on note déjà son  intérêt pour des sujets sociaux comme cette Paysanne  avec une petite fille (1926)ou ces Petites filles assises chez Tina  (vers 1927). Les commissaires nous livrent un exemple de la différence entre  Tina et son maître avec la photographie du chapiteau d’un cirque en 1924.  Weston photographie, d’une manière abstraite, la toile grimpant le long du mat,  tandis que Tina Modotti nous montre des paysans sur les gradins. 
Avec la troisième section « La renaissance  mexicaine », nous sommes transportés dans l’univers des muralistes  mexicains, dont Diego Rivera et José Clemente Orozco. Les photographies de Tina  Modotti vont illustrer diverses publications américaines ainsi qu’une  monographie de Rivera. Nous voyons aussi des portraits de ces muralistes et des  commanditaires de Tina, telle Anita Brenner, ainsi que des photographies prises  en Allemagne en 1930, après son expulsion....  (Lire la suite) .
             
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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