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      |  |   |  |  | Lettre n° 565du 8 mars 2023
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Giovanni Cittadini Cesi
 
 
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      SOIF d’après le roman d’Amélie Nothomb.  Adaptation et mise en scène Catherine d’At. Création sonore Michel Winogradoff.  Création lumières Emmanuelle Phelippeau-Viallard. Création vidéo Sébastien  Mizermont. Recherche iconographique Nicole Besse. Scénographie Cécilia  Delestre. Avec Julien Bleitrach.Un condamné à mort attend dans sa geôle  son exécution prévue le lendemain. Pas de suspense, on sait que son sort est acté.  Cet homme marchera vers son supplice, chargé d’un poids immense. Ses pensées iront  à sa famille, à ses actes, à ses regrets, bref retour sur sa vie d’homme  ordinaire. Quoi de plus banal en 33 de notre ère ?… Si ce n’est que  cet homme répond au nom de Jésus.
 Dans un court roman, Amélie Nothomb  donne la parole au Christ fait homme et c'est Julien Bleitrach qui retrace à la première personne le cheminement de sa réflexion pendant  sa condamnation, une dernière nuit en prison, la montée vers le Golgotha, la  crucifixion et le dernier souffle. Un monologue fait de souvenirs, tels les  miracles accomplis, de considérations sur le déroulement de son supplice,  d’interrogations et de remises en question sur lui-même et sur Celui qui l’a créé.  Un déferlement de sentiments aussi où prennent place Pilate, Marie,  Marie-Madeleine, Simon, Judas, Véronique, les deux larrons...
 Il dit l’incomparable jouissance qu’apporte un gobelet d’eau  lorsque l’on meurt de soif. Il explore la douleur et l’acceptation, la  puissance de l’amour, la difficulté du pardon, la foi et la mort, un état où  « on voit sa vie comme une œuvre d’art ». « On contemple, on  prend acte ». ... (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo Les Béliers
 
 
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      JE M’APPELLE  BASHIR LAZHAR. Texte  d'Evelyne de la Chenelière. Mise en   scène Thomas Coste. Avec Thomas Drelon.Un  drame est survenu dans une école, voici les CM2 en panne de remplaçant. En  dépit de ses réticences, la directrice confie cette lourde succession à Bashir  Lazhar, qui s'est présenté inopinément, averti du fait divers par un article de  presse. Dans cet homme banal engoncé dans un veston étriqué, qu'il revêt et  dévêt sans cesse, dont il triture les boutons, avec son cartable vieilli  d'expérience, on perçoit une obscurité, qu'il cache avec une efficacité mitigée  derrière le phrasé impeccable du français, la douceur et la courtoisie sans  faille de son comportement envers les élèves, les collègues, la direction. Un  homme douloureusement seul, qui parle en aparté de son passé algérien, des  deuils qui ont semé sa route d'exil. Fatima, les enfants, Saïd ? Bashir,  attentif et prévenant envers ses jeunes élèves, se refuse à toute compromission  avec la sensiblerie du contexte et la bien-pensance de l'institution et propose  un cheminement pédagogique qu'on qualifierait de vieillot, en bousculant tout  le monde par la simplicité sans hypocrisie de ses questions.
 Autour  de l'élément scénique central de ce puzzle, le pupitre et sa chaise, s'élabore  une chorégraphie rectangulaire, sous-tendue et rythmée par la pureté charnelle  d'une sonate pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach, dans la tension entre  ombre et lumière, entre halos des souvenirs et obscurité des ruminations  angoissées de Bashir, qui se voit bientôt rattrapé par sa franchise à la fois  pudique et sans filtre.
 Sur  l'inévitable filigrane de l'histoire troublée des migrations politiques, des  préjugés, des méfiances contre cet inclassable qui dérange par ses initiatives,  se dessine le portrait d'un homme pur et plein d'amour, pétri de justice, qui a  su désarmer bénéfiquement les enfants à défaut des adultes.  ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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       Photo Marion Duhamel
 
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      BARBE BLEUE d’après le roman d’Amélie Nothomb. Adaptation et mise en scène Frédérique  Lazarini. Décor et lumières François Cabanat. Costumes Dominique Bourde et  Isabelle Pasquier. Création sonore François Peyrony. Chorégraphies Françoise  Munch. Vidéo Hugo Givort. Avec Pierre Forest, Lola Zidi, Cédric Colas, Helen  Ley.Une  flopée de jeunes femmes se pressent à la porte d’un hôtel de maître du 7ème  arrondissement de Paris, alléchées par l’annonce d’une proposition de colocation  pour un loyer étrangement modique. Saturnine Puissant, 25 ans, de nationalité  belge, enseignante effectuant un remplacement à l’École du Louvre, se présente  bonne dernière, décidée à tenter sa chance, même si des bruits inquiétants  courent : les huit colocataires précédentes auraient mystérieusement  disparu. À sa grande surprise, c’est elle que choisit don Elemirio Nibal y  Milcar, l’impressionnant propriétaire de 44 ans. Saturnine est plus surprise  encore lorsqu’elle découvre le luxe des lieux et les 40m2 de l’espace qui lui  est réservé. En « coloc » du côté de Marne-la-Vallée chez son amie Corinne  qui travaille à Euro Disney, quel changement ! Il y a bien cette chambre  noire, sensée abriter des photos, dont il ne faut en aucun cas franchir le seuil,  mais celle-ci ne l’attire pas outre mesure et elle se sent tout à fait capable  de tenir tête à l’hidalgo.
 Remettant  à plus tard sa curiosité pour les dons de photographe de don Elemirio,  Saturnine découvre avec fascination son érudition, l’excellence de son art  culinaire, son amour des femmes et son sens aigu de la beauté. Elle goûte les  mets délicats qu’il a tout exprès élaborés à son intention, revêt avec délice  la jupe au tissu soyeux d’un jaune inimitable qu’il a cousue pour elle, pendant  que les conversations du soir, arrosées au champagne, se déroulent cordiales,  distantes ou d’un ton plus tranchant. Un jeu dangereux de séduction s’établit  entre le prédateur et sa victime potentielle…  ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Lysiane Gauthier
 
 
 
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      ART  & PRÉHISTOIRE.  Cette saison, le musée de l’Homme se consacre à l’art et plus précisément aux  arts préhistoriques et au retentissement qu’ils ont eu sur les artistes du XXe  siècle et contemporains. Dans cet article nous rendons compte de la première  partie de cette exposition, celle consacrée aux arts de l’époque paléolithique.  Elle comporte elle-même deux grandes parties. La première est consacrée aux  arts mobiliers, c’est-à-dire à des objets que l’on peut garder sur soi et  déplacer. La seconde aux arts pariétaux et rupestres.  Une centaine d’objets authentiques, provenant  de toute l’Europe, illustre la première partie, tandis que des vidéos et des  projections nous montrent les peintures et sculptures faites sur des parois.Le  parcours commence par une rare représentation d’un visage humain sur une  plaquette calcaire découverte, avec des centaines d’autres, dans la grotte de  La Marche, à Lussac-les-Châteaux. Les commissaires nous donnent ensuite  quelques rudiments d’histoire de l’art préhistorique avec de grands panneaux  illustrés. Disons-le d’emblée, si cette exposition s’adresse à tous les  publics, y compris les plus jeunes, les passionnés y trouvent aussi leur compte  grâce à des explications nombreuses, précises, bien documentées et souvent  passionnantes.
 Par  commodité, les premiers préhistoriens, dont la discipline n’est apparue qu’à la  fin du XIXe siècle avec les premières inventions, ont divisé la préhistoire en  quatre grandes périodes : aurignacien (-43 000 à -30 000 avant  notre ère, l’année 2000), gravettien (-34 000 à -26 000), solutréen  (-27 000 à -22 000) et magdalénien (-21 000 à -14 000) d’après des  lieux de découverte en France. Contrairement aux premières hypothèses, les  représentations artistiques ne se sont pas « affinées » avec le temps  mais ont changé de style. C’est ainsi qu’avec la découverte de la grotte  Chauvet (-36 000 ans) en 1994, on se rend compte que ses peintures n’ont  rien à envier à celles de la grotte de Lascaux (-19 000 ans) découverte en  1940.
 Une  section est tout entière consacrée aux représentations féminines sculptées. Ce  sont ces fameuses Vénus, un nom donné arbitrairement car on ignore de quel  message elles sont porteuses.  ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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      -David-Bailey-Vogue-Paris .jpg) Photo David Bailey - Vogue
 
 
 
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      GOLD. Les ors d’Yves  Saint Laurent. Cette exposition, imaginée par Elsa Janssen, nouvelle  directrice du musée, marque la célébration des 60 ans de la première collection  d’Yves Saint Laurent sous son propre nom, en 1962, ainsi que les cinq ans  d’existence du musée Yves Saint Laurent Paris. Avec la complicité d’Anna  Klossowski, commissaire d’exposition et fille de Loulou de la Falaise, qui  travailla aux côtés du couturier de 1972 jusqu’à la fermeture de la maison de  couture en 2002, et de Valérie Weill, set designer, Elsa Janssen nous présente  une quarantaine de robes haute couture et prêt-à-porter accompagnées de  plusieurs centaines d’accessoires et de bijoux de fantaisie.Un examen des collections du musée, riche de 20 000  pièces textiles et accessoires, montre la prédominance de l’or ou plus  exactement du doré. Yves Mathieu-Saint-Laurent n’a pas quinze ans quand il  déclare à ses proches : « Un jour, j’aurai mon nom inscrit en  lettres d’or aux Champs-Élysées ». Il se rêve déjà grand couturier. Cette  touche « or » marquera toutes ses collections, à commencer par des  boutons dorés sur un caban de lainage bleu présenté en 1962 jusqu’à cette  robe-bijou époustouflante de 1966 où ceinture, collier et bijoux sont incrustés  en trompe l’œil. Cette robe-sarcophage n’a donc besoin de nul autre accessoire.
 Plus qu’un signe de richesse, de pouvoir et de prestige,  l’or évoque pour Yves Saint Laurent le soleil, la lumière, la chaleur et, par  extension, la joie, l’énergie et la vie. En parant les femmes de tenues dorées,  il entérine leur pouvoir tout en renforçant leur confiance.
 Après un salon où des photographies et des dessins évoquent  la carrière du couturier, le parcours de l’exposition, en sept étapes dans les  anciens locaux de la maison de couture, commence par ses toutes premières  créations, vestes de tailleurs avec des boutons dorés, robes en brocart de soie  lamé, etc.  ...  (Lire la suite).
 
 
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 92410 Ville d'Avray
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