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      |  |   |  |  | Lettre n° 542du 2 mars 2022
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 
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      LE  MONTESPAN de Jean  Teulé. Adaptation Salomé Villiers. Mise en scène Etienne Launay assisté de  Laura Christol avec Salomé Villiers, Simon Larvaron, Michaël Hirsch.« La noblesse doit cesser de  tirer l’épée à tout bout de champ ». C’est donc une affaire de duel qui amène  au palais de justice Louis-Henri Pardaillan de Gondrin, Marquis de Montespan et  Françoise de Rochechouart de Mortemart. Lui représente son frère, elle son  futur mari, tous deux jugés par contumace. Le coup de foudre est immédiat. En  1663, un mariage d’amour est une rareté, surtout célébré huit jours après une  rencontre. Nobles mais pauvres, ils vivent d’amour et d’eau fraîche. Deux  naissances et une déprime post-natale plus tard, l’amour est toujours là, l’eau  fraîche beaucoup moins. Dans l’espoir d’être remarqué par le roi, Louis-Henri  lève plusieurs fois une troupe pour participer à des guerres qui se soldent par  des échecs et des dettes. Au cours d’une soirée, la duchesse de Montausier  propose à Françoise de l’introduire à la cour comme dame d’honneur de la reine  Marie-Thérèse d’Autriche. Considérant le danger de se trouver tout près d’un souverain  qui a tendance à transformer l’entourage féminin de sa royale épouse en harem,  Françoise se laisse tout de même convaincre par Louis-Henri qui, lui, ne voit qu’une  opportunité à saisir sans en mesurer un danger qui ne tarde pas à poindre. Françoise-Athénaïs  rentre de la Cour de plus en plus tard puis, onze mois plus tard, à son retour  d’une autre guerre perdue, c’est une épouse enceinte qui l’accueille. Petite noblesse  d’épée contre Roi-Soleil, le combat est perdu d’avance. Mais, contre toute  attente, et contrairement aux époux toujours conciliants, le marquis  « cocu » entreprend une véritable guerre contre celui qui lui vole  son adorée, à la grande joie de la cour qui se moque, et de celle de Molière  qui immortalise l’aventure en créant « Amphitryon ». ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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       Photo Stéphane de Bourgies
 
 
 
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      BOIRE,  FUMER ET CONDUIRE VITE  ! de Philippe Lellouche. Mise en scène  de l’auteur. Avec Patrick Braoudé, Pascal Demolon, Davy Sardou et Laura  Presgurvic.Devoir passer la nuit le soir du  nouvel an dans le commissariat du 12e arrondissement « le meilleur de  France », d’après le ministère, c’est ce qui arrive aux trois hommes qui pénètrent  l’un après l’autre dans la salle de garde à vue. Gregory, dit Greg, a été interpelé  pour état d’ivresse, Marc, pour fumer à l’intérieur de la gare d’Austerlitz,  Simon pour excès de vitesse sur les boulevards des Maréchaux. A priori pas de  quoi provoquer une telle arrestation sauf si celle-ci a été ordonnée pour actes  de rébellion. Le « je les ai bien envoyés faire ch… », coûte cher  quand les membres du commissariat sont à l’affût du moindre bon point !
 Rien n’aurait dû réunir nos trois  compères issus de milieux différents. Pourtant, ils se trouvent vite un point  commun : on ne touche pas à leur sacro-sainte liberté : boire, fumer,  ou conduire à tombeau ouvert est leur credo. Quelques pans de leur vie dévoilés  et des souvenirs d’enfance communs les mènent peu à peu d’une cohabitation  forcée à une amicale solidarité.
 Le policier de garde a appelé un  avocat commis d’office chargé de leur sort. A leur grande surprise, c’est une  très jolie avocate qui survient. ... (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo Christophe Lebedinsky
 
 
 
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      CHERS  PARENTS d’Emmanuel  Patron et Armelle Patron. Mise en scène Armelle Patron et Anne Dupagne. Avec  Frédérique Tirmont, Bernard Alane, Élise Diamant, Rudy Milstein, Emmanuel  Patron.Professeurs retraités « de  gauche », Vincent et Jeanne Gauthier ont élevé trois enfants, aujourd’hui  adultes. Lorsque les parents leur demandent de venir d’urgence pour leur  annoncer une nouvelle d’importance, l’inquiétude taraude les deux frères et la  sœur, en apparence unis et aimants. Ils accourent, craignant le pire, maladie  grave ou décès imminent. Mais Jeanne et Vincent les rassurent. Loin d’être de  cet ordre, la nouvelle est un choix de vie qui décide de leur avenir. Les  enfants sidérés ne sont pas au bout de leur surprise…
 Que vaut l’entente familiale lorsque  l’argent vient brutalement s’immiscer au beau milieu du salon ? C’est la  question simple que pose cette comédie bien plus fine qu’une comédie de  boulevard. Frère et sœur dans la vie, Emmanuel et Armelle Patron décrivent avec  un humour teinté de cynisme, les démonstrations d’un l’amour filial et d’une affection  fraternelle partagée quand tout va bien et, en revanche, les frustrations,  jalousies et rancœurs qui sommeillent en chacun lorsque tout va mal. La part  d’ombre des personnages est ciselée. ...  (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo Laurent Schneegans
 
 
 
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      FRANÇOIS  RABELAIS, portrait d'un homme qui n'a pas souvent dormi tranquille. Texte de  Philippe Sabres et Jean-Pierre Andréani. Mise en scène Jean-Pierre Andréani.  Avec Philippe Bertin et Michel Laliberté. Devant  un François goguenard, le théologien patenté vitupère, en citant ses écrits.  Rabelais prouve en toute innocence sa bonne foi face aux attaques  sorbonniqueuses ! Mais plaisanteries, jeux de mots, anagrammes, fantaisie de la  fiction gigantine, rien ne déride l'irascible homme d'Église, bientôt la peur  s'installe, quand le supplice de l'ami Étienne Dolet est annoncé. En dépit du  Privilège royal que Rabelais peut produire, la publication du Tiers Livre est  imminente et risque d'aggraver son sort. Il s'agit de fuir d'urgence loin d'un  bûcher qui se profile. Clément, l'ami de toujours, complice en médecine et en  joie de vivre, tente de le persuader de cesser d'écrire pour se remettre à la  pratique médicale. Rabelais, amer, évoque les « épidémies d'ignorance » qui « font  encore plus de ravages que celles de la peste »... avant d'opter pour la  protection épiscopale de Mgr du Bellay. Rieur et bon vivant, celui-ci invite le  proscrit à demeurer chez lui. Candidature pontificale, poésie, bienfaits  thérapeutiques du rire, les propos sont émaillés de toasts de plus en plus  énergiques. Le rêve emporte Rabelais à travers le temps, jusqu'à ce qu'il  émerge de ses soubresauts oniriques pour des rires tonitruants partagés avec  l'ami Clément retrouvé.  ...  (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo Frédéric Pasquini
 
 
 
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      TROIS  FEMMES ET LA PLUIE.  Textes de Rémi De Vos, Carole Fréchette, Daniel Keene. Mise en scène Laurent  Fréchuret. Avec Lolita Monga, Sébastien Lejeune, Aka Loya (guitare). Trois  auteurs, trois âges d'une femme, adolescente, quadragénaire, femme déjà mûre,  dans son rapport au corps, à la rémanence de ses souvenirs, à l'expérience  douce-amère qu'elle en a inférée.
 Elle  est cette gamine délurée, rebelle et provocante, en proie à l'ennui d'une vie  rurale étriquée, entre un père brutal et alcoolique et une mère dépressive.  Avec une totale inconséquence, elle n'écoute que son caprice au prix du drame  qu'elle provoque.
 Elle  est cette femme dont le corps est le seul bien en partage et que la nécessité  de survivre rend inventive jusqu'à le vendre à l'encan en petites coupures. Une  découpe virtuelle qui serait terrifiante si les acheteurs potentiels ne  prouvaient pas ainsi l'absurdité et le snobisme immoral de leur avidité.
 Elle  est enfin celle auprès de laquelle, sur le chemin d'une gare fantomatique, des  voyageurs en partance pour une destination non moins fantomatique ont laissé en  dépôt leurs biens les plus précieux. Valises de vies, objets de mémoire,  qu'elle s'est moralement engagée à ranger jusqu'à leur retour improbable. Elle  y a consacré toute sa vie, chaque interstice de sa maison, jusqu'à la poussière  de leur délitement. ...  (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo Musée de l'Homme
 
 
 
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      AUX  FRONTIÈRES DE L’HUMAIN.  C’est une  exposition conçue avec l’assistance d’une vingtaine de scientifiques :  anthropologues, ethnologues, éthologues, primatologues, naturalistes,  biologistes, juristes, philosophes, médecins, spécialistes du sport, etc. Il y  a donc un grand nombre de tableaux et de panneaux didactiques mais aussi toutes  sortes de documents, d’objets et de vidéos. Nous sommes accueillis par Quadrum (2021), une œuvre de Samuel Yal,  conçue spécialement pour l’exposition. Elle évoque une silhouette humaine éclatée,  faite avec des fragments de porcelaine suspendus à des fils de nylon. L’artiste  a voulu montrer une humanité en suspens, incertaine de son avenir.
 Viennent ensuite cinq sections aux titres provocateurs :  « Je suis un animal d’exception », « Je suis un champion »,  « Je suis un cyborg », « Je suis un mutant », « Je  suis immortel ». Dans chacune d’entre elles, les commissaires justifient et  relativisent ces affirmations. Pour illustrer l’animal d’exception, l’artiste  Marcus Coates a conçu Kinship, une autre  commande du musée de l’Homme (2021). Elle représente une famille avec deux  enfants, grandeur nature, hybridée avec des animaux (cerf, blaireau, lièvre,  cheval) pour illustrer les relations physiques ou imaginaires entre l’homme et  la nature. On note qu’il y a peu de caractéristiques propres à l’homme. La  bipédie, la fabrication d’outils, la collaboration, les capacités mentales  (mémoire, résolution de situations complexes), langage, conscience de soi,  émotions, se retrouvent chez des animaux. Finalement, il ne reste que le  redressement du premier gros orteil du pied ( !), un langage articulé  complexe et une capacité d’abstraction artistique qui nous permettent de se  poser la question de la frontière entre l’Homme et l’animal. Parmi les  illustrations de ces propos, nous avons une vidéo qui montre l’habileté d’un  poisson-ballon traçant une superbe rosace dans le sable pour séduire les  femelles ou encore Sans titre (1957),  une peinture à l’huile du singe Congo.  ...  (Lire la suite).
 
 
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       Photo Spectacles Sélection
 
 
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      ALBERTO GIACOMETTI – ANDRÉ BRETON. Amitiés surréalistes. En 1930,  Alberto Giacometti crée Boule suspendue (métal et plâtre), une cage à l’intérieur de laquelle une sphère suspendue  semble pouvoir glisser sur l’arête d’un croissant, suggérant la pulsion  scopique, chère à Freud, ou une forme d’érotisme impossible. Il l’expose à la  Galerie Pierre où elle attire l’attention d’André Breton, le chef de file du  groupe surréaliste qui en acquiert une version en bois, une pièce unique qu’il  gardera toute sa vie. C’est elle qui est exposée dans la présente manifestation.  Giacometti noue alors des liens d’amitié avec plusieurs artistes, photographes  et écrivains du groupe. Certains sont évoqués ici par leurs œuvres. On a ainsi  des tableaux de Masson, Picasso, Miro, Arp, Dali, Ernst, Carrington, Tanguy et  Brauner dont un voit un impressionnant Portrait  d'André Breton (1934) ; des photographies de Man Ray, Dora  Maar et Brassaï, pour n’en citer que quelques-uns, puisées dans les archives de  Breton et Giacometti, et des livres et revues publiés par des membres du groupe,  parfois de façon collective, comme cet ouvrage illustré sur Violette Nozières  (1933) dont il ne reste que de rares exemplaires, l’édition imprimée en Belgique  ayant été saisie à la frontière.Dans la salle suivante sont  exposées deux œuvres à facettes de Giacometti, Cube (1933-1934), un polyèdre irrégulier à douze faces, sculpture  en plâtre liée à la mort (celle de son père, le peintre postimpressionniste  renommé Giovanni Giacometti, en juin 1933) et à la mélancolie, et Tête crâne (1934), une tête de mort  stylisée à l’échelle 1. Breton, fasciné par cette sculpture, lui en demandera  un moulage pour sa collection.
 La dernière sculpture présentée  est L’Objet invisible (1934-1935). Elle  représente une femme grandeur nature qui semble tenir quelque chose entre ses  mains. Giacometti a aussi donné à cette œuvre fascinante le titre de « Mains  tenant le vide », un jeu de mots avec « Maintenant le vide » !  André Breton la reproduira en 1937 dans L’Amour  fou. ...  (Lire la suite).
 
 
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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