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Lettre n° 524
du 12 mai 2021
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 

C’est la quinzième Lettre que nous publions depuis le 30 octobre 2020, date à laquelle les théâtres et autres salles de spectacles, les cinémas, les musées et tous les monuments ont été fermés. Nous nous réjouissons de leur réouverture à partir du 19 mai 2021 et espérons que celle-ci sera définitive.
Profitez-en pour voir enfin les expositions, sites touristiques, pièces de théâtre, films et autres spectacles que nous avons sélectionnés durant ces six mois et demi.

 
 

 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Miliana Bidault


 

RABELAIS. Texte de Jean-Louis Barrault. D’après les œuvres de François Rabelais. Mise en scène Hervé Van der Meulen. Avec Étienne Bianco, Loïc Carcassès, Aksel Carrez, Ghislain Decléty, Inès Do Nascimento, Pierre-Michel Dudan, Valentin Fruitier, Constance Guiouillier, Théo Hurel,Pierre-Antoine Lenfant, Olivier Lugo ou Théo Navarro-Mussy, Juliette Malfray, Mathias Maréchal, Ulysse Mengue, Fany Otalora, Pier-Niccolò Sassetti, Jérémy Torres, Agathe Vandame.
Rabelais, c’est d’abord un énorme vivant qui refuse de se laisser museler de quelque manière que ce soit  et qui amplifie par ses rires multiples les contradictions inhérentes à la Renaissance, entre explosion des savoirs et inquisitions diverses. Le choix du gigantisme tombe sous le sens lorsqu’il décide de lâcher la bride à son imagination pour raconter, partager sa culture encyclopédique, donner à rêver et à réfléchir. Les langages le passionnent tout autant que le droit, la science des corps et celle des ciels, et le pluriel s’impose !
Pour provoquer l’intelligence de ses lecteurs tout en échappant à la censure menaçante, Rabelais prend le parti du rire assorti de la beuverie. À l’issue de la grande traversée, le mot de l’oracle de la Dive Bouteille n’est-il pas « Trink » ?
Rire de tout, sans nulle censure, rire pour ouvrir les pores du corps comme ceux de l’esprit. S’abreuver de joie de vivre, de savoirs universels, de rencontres, même au prix de la guerre picrocholine, de la noyade des moutons de Panurge ou des risques du mariage, inverser le regard sur les valeurs pour mieux en montrer les ridicules assassins. Faire dégeler les paroles, surtout. Jean-Louis Barrault, en 1968, avait rassemblé dans cette adaptation théâtrale l’essentiel de l’épopée délirante des cinq livres de Rabelais, autour de la figure des géants, Gargantua et Pantagruel et de leurs compagnons d’épopée. La mise en texte modernisée n’altère en rien la saveur bien en bouche de la verve rabelaisienne. ... (Lire la suite).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Willfried Fédida

 

JOSEF JOSEF par Éric Slabiak fondateur du groupe Les Yeux noirs. Avec Éric Slabiac (violon et chant), Frank Anastasio (guitare et chant), Dario Ivkovic (accordéon), Rémi Sanna (batterie), Jérôme Arrighi (basse).
Sur scène et dans la salle, le plaisir de revenir dans un théâtre déserté depuis des mois est commun. Dès les premières mesures, la musique est une onde de choc qui frappe au cœur le nombre restreint de spectateurs professionnels et les musiciens.
L’enchaînement est endiablé. Avec une stupéfiante virtuosité, jouant du violon et chantant, Éric Slabiak entraîne ses musiciens, non moins virtuoses, dans une succession de morceaux inspirés de la tradition tzigane et yiddish, les uns à l’ambiance joyeuse des célébrations de toutes sortes, les autres plus tristes. Morceaux d’une folle gaîté pour célébrer une fête ou simplement la vie, chanson nostalgique pour évoquer un passé heureux qui ne reviendra pas, chanson chagrine qui s’interroge sur les sept années de bonheur promises à tout un chacun et tardant à venir, chanson douloureuse et poignante composée dans le ghetto de Vilnius. Pour celle-ci qui exprime à la fois le désespoir et l’espoir d’un Dieu présent, le silence se prolonge longuement avant les applaudissements. ... (Lire la suite).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Van der Weyden. La Vierge à l’Enfant.
Photo Spectacles Sélection



 

MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE CAEN. La plupart des touristes qui se rendent à Caen s’empressent de visiter le Mémorial, puis les plages du débarquement et laissent de côté les multiples monuments et musées de la ville. Parmi ces derniers, le musée des Beaux-Arts de Caen est l’un des plus intéressants tant par la richesse que par la qualité de ses collections.
En 1801, le gouvernement choisit 15 villes pour y déposer les œuvres d’art confisquées aux émigrés ou acquises au cours des guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Une fois le lieu destiné à les accueillir ayant été choisi (une aile de l’ancien séminaire des Eudistes), 46 toiles sont envoyées en 1804 à Caen, soit le plus gros contingent après celui de Lyon. Parmi les artistes représentés, les plus connus sont Pérugin, Tintoret, Simon Vouet, Poussin, Philippe de Champaigne, Rubens, etc. Plus tard, d’autres envois (1806 ; 1811 ; 1863) complèteront la collection. Aujourd’hui encore, le musée du Louvre, le musée d’Orsay et le musée national d’Art moderne procèdent à des dépôts de tout premier ordre. Ceux-ci sont complétés par de nombreux dons et legs (des centaines de tableaux et des milliers d’objets divers) et par une politique d’acquisition régulière, dès les années 1820 et surtout depuis les années 1960 jusqu’à nos jours.
Du 7 juin au 7 juillet 1944, la ville de Caen est bombardée par les alliés, le musée est détruit, une grande partie des œuvres qui n’avaient pas pu être mises en lieu sûr disparaissent. Il faut attendre 1967 pour qu’un nouveau site soit choisi pour y implanter le musée. Il s’agit de la cour du vaste château fort construit vers 1060 par Guillaume le Bâtard. Le nouvel édifice, sur deux niveaux, est tout à fait remarquable et permet de bien mettre en valeur les collections. Celles-ci concernent trois grandes écoles : l’Italie, la France et les écoles du Nord.
Le parcours commence par l’Italie des XIV au XVIe siècle avec, en particulier, Le Mariage de la Vierge (1504) et Saint Jérôme dans le désert, tous deux du Pérugin ; le Saint Jacques (1475-1480) de Cosmè Tura ; la Pietà de Luis de Moralés et une Vierge aux rochers de Lombardie d’après Léonard de Vinci.
La salle suivante réunit des tableaux, pour la plupart de grand format, de la Venise du XVIe siècle. On remarque l’Apparition du Christ à saint Pierre et saint Paul et Judith et Holopherne de Véronèse ; la Descente de Croix de Tintoret ; l’Annonciation de Bordone et surtout le très curieux Baptême du Christ de Lambert Sustris. ... (Lire la suite).


 

 
 
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92410 Ville d'Avray
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