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      |  |   |  |  | Lettre n° 578du 27 septembre 2023
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Laura Gilli
 
 
 
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      VIDÉO  CLUB de Sébastien  Thiéry. Mise en scène Jean-Louis Benoit. Avec Yvan Attal, Noémie Lvovsky.Les statuettes africaines et, tout  au fond, un grand tableau abstrait participent à la décoration de la cuisine  ultra-moderne du foyer cossu de Justine et de Jean-Marc. Le couple semble avoir  évité les nombreux désaccords qui jalonnent vingt-cinq ans de vie commune lorsqu’un  mail au libellé succinct « etretat21062002 @ gmail.com »,  apparaît sur le portable de Justine. Si celui-ci leur dit évidemment quelque chose,  l’ouverture du lien bouleverse ce premier indice. Juju et Jean-Marc s’aperçoivent  avec stupéfaction qu’ils ont été filmés chez eux, à leur insu. Affolés, ils  cherchent, découvrent et neutralisent une webcam glissée sur une étagère.  Cependant, jour après jour, des vidéos de plus en plus gênantes se succèdent. Ils  se rendent compte alors que la caméra fonctionne depuis des années, révélant  leurs mensonges et trahisons réciproques. Après avoir cherché sans succès qui  pouvait être l’auteur de cette intrusion malsaine, la situation qui leur  échappe agit comme un révélateur. Ce n’est plus un couple mais deux personnes  qui se découvrent mutuellement avec tout ce que l’un avait soigneusement caché  à l’autre. En ouvrant le premier lien, ils ont ouvert une boîte de Pandore. Au  cours de disputes homériques, la mauvaise foi tient une place de choix, peu à  peu teintée d’une remise en question, voire d’un certain sentiment de culpabilité  …
 Les inconditionnels de l’imprévisible  Sébastien Thiéry sont aux anges. Partant une fois de plus d’une situation  inexplicable, l’auteur fait fort avec cette excellente comédie dans l’air du  temps, mise en scène par Jean-Louis Benoit, très inspiré. Pendant que les  vidéos que découvrent Justine et Jean-Marc, projetées au fond de la scène,  rendent le public témoin des écarts de plus en plus graves des deux intéressés,  l’auteur dissèque, avec un art consommé des dialogues, la vision faussée qu’un  couple reçoit de l’autre tout au long d’une vie commune et les sentiments  paradoxaux qui en découlent....  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 
 
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      BORDERLINE. Qui n’a pas rêvé de quitter son psy ? de Flavia Coste. Mise en scène Daniel Russo. Avec Daniel Russo, Philippe  Lelièvre.Dans son cabinet ultra moderne, le  docteur Dupuis, psychiatre, s’apprête à recevoir en urgence un patient bipolaire  qui lui cause suffisamment d’inquiétude pour qu’il retarde le dîner de ses  vingt ans de mariage. Il s’attend à voir arriver celui-ci au bord du suicide  mais c’est un Pavel transformé qui survient, persuadé d’être guéri. Très  dubitatif, le thérapeute tente de modérer son enthousiasme, certain que cette  prétendue guérison est un effet des médicaments prescrits. Pavel le rassure.  Non seulement il n’a avalé que certains des comprimés et dans des conditions  aberrantes mais il en a donné au chien de sa femme qui n’a pas survécu. De plus  en plus inquiet, le thérapeute tente par tous les moyens de retenir son  patient, pressé de quitter les lieux. Chacun campant sur ses positions, il s’ensuit  un tête-à-tête serré, interrompu par les appels de l’épouse qui, elle,  souhaiterait vraiment fêter leur anniversaire.
 « Non à l’argent » (Lettre 440), « Borderline », Flavia  Coste a le génie des dialogues et tire toujours le meilleur des sujets simples  qu’elle choisit. Très bien écrite, sa comédie fait un tour d’horizon sur ce  métier bien souvent décrié et sur la frontière ténue qui existe entre raison et  folie. Si la vie cabossée de Pavel est digne d’une thèse sur l’accumulation peu  à peu dévoilée des malheurs et des humiliations subis, celle du psy n’est pas  simple non plus et ce n’est pas toujours le patient qui devrait s’installer sur  le divan !  ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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       Photo Julien Jovelin
 
 
 
 
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      ELDORADO  1528 d’Alexis  Moncorgé. Mise en scène Caroline Darnay. Lumières Denis Koransky. Scénographie  Morgane Baux. Musique Romain Trouillet. Costumes Colombe Lauriot-Prevost. Avec  Alexis Moncorgé.1528. Lorsqu’elle s’apprête à  débarquer en Floride, à la recherche de la mythique cité d’or, l’expédition Narváez dont Alvar Núñez Cabeza  de Vaca fait partie, échoue. De la cinquantaine de naufragés, Alvar, Alonso del  Castillo Maldonado, Andrés Dorantes de Carranza et son serviteur Estevanico sont  les seuls survivants. Rejetés sur une plage puis dispersés, ils se retrouveront  au gré de leurs pérégrinations.
 Alvar Núñez Cabeza de Vaca se dirige  vers l’ouest. Ruiné mais issu d’une famille noble et d’une lignée de  militaires, il ne ressemble en rien à la cohorte des soldats espagnols enrôlés  dans cette expédition, pauvres hères illettrés prêts à tous les crimes pour goûter  aux miettes d’un Eldorado qu’on leur  a fait miroiter. C’est ainsi que huit ans plus tard, à la stupeur générale, en  haillons et à la tête d’un millier d’indiens, Alvar réapparaît à Mexico.  Comment a-t-il pu réussir un tel périple ? Comment a-t-il pu survivre  toutes ces années dans l’univers hostile des régions traversées ? Comment  a-t-il pu côtoyer les différentes peuplades autochtones sans avoir été  massacré ?
 Alexis Moncorgé s’est inspiré du  récit de ce voyage, rédigé à l’attention de l’Empereur Charles Quint par Alvar  Núñez Cabeza de Vaca à son retour en Espagne en 1537. Son imagination fait  mouche. Dans une mise en scène flamboyante et un décor minimaliste éclairé par des  jeux de lumières et une musique qui scandent les péripéties du héros, le comédien  mime et relate les mille aventures et mésaventures subies. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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       Photo Yannick Debain
 
 
 
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      UN  TRAIN POUR MILAN. Écriture,  mise en scène et interprétation François Feroleto. Librement inspiré des récits  de Dino Buzzati. Avec la voix de Michel Bouquet.Dans une heure, le sort de Marcello  sera définitivement scellé. La tradition a la vie dure : incarcéré depuis  douze ans, sa liberté immédiate ou la prison à vie dépendent de la plaidoirie  qu’il s’apprête à faire face à une foule de citoyens rassemblés devant la  prison. Cette opportunité ne lui est accordée qu’une seule fois. Il a conçu un  plan. Sa réussite lui permettrait de retrouver sa femme et son fils. Ce fils  qu’il n’a pas vu grandir et à qui il s’adresse dans l’attente de sa  comparution.
 Né dans un village de Calabre,  Marcello décide de quitter le sud misérable. En quête d’une vie meilleure, il prend  le train pour Milan. Trente-six métiers, trente-six misères et la nostalgie de  la terre aimée et perdue, c’est ce qui attend le jeune homme dans la ville  milanaise peuplée d’habitants peu enclins à lui tendre la main jusqu’à l’obscur  dénouement qui l’envoie en prison.
 L’existence de Marcello c’est celle  de toute une génération d’italiens nés au moment de la montée du fascisme dans  la région la plus déshéritée de la péninsule. Elle nous est contée par François  Feroleto, très inspiré par celle de son père et par les nouvelles de Dino  Buzzati. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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       Photo DR
 
 
 
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      POPECK :  FINI DE RIRE, ON FERME ! De et avec Popeck.« Rabbi Jacob », «  Le Pianiste  », quelques extraits de ces films rappellent la carrière de comédien de Popeck.  Il nous revient dans celle de l’humoriste, coiffé de son éternel chapeau melon,  paré de son incomparable humour et de sa redingote, avec juste quelques  notes en guise de prompteur. Quoi de mieux que la spontanéité ?
 Pour le caleçon molletonné, il fait  trop chaud, alors il le brandit, vestige d’un ancien temps que le string, qu’il  agite scandalisé sous le nez des spectateurs du premier rang, ne pourra jamais  détrôner. Il peste contre sa femme, fustige pêle-mêle les trottinettes  électriques, les pompes funèbres, le prix de la baguette, les quêteurs des  calendriers, chantonne à la guitare quelques couplets de son cru sur l’air de  Kalinka puis célèbre son père, ses amis, Raymond Devos, Brassens et Yehudi Menuhin,  entre autres…  ... (Lire la suite).
   
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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     Photo Spectacles Sélection
 
 
 
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      CHAUMONT-SUR-LOIRE.  SAISON D’ART 2023. Une visite au Domaine de Chaumont-sur-Loire est toujours  un émerveillement et la certitude de voir des œuvres d’art contemporain très  intéressantes. Aujourd’hui les appartements du château ne constituent qu’une petite  partie de la visite. Il faut bien une journée complète pour voir tranquillement  tout ce qui est proposé : le château lui-même, ses dépendances telles les  écuries et les différents bâtiments de la ferme modèle, le parc historique et  les Près du Goualoup. Si le Festival International des Jardins et la Saison d’Art  assurent le succès du domaine durant la « belle » saison, d’avril à octobre,  la visite est tout aussi intéressante le reste de l’année. En effet on peut y  voir les œuvres d’une cinquantaine d’artistes, installées soit temporairement  durant la Saison d’Art, soit en dépôt pendant plusieurs années soit d’une  manière pérenne.Même le festival des jardins a son pendant permanent avec une  douzaine de jardins thématiques remarquables comme le jardin de Yu Kongjian, le  jardin miroir, le jardin de Che Bing Chiu, le jardin d’eau, le jardin « Sous  le soleil africain » ou encore le jardin méditerranéen. Ils sont tous  situés autour des Près du Goualoup, un parc contemporain de dix hectares où  sont installées quelques œuvres d’art de grandes dimensions (voir Lettre 434).
 Cette année, quinze artistes sont à l’honneur. Il y a tout d’abord  des habitués tels Pascal Convert et Christian Lapie. Le premier présente une  trentaine de chandeliers en gypse blanc, moins impressionnants que ses livres  cristallisés ou son installation Ceux de  quatorze dans le parc historique, déjà présents les années passées. Le  second en revanche, expose tout d’abord de grands dessins d’arbres et une  sculpture en bois, Une  longue plainte, dans le château, et ajoute  trois groupes monumentaux en bois sombre dans une vaste prairie à côté de La Constellation du fleuve, déjà  présente. L’ensemble est tout à la fois inquiétant et impressionnant. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
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       Photo Spectacles Sélection
 
 
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      ALECHINSKY À  L’IMPRIMERIE. Pierre Alechinsky est un artiste belge né en 1927, vivant en France.  Il a fait ses études à la Cambre, la prestigieuse École nationale supérieure d’architecture  et des arts décoratifs où il s’est inscrit dans l’atelier publicité puis dans l’atelier  typographie, illustration et architecture du livre. C’est le travail qu’il a  développé autour du livre qui constitue la majeure partie des œuvres choisies  par Alechinsky pour cette rétrospective qui couvre la période de 1948 à 2020.L’œuvre de cet artiste présenté ici n’a qu’un seul type de  support, le papier, qu’il maroufle sur de la toile dans certains cas. Mais il a  aussi été chargé de décorer des lieux officiels comme le salon d’attente du  Ministère de la Culture à Paris ou la Rotonde de l’Assemblée Nationale.
 Que ce soient des lithographies, des eaux-fortes ou de  simples dessins, la couleur est omni présente. Les sujets sont variés, œuvres personnelles,  mais aussi affiches et illustrations de livres. C’est ainsi que l’on a des  illustrations d’ouvrages de Michel Butor (Le rêve  de l’ammonite, Le chien roi, Sur  l’écorce, …) ; Dominique Radrizzani (Enfance de la majuscule) ; Yves Bonnefoy (L’excédante), etc. Ce qui frappe c’est  l’humour qui se dégage de ses dessins et que l’on retrouve dans les titres de  certaines œuvres comme Astres  et désastres (1969), Chapeau  fort (1975), Les Dimanches du  comptable (1967) dessinés sur d’anciennes feuilles de comptes, ou même  écrit en gros sur la feuille comme dans la série Mots (2007) où on lit « Peindre une toile vierge avec son  consentement » ! ! ...  (Lire la suite).
 
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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