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      |  |   |  |  | Lettre n° 582du 22 novembre 2023
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Jules Despretz
 
 
 
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      COUPURES. Écriture et mise en scène  Paul-Eloi Forget et Samuel Valensi. Scénographie Julie Mahieu. Création sonore  et musicale Lison Favard. Avec June Assal, Michel Derville, Paul-Eloi Forget,  Valérie Moinet, Samuel Valensi et Lison Favard ou Emelyne Chirol. Maire écologiste d’une petite  commune rurale, agriculteur engagé et jeune père de famille, Frédéric accepte en  secret le déploiement de la dernière génération d’antennes-relais dans sa  commune. Pourquoi n’a-t-il pas lutté contre cette installation imposée ?  Pourquoi n’a-t-il pas eu recours au conseil municipal et à ses administrés?  Aurait-il pu éviter cette « coupure » entre lui et tous les  autres ? À l’origine, Frédéric ne voyait pas d’un bon œil l’installation des  antennes-relais près de chez lui, qui gâcheraient le paysage, perturberaient  les prévisions météo indispensables à son métier, et sans connaître leurs  conséquences, encore « à l’étude », sur la santé… Alors ? Que  s’est-il passé ?
 Ils sont six sur scène à retracer le  parcours de ce jeune maire écartelé entre l’intérêt général et le sien, entre les  promesses faites à ses électeurs et les problèmes inextricables de son  exploitation familiale. La logique productiviste de la coopérative, les dettes,  la météo l’obligent à bien des renoncements, surtout lorsqu’il voit se profiler  la menace d’une hypothèque et celle de l’huissier.
 La mise en scène, la musique et la  technique servent parfaitement l’écriture brillante et didactique de cette excellente  pièce. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo Samoreau
 
 
 
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      UNE  BONNE BIÈRE de  Xavier Martel. Mise en scène Gilles Dyrek. Avec Florent Aumaître ou Julien  Héteau, Jérémy Malaveau, Xavier Martel, Manon Rony ou Marie Le Cam.La fratrie s’est réunie pour  organiser les obsèques de leur père Gégé. Gildas, Gaëlle et Erwan arrivent dans  la maison familiale habitée par leur frère Rico. Ils se sont perdus de vue  depuis des années et sont heureux de ces retrouvailles, pas franchement éplorés  par le décès du paternel qui n’a pas beaucoup joué son rôle. Gégé a été  descendu à la cave, l’endroit le plus frais de la maison et repose dans un  hamac, dans l’attente de rejoindre sa dernière demeure. Entre complicité,  taquineries et pourquoi pas une bonne bière, la conversation s’engage sur le  choix des vêtements, du cercueil, de l’urne et de la cérémonie.
 Xavier Martel, excellent dans le  rôle de Gildas, évite les sempiternels règlements de comptes familiaux, lot de  tous les héritiers, et se penche sur le parcours des quatre enfants à la  personnalité très différente. Gildas l’aîné, parti à l’adolescence en pension  chez les jésuites, marié et père de sept enfants, Gaëlle, la seule fille, en  ménage avec Bob, un chti qui n’a pas jugé bon de l’accompagner, Erwan, le  comédien, en mal d’un premier rôle, accouru pour l’héritage et Rico, amphitryon  gentil et très discret.  ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 
 
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      L'INCROYABLE  ÉPOPÉE DE FRANÇOIS 1er. Texte et mise en scène Rémi Mazuel et  Alain Péron. Avec Anaïs Alric, Fanette Jounieaux-Maerten, Rémi Mazuel, Corentin  Calmé ou Alain Péron. Le  XVIe siècle s'inaugure dans le royaume de France avec une succession  hasardeuse faute d'héritier mâle et les querelles stratégiques entre les trois  grandes puissances, l'Angleterre d'Henri VIII, l'empire de Charles Quint qui  tiennent en étau la France de François 1er. Marguerite de Navarre la sœur et  Louise de Savoie la mère, exclues du trône, y exercent néanmoins une influence  considérable sur le jeune roi, le couvent d'un amour jaloux, le disputent à  l'influence de l'Eglise. Et le joyeux François, encore naïf sur le rôle qui lui  est dévolu, vainqueur à Marignan, grand perdant à Pavie, au prix de milliers de  victimes, nourrit des obsessions de grandeur. Ce sera le rendez-vous au Camp du  Drap d'or pour en mettre plein la vue à Henri VIII, l'échec électoral pour la  dignité d'Empereur du Saint-Empire contre Charles Quint. On pille les finances,  on joue à s'échanger des provinces, des otages même princiers, on marie les  princesses comme monnaie diplomatique. Matamore comme ses rivaux, François1er laissera  néanmoins un héritage visionnaire à la France à venir, à la mesure de son amour  de la langue française et des escaliers à double volute. Léonard de Vinci et  Chambord... ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 
 
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      BUNKER. LETTRES DE MAGDA GOEBBELS  de Christian Siméon. Mise en lecture Johanna Boyé. Avec Julie Depardieu, Stefan  Druet Toukaïeff.En 1916, Magda a quinze ans. Belle,  séduisante, intelligente et cultivée, un avenir radieux l’attend. Victor Haïm  Arlosoroff, son premier et grand amour, est sioniste. Il lui offre une étoile  jaune, elle apprend l’hébreu et projette de partir avec lui en Palestine. En  quête d’une cause à défendre, elle cherche à « exister » mais la vie  les sépare. En 1921, malgré leur différence d’âge, elle épouse Günther Quandt  dont elle a un fils. Elle divorce huit ans plus tard, goûte à sa liberté  nouvelle et renoue avec Victor. Douze ans plus tard, au cours d’un meeting, l’orateur  qui harangue la foule la tétanise. Il s’agit de Joseph Goebbels dont elle  écoute le phrasé plutôt que les propos. Subjuguée, elle adhère au Club Nordischer Ring, favorable au parti  nazi, puis au NSDAP. Elle travaille à la direction du Parti et croise Joseph Goebbels.  Amoureux fou, il la courtise. Elle cède à cet homme au physique ingrat et  l’épouse en 1931. Deux ans plus tard, elle apprend la mort de Victor, assassiné  dans des conditions obscures à Tel-Aviv. En 1939, Richard Friedländer, son ex-beau-père  qui l’a adoptée et élevée avec tendresse, meurt déporté à Buchenwald.
 Les années suivantes sont marquées  par la naissance de six enfants. La jeune femme lumineuse devient une  reproductrice, modèle parfait de la famille aryenne, symbole du Reich florissant,  qui supporte mal les maîtresses de son époux. Les jours heureux s’en sont  allés. Le sort des juifs l’indigne mais, fascinée par le Führer, l’adhésion à  ses idées reste intacte.
 Au mois d’avril 1945, son entourage  la prie sans succès de laisser ses enfants quitter le bunker du Führer. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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       Photo Grégoire-Gabriel Vanrobays
 
 
 
 
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      HOMINI LUPUS. Texte de Julien  Altenburger. Mise en scène Grégoire-Gabriel Vanrobays. Avec Bunny Chriqui,  Raphaël Fournier et Mahmoud Ktari. Comment  être, rester humain ? Le redevenir surtout. Deux hommes et une femme, anonymes  et dans des univers différents, vont se passer, sans interruption, le témoin  d'une parole de réalité contemporaine que le récit de leurs expériences  spécifiques donne à voir dans le sourire comme dans le drame.
 L'un  a vécu l'horreur des fanatismes religieux, la lapidation de celle qu'il aimait  et l'inexorable exil. L'autre a enduré la stigmatisation à l'encontre de ceux  qui n'aiment pas selon les conventions. Et le très lourd prix à payer pour la  licence des noctambules hors normes.
 Elle  a souffert le martyre de l'épouse violentée. Insupportable tribut d'une naïveté  amoureuse.
 Au  bout de ce cheminement de souffrances et de lâchetés, il y a une forme de  rédemption par la lucidité et la transformation intime de sa propre humanité,  une fragilité assumée et une sérénité recouvrée. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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       Photo DR
 
 
 
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      LE  BATEAU POUR LIPAÏA.  Texte de Alexeï Arbouzov. Traduction Pol Quentin. Adaptation Jean-Pierre Hané.  Mise en scène Gil Galliot. Avec Bérangère Dautun, Emmanuel Dechartre.En Juillet 1967 à Riga (ex-URSS), Lidia  suit une cure dans le sanatorium de la ville. Son comportement excentrique attire  les plaintes des autres patientes et l’agacement de Rodion, le médecin chef de  l’établissement, et les remontrances ne servent à rien. Pourtant, à mesure que  se succèdent les conversations entre le médecin et sa patiente, un intérêt  réciproque se dessine. Leurs têtes à têtes meublent les moments de solitude de  deux êtres que le passé tragique de l’URSS n’a pas épargnés. Des soirées, des  promenades, le rêve de prendre ensemble le bateau pour Lipaïa scellent une  amitié amoureuse jusqu’au départ programmé de Lidia…
 Une  ode vibrante à la vie fut sans doute le but de l’écrivain russe Alexeï Arbouzov lorsqu’il coucha sur  le papier ce tête-à-tête improbable. Bien que marquée par les stigmates particulièrement  tragiques de l’Histoire et par la perte irréparable d’êtres chers, la  vieillesse n’est pas, selon lui, le déclin irréversible vers la mort mais la  continuité de la vie où tout reste possible, même une rencontre amoureuse. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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      .jpg) Photo Spectacles Sélection
 
 
 .jpg) Photo Mathieu Rabeau
 
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      PICASSO. DESSINER À  L’INFINI. Cette exposition est présentée à l’occasion de la célébration des  50 ans de la mort de Pablo Picasso (1881-1973). C’est la dernière des 50  expositions organisées en son honneur en France, en Espagne et à l’international  à l’initiative du Musée national Picasso-Paris, coordinateur et principal  prêteur de l’événement, et de Bernard Picasso, petit-fils de l’artiste et  président du musée  Picasso de Málaga et de la FABA (Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso). Cette commémoration se terminera par un grand symposium  international les 7 et 8 décembre 2023 à l’Unesco, à Paris.Réunissant près de 1000 œuvres: carnets, dessins et  gravures, issues pour la plupart du musée Picasso-Paris, cette rétrospective de  l’œuvre dessiné et gravé, la plus grande jamais organisée, offre une immersion  au cœur du travail du dessinateur.
 Pour nous la montrer, les commissaires ont abandonné les  présentations traditionnelles, chronologiques ou par types de support. Dès l’entrée,  on reste perplexe devant cet enchevêtrement de supports, de mini-salles, de  couloirs ininterrompus, sans numéros, ni plan autre que celui remis à l’entrée.  Les visiteurs se dirigent chacun d’un côté ou d’un autre, pour découvrir et admirer  cet œuvre abondante et protéiforme. Picasso a vraiment utilisé toutes les  techniques. Du crayon graphite au pastel, en passant par les crayons de couleur  et le fusain. De la xylographie à l’eau-forte en passant par la linogravure et  la lithographie et par bien d’autres techniques peu usitées, telles l’aquatinte  au sucre ou les grains de résine brûlés.
 Il n’y a pas de parcours défini mais les œuvres sont  regroupées sous une cinquantaine de thèmes, présentés sur des panneaux  didactiques très explicites. On y trouve des sujets: «Visages», «Saltimbanques»,  «Monstres», «Autoportraits», «L’artiste et son modèle», «Voyeur», «Fenêtres»,  etc. On a également des titres d’œuvres majeures : Parade, Les Femmes d’Alger, le Déjeuner sur l’Herbe, L’Aubade, etc. La façon de représenter les  sujets est également présente : «Ligne claire», «Ligne continue», «Dessins  réticulés», «Constructions», «Plans superposés» et bien d’autres. Enfin, pour  ne pas tous les citer, des techniques telles que «Le pastel», «L’encre», «Les  papiers collés».
 Les commissaires nous présentent aussi des œuvres qui ne  sont jamais sorties des ateliers de Picasso. Par exemple des dessins réalisés  sur des «Supports de fortune» tels des journaux, des cartons d’invitation, des boîtes,  etc., bref tout ce qui tombait sous la main de l’artiste lorsqu’il éprouvait le  besoin de dessiner, c’est-à-dire tout le temps. C’est ce que l’on comprend en  voyant ce foisonnement de dessins de toutes sortes, y compris des «Repentirs»,  des «Ratages et ratures», des «Dessins-poèmes», des «Livres illustrés», etc.
 Le travail de Picasso pour faire sa série de quinze tableaux, Femmes d’Alger, numérotés de A à O,  le plus célèbre, sur le sujet emprunté à Delacroix est impressionnant. Ce sont près  de 100 dessins qu’il réalise de décembre 1954 à février 1955.....  (Lire la suite).
 
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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