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      |  |   |  |  | Lettre n° 553du 14 septembre 2022
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo DR
 
 
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      LES  RITALS de François  Cavanna. Adaptation Bruno Putzulu. Musique Grégory Daltin. Mise en scène Mario  Putzulu. Avec Bruno Putzulu. À l’accordéon Grégory Daltin, Aurélien Noël,  Sergio Tomassi (en alternance).La toile cirée sur la table en bois,  les chaises en paille et l’ampoule nue au plafond recréent parfaitement  l’intérieur modeste du logis de tant de petites gens qui suaient sang et eau  pour trouver un travail et surtout le garder, même s’ils trimaient pour un  salaire de misère. Les « ritals », contraction franchouillarde de  « immigrés italiens », ne firent pas exception, eux qui  s’expatrièrent en plusieurs vagues, plus particulièrement en Argentine et en  France, entre 1930 et 1940.
 François Cavanna évoque  particulièrement bien ce destin-là. Né à Nogent-sur-Marne d’un père italien,  maçon, et d’une mère française, femme de ménage, il lui fallut composer avec le  rejet des deux communautés à son égard, les français le considérant comme un « rital »  et les italiens comme un français. Mais ce retour sur son enfance est davantage  consacré à l’auteur de ses jours tellement aimé, plutôt qu’à une diaspora  rassemblée dans le même quartier qui tenait à maintenir ses traditions et à recréer  l’atmosphère de son Italie lointaine. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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       Photo Emilie Brouchon
 
 
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      UNE IDÉE GÉNIALE de Sébastien Castro. Mise en scène José Paul et Agnès Boury. Scénographie Jean  Haas. Avec Sébastien Castro, José Paul, Laurence Porteil, Agnès Boury.Arnaud  a tout à craindre lorsqu’il intercepte le regard intéressé de Marion, sa  compagne, sur Cédric l’agent immobilier qui leur fait visiter un appartement.  Le tournant des sept ans de vie commune lui apparaît tout à coup périlleux. Comment  éviter que celle qu’il aime, sans toutefois se décider à l’épouser, le quitte pour  un autre ? Cette question le taraude lorsqu’il pose machinalement les yeux  sur Thomas, assis en face de lui dans le RER. Ce comédien en devenir,  hallucinant sosie de Cédric, représente tout à coup la solution à son inquiétude.  Il l’engage pour jouer le rôle d’un Cédric peu amène, afin de dégoûter Marion.  Un bref moment de répétition et l’idée  géniale est en place, c’est peu dire… Profitant de l’absence d’Arnaud,  théoriquement parti assister à un match chez un ami, Marion qui a donné  rendez-vous à Cédric chez eux, est plutôt surprise de voir son mari à la maison  en compagnie d’un Cédric qu’elle prend évidemment pour le vrai ! La  situation se complique lorsque le vrai Cédric survient et que, pour bien faire,  le faux Cédric convoque Jules, son frère jumeau, plombier de son état, afin de  réparer la fuite d’eau des toilettes… Pendant qu’Arnaud tente de maîtriser la  situation, Catherine, une voisine un peu intrusive, accumule les méprises…
 Il  fallait bien quatre ans à Sébastien Castro pour peaufiner cette comédie  hilarante aux multiples quiproquos et rebondissements d’une logique à faire  pâlir d’envie les meilleurs auteurs de comédie de boulevard. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 
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      GLENN,  NAISSANCE D’UN PRODIGE d’Ivan Calbérac. Mise en scène de l’auteur. Scénographie Juliette Azzopardi et  Jean-Benoît Thibaud. Avec Thomas Gendronneau, Josiane Stoléru, Bernard Malaka,  Lison Pennec, Benoît Tachoires, Stéphane Roux.On mourait jeune à l’époque de  Mozart mais force est de constater qu’à la nôtre, bien des musiciens décèdent à  la fleur de l’âge, souvent suite à l’absorption continue de drogues dures.  Glenn Gould, lui, décède à cinquante ans des suites d’un A.V.C mais aussi pour  avoir ingéré durant des années un nombre massif de médicaments, prises exigées  par une hypocondrie sévère. Le milieu dont il est issu est pourtant propice au  développement harmonieux d’un enfant qui montre dès l’âge de trois ans de réelles  dispositions pour la musique, couvé par un père « vendeur de peaux »  et une mère, pianiste émérite, aux espoirs de carrière brisés par les  convenances. Mais chez les Gould, on enferme un enfant de trois ans dans un  cabinet de toilettes jusqu’à ce que la succession des notes dictées par sa mère  au piano soit sans fautes, une mère qui dort dans le lit de son fils, un jour  sur deux, jusqu’à ses quinze ans révolus, une mère qui prend soin d’écarter sa  nièce Jessie, amoureuse de son cousin, qui attendra toute sa vie un geste, une  demande qui ne viendront pas, tout ceci sans que le père s’y oppose.
 Faut-il voir dans cette éducation  les causes des différents défauts et maux qui touchent Glenn ? Est-il  réellement Asperger comme l’ont  supposé certains psychiatres, ou faut-il se ranger à l’opinion de Jean-Paul  Sartre sur les enfants en général : «   Un enfant, ce monstre que les adultes fabriquent avec leurs  regrets » ?
 Ivan Calbérac expose simplement ces  interrogations sans porter de jugement et met en scène avec brio la vie de ce  musicien excentrique qui déconcerte toujours par l’interprétation très rock ‘n’roll  de la musique classique.   ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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       Photo Laurencine Lot
 
 
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      DUC  ET PIOCHE de  Jean-Marie Besset. Mise en scène Nicolas Vial. Avec François-Éric Gendron,  Sabine Haudepin.Ils n’ont plus vingt ans. Ils se  sont côtoyés durant des années à la cour de Louis XIV et dans les salons. En ce  jour de 1670 à Paris, Madame de la Fayette, née « Pioche », reçoit  chez elle Monsieur de la Rochefoucauld, surnommé « Duc ». Un dialogue  à bâtons rompus s’engage, un retour sur leur passé commun. Après quelques piques  et mises au point, « Pioche » dévoile à « Duc » le but de  son invitation, l’écriture d’une œuvre sans commune mesure avec celles publiées  auparavant et qui marquerait les esprits. Elle a cependant besoin de conseils. Elle  invite « Duc » à cheminer ensemble sur le chemin plein d’embûches que  représente l’élaboration d’un tel livre. Après quelques réticences, Duc accepte  de relire ce qu’écrit son amie et de la conseiller. Ensemble, ils vont travailler  à la genèse de « La Princesse de Clèves », un chef-d’œuvre considéré  comme le premier roman psychologique français, encore cité par un certain  président !
 Jean-Marie Besset met sa grande  culture au service de la langue française, celle, merveilleuse, qui a survolé  les siècles et dont nous sommes, selon lui, « les éphémères dépositaires,  et les passeurs ». Cette suite de dialogues nous emporte au siècle  brillant des Lumières, mais débarrassée de la politique et des intrigues, et  c’est pourquoi les deux amis décident de situer le roman à une époque  antérieure, celle d’Henri II.  ... (Lire la suite).
 
 
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Susan Meiselas
 
 
 
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      FEMMES  PHOTOGRAPHES DE GUERRE. Jusqu’à une époque récente la guerre était une affaire  d’hommes et c’étaient aussi des hommes qui photographiaient les conflits et  leurs conséquences. C’est ce que nous avions constaté dans l’exposition  « Photographies en guerre » au musée de l’Armée (Lettre n°549). Il faut attendre la guerre civile espagnole  (1936-1939) pour voir des femmes photographes sur les champs de bataille.L’exposition nous présente Gerda Taro  (1910-1937), compagne de Robert Capa, qui couvre la guerre d’Espagne et qui est  mortellement blessée sur le front de Brunete près de Madrid. Une fois l’émotion  passée, elle tombe rapidement dans l’oubli et ce n’est qu’au début du siècle  actuel que l’on cesse d’attribuer à Robert Capa la majeure partie de ses  photographies. Celles-ci nous montrent non seulement des soldats républicains  mais aussi des femmes s’entraînant au maniement des armes, des orphelins, des réfugiés  ou encore la foule qui se masse devant les portes de la morgue de Valence. On  le voit, Gerda Taro témoigne d’une grande empathie à l’égard des victimes de la  guerre. C’est sans doute l’une des caractéristiques du travail de ces femmes  photographes de guerre d’être également proches des familles.
 Une autre pionnière est Lee Miller  (1907-1977) que l’on voit prenant un bain dans la baignoire d’Hitler. Accréditée  par l’armée américaine, elle commence son travail en juillet 1944 et suit les  troupes alliées jusqu’à Dachau et Buchenwald, révélant l’étendue des crimes  commis par les nazis. Parmi les photos exposées, on remarque celles de femmes  tondues pour lesquelles Lee Miller n’éprouve aucune compassion. Après la  guerre, elle fait une dépression, refoule ce qu’elle avait vu et abandonne la  photographie. Ce n’est qu’après sa mort que son fils découvre ses nombreux  clichés de la période de guerre. ...  (Lire la suite).
 
 
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       Photo Eric Sander
 
 
 
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      DOMAINE DE CHAUMONT-SUR-LOIRE. EXPOSITIONS ET INSTALLATIONS D’ART  CONTEMPORAIN 2022. Une quinzaine d’artistes sont invités cette année. Leurs  œuvres remplissent les salles du château et ses nombreuses dépendances.  Certaines sont installées dans le parc historique. Elles s’ajoutent à celles exposées  les années passées et qui sont entrées depuis dans les collections permanentes  du Domaine de Chaumont-sur-Loire.Dès l’entrée nous sommes accueillies  par trois grandes figures en bronze de l’artiste espagnol Jaume Plensa,  exposées dans la Cour de la Ferme.
 Un peu plus loin, dans la galerie  haute de l’Asinerie, la française Lelia Demoisy nous présente d’étranges  créatures faites avec des matériaux tels que du bois ou des épines. Peu après,  on peut voir et écouter la dernière installation Matière-Lumière de l’allemande Evi Keller. Cette dernière avait  déjà créé dans les années passées, Matière-Lumière, Towards the light-silent transformation,  que l’on peut toujours voir dans la galerie de la grande écurie.  Cette année, c’est par un subtil et savant jeu de lumière qu’elle anime une  grande toile peinte, où apparaît peu à peu la tête d’un félin ou ce qui y  ressemble !
 Nous entrons maintenant dans le  château. Les premières œuvres que l’on voit, en différents lieux, sont celles  de l’allemande Christiane Löhr qui crée de délicates compositions miniatures avec  des brindilles, des étamines ou des pistils, ou encore des objets de plus  grandes dimensions avec d’autres matériaux naturels. Le résultat est assez époustouflant.
 Viennent ensuite, dans une salle  d’exposition temporaire, trois Bibliothèques de la française Carole Benzaken, peintes en trompe-l’œil sur les murs.  ...  (Lire la suite).
 
 
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       Photo Leighton Gough
 
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      JEAN LE GAC. EN PLEIN AIR. Pour sa 15e édition d’art  contemporain, le Domaine de Chaumont-sur-Loire, Centre d’Arts et de Nature,  nous présente, parmi la quinzaine d’artistes invités cette année, une  rétrospective des œuvres de Jean Le Gac (né en 1936 à Alès-Tamaris).Professeur de dessin, Jean Le  Gac, commence sa carrière d’artiste à la fin des années 1960 en juxtaposant,  dans de modestes cahiers, des photos et des textes pour faire le récit d’un  peintre anonyme, lui-même en l’occurrence. Toute son œuvre sera ainsi  constituée d’assemblages de peintures, dessins, pastels avec des photographies  et des textes de sa main, réunissant ainsi ces trois moyens d’expression que  sont la photographie, la peinture et l’écriture.
 Quittant son atelier dans les  années 1970, ce citadin « trouve un œil neuf » en se plongeant dans  le paysage. Ni peintre, ni photographe, ni écrivain, il est tout cela à la  fois. Nous avons la chance de voir dans le château de Chaumont-sur-Loire une  vingtaine d’œuvres, toutes de grandes dimensions. Il y a, en premier lieu,  celles avec la figure récurrente du peintre ou du « paysagiste ».  Citons, parmi d’autres, Le  peintre de l’Île de Skye, 1977 ; L'Éden, une introduction aux œuvres d'un artiste dans mon genre,  1980 ; Le Paysagiste, Pathé cinéma, 1986 ; Elles sont devenues de  nouvelles œuvres [avec paysagiste), 2018 et, pour finir, Tombeau du peintre de mon enfance,  2012, où l’artiste est attaché sur une planche, dans une prairie où l’on voit,  au loin, un peintre derrière son chevalet.
 Nous venons de voir le mot  « cinéma » dans l’un des titres précédents. Jean Le Gac réalise aussi  des vidéos et, dans plusieurs de ses œuvres, il peint ou ajoute même un  véritable projecteur de cinéma : Le  Paysagiste, Pathé cinéma, 1986 ; L'illustration Pathé-Kid, 1987 ; Le coin cinéma du peintre, 1987....  (Lire la suite).
 
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
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