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      |  |   |  |  | Lettre n° 540du 2 février 2022
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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        L’horizon semble  s’être éclairci et les vagues de reports et d’annulations de spectacles et de  concerts se sont arrêtées. Nous avons donc repris nos sélections de spectacles,  d’opéras, de danses et de concerts en tout genre et cela jusqu’aux vacances d’été  et même, pour certaines, jusqu’au début de l’année 2023. Vous les trouverez dans  les pages correspondantes rappelées ci-dessous.  |  |  
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo  Jan Versweyveld
 coll. Comédie Française
 
 
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      LE  TARTUFFE OU L’HYPOCRITE de Molière. Mise en scène Ivo van Hove. Scénographie et lumières Jan  Versweyveld. Musique originale Alexandre Desplat. Avec Claude Mathieu, Denis  Podalydès, Loïc Corbery, Christophe Montenez, Dominique Blanc, Julien Frison,  Marina Hands, et les servants Vianney, Arcel, Robin Azéma, Jérémy Berthoud,  Héloïse Cholley, Fanny Jouffroy, Emma Laristan.Trouvé, tel un S.D.F, sur les  marches d’une église, voici le Tartuffe invité à entrer dans la maison  bourgeoise d’Orgon, débarrassé une à une de ses guenilles par des mains  affairées, baigné comme il se doit, puis habillé de neuf.
 Le ton de la pièce est donné avec ce  cérémonial scéniquement original, un ton qui se poursuit durant les trois  actes. Cinq actes ? Non. Avec la complicité d’Isabelle Grellet,  professeure de français au lycée Montaigne, Ivan van Hove met en scène la  version interdite en trois actes de 1664, restituée par Georges Forestier,  biographe de Molière. Exit le 2e acte avec Mariane et Valère et, excepté l’indispensable  scène III, exit le fastidieux 5e acte, rajouté par Molière pour échapper à la  censure.
 Cette version donne un regard neuf  sur la pièce, aussi moderne que les costumes. Les lumières foudroient le grand  plateau nu et sombre, juste équipé d’une galerie desservie par un escalier au  centre. Les comédiens évoluent au rythme de la musique qui accompagne de bout  en bout les péripéties de son tempo lancinant.  Acariâtre à souhait, Claude Mathieu, Madame  Pernelle, aussi coiffée du nouveau venu que son fils Orgon, houspille bru et  frère de celle-ci, avant de quitter les lieux, drapée dans sa dignité. Denis  Podalydès, irrésistible Orgon, passe avec une formidable aisance de l’hôte mi-attendri,  mi-excité, toqué de son protégé, au père furieux qui chasse et déshérite son  fils, frappé du déni puis de la stupeur de voir la réalité en face. Une  fascination qu’instrumentalise son protégé, Christophe Montenez, parfait Tartuffe  faussement humble, hypocrite à souhait, puis triomphant, mais surtout jeune et  assez beau pour déconcerter une Elmire troublante et troublée, excellente Marina  Hands, sensuelle à damner un saint. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 
 
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      TIMES  SQUARE de Clément  Koch. Mise en scène José Paul. Avec Guillaume de Tonquédec, Camille Aguilar,  Marc Fayet, Axel Auriant.Reclus dans l’appartement de sa mère  qui donne sur Times Square, Matt Donovan a disparu des scènes de théâtre, refusant  toute proposition depuis trois ans, devenu « périmé et alcoolo »,  d’après Tyler, un ancien soldat de l’armée, rentré d’Afghanistan avec un  trouble du langage. En attendant des jours meilleurs, Tyler s’est reconverti en  peluche grandeur nature, faisant des selfies sur le parvis de Times Square. Matt l’a pris en amitié et lui permet de passer  dans l’appartement. Ce jour-là, Sara Bump, une jeune fille désireuse de préparer  une audition, sonne à la porte. Un client du restaurant où elle travaille lui a  recommandé Matt pour la préparer le mieux possible à ce qu’elle considère comme  le rôle de sa vie. L’ours mal léché refuse tout d’abord de la recevoir comme  élève puis, devant son insistance, il finit par accepter. Après lui avoir dicté  des règles strictes, les répétitions commencent par les incontournables exercices,  martelant que « la diction est la politesse de l’acteur ». Expert-comptable  et antithèse de Matt, Robert Donovan surveille de près ce frère problématique,  l’alimentant au propre comme au figuré. Il a renoncé à vendre l’appartement  maternel pour y abriter son frère et vient de lui annoncer qu’il a sacrifié le  piano familial ce qui ne perturbe pas Matt outre mesure, bien trop préoccupé  par lui-même… ...  (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo Compagnie Stomatopoda
 
 
 
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      MAIS N’TE PROMÈNE DONC PAS TOUTE NUE ! de Georges Feydeau. Mise en scène Marie-Sasha  Kaminski et Luc Franquine. Avec Marie-Sasha Kaminski, Valentin Rotilio,  Florian Guérin, Luc Franquine. 1961. La canicule plombe  Paris et ses hommes politiques qui ne sont pas encore en villégiature. Chez les  Ventroux, Clarisse se dit contrainte à dévoiler, jusqu'au minimum requis, ses  charmes agressés par la chaleur ou le dard de la guêpe. Mutine, elle évolue  sans vergogne sous les regards pluriels du Général de Gaulle - imperturbable en  photo présidentielle -, de Valéry Giscard - depuis la fenêtre d'en face -, du  valet impertinent Michel dit Machin - en présence ô combien effective ! -, du  malheureux maire Hochepaix (A.I.X !) venu quémander une faveur, et surtout ceux  du député, furieux et impuissant face à l'insolence désarmante de son épouse.  Dans ce duel de la mauvaise foi, ses arguments de parlementaire arriviste rompu  à tous les débats s'avèrent inopérants à faire entendre raison à une jeune dame  qui n'en a guère. Le valet se prend pour un crooner, le mari éructe, l'édile  hoquette, le journaliste se rince l'œil, la divine créature joue de l'éventail  et aguiche de loin le voyeur du balcon d'en face. ...  (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo X
 
 
 
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      PAS  DE DEUX d'Alexandra  Morin. Mise en scène Aniouchka Bezault. Avec Alexandra Morin et Stéphane  Meziani. Des  cartons jonchent l'espace, à la fois rangés et chaotiques. À l'image des  échanges de ce couple. Il s'alanguit sur le canapé, fatigué de sa journée,  heureux de retrouver sa compagne. Elle s'agite, farfouille dans les cartons,  brandit des objets improbables, qui ont jalonné leurs années de partage. Il est  taiseux et serein, confiant dans la pérennité de ses sentiments. Elle est  tendue, nerveuse, instable, à la fois tendre et agressive, en quête permanente  de... Le sait-elle vraiment, d'ailleurs ? Et le couple se délite sous les coups  de boutoir des souvenirs, joyeux parfois, souvent aigres, dont l'évocation mine  lentement l'équilibre fragile de leur parcours. Ont-ils vécu les mêmes  situations, ressenti les mêmes émotions, vécu en phase, été en harmonie ?  Comment l'amour le plus sincère pourrait-il résister à sa remise en cause incessante,  à la distorsion des rythmes ? La lassitude de l'un l'emportera-t-elle alors que  le lamento revanchard de l'autre prend le dessus sur l'impossible dialogue ?
 La  banalité douce-amère de la vie à deux déroule son serpent de mer, les mêmes  questions, les mêmes non-réponses... ...  (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo Benoist Brione
 
 
 
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      VALENTINE,  ou la passion du théâtre. Texte et jeu  Philippe Catoire. Un  fauteuil en osier, une large étole de soie indienne. Un jeu d'éclairages. Et  Valentine Tessier... Enfin, son « avatar » théâtral, Philippe  Catoire. Il aurait pu raconter la vie de cette grande dame de la scène, un peu  oubliée un siècle plus tard. Il aurait décrit sa naissance, ses parents, sa  fratrie, sa grâce souriante, les lieux de ses apprentissages successifs, les voyages,  les auteurs et les hommes de théâtre qui ont modelé la chrysalide pour que  s'envole le papillon rutilant. La narration aurait été colorée, chatoyante,  amusée, vivace, dans les tableaux successifs qui jalonnent la longévité de  cette comédienne douée et rieuse, qui traversa le XXe siècle en y  prenant un manifeste plaisir. Oui, c'est cela et bien davantage. Philippe  Catoire habite Valentine, lui prêtant corps et voix. Regard surtout, clin d'œil.  Reprenant les termes mêmes de la comédienne qui se raconte au soir de sa vie,  il donne à entendre ce qu'elle entendait, à voir ce qu'elle voyait. Les voix  mimées, les postures, les rôles de Copeau, Dullin, Jouvet et bien d'autres. Et,  au-delà d'imitations très convaincantes, se profile une formidable leçon de  théâtre. Comment jouer et mettre en scène les grands textes, comment entretenir  la magie de cet espace entre artifice, sincérité et dépouillement, pour que  s'élèvent des voix reconnaissables entre toutes ? Comment devient-on un grand  acteur ? ...  (Lire la suite).
 
 
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Spectacles Sélection
 
 
 
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      BASELITZ. La  rétrospective.  C’est la première rétrospective en France de cet artiste prolifique né en 1938  dans le village saxon de Großbaselitz (plus tard en RDA) renommé  Deutschbaselitz en 1948. Enfant, il traverse avec sa mère la ville voisine de Dresde,  entièrement détruite pendant la guerre. Ces ruines le marqueront à jamais.  Adolescent, il est surtout en contact avec la campagne, les animaux, les  forestiers, un métier qu’il a failli exercer (on verra qu’en faisant ses  sculptures en bois avec une tronçonneuse et une hache, il n’est pas loin de ce  métier). Tout cela se retrouvera dans son œuvre, parfois des dizaines d’années  plus tard. En  1956, il entre à l’École des arts plastiques et des arts appliqués de  Berlin-Est. Il s’y lie d’amitié avec Ralf Winkler, plus connu sous le nom de  A.R. Penck (Lettre n°281), mais est renvoyé  au bout de deux semestres pour « manque de maturité socio-politique ».  Il passe alors à l’Ouest et étudie à l’École des beaux-arts de Berlin-Ouest. La  construction du mur qui coupe la ville en deux en août 1961 le condamne à un  exil forcé. Cette année-là il prend le pseudonyme de Baselitz, d’après le nom  de son village natal.
 Le  jeune artiste n’est intéressé ni par la peinture figurative, ni par la peinture  abstraite qu’il découvre à l’Ouest. Il veut exister avec un style personnel à  mi-chemin entre ces deux manières de peindre. C’est en octobre 1963 qu’il se  fait connaître au-delà de ses attentes, avec sa première exposition personnelle,  dans la galerie Werner & Katz à Berlin. Deux tableaux, jugés  pornographiques, Die große Nacht im Eimer   [La Grande Nuit foutue] et Der  nackte Mann [L’Homme nu], font scandale. Le ministère public saisi  les toiles et Baselitz est traduit en justice pour outrage aux bonnes mœurs. Ce  procès le marquera longtemps et il ne se départira jamais de l’étiquette de provocateur.
 Le  parcours de la présente exposition suit un ordre chronologique. Il est composé  de quinze sections dont trois sont consacrées aux arts graphiques. On y voit  aussi divers documents sur l’artiste. Dès les premières sections, on découvre  les fameux tableaux qui firent scandale et une première série de tableaux, une  pratique à laquelle il ne cessera d’avoir recours par la suite.  ...  (Lire la suite).
 
 
 
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      -Douze-paysages-(detail)-date-1650-c-musee-d-art-de-hong-kong.jpg) Photo © Musée  d’art de Hong Kong.
 
 
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      PEINDRE HORS DU  MONDE. Moines et lettrés des dynasties Ming et Qing. Ho Iu-kwong  (1907-2006) avait rassemblé depuis les années 1940 des peintures chinoises en  privilégiant non seulement leurs qualités esthétiques mais également leurs  valeurs humanistes, un héritage de la tradition lettrée. C’est dans cet esprit  que ce collectionneur avait nommé sa collection Chih Lo Lou « le pavillon de la  félicité parfaite ». En 2018 cette collection, renommée pour ses peintures  et calligraphies des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911), plus  particulièrement de la période située entre le milieu du XVe siècle et le début  du XVIIIe siècle, est offerte au musée d’art de Hong Kong. Une centaine de ces  chefs-d’œuvre sont présentés pour la première fois en Europe. Les peintres et  calligraphes qui les ont réalisés avaient en commun le goût des voyages ou d’une  vie retirée loin du monde. Tous étaient des lettrés qui pour diverses raisons s’étaient  éloignés de la vie mandarinale à laquelle ils étaient destinés. C’est ainsi qu’après  le renversement des Ming par la dynastie Mandchoue des Qing, les fonctionnaires  Huang Daozhou et Kuang Lu préfèrent se donner la mort plutôt que de servir les  nouveaux maîtres, tandis que Zou Zhilin ou Fu Shan se tiennent en retrait de la  vie officielle.Le parcours de l’exposition, en huit sections, suit un ordre  chronologique en présentant des peintures significatives des principaux  peintres. Des panneaux didactiques nous aident dans la compréhension d’un art  qui échappe encore à l’histoire de l’art telle qu’on la conçoit en Occident.
 La première section nous initie à cette peinture en nous  présentant des paysages peints sur des rouleaux de papier. Ces dessins, comme  tous ceux exposés ici, sont d’une très grande finesse et il faut s’approcher  pour admirer les détails, par exemple ces petits personnages qui peuvent donner  leur nom à la peinture tel Le jeune  Qian lisant (1483). Un panneau nous explique également comment  regarder une peinture chinoise avec les nombreux écrits et sceaux qui l’accompagnent,  y compris ceux du collectionneur.  ...  (Lire la suite).
 
 
 
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 92410 Ville d'Avray
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