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Lettre n° 589
du 13 mars 2024
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Fabienne Rappeneau



 

LA JOCONDE PARLE ENFIN. De Laurent Ruquier. Mise en scène Rodolphe Sand. Avec Karina Marimon.
Vingt mille visiteurs par jour et quinze secondes, en moyenne, pour observer le portrait le plus célèbre du monde, pourtant de taille modeste, avant de s’éclipser. Accrochée depuis un peu plus de cinq siècles à de multiples cimaises avant son installation au Musée du Louvre dans une vitrine à la vitre blindée, elle pose, l’œil en coin, un demi-sourire aux lèvres.
On aura tout dit sur elle et tout imaginé. Après avoir épuisé ce qui a été écrit, Laurent Ruquier remet les choses en place avec le talent que nous lui connaissons. Il ne manquait que la parole à La Joconde, il la lui donne.
Sur scène, elle en impose dans son cadre, le paysage en arrière-plan. Monna Lisa prend la pause avec ce regard et ce sourire bien connus. Tout d’abord immobile, Karine Marimon lui prête son corps et sa voix. Elle s’anime alors et entreprend le récit des grands et petits événements de l’existence du portrait, depuis la genèse à Florence où Leonard de Vinci fit poser durant quatre ans Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, jusqu’à sa place définitive face aux Noces de Cana de Véronèse. Elle livre la tendresse du modèle pour Leonard et son admiration pour le génie qu’il fut. Elle raconte les péripéties du voyage à dos d’âne jusqu’au Clos Lucé à Amboise, puis les guerres qui l’éloignèrent du monde, les voyages à l’étranger, le vol par Vincenzo Peruggia et autres agressions dont elle fut victime, avant de clore son destin dans le plus beau musée du monde à ses yeux.
Joyeuse, indignée, moqueuse ou sérieuse mais toujours primesautière, Karine Marimon est irrésistible ... (Lire la suite).








 


Photo Fabienne Rappeneau

 

UN ATELIER POUR DEUX. De Laurence Jyl. Mise en scène Jean-Luc Moreau. Avec Véronique Jannot, Jean-Luc Moreau, Emmanuel Guttiererez.
L’atelier, Bertrand et Sabine le partagent depuis vingt-deux ans. Tous les deux sculpteurs et professeurs, ils se sont connus dans leur établissement. L’un en sortait quand l’autre y entrait. Une vie de couple ? Non, plutôt de partenaires, Bertrand est homosexuel. Une complicité artistique et le respect pour la vie privée de l’autre leur ont permis de passer ces années sereinement. Mais Sabine va saborder d’un coup deux décennies de cohabitation par une nouvelle qu’elle a bien du mal à annoncer. La vie apporte parfois des surprises. Contre toute attente, l’amour a frappé à sa porte au moment où l’âge passant, elle ne l’espérait plus. Guillaume, le coupable, lui a proposé de partir avec lui pour l’Australie durant quatre ans… et elle a accepté.
Bertrand semble bien réagir à l’annonce de cette nouvelle qui va pourtant bouleverser son existence. «J’ai Angelo» rétorque-t-il. Sabine est soulagée mais pas pour longtemps. Sa vie, Bertrand l’a construite avec elle et il va tout faire pour qu’elle se poursuive ainsi. Alors ? Partira ou partira pas ?
Laurence Jyl répond à cette question par une étude pertinente sur le couple et ses réactions en cas de crise.  Au pied du mur, Bertrand et Sabine expriment des sentiments auxquels ils n’avaient jamais eu recours, bien installés dans le ronron de la vie commune. Ce coup de foudre tardif déclenche tout d’abord la jalousie : «c’est qui ce type ?», «hors de question qu’Angelo s’installe dans ma chambre». Ils balancent alors entre reproches et accusations que Bertrand mêle adroitement aux souvenirs heureux, et ils osent même une déclaration soigneusement passée sous silence... (Lire la suite).









 
      SPECTACLES

 
 


Photo Pierre-Antoine Chaumien



 

UNE SOIRÉE CHEZ OFFENBACH. Texte et Mise en scène Martin Loizillon. Musique Jacques Offenbach. Avec Nicolas Rigas, Pierre-Antoine Chaumien, Guillaume Zhang, Xavier Flabat, Christine Tocci, Clémentine Decouture. Au piano Ruta Lenciauskaite ou Felix Ramos.
Rien ne va plus chez Monsieur Offenbach. Sa muse vient de l’abandonner et Monsieur Meilhac le prie d’accueillir chez lui une princesse qui vient d’arriver à Paris ! Justin, le domestique, rechigne à exécuter les tâches du cuisinier dont les doigts courent sur les touches du piano plutôt que sur les casseroles. Bon, ceci dit, elle est charmante la princesse et Justin, tout émoustillé, fait déjà des projets. Un autre appel, cette fois de Monsieur Halévy, prévient Offenbach que la femme du directeur du théâtre vient de filer avec le ténor…qu’il faut remplacer pour le spectacle du lendemain. Mais par qui ?! ... (Lire la suite).

 




 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 

Photo © Man Ray 2015 Trust


 
LE PARIS DE LA MODERNITÉ, 1905-1925. Après «Paris 1900, la Ville spectacle» (Lettre 370) et «Paris Romantique, 1815-1858» (Lettre 484), voici une dernière évocation de la capitale, à une époque marquée par de profondes transformations dans tous les domaines. Le parcours est constitué de onze sections à la fois thématiques et chronologiques. Près de quatre cents objets sont présentés, non seulement des tableaux, dessins, photographies, sculptures, mais aussi des objets d’art de toutes sortes, des vêtements, meubles, décors et même des moyens de transport, inhabituels dans un musée des Beaux-Arts. Notons aussi, dès la première salle, la place accordée aux femmes dans cette exposition, montrant combien elles étaient importantes à cette époque qui va de la «Belle Époque» aux «Années folles» en passant par la terrible épreuve de la Grande Guerre.
La première section évoque le quartier Montmartre, populaire et excentrique, où les artistes étaient nombreux, en particulier dans le Bateau-Lavoir autour de Picasso, et fréquentaient des cabarets comme le Lapin-Agile, toujours actif aujourd’hui. La vie à Montmartre devenant plus chère, les artistes investissent alors le quartier de Montparnasse, au sud de la ville, où des cités d’artistes telles La Ruche ou la Cité Falguière les accueillent. Ils fréquentent des cafés qui existent toujours comme Le Dôme ou La Rotonde. Des œuvres de Picasso, Chagall, Lipchitz, Modigliani et aussi Natalia Gontcharova et Marie Laurencin, pour n’en citer que quelques-unes illustrent cette partie. Cette première section se termine par le scandale du Salon d’Automne 1905, avec les peintures de Matisse, Vlaminck, Marquet, Manguin, Derain et Camoin qu’un critique qualifiera de «Fauves».
Le Salon d’Automne n’est pas la seule manifestation artistique à Paris. Il y a aussi le Salon des artistes indépendants qui s’oppose au Salon des artistes français qui héberge, lui, les tendances officielles. C’est à cette époque, après le fauvisme, qu’apparaissent deux nouveaux courants. Le premier est le futurisme dont le manifeste est publié en 1908 dans Le Figaro. Des œuvres de Carra et Severini illustrent ce mouvement subversif qui entend, entre autre, glorifier la guerre, l’anarchie, les belles idées qui tuent et le mépris de la femme ! Le second, en 1911, est le Cubisme avec Le Fauconnier, de la Fresnaye et surtout Picasso et Braque. Ces derniers ne se reconnaissent pas dans le travail des premiers. Braque les nomme même les «cubisteurs».
La section suivante est la plus époustouflante avec un avion exposé au milieu de la salle, un Aéroplane Deperdussin type B de1911, de plus de huit mètres d’envergure. Il évoque le Salon international de l’automobile, du cycle et des sports qui se tient chaque année au Grand Palais depuis 1901. Nous avons aussi une bicyclette pliante et surtout une Automobile Peugeot type BP1 dite «Bébé Peugeot», torpédo, de 1913 classée monument historique. .... (Lire la suite).

 



 

 
 
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