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      |  |   |  |  | Lettre n° 530du 15 septembre 2021
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Franck Harscouet
 
 
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      LE COMPLEXE DE DIEU d'Antony Puiraveaud. Mise en scène Jean-Luc Voyeux. Avec Théo Dusoulié  ou Olivier Troyon, Lucille Bobet ou Léonie Duédal, Anne-Cévile Crapie ou Béatrice  Vincent, Jean-Marc  Coudert ou Jean-Luc Voyeux. Tartuffe  tente de séduire Elmire, Matthias et Céline répètent la scène, le metteur en  scène réclame plus d'audace réaliste à son comédien engagé de frais. Refus,  explosion verbale et gestuelle. Céline, qui est l'amie et ancienne colocataire  de Matthias, le calme tout en l'amenant au dévoilement pudique et douloureux de  blessures très anciennes qu'il lui avait cachées jusque-là. Ce traumatisme,  Matthias a tenté de l'occulter sous le cynisme, une apparente légèreté, une vie  instable, mais les secrets enfouis rejaillissent. Comment s'accommoder de la  dévotion ostentatoire de la mère, de l'alcoolisme d'un père réfugié dans son  jardin ? Comment ne pas hurler contre cette hypocrisie amnésique qui l'a  renvoyé à sa solitude d'enfant en proie aux appétits sans vergogne d'un  représentant de l'Eglise, sous couvert de chant choral et de théâtre ? Matthias  n'est pas au bout de ses propres découvertes, au péril du récit familial  entretenu. Le théâtre, justement, au-delà de la révolte, lui permettra le  double apaisement de l'aveu et de la révélation publique.
 Cette  histoire vécue est banalement sordide et répétitive dans l'atmosphère feutrée  et nauséeuse des sacristies, mais elle affleure depuis quelques années,  jusqu'au dévoilement des prétoires. Condamnations judiciaires à l'appui. ...  (Lire la suite).
 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 
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      LA CHUTE d'Albert Camus. Adaptation  Géraud Bénech et Stanislas de la Tousche. Mise en scène, création sonore et  vidéo Géraud Bénech. Avec Stanislas de la Tousche. Un bar à matelots à Amsterdam. Une  atmosphère enfumée, glauque, pleine de la cacophonie des beuveries qui  s'entrechoquent. Jean-Baptiste Clamence, un habitué des lieux, y détone par son  élégance décontractée, son sourire et sa faconde courtoise. Il se porte au  secours d'un client en peine de boisson et noue une camaraderie de  circonstance, qui va se muer en complicité touristique au long des quais, dans  la senteur trouble des feuilles mortes. S'inaugure alors, comme une sorte  d'exorcisme inefficace, la longue confession de Clamence, ressassée, sans cesse  peaufinée. Celle des souvenirs décrits avec précision qui l'ont amené à son  statut actuel, loin du Paris de ses succès professionnels et mondains d'antan.  Tel fut le choc vital d'une mauvaise conscience jamais amendée, du cynisme  amoureux, de la vanité qui explosent au détour d'un quai nocturne, d'une chute  inexorablement amorcée. L'exil vers ces lieux sordides, quasi exotiques,  autorise une résurrection morale, que désormais il partagera avec des inconnus  de fortune, à qui il offre ainsi la possibilité de leur salut. Juge-pénitent,  juge légitimé par sa propre pénitence, Clamence extrapole son expérience au  dévoilement de la veulerie universellement partagée. ...  (Lire la suite).
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 
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      LES SŒURS TATIN, UNE VIE À LA TCHEKHOV, d'après Les Trois Sœurs d'Anton Tchekhov. Adaptation et mise en scène Laetitia  Gonzalbes. Avec Roxane Le Texier et Anaïs Yazit. LA  Tarte ! Doit-elle son retournement à une maladresse ? Le mystère va en être  enfin dévoilé...
 Caroline,  la cadette des demoiselles Tatin, a rendu son tablier la première, et Stéphanie,  son aînée, n'a plus que ses souvenirs pour convoquer le fantôme d'une existence  enfuie. Au seuil de sa vieillesse, dans son fauteuil, elle évoque la nostalgie  de leur vie commune, après le décès de leurs parents qui les a laissées en  charge de l'hôtel de Lamotte-Beuvron, qu'elles ont tant rêvé de quitter pour  transporter enfin à Paris leurs talents gourmands. Mais la vie en décide  autrement. Caroline la primesautière virevolte d'amours passagères en  maternités douloureuses. Comme si elle était à peine effleurée par les drames.  Faute de succès amoureux, Stéphanie jalouse la séduction de sa sœur, exacerbe  ses frustrations, tout en concoctant les délices de sa tarte, entre autres. En  filigrane interviennent les épisodes, parfois tragiques, de la vie alentour.
 La  noria de ces souvenirs s'assortit de chansons de l'époque que les deux sœurs  entonnent en duo, tout en dansant joyeusement auprès des fourneaux. Tandis que  sur l'écran de fond de scène se jouent en vidéo les moments rieurs ou  contrastés qu'elles partagent avec les fidèles clients. ...  (Lire la suite).
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 |  |   |  |  | SPECTACLES 
 
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       Photo Xavier Cantat
 
 
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      OÙ EST PASSÉ L’HOMME À LA MOTO ? de et par Céline  Caussimon. « ...la  culotte, les bottes de moto, le blouson de cuir, l'aigle sur le dos », qui  ne chantonnerait pas aussitôt avec Piaf ? Certes, mais la chanson ne dit pas ce  qu'il advient de leur porteur !
 Un  spécialiste de « cold case », inspecteur de la BAC (brigade  d'activation de la chanson, pour ceux et celles qui en méconnaîtraient  l'acronyme), se lance sur la piste du motard disparu. D'autres s'y sont déjà  frottés en vain, mais l'inspecteur Mélodie est opiniâtre et inventive. Et elle  entreprend de faire dire aux mots ce qu'ils cachent dans le fil de chansons  très connues. Descendant les Champs Elysées de Joe Dassin, furetant du côté de  Montmartre, de Pigalle ou du bar-tabac de la rue des Martyrs, elle flaire la  trace, comme Nino Ferrer avec Mirza, avec des détours par la Californie ou les  bobos d'Alain Souchon... Entre autres mélodies intemporelles. Une ténacité  récompensée, puisqu'elle le retrouve, cet homme disparu, et le remet en chemin  des amours délaissées. ...  (Lire la suite).
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Loomis Dean
 
 
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      DIVAS.  D’Oum Kalthoum à Dalida. Il ne reste que quelques jours pour voir cette  passionnante exposition où la musique et les films rivalisent avec les images  et les objets. Hanna Boghanim et Élodie Bouffard, les commissaires, nous décrivent  l’univers de ces femmes puissantes et adulées en quatre sections. La première,  peut-être la plus intéressante car la plus mal connue, nous présente des femmes  pionnières et avant-gardistes dans le Caire cosmopolite des années 1920, les  Années folles. Hoda Chaaraoui (1879-1947), première femme à se dévoiler  publiquement, fonde avec Ceza Nabaraoui (1897-1985), en 1923, l’Union féministe  égyptienne pour la défense des droits des femmes. Ceza Nabaraoui devient la  rédactrice en chef de la revue féministe L’Égyptienne (Al-Misriyah). Un peu plus tard, en 1925, l’actrice Rose al-Youssef (1898-1958)  crée un journal satirique et de divertissement auquel elle donne son nom !  Les premières divas, oubliées ou méconnues aujourd’hui, apparaissent à cette  époque. Citons Mounira al-Mahdiyya (1885-1965), chanteuse et première actrice  musulmane à apparaître sur scène ; Badia Massabni (1892-1974), danseuse  orientale et fondatrice de nouveaux lieux de spectacles et de concerts ;  Assia Dagher (1908-1986) et Aziza Amir (1901-1952), figures engagées d’une  industrie cinématographique égyptienne naissante. C’est grâce à ses pionnières  que les grandes divas des années 1940-1970 ont pu exister et acquérir auprès de  publics majoritairement masculins une reconnaissance incontestée.La seconde partie, consacrée aux « voix  d’or », nous fait entrer dans l’intimité de quatre chanteuses d’exception,  d’origine et de confessions différentes, qui ont suscité un engouement  populaire extraordinaire dans l’ensemble des pays arabes. La première et la  plus connue, Oum Kalthoum (v. 1900-1975) est née dans l’Égypte rurale. Elle est  surnommée « l’Astre de l’Orient » et s’impose comme la « plus  remarquable artiste vocale arabe du XXe siècle ». Elle est connue pour ce  genre nouveau qu’est la chanson longue (seulement deux chansons pour son  concert à l’Olympia, mais de une heure et demi chacune !), avec de larges  temps d’improvisation, et pour sa capacité à mener le public jusqu’à une  émotion artistique d’une grande intensité, proche de l’extase musicale, le tarab. ...  (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo   © Secretaria de Cultura-INAH /
 Museo Nacional de Antropologia (Mexico)
 
 
 
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      LES  OLMÈQUES ET LES CULTURES DU GOLFE DU MEXIQUE. Ce n’est pas tous les jours que l’on  peut faire venir d’outre atlantique quelque trois cents objets pesant plus de  vingt tonnes. Après Teotihuacan, Cité des  Dieux (Lettre n°303) et Mayas. Révélation d’un temps sans fin (Lettre n°376), voici une troisième  exposition d’archéologie consacrée aux anciennes cultures du Mexique et pas des  moindres. On le voit d’emblée, avant même d’entrer dans l’exposition, avec cette  tête colossale (1200-900 av. J.-C.) provenant du site de San Lorenzo  Tenochtitlan, d’une hauteur de 180 cm.Les commissaires ont divisé le parcours en  cinq sections. La première, « Les Olmèques » commence avec quatre statues  monumentales, 2 félins et 2 figures humaines, trouvées en 1987 sur le site d’El  Azuzul, d’où leur nom, Ensemble des  Azuzules. À côté ils ont exposé 16 figurines et 6 haches-stèles miniatures,  montrant la très grande diversité des productions de ces peuples. Plus loin on  trouve d’autres sculptures de pierre, de toutes les tailles, des bijoux et un  magnifique ensemble de 100 haches rituelles (1800-200 av. J.-C.). Une vidéo  nous permet de mieux comprendre comment ce peuple qui vivait dans une zone  humide et sans pierre, a pu réaliser de tels monuments. Dès le début, soit deux  millénaires avant notre ère, les Olmèques (1600-400 av. J.-C.) avaient noué des  liens avec des peuples éloignés avec lesquels ils communiquaient et  échangeaient. Quand le funeste Cortés débarque dans cette région en 1519, plus  de vingt langues sont encore parlées. Aujourd’hui on retrouve des sites et  artéfacts de style olmèque dans diverses régions du Mexique, au Guatemala et au  Costa Rica.
 Si le symbolisme des différentes sculptures  était compréhensible par les autres peuples qui gravitaient dans la région  autour des Olmèques, ce n’est qu’à la fin de la période olmèque qu’on voit  apparaître les premières formes d’écriture compréhensible. C’est ce que l’on  voit dans la  deuxième section « Langues  et écritures » avec des représentations humaines recouvertes de  hiéroglyphes et de dates en Compte Long. Un tableau nous explique clairement  comment on transcrit ces dates. ...  (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo Benjamin Loyseau
 
 
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      L’ARC  DE TRIOMPHE DE L’ÉTOILE EMPAQUETÉ. Il y a un an, le 16 septembre 2020, nous  rendions compte de la grande exposition « Christo et Jeanne-Claude.  Paris ! », au Centre Pompidou (Lettre n°507). Christo venait de mourir le 31 mai  2020 et l’on ne savait pas si l’empaquetage de l’Arc de Triomphe, qui devait  avoir lieu en septembre 2021, allait pouvoir se faire. Le projet était à peine  évoqué dans l’exposition, qui se consacrait surtout à l’empaquetage du Pont  Neuf en 1985.En fait, comme pour toutes ses œuvres,  Christo, seul aux commandes depuis la mort en 2009 de Jeanne-Claude, sa femme  et la coréalisatrice de leurs grandes réalisations, avait tout prévu, y compris  et surtout le financement, par la vente de ses collages, dessins préparatoires,  maquettes, lithographies, etc. relatifs à ce projet titanesque.
 Depuis quelque temps, nous pouvions voir des  hommes et des femmes s’affairer autour de l’Arc de Triomphe : pose de  protection métallique sur les bas-reliefs et surtout, depuis quelques jours,  pose de 25.000 m2 de toiles recyclable en polypropylène argent bleuté et de 3.000  m de cordes recyclables en polypropylène rouge, spécialement fabriquées pour  l’occasion, déroulés le long des parois à partir du sommet de l’édifice.
 Le souhait d’emballer l’Arc de Triomphe, le  plus grand arc de ce type construit après l’époque romaine, est évident et les  deux artistes y pensaient sans doute déjà quand ils vivaient à Paris entre 1958  et 1964. Après la Tour Eiffel, c’est le monument de Paris le plus connu dans le  monde. Sa place au cœur moderne de la capitale telle que l’ont voulu Napoléon  III et le baron Haussmann, avec la jonction de douze avenues, en fait un  monument visible de très loin. C’est aussi là que se termine le Tour de France,  l’un des événements sportifs les plus regardés dans le monde, et que commence  le défilé du 14 juillet. C’est là aussi qu’ont paradé des vainqueurs de la  France au cours des dernières guerres.
 Ce monument est aussi un énorme défi pour des  artistes tels que Christo et Jeanne-Claude. Ses dimensions sont  impressionnantes : presque 50 mètres de hauteur et 45 mètres de large et  un peu plus de 22 mètres de profondeur. ...  (Lire la suite).
 
 
 
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