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      |  |   |  |  | Lettre n° 588du 28 février 2024
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Alejandro Guerrero
 
 
 
 
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      PASSEPORT. Création et mise en scène Alexis  Michalik. Avec Christopher Bayemi, Patrick Blandin, Jean-Louis Garçon, Kevin Razy,  Fayçal Safi, Manda Touré, Ysmahane Yaqini.Ils ne sont que sept mais ils emplissent  tellement la scène qu’on les croirait bien plus nombreux. À eux sept, ils excellent  à jouer une bonne trentaine de rôles dans cette jungle de Calais dont le décor  se déploie avec force vidéos dans toute son inhospitalité, peuplée de migrants  de nationalités diverses, entassés dans des tentes ou des containers, guettant  les camions en partance pour la Grande-Bretagne ou longeant la mer en quête  d’un passeur. La police agit, les gendarmes la côtoient. Lucas est l’un d’eux. Originaire  des Comores, il a été adopté par un couple de français. Il fait la connaissance  de Jeanne, une journaliste qu’il décide de présenter à ses parents.
 Un soir, une bénévole anglaise porte  secours à un jeune homme laissé pour mort et défiguré après un passage à tabac. À son  réveil, il constate qu’il a perdu la mémoire. Dans sa poche, un passeport, seule preuve de  son identité. De nationalité érythréenne, il se prénomme Issa. « Les  misérables n’ont d’autre remède que l’espoir ». Cette citation de  Shakespeare, Issa va la reprendre à son compte face au parcours du combattant  qui l’attend avec ses deux compagnons d’infortune… ....  (Lire la suite).
     
 
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       Photo  Fabienne Rappeneau
 
 
 
 
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      FREUD  ET LA FEMME DE CHAMBRE. De  Leonardo de la Fuente. Mise en scène Alain Sachs. Avec François Berléand,  Nassima Benchichou.La chambre d’hôtel aux murs ornés de  fresques, le linge qui sèche par-dessus les toits, les voix qui s’appellent et  se répondent, le cœur battant de Rome est bien là, dans le climat débonnaire  des années 20, malgré les milices qui initient leurs exactions. Son occupant  demande à ne pas être dérangé. Il laisse sa fille Anna visiter sans lui la  ville éternelle qu’il connaît bien pour l’avoir parcourue tant de fois. Las, Marie,  la femme de chambre, survient et le réveille en sursaut. Il est 30 de 9h selon elle, et elle est ravie  de servir cet hôte de marque qu’elle a déjà rencontré dix ans plus tôt. Sa  maman lui avait alors assuré que le Docteur Freud était le plus grand  hypnotiseur du monde et qu’il officiait dans un cirque ! Entre Freud et la  femme de chambre, la conversation s’engage sur ce quiproquo et le psychanalyste  a bien du mal à le dissiper. Difficile d’expliquer à cette jeune femme le  travail sur les névroses et les rêves qu’il accomplit depuis des décennies. De  fil en aiguille, l’humour et la légèreté font place à un ton plus grave où  percent l’émotion puis le désespoir. Le dialogue s’oriente alors sur des confidences.  Ces deux êtres que tout oppose dévoilent peu à peu leurs secrets.
 La mise en scène très rythmée est un  vrai cadeau pour ce texte pertinent et profond de Leonardo de la Fuente au  casting vertigineux. L’un des meilleurs comédiens du théâtre français fait face  à l’un des meilleurs espoirs féminins de ce début d’année et ils nous offrent  un magnifique moment de théâtre. ....  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo  Christophe Raynaud-De Lage
 
 
 
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      UN  TRAMWAY NOMMÉ DÉSIR.  De Tennessee Williams. Traduction Isabelle Famchon. Mise en scène Pauline  Susini. Avec Cristiana Reali, Alysson Paradis, Nicolas Avinée, Lionel  Abelanski, Marie-Pierre Nouveau, Djibril Pavadé, Simon Zampieri ou Tanguy  Maleterre.Blanche Dubois est arrivée chez sa sœur  Stella par le tramway. Si elle tombe de haut en découvrant le logis du couple, Stella  et son mari sont surpris par son arrivée, ils ne l’attendaient pas si tôt.  Officiellement, Blanche vient passer quelques jours de vacances mais il en est  tout autrement. Descendantes d’une grande famille de propriétaires terriens à  la Nouvelle-Orléans, les dépenses somptuaires des générations qui se sont  succédé ont eu raison de leur fortune familiale. Restée seule au domaine, Blanche  n’a pas su conserver la propriété. Son emploi de professeure d’anglais dans un  lycée de la ville étant insuffisant, elle se trouve aujourd’hui presque sans  ressources.
 Stella est tout heureuse de recevoir  sa sœur malgré l’exiguïté de son logement mais il n’en va pas de même pour son  mari. L’animosité de Stanley Kowalski envers Blanche va croissant, surtout  lorsqu’il apprend qu’il ne doit pas compter sur un quelconque héritage. Autour  du couple, se pressent des voisins proches et quelques copains de jeu et de  boisson, Mitch en particulier. Seul avec une mère en fin de vie, il se verrait bien  terminer la sienne avec Blanche.
 Très amoureuse de son mari, Stella  s’est installée dans sa vie de couple en oubliant d’où elle vient. Blanche, au  contraire, garde l’éducation qu’elle a reçue et toute la morgue de sa condition  sociale. Choquée par la vulgarité de Stan et l’ambiance dans laquelle vit sa  sœur, elle ne comprend pas que celle-ci se soit si bien adaptée. Les heurts vont  croissant. Une enquête menée par Stan fait apparaître une part d’ombre dans la  vie de Blanche… ... (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo Pascal Gely
 
 
 
 
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      L'ÉDUCATION SENTIMENTALE. D'après Gustave  Flaubert. Adaptation Paul Emond. Mise en scène et interprétation Sandrine  Molaro et Gilles-Vincent Kapps. Qui  ne s'est pas émerveillé, comme Frédéric Moreau sur le coche d'eau qui le ramène  vers son Nogent-sur-Seine natal, à la vue de Madame Arnout, avec les bandeaux  de ses cheveux, la luminosité de sa carnation et tutti quanti ? «Ce fut comme une apparition»...  Foudroyé d'amour, Frédéric ne s'en remettra jamais vraiment et il traverse les  remous politiques et les révolutions populaires du Paris en ébullition des  années 1830-1850, ballotté entre ses rêves de grandes amours et son  inconsistance de jeune homme sans envergure. Etudiant raté en mal d'engagement  politique, héritier floué et pillé par des financiers véreux, séducteur à son  corps défendant, marionnette entre les désirs avides d'une gourgandine et ceux  d'une fausse naïve, il échappe aux mariages pluriels parce que son seul phare  restera jusqu'au bout Madame Arnout, femme fidèle et prude. On ne se défait jamais  d'un tel amour, justement parce que la chasteté est son lot. Même si on  n'échappe pas, au quotidien, à la perte des illusions, au cynisme ou à la  veulerie.
 Pour  donner à voir ce parcours-fleuve initiatique, le tandem Sandrine Molaro -  Gilles-Vincent Kapps, comédiens autant que musiciens, nous entraînent joyeusement dans la  noria des personnages multiples  de cette fresque historique en offrant à la langue de Flaubert un renouveau de  jeunesse, sans altérer la portée de son propos. Le message politique et social  n'y perd rien de sa sagacité et convainc d'autant mieux qu'il entre en  résonance avec le spectacle de nos perversités contemporaines. Rien de bien  nouveau sous le soleil... ....  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo  Les 3 coups de Jarnac
 
 
 
 
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      LE  BAR DE L’ORIENTAL de Jean-Marie Rouart. Mise en scène Géraud Bénech. Avec Gaëlle Billaut-Danno,  Pierre Deny, Katia Miran, Charles Lelaure ou Valentin de Carbonnières, Pascal  Parmentier, Mai Thành Nam.En octobre 1950, au nord du Tonkin,  l’inquiétude règne dans la ville de Lang Son. Dans les beaux quartiers, une  belle demeure coloniale jette ses derniers feux. Dorothée et sa sœur Marianne y  vivent encore. L’aînée a épousé Jean, un homme plus jeune qu’elle, peintre à  ses heures et militaire. Marianne, la cadette, cherche désespérément un  prétendant pour fuir le pays. Deux autorités françaises les fréquentent  assidûment. Le commandant a bien connu Dorothée autrefois à Saïgon, une époque  dont il conserve un souvenir ému mais qu’elle a décidé d’oublier. Le commissaire  s’annonce régulièrement. Il entend mettre de l’ordre et, soupçonneux, il traque  en particulier un viet qui semble  avoir des complicités dans le quartier français. Pendant que la radio s’inquiète  déjà de l’indépendance de l’Indochine, le Viêt Minh est aux portes du Tonkin,  prêt à attaquer. La chaleur exacerbe les tensions et les nerfs sont à fleur de  peau. Entre sexe et bouffées d’opium, chacun tente de taire sa peur et de  supporter l’ambiance de fin du monde qui règne et les hante. Seule Dorothée  semble sereine. Elle aime ce pays qu’elle considère comme le sien et sa vie a  été suffisamment chaotique pour lui avoir tissé des nerfs d’acier. Mais le  passé rattrape toujours ceux qui veulent s’en défaire et le présent est là dans  toute son incertitude. L’évacuation de la ville par les troupes française est décidée. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Spectacles Sélection
 
 
 
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      CHÉRI  SAMBA dans la collection Jean Pigozzi. Chéri Samba, son nom d’artiste, est né en 1956  dans l’ancien Congo Belge. Il est l’aîné d’une famille de dix enfants dont le  père est forgeron et la mère agricultrice. Nous avons déjà vu quelques-unes de  ses œuvres, la plupart de grandes dimensions, dans diverses expositions. Citons  «Intrusion au Petit Palais» (Lettre 276); «Mémoires vives» (370); «Une brève histoire  de l’avenir» (388); «Picasso.mania» (391); «Vivre !!»  (403); «Art/Afrique, le nouvel atelier» (435); «Ex  Africa» (526) ou encore «Face à Arcimboldo» (531). C’est  dire si Chéri Samba est bien, sans conteste, l’un des peintres les plus  célèbres du continent africain, mais pas que !La présente exposition, avec une soixantaine  d’œuvres, nous offre une véritable rétrospective de cet artiste qui se définit  comme «peintre-journaliste». En effet, Samba aime se mettre en  scène – il est passé maître dans l’art de l’autoportrait – et incorpore dans la  plupart de ses peintures des textes en lingala, en kikongo, en français et même  en anglais. À ceux qui voient dans ce procédé une faiblesse, il rétorque dans Remerciements à la griffe sambaïenne (2000) que cela lui permet d'enrichir ses messages et de provoquer des débats.  C’est ce qu’il nomme la «griffe sambaïenne». Ces textes explicitent et  complètent le tableau. Ils obligent aussi le visiteur à rester plus longtemps  devant les toiles pour déchiffre ce qui est écrit. C’est pourquoi, dans le  parcours en images qui accompagne cet article, nous avons ajouté des  agrandissements des visuels pour faciliter la lecture des messages.
 Le parcours est conçu en cinq parties, autant  de thématiques majeures de l’œuvre de Chéri Samba. Dans la première section «L’autoportrait  comme usage du monde» l’artiste se montre à différentes périodes de sa  carrière, depuis l’ouverture de son atelier à Kinshasa en 1975. Cela lui permet  d’éviter que des individus croient se reconnaître dans ses peintures et  également d’accroître sa notoriété. Parmi toutes ces toiles, la plus célèbre est  l’une des versions de J’aime la couleur (2003) où il représente son visage en forme de spirale sur fond de ciel bleu,  un pinceau entre les dents, sur lequel sont déposés divers objets, différents d’une  version à l’autre. ...  (Lire la suite).
   
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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