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Lettre n° 550
du 22 juin 2022
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      SPECTACLES

 
 


Photo Charly Reux

 

NOTRE PETIT CABARET de et avec Béatrice Agenin et Émilie Bouchereau. Scénographie Catherine Bluwal, chorégraphie Caroline Roëlands, lumière Laurent Béal. Avec Simon Fache (piano), Anthony Debray (percussions).
Le Cabaret fait partie intrinsèque de la vie de Béatrice Agenin et de sa fille Émilie Bouchereau. Désireuses de recréer sur scène l’ambiance très particulière de ce lieu, elles ont choisi le thème de l’amour et de la tendresse et c’est un bien agréable spectacle que nous offrent la chanteuse et la comédienne. Leur entente est parfaite pour interpréter chansons, poèmes, extraits de pièces de théâtre, de romans ou de lettres, dans une mise en scène débordante d’énergie, costumes et jeux de lumière à l’avenant.
Poupée de son et prince charmant, petit théâtre de carton et extrait de la scène du balcon de Roméo et Juliette ne sont que les prémices. Béatrice Agenin change de registre. Hilarant, le célèbre monologue de Phèdre qu’elle finit par restituer façon rap ; désopilante, la chanson « La Chose ou les ratés de la bagatelle » ; charmants, le passage de « la Recherche… » et la lettre de Colette…
Émilie Bouchereau use de tous ses dons. Le rythme, l’originalité et la chorégraphie des œuvres de sa composition, « Peter Pan », « Le Serpent » ou « Dinosaur song » séduisent, tout comme son interprétation de chansons célèbres : « Les Bêtises », « Dis quand reviendras-tu ? » …  Elle révèle ses talents de chanteuse bilingue, de musicienne et de danseuse avec « Fever », « My heart belongs to daddy », ou « Take those lips away », extrait d’un texte de Shakespeare dont elle a composé la musique. ... (Lire la suite).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Marc Jeanneteau / Musée de Picardie


 

LE THÉÂTRE DES ÉMOTIONS. C’est un sujet singulier que celui de voir comment les peintres ont traduit la représentation des émotions au cours des siècles, du Moyen Âge à nos jours. Il a fallu la collaboration entre un agrégé de philosophie, Georges Vigarello, et un historien de l’art, Dominique Lobstein, pour retracer cette histoire.
En guise d’introduction nous avons deux tableaux. Le premier, Sainte Madeleine en pleurs, peint vers 1525, nous montre une femme dont seul le mouchoir révèle la désespérance. Le second, La Suppliante de Picasso (1937), dépeint une femme dans un profond état d’excitation qui suscite l’émotion.
Au Moyen Âge et à la Renaissance, surtout en Allemagne et aux Pays-Bas, les personnages n’expriment aucune émotion. Celle-ci est traduite par les objets qu’ils portent ou qui les accompagnent, par exemple un anneau ou un contrat pour le futur conjoint, une fleur pour la fiancée. C’est l’époque où apparaissent les Vanités, ces tableaux à base de crânes, de fleurs et d’autres objets éphémères chargés d’évoquer la brièveté de la vie et la vacuité des passions. Mais, à la fin du XVIe siècle, un certain Cesare Ripa rédige l’Iconologie, un dictionnaire qui a pour but de « servir aux poètes, peintres et sculpteurs, pour représenter les vertus, les vices, les sentiments et les passions humaines ». D’autres ouvrages du même genre suivront jusqu’au Dictionnaire de la Fable au XIXe siècle.
C’est au XVIIe siècle que l’émotion se dévoile. Pas tant chez les peintres du « grand genre », historique ou religieux, où l’on continue d’associer aux personnages des éléments anecdotiques (crânes, crucifix, etc.) mais dans les peintures populaires comme l’Entremetteuse ou la Diseuse de bonne aventure, thèmes chers à Caravage, qui prennent le spectateur à témoin. Mais si les portraits sont capables d’illustrer des émotions variées, certaines restent impénétrables comme celles de la Joconde.
Au XVIIIe siècle, l’émotion est peu à peu codifiée. On le doit à Le Brun dont on publie, à titre posthume, une Méthode pour apprendre à dessiner les passions. Il imprègne l’enseignement qui met alors en place des Concours de têtes d’expression. Des artistes excelleront dans cet exercice. ... (Lire la suite).



 
 


Photo Spectacles Sélection


 

HÉROÏNES ROMANTIQUES. Même dans ce lieu consacré à la vie romantique, la présente exposition est particulièrement originale. Elle explore la représentation dans les beaux-arts, la littérature et la scène de ces héroïnes réelles ou fictives qui ancrent dans l’imaginaire collectif de l’époque une certaine vision du féminin. Pour cela, Gaëlle Rio et Élodie Kuhn, les commissaires, ont réuni une centaine d’œuvres – peintures, sculptures, livres et objets d’art – répartis en trois sections.
On commence par les « Héroïnes du passé : mythes et histoire », personnages réels comme la poétesse grecque Sappho du VIIe-VIe siècle av. J.-C., la reine d’Égypte Cléopâtre, Jeanne d’Arc ou Marie Stuart qui connurent des destins tragiques bien réels ou supposés (Sappho). S’y ajoutent des personnages de fiction comme Antigone ou Héloïse, l’épouse d’Abélard. Ces personnages sont le prétexte de compositions savantes pour évoquer le désespoir, la fin d’un amour, une mort tragique ou tout simplement pour représenter un nu féminin comme le fait Jean Gigoux avec La Mort de Cléopâtre (1851). Dans une section annexe, sont réunies des œuvres évoquant la « question de la violence féminine ». On y trouve là-aussi des personnages bien réels comme la cruelle Christine de Suède, Charlotte Corday ou la moins connue Béatrice Censi, qui tua son père abusif. Mais les artistes romantiques s’intéressent aussi à des personnages de fiction comme Médée ou la Marguerite de Faust, qui nous semble mal venue ici dans cette sous-section.
La deuxième partie ne concerne que des « Héroïnes de fiction » et elles sont nombreuses. Les écrivains romantiques en ont créées une multitude dont certaines sont tombées dans l’oubli. Des livres d’époque sont là pour nous les rappeler. Ils ont pour auteur Sophie Cottin, Madame de Duras, Jean Moreau mais aussi Madame de Staël, George Sand, Chateaubriand, Victor Hugo et, devenu célèbre en France à cette époque, Shakespeare. Les peintres multiplient les scènes les plus évocatrices de ces héroïnes : Quasimodo sauvant Esmeralda des mains des bourreaux, Atala recevant la communion, Roméo et Juliette dans le tombeau des Capulet, Lady Macbeth sombrant dans la folie, Ophélie mourant dans un ruisseau, Desdémone maudite par son père ou tuée par Othello sont des thèmes qui nous parlent. En revanche, il faut bien les cartels érudits des commissaires pour comprendre des sujets tels que Velléda dans la tempête de Léon Cogniet, Corinne au cap Misène de Marie-Victoire Jaquotot  ou encore La Dernière scène de Lélia de Delacroix. ... (Lire la suite).



 

 
 
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