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      |  |   |  |  | Lettre n° 586du 24 janvier 2024
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Alejandro Guerrero
 
 
 
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      JE M’APPELLE ASHER LEV d’Aaron Posner d’après le roman de Chaïm Potok. Adaptation française et mise en  scène Hannah-Jazz Mertens. Avec Guillaume Bouchède, Stéphanie Caillol, Martin  Karman ou Benoît Chauvin.Issu d’une lignée d’intellectuels et  de grands voyageurs, Asher Lev est né après guerre à Brooklyn. Dès le plus  jeune âge, il dessine comme il respire. À l’âge de six ans, son don retient  l’attention de son oncle Yitzchok. Il lui achète son premier dessin pour une  pièce de monnaie symbolique. Mais Asher grandit dans une famille juive hassidique  très pratiquante. Son père Aryeh voyage dans le monde entier pour apporter les  enseignements et la pratique de leur communauté et sauver les juifs des  persécutions russes. Que son fils reproduise personnes, animaux ou objets sur  une feuille de papier, est pour lui impensable. Il lui interdit de dessiner et  lui ordonne d’étudier. La lutte entre père et fils est âpre et quotidienne.  Entre les deux, Rivkeh, la mère, prend d’abord fait et cause pour un père qu’un  fils doit respecter, avant de tenter d’apaiser les tensions. À la mort de son  frère Yaakov, Rivkeh souffre d’une forte dépression. Elle voudrait poursuivre son  œuvre et, pour cela, fréquenter l’université. Laisser sa femme étudier est  aussi difficile pour Aryeh que laisser son fils exploiter un don artistique. De  guerre lasse, le rabbin, chef de la communauté, tranche et donne son accord  pour une formation de cinq ans. Asher part pour Manhattan prendre des cours  auprès de Jacob Khan, un peintre juif non pratiquant qui va le façonner. Cinq  ans durant lesquels l’élève remet sur le métier la conception de son art. Une  première exposition et les amateurs le désignent déjà comme «le prodige  de Brooklyn». Asher explore la nature de la souffrance. Et puis, à bout  de ressources artistiques, il ressent une impression de vide et fait une pause,  il voyage. Florence, Paris lui ouvrent des possibilités inconnues. Il rentre,  expose, le succès est au rendez-vous. Il devient l’un des plus grands peintres  juifs de son temps.
 On sent l’expression d’un parcours  personnel dans ce roman écrit par Chaïm Potok, un rabbin juif orthodoxe....  (Lire la suite).
   
 
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       Photo  Delphine H
 
 
 
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      LA  FOLLE JOURNÉE ou LE MARIAGE DE FIGARO de Beaumarchais. Adaptation et mise en scène Clémence Patey. Scénographie  Sébastien Kuntzmann. Avec Clémence Patey, Victor Williams, Pablo Carolini,  Anne-Victoire Armstrong, Lorette Magnier, Geoffroy de la Taille, Agnès Colonna  D’Istria, Sébastien Kuntzmann.L’organisation d’une noce n’est  jamais simple mais au château d’Aguas frescas à Séville, les préparatifs vont  bon train chez le Comte Almaviva. Très amoureux de Suzanne qui le lui rend  bien, Figaro nage dans un bonheur qui s’assombrit d’un coup lorsqu’une nouvelle  lui perce le cœur : le comte approche d’un peu trop près sa promise, femme  de chambre de la comtesse. Or, celle-ci avait obtenu du comte, son prétendant, qu’il  abolisse le droit de cuissage avant de l’épouser.
 Aidés par la comtesse, Figaro et  Suzanne s’affairent donc à contrecarrer le dessein de leur maître mais d’autres  intrigues viennent contrarier cette journée : les actes irréfléchis de  Chérubin et les manigances de Marceline pour empêcher le mariage, entre autres…
 Une folle énergie règne sur scène.  En une heure trente, la Compagnie Les  Feux des planches offre le meilleur de cette merveilleuse comédie qui  dénonce, dans un déluge de péripéties, les abus d’un maître et la dure condition  féminine de l’époque. Intrigues et rebondissements s’enchaînent à la vitesse de  l’éclair, orchestrés par une mise en scène exigeante. ....  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo  Christele Billault
 
 
 
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      DEUX  MAINS, LA LIBERTÉ de  Antoine Nouel avec la participation de Frank Baugin. Mise en scène Antoine  Nouel. Avec Éric Aubrahn, Philippe Bozo, Antoine Nouel.«Entrez, cela fait quarante ans que je vous attends». C’est avec ces mots sibyllins que le Dr Kô, un lama  tibétain, accueille Felix Kersten. Estonien de naissance, naturalisé  finlandais, hollandais par sa mère, allemand par son père, il est médecin de  formation mais ses mains possèdent un don pour les massages profonds. Le lama en  avait connaissance. Il espérait sa venue afin de lui transmettre son savoir et  regagner sa terre. Chose faite, la réputation du «bon docteur»  court comme une traînée de poudre jusqu’aux oreilles du Reichsführer-SS,  affecté par de fortes crampes d’estomac. Felix Kersten accepte de le rencontrer  et, miracle, dès le premier massage, les douleurs disparaissent provisoirement.  L’homme n’est autre que Heinrich Himmler et sa reconnaissance est  immense : «Je ne sais pas comment vous remercier». «Vous  me paierez d’une autre manière» s’entend-il répondre. En effet, le  médecin est bien décidé à monnayer ses soins contre la liberté de milliers de prisonniers.  À chacune des séances, il lui remet une liste de noms de plus en plus longue. Himmler  signe les libérations accordées même s’il en diminue le nombre et Brandt, son secrétaire  personnel, se charge de relayer l’ordre, mais sans tenir compte de cette restriction.
 Les faits sont authentiques. Entre  1939 et 1945, les quelque 200 séances prodiguées par Félix Kersten ont sauvé 100.000  personnes dont 60.000 juifs, nombre retenu par l’histoire mais il semble qu’il soit  bien plus important. À la fin du conflit, «le bon docteur» parvient  même à convaincre Himmler de ne pas exécuter l’ordre d’Hitler de détruire tous  les camps de concentration et leurs occupants ainsi que la ville de La Haye.. ... (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo Alain Hatat
 
 
 
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      J'AI SI PEU PARLÉ MA PROPRE LANGUE. Ecriture et mise en scène Agnès Renaud. Avec Agnès Renaud, Marion  Duphil-Barché, Pauline Méreuze, Diane Régneault, Flore Taguiev et Jeanne  Renaud. Un  studio de radio, dans le Sud de la France. La Radio Amicale du Soleil est  la voix privilégiée des rapatriés d'Algérie. Rosa en est la présentatrice et sa  nièce Mathilde lui apporte son érudition. Elles ont, pour l'occasion, convié  des femmes qui ont vécu dans leur jeunesse les bouleversements des dernières  années de la colonisation en Algérie, ainsi que le traumatisme de l'exil vers  la France, la « mère patrie » jusque là inconnue d'elles.
 L'enregistrement de l'émission prend bien vite, après l'évocation historique  des violences urbaines et des figures politiques, de Gaulle entre autres, un  tour plus passionnel, entre mutisme et secrets au bord des lèvres, aveux  dilatoires et dévoilements douloureux, explosion d'indignation et sanglots  contenus avec peine. Autour de la mémoire de Carmen Sintès, se tissent les  liens qui révèlent les « pieds-noirs », ces laissés-pour-comptes de la grande  Histoire, dans leurs histoires intimes et leurs souffrances collectives.  Difficile pour ces femmes d'affirmer leur volonté d'indépendance, dans un  contexte culturel et social si peu propice ! Comment faire ce deuil de patrie,  de soleil, du « manteau de velours gris bleu» des nuits sur une douceur de  vivre définitivement enfuie. Elles hurlent, chantent, s'indignent ou  s'esclaffent, se consolent au creux des bras solidaires. Telle est la condition  pour survivre dans l'exil, pour se construire aussi et assumer cet héritage  quand on est la génération suivante. ....  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo  Jean-Francois Deroubaix
 
 
 
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      MÉMOIRE(S) de Christophe  Ers-Reintjens. Mise en scène de l’auteur. Avec Claire  Hoffmann, Anne-Charlotte Chasset ou Manon Metzger, François Hatt ou Étienne  Giannesini. Quand  le théâtre se fait joyeusement et follement pédagogique...
 Ah,  la mémoire...! Au singulier ou au pluriel ? Du passé ou au présent ?
 Comment  savoir si ce qu'on se rappelle est véridique ou reconstruit ? Et pourtant on  serait prêt à soutenir mordicus que ce qu'on évoque s'est bien déroulé ainsi.  Quoique...
 Le  sujet a occupé la réflexion depuis l'Antiquité, en parallèle des découvertes  successives à propos de la géographie du cerveau. Pourtant spectaculairement  battues en brèche par des épisodes contradictoires et scientifiquement  constatés. Tel, entre autres, l'affreux traumatisme crânien qui non seulement  n'en tue pas la victime, le mineur Phineas Gage en 1848, mais le laisse quasi  indemne quant à sa mémoire même si son comportement en est considérablement  altéré ! Un miracle de survie qui laisse un vaste champ à la réflexion  neuroscientifique.
 Trois  comédiens évoluent dans une enquête policière hautement fantaisiste sur ce  thème, en alternant une douzaine de rôles, un traumatisé amnésique, une  héritière en chasse d'un témoignage dérangeant pour la notoriété familiale, ses  parents en caricature sociale, une policière pas très équilibrée et son  collègue, le personnel hospitalier, quelques figures historiques, entre autres.  Qui est qui ? Qui a fait quoi ? Innocence ou culpabilité à tous les étages.  Pour pimenter «scientifiquement» cette épopée, on renseigne le spectateur par  des interventions documentées sur la mémoire, on lui propose des jeux de  mémorisation plutôt décapants.
 La  résolution de l'énigme viendra dissiper les zones d'ombre, évidemment. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Christopher Burke Studio 
 
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      ANIMAL KINGDOM. SEAN  LANDERS. Il n’est pas encore représenté en France, ni exposé dans un musée  français, mais Sean Landers, né en 1962 à Palmer (Massachussetts), s’est fait  connaître lors de sa rétrospective au Consortium de Dijon en 2020. La présente  exposition nous donne un aperçu de son œuvre peint et sculpté, plein d’humour  et de fantaisie.  
Comme d’habitude, les œuvres sont exposées d’une part dans  la grande salle d’exposition temporaire du rez-de-chaussée et d’autre part dans  les salles d’exposition permanente où elles dialoguent avec les pièces du musée.  Les affiches nous avaient prévenus, nous n’allions pas voir des représentations  fidèles d’animaux. Mais le choc est spectaculaire quand on découvre sur les  murs, autour d’un combat de cerfs naturalisés, des représentations de Cerf élaphe , de Mouflon canadien , d’Antilope d’Amérique ,  de Chat sauvage , d’Ocelot , etc. dont la forme est très précisément  celle de l’animal mais avec une fourrure dont les poils forment un tartan.  Néanmoins, la couleur de ces tartans est en harmonie avec celle du véritable animal,  représenté d’une manière hyperréaliste sur fond de paysages d’Amérique. C’est  absolument bluffant. 
Vient ensuite un tableau montrant un jaguar mirant son image  dans un cours d’eau sur un fond de troncs d’arbres. Landers a intitulé cette  toile L’impérieuse nécessité du  narcissisme pour l’esprit artistique (Jaguar)  (2014)  et a inscrit son prénom un peu partout sur les arbres. Cette œuvre fait face au Portrait de Simon Miray, secrétaire du  Roi , de Louis Tocqué (1693-1772), lui aussi expression de vanité et d’orgueil !  Au fil du parcours, nous voyons d’autres peintures avec des troncs d’arbres en  arrière-plan, sur lesquels ont été gravées dans l’écorce toutes sortes d’inscriptions.  Bien sûr, il faut leur prêter un regard attentif pour les lire. 
Parmi les pièces les plus spectaculaires,  citons le Lion en hiver  (2019) présenté  en face d’un magnifique lion assis naturalisé, appartenant à la collection du  musée. Ici pas de tartan mais du bois, comme une sculpture. Dans la «Salle du  cerf et du loup», Maroon Bells (cerf), un  cerf élaphe grandeur nature, sur un fond représentant un paysage de montagne,  le célèbre massif de Maroon Bells (Colorado), fait face au cerf naturalisé de  la salle. Autre face à face spectaculaire, celui de cet Ourson polaire (North Slope, Alaska) (2015), avec sa fourrure en tartan bleu et  blanc, en face du gigantesque ours blanc dressé sur ses pattes, qui fait la  gloire du musée. ....  (Lire la suite) .        
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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