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Lettre n° 534
du 10 novembre 2021
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Stéphane Audran

 

LES VOYAGEURS DU CRIME. De Julien Lefebvre. Mise en scène Jean-Laurent Silvi. Avec Stéphanie Bassibey, Marjorie Dubus, Céline Duhamel, Ludovic Laroche, Etienne Launay, Pierre-Arnaud Juin, Jérôme Paquatte, Nicolas Saint-Georges.
1909. En provenance de Turquie, en proie à une guerre civile, le mythique Express d’Orient, renommé « Orient Express » dans un proche avenir, stoppe à Skobelevo en Bulgarie pour laisser monter des passagers. Un homme chapeauté et ganté, survient, bientôt suivi d’un deuxième, coiffé d’une casquette. Arthur Conan Doyle et George Bernard Shaw se retrouvent et s’installent dans la voiture salon, dans l’attente de l’attribution de leur compartiment. Leur ami, Bram Stoker devait monter à la gare de Stambul, cœur historique de Constantinople. Conan Doyle s’apprête à vérifier sa présence lorsque des hurlements déchirent l’espace. Ce sont ceux d’une jeune fille qui prétend que sa mère a disparu. Prise d’une crise de nerfs, Mademoiselle Miller bloque le couloir au grand déplaisir d’Antoine, l’employé du train. Outre Bram Stoker, le fameux créateur de Dracula, d’autres passagers sont montés à Constantinople : un certain Souline, maître d’échecs en partance pour un tournoi, Miss Cartmoor, une comédienne de retour de tournée, Madame Mead qui rentre en Angleterre après 15 ans passés en Orient comme préceptrice. Le comportement étrange de Mademoiselle Miller sort Arthur Conan Doyle d’une mélancolie tenace, suite au décès de son épouse, d’autant qu’un meurtre s’ajoute à la disparition hypothétique de la mère de la jeune fille. Séparés des voyageurs des autres compartiments par le wagon restaurant, les voici tous suspects… ... (Lire la suite).



 


Photo Karine Letellier


 

LE ROI DES PÂQUERETTES. Le jour où Blériot a traversé la Manche. De Bérangère Gallot et Sophie Nicollas. Mise en scène Benoît Lavigne. Avec Maxence Gaillard, Emmanuel Gaury, Guillaume d’Harcourt, Lauriane Lacaze, Mathieu Rannou.
À Calais, l’atmosphère est électrique dans la chambre de l’hôtel où se sont installés Louis Blériot et sa femme Alicia, à la veille du grand jour. À l’aube, si le temps le permet, l’aviateur doit traverser la Manche dans le monoplace qu’il a construit, un engin d’avenir, qui, selon lui, va révolutionner un nouveau mode de déplacement dans les airs et vers de lointains continents. Ferdinand Colin, leur assistant, veille jalousement sur le prototype, installé dans le hangar d’une ferme. Tandis que le journaliste Charles Fontaine, à l’affut du moindre scoop, les harcèle, Hubert Latham, le grand rival de Blériot, viveur et séducteur invétéré, est prêt à retenter une traversée qu’il a ratée la veille.
L’appareil est archi-prêt si ce n’est un oubli de taille qui déclenche l’ire de Blériot. Mais l’homme est-il prêt, lui ? Les doutes, la peur de l’échec, l’hostilité de l’élément liquide qu’il doit franchir tenaillent celui que tout le monde surnomme le roi des pâquerettes pour avoir mordu la poussière et le gazon au cours de ses quelque trente et un essais tentés en trois ans. Le centralien, promis à un bel avenir, a investi toute sa fortune pour assouvir sa passion et il songe à renoncer. Mais c’est sans compter sur la force de caractère de son épouse… ... (Lire la suite).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Noémie Kadaner

 

LE JEU D’ANATOLE OU LES MANÈGES DE L’AMOUR. Livret et paroles de Tom Jones d'après Arthur Schnitzler. Musique Jacques Offenbach. Mise en scène Hervé Lewandowski. Avec Gaétan Borg, Mélodie Molinaro, Yann Sebile, Guillaume Sorel. Au piano, Sébastien Ménard ou Jonathan Goyvaertz.
Vienne, la ronde des plaisirs, une noria de femmes séduites ou en passe de l'être. Freud et l'hypnose ne sont pas loin lorsqu'il s'agit de sonder les petits secrets de l'amour et de l'infidélité. Anatole est un Don Juan qui vogue sans vergogne d'une maîtresse à une fiancée, d'une future épouse à une amante retrouvée. Toutes sont interchangeables dans cette collection qui défie le temps. Seule permanence dans la vie de ce coureur de jupons, la prévenance de son valet et le regard et les commentaires de son ami Max, témoin lucide et sans illusions de cette quête de la femme idéale, celle qui suscitera peut-être enfin la fidélité du bel Anatole, au soir de sa solitude.
Femmes toujours mêmes et ressemblantes, que joue, chante et danse la pétillante, gouailleuse autant qu'élégante, Mélodie Molinaro. Qu'elles se nomment Cora, Annie, Gabrielle, Illona ou Annette, de laquelle le bel Anatole sera-t-il à son tour la victime définitive ?
Le privilège de rompre n'est pas toujours dans le même camp... ... (Lire la suite).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Artists Rights Society (ARS), New York

 

ANNI ET JOSEF ALBERS. C’est la première grande exposition consacrée en France à ces deux artistes majeurs dont l’œuvre est considéré aujourd’hui comme la base du modernisme. Josef Albers (1888-1976), fils aîné d’une famille catholique de la classe ouvrière, et Annelise Fleischmann (1899-1994), née dans une famille bourgeoise d’origine juive convertie au protestantisme, se rencontrent en 1922 au Bauhaus, à Weimar. Ils se marient en 1925.
Fondé en 1919 par l’architecte Walter Gropius, le Bauhaus proclame « qu’il n’y a pas de différence essentielle entre l’artiste et l’artisan ». Privilégier l’apprentissage par la pratique et accroître la sensibilisation visuelle et tactile aux matériaux et aux phénomènes environnants correspond bien à la recherche des deux jeunes artistes. Au Bauhaus, après un cours préliminaire commun, les élèves doivent s’inscrire à un atelier spécifique. Même si l’école ne fait pas de différence entre les sexes, dans la pratique les filles sont dirigées vers l’atelier de tissage où Anni finit par y trouver son inspiration et surtout une totale liberté d’expérimenter. Il en va de même pour Josef qui s’obstine à créer des assemblages hétéroclites avec des matériaux de récupération, dont du verre. Menacé de renvoi, il est finalement sollicité pour ouvrir un atelier de verre dont il devient le directeur technique tandis que la direction artistique est confiée à Paul Klee !
Après une présentation des artistes et de leurs travaux au Bauhaus, à Weimar puis à Dessau après sa dissolution suite à des pressions politiques, le parcours suit un ordre chronologique qui montre bien l’évolution des deux artistes, leur complémentarité et la diversité de leurs œuvres. C’est ainsi que nous avons des exemples des travaux de Josef en matière de design (tables gigognes, chambre à coucher, tasse à thé, etc.), de photographie (collages et photomontages très originaux), de gravure et bien sûr de tableau en verre. ... (Lire la suite).


 
 


Photo Spectacles sélection


 

JEAN-MICHEL OTHONIEL, LE THÉORÈME DE NARCISSE. Tous ceux qui ont pris le métro à la station parisienne Palais Royal ont vu son Kiosque des Noctambules (2000), un ensemble de boules multicolores en verre, accrochées les unes aux autres, comme des colliers de perles ouverts, surplombant l’une des entrées du métro. En effet, depuis les années 1990, le verre est devenu son matériau privilégié, lui permettant d’explorer toutes les formes et toutes les couleurs. C’est ce que nous voyons en ce moment, au Petit Palais, dont il a investi tout le jardin et les salles d’exposition du bas, en qualité d’artiste invité. Pour l’occasion, il a inventé « le Théorème de Narcisse : un homme-fleur, qui en se reflétant lui-même, reflète le monde autour de lui », et a conçu plus de 70 œuvres nouvelles.
L’exposition commence sur le parvis du musée, dans la rue. L’escalier d’honneur est recouvert d’un magnifique ensemble de briques de verre, la Rivière bleue, aux reflets étonnants. Le visiteur entre ensuite dans le jardin. Là, Othoniel a planté trois Gold Lotus dans les bassins et d’autres à même les marches. Ces lotus dorés se mirent dans l’eau tandis que sous le péristyle, nous avons six Nœuds-miroirs en inox qui reflètent tout ce qui les entoure et en particulier les fresques de Paul Baudoüin (1844-1931). Othoniel y a installé également deux grands Colliers de perles, l’un argenté, l’autre doré. Des guirlandes dorées accrochées aux branches et aux arcades du péristyle complètent ce décor enchanteur. ... (Lire la suite).


 
 


Photo Thierry Olivier

 

YVES SAINT LAURENT. LES COULISSES DE LA HAUTE COUTURE À LYON. Après sa présentation au Musée des tissus de Lyon, cette exposition arrive dans la maison où Yves Saint Laurent a donné vie, durant toute sa carrière, à ces merveilleuses créations des industriels lyonnais.
L’exposition commence par évoquer le futur couturier alors qu’il n’a que seize ans. Il imagine alors, dans les années 1950 une « maison de couture de papier » avec des poupées découpées dans des magazines, les « paper dolls », pour chacune desquelles il invente une garde-robe complète. Le jeune Y. Mathieu Saint Laurent rédige également des programmes, comme celui de la collection automne-hiver 1953-1954. Dans ces programmes absolument fascinants, il mentionne déjà les maisons lyonnaises avec lesquelles il travaillera plus tard. L’exposition met en lumière sept de ces maisons, tant de soyeux que de converteurs et intermédiaires, à travers une trentaine de silhouettes issues des collections du Musée Yves Saint Laurent Paris.
Après un rappel sur la métamorphose de la soie, qui a fait la renommée de Lyon, le parcours nous montre comment se déroule le processus créatif, avec ses deux collections haute couture. Pour chacune de celles-ci on a des croquis du couturier, puis une feuille de Bible où tout est noté, tels les noms du mannequin, du premier d’atelier, des fournisseurs, et sur lesquelles on épingle des échantillons des tissus. Viennent ensuite les fiches de manutention, détaillant les fournitures, leur prix, le métrage et le temps de fabrication. Enfin, après le défilé, un inventaire est dressé mentionnant le nom des clientes ou l’envoi au musée. ... (Lire la suite).


 

 
 
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