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      |  |   |  |  | Lettre n° 508du 30 septembre 2020
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Fabienne Rappeneau
 
 
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      JEANNE D’ARC. Texte et mise en scène Monica  Guerritore. Traduction Jean-Paul Manganaro. Collaboration artistique Bénédicte  Bailby et Jeanne Signé. Avec Séverine Cojannot. Sur la scène, un  poteau et deux cordes symbolisent le martyre de Jeanne, deux pièces d’armure marquent  son combat. La remarquable traduction du texte dit tout ce que nous savons  d’elle, les premières Voix, sources des premiers tressaillements du cœur, la  rencontre avec le dauphin Charles, l’entraînement au combat, la prise d’Orléans,  la flèche qui la blessa, puis la captivité, le procès et l’arrêt de mort. Six  années séparent la fillette de treize ans, qui entendit la voix de l’Archange Saint  Michel l’exhorter dans le jardin de la maison familiale, de la jeune fille de  dix-neuf ans qui se consuma sur la Place du marché de Rouen. Ses cendres jetées  dans le fleuve, ni tombe, ni cénotaphe rappellent l’existence de l’héroïne hors  du commun qu’elle fut. Son action, heureusement, survécut aux siècles. Écrits,  longs métrages, pièces de théâtre abondent mais l’Église ne reconnut ses torts  par sa béatification puis sa canonisation que près de 500 ans plus tard.
 Monica Guerritore,  italienne de grand talent, s’attaqua au mythe en 2004, un seul en scène qui  devint très vite un succès planétaire. Le voici à Paris. Il tarda curieusement à  « rentrer à la maison », la France, qui vit naître son héroïne. Mieux  vaut tard que jamais.. ...  (Lire la suite).
   
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      .jpg) Photo   Giovanni Cittadini Cesi
 
 
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      EXÉCUTEUR 14 d’Adel Hakim. Mise en scène Tatiana  Vialle. Avec Swann Arlaud. En présence de Mahut.C’était un enfant comme  les autres, un être tout à fait « conforme », sans doute moins cruel  que la plupart. Il était Adamite. Son quartier, les copains, l’école étaient sa  vie. Conscient de son potentiel, il avait déjà l’ambition des chefs. À la  lisière de son quartier vivaient les Zélites, un clan qu’il croyait frère. Mais  ils « avaient un goût de rancune dans la bouche ». Une nuit d’été, il  y eut la première semonce, prémices d’une guerre civile. Première angoisse, première  humiliation. Puis il y eut l’enfer du feu qui oblige à se cacher sous une table  et à attendre avant d’oser sortir parce qu’il faut continuer de vivre. Sortir  et danser pour défier les balles. Une fois franchi le pas entre le citoyen  ordinaire et le milicien, il ne reste qu’à prendre les armes et devenir un  guerrier, un assassin comme les autres. « Alors, si on est Zélite, les  Adamites te tuent. Si on est Adamite, les Zélites te tuent ». « Ce  n’est pas plus compliqué que cela », jusqu’à la chute, quand tout s’achève  et que survient l’exécuteur 14, machine à tuer, qui n’a plus rien d’humain, et qui  parachève son œuvre de mort. Pas plus compliqué que cela dans les actes, sans  doute, mais dans la tête ?
 Adel Hakim situe la  pièce pendant la guerre du Liban mais il pourrait s’agir de n’importe quelle  guerre dans un autre lieu, à une autre époque. Il analyse les chocs émotionnels  successifs qui transforment un jeune garçon, citoyen paisible, en tueur vengeur.  ... (Lire la suite).
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       Photo Spectacles Sélection
 
 
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      UN CADEAU  PARTICULIER de  Didier Caron. Mise en scène Didier Caron et Karina Marimon. Avec Bénédicte  Bailby, Didier Caron, Christophe Corsand.Offrir à son meilleur  ami et associé un livre revenu de l’enfer, était-ce ou n’était-ce pas une bonne  idée ?
 À l’occasion de son  cinquantième anniversaire, Éric et sa femme Sabine ont organisé un dîner en  petit comité. Leurs deux filles vivent au bout du monde, l’une à Melbourne,  l’autre à New-York, et Éric n’est pas un adepte des grands rassemblements. Seul  Gilles, l’ami de toujours et associé d’Éric est convié. En ouvrant son cadeau,  un livre, puis en découvrant son titre et le nom de l’auteur, certains l’auraient  jeté au plus vite. Éric, interloqué, le pose sur le balcon sous le pot d’un  cactus. Le livre enfoui, la question reste posée. Pourquoi un tel cadeau ?  Pourquoi Gilles, l’ami de trente ans, un être discret et gentil, a-t-il choisi ce  présent pour le moins « particulier » et hors de prix ? Pour son  originalité, selon lui, ou plutôt comme passeur d’un message ? La soirée  qui les réunit va répondre à la question. Elle sera chaude-bouillante, pas  seulement pour le coq au vin !
 Curieusement, la  discussion porte peu sur la nécessité de lire ou non l’ouvrage infame mais sur  les relations entre l’époux / copain et ses proches. Éric découvre peu à peu avec  stupéfaction que le regard que son entourage porte sur lui est loin d’être  celui qu’il porte sur lui-même. Peu à peu, se dévoile une personnalité très  différente de celle qu’il croyait renvoyer aux yeux des autres. ...  (Lire la suite).
   
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       Photo Alejandro Guerrero
 
 
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      LE GRAND THÉÂTRE  DE L’ÉPIDÉMIE d’après Sophocle, Camus, Claudel, Ionesco, Artaud, Shakespeare etc. Conçu par  Christophe Barbier. Lumières François Loiseau. Avec Christophe Barbier, Sylvain  Katan, Pierre Val ou Frédéric Lecat. Depuis la nuit des  temps, épidémies, totalitarismes ou autres calamités sont liés au théâtre,  utilisés comme ressorts dramatiques par des dramaturges tels que Sophocle,  Claudel, Shakespeare, Ionesco…
 - Œdipe mène une  enquête pour connaître la cause de la peste envoyée par Apollon sur Thèbes et découvre  qu’il en est lui-même responsable.
 - Le destin de Violaine  Vercors, atteinte de la lèpre par compassion, sera bouleversé par sa sœur, bien  décidée à lui nuire.
 - En ordonnant l’exil  de Roméo, Escalus, seigneur de Vérone, porte la responsabilité de la tragédie  qui s’ensuit : confiné à cause de la peste, le frère Jean, messager du  frère Laurent, ne peut délivrer à l’exilé le message crucial …
 En explorant un  nombre nourri des œuvres sur le sujet, Christophe Barbier dont l’érudition fait  merveille, met ainsi en lumière la relation éternelle entre fléaux divers et  théâtre. Son fil directeur est cette réflexion d’Antonin  Artaud : « Le théâtre, comme la peste, dénoue les conflits, il  dégage des forces, il déclenche des possibilités, et si ces possibilités et ces  forces sont noires, c’est la faute non de la peste ou du théâtre, mais de la  vie. De même que la peste, le théâtre est fait pour vider collectivement des  abcès. »  ...  (Lire la suite).
   
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      NORMANDIE IMPRESSIONNISTE 2020 Parmi la centaine de  manifestations de toutes sortes de cette quatrième édition de, allant des  expositions, y compris contemporaines, aux colloques, en passant par des  découvertes diverses et des spectacles, nous avons retenu trois expositions  impressionnistes. Elles se tiennent à Caen, Le Havre et Rouen. Le musée des  Beaux-Arts de Caen s’intéresse au regard porté par les peintres de la fin du  XIXe siècle sur ces villes transformées par l’industrialisation, l’urbanisation  et la mécanisation. Au Havre, le Musée d’Art moderne André Malraux montre  comment les peintres et les photographes ont réussi à représenter ces nuits  éclairées peu à peu à l’électricité. Enfin, le musée des Beaux-Arts de Rouen  rend hommage à l’un de ses donateurs, l’industriel et collectionneur François  Depeaux, l’homme aux 600 tableaux.
 
 
 
 
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      -PBA-Lille.jpg) Photo PBA Lille
 
 
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      LES VILLES ARDENTES.  Art, travail, révolte 1870-1914. On associe généralement les peintres  impressionnistes à la représentation de la nature ou d’édifices qu’ils avaient  sous les yeux avec, de temps en temps, des portraits, surtout de leurs proches.  Néanmoins, ils étaient aussi témoins des bouleversements de leur temps en  matière d’industrialisation, de mécanisation et d’urbanisme. Cela se traduit  par le choix de certains sujets, tels des paysages avec des usines, des quais  où s’activent des ouvriers, des édifices en construction. Ce n’est que très  rarement qu’ils pénètrent dans les usines et il faut attendre le  postimpressionnisme pour que des artistes rendent compte de la situation des  hommes et des femmes qui subissent, souvent douloureusement, ces changements. La présente exposition rend compte de tout cela à travers un  choix de presque 150 œuvres s’étendant de 1873 à 1913 et recouvrant les champs  de la peinture, de la sculpture, de l’affiche, du dessin de presse et de la  carte postale photographique. En outre, tout au long des huit sections  relativement bien identifiables, les commissaires ont rappelé par des bandeaux  les dates des principaux événements sociaux de la période considérée. Cela va  du 19 mai 1874, avec la création de l’inspection du travail jusqu’au 20 août  1914 avec la création d’un fonds national de chômage. Nous avons reproduit tous  ces bandeaux dans le parcours en images de cette exposition, ainsi que les explications  données dans le dossier de presse dont seuls, quelques extraits, sont  mentionnés sur les panneaux au début de chaque section, ce qui est bien dommage  pour le visiteur.
 Le parcours commence avec des tableaux représentant des  paysages industriels. On y voit des usines, d’immenses cheminées fumantes,  parfois aussi des flammes, comme dans cet imposant triptyque de Pierre  Combet-Descombes, Les Hauts-Fourneaux de  Chasse (1911). Dans ces faubourgs industriels, lorsqu’il apparaît, l’homme  n’est qu’une petite silhouette, marginale, comme le peintre qui contemple ces  pittoresques nouveaux paysages. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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       Photo  ©  DR
 
 
 
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      NUITS ÉLECTRIQUES.  Le Havre a souvent été une ville pionnière en matière d’éclairage électrique. C’est  ainsi que dès 1863, elle dote les phares de la Hève de l’éclairage électrique à  arc.  En 1881, c’est le port qui est  équipé de gigantesques pylônes électriques à arc voltaïque permettant aux  navires d’entrer de nuit dans le port. Enfin, à partir de 1889, elle est l’une  des premières villes à préférer l’électricité au gaz. C’est donc assez naturel  que le MuMa ait choisi de consacrer une exposition à l’électricité et plus  particulièrement à la représentation de la nuit par les artistes dans le cadre  de Normandie impressionniste 2020, malgré le paradoxe que cela représente, les  impressionnistes ne s’étant pas intéressés à ce type d’éclairage !Le parcours comprend treize sections explorant les  différents thèmes liés à la nuit et à l’éclairage électrique. Il commence tout  naturellement avec les réverbères, qui apparurent avec l’éclairage au gaz et  furent peu à peu remplacés par des lampes électriques. Entre 1853 et 1890, le  nombre de becs de gaz parisiens passe ainsi de 12 400 à 51 500 !  Comme les arbres, ils font donc partie du paysage urbain et inspirent les  peintres qui les insèrent dans leurs compositions comme le montrent, entre  autres, les tableaux de Gustave Caillebotte ou de Charles Angrand. De son côté,  le photographe Charles Marville fait plus de 90 clichés de réverbères, de tous  types, des plus simples au plus impressionnants, pour la ville de Paris, dans  les années 1860-1870.
 Néanmoins, tout le monde ne bénéficie pas de ce nouvel  éclairage qui est installé en priorité dans les quartiers chic ou dans les  zones d’activités économiques, ce qui permet de continuer de travailler la  nuit. Ainsi, le Réverbère à Arcueil (1899)  d’Albert Marquet traduit plus le dénuement que la modernité. ...  (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais /  Jörg P. Anders.
 
 
 
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      FRANÇOIS DEPEAUX,  L’HOMME AUX 600 TABLEAUX. François Depeaux (1853-1920) fit don en 1909 au  musée des Beaux-Arts de Rouen d’un ensemble de tableaux composé de toiles  impressionnistes (trois Monet, neuf Sisley, un Renoir), de peintures de l’École  de Rouen (cinq Delattre, treize Lebourg, quatre Pinchon) et de tableaux isolés  (Fantin-Latour, Dufy). Comme cela avait été fait au Musée du Luxembourg en 2014-2015  avec Paul Durand-Ruel (Lettre 376),  le musée rend hommage à son tour à un autre grand promoteur des  impressionnistes. Né dans une famille d’industriels rouennais, François  Depeaux prend en 1878 la direction de la société familiale qui commercialise  des tissus puis du charbon. Sous son impulsion, elle connaît un développement  fulgurant. Depeaux en profite pour satisfaire sa soif compulsive d’achat de  tableaux. Il en aura jusqu’à 600, dont 55 Sisley et 20 Monet, mais faute  d’inventaires personnels, il est difficile de savoir tout ce qui est passé  entre ses mains.
 Ce que l’on sait, c’est qu’il fut l’ami de peintres tels que  Monet, qui l’appelait le charbonnier, de Pissarro et surtout de Sisley, qu’il  soutint lors de la rétrospective organisée en 1897 par le marchand Georges  Petit et aida jusqu’à sa mort en 1899. Depeaux finança également son séjour en  Cornouaille où il avait une mine de charbon. Cette présence de Depeaux au Pays  de Galle se traduit en 1911 par une autre donation de six tableaux de l’École  de Rouen à la Glynn Vivian Art Gallery de Swansea.
 Cette École de Rouen, nom donné par Arsène Alexandre,  critique d’art du Figaro, doit beaucoup à Depeaux qui entendait défendre les  artistes rouennais, comme il défendait aussi les monuments de sa ville. C’est  ainsi qu’il encouragea et fit exposer à Paris par son marchand Durand-Ruel et par  d’autres, les peintres Albert Lebourg, Joseph Delattre, Charles Frechon et  Robert-Antoine Pinchon. ...  (Lire la suite).
 
 
 
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       Photo © Fondation Giacometti
 
 
 
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      L’HOMME QUI MARCHE.  ALBERTO GIACOMETTI.  La Fondation Giacometti présente pour la première fois et, dit-elle, sans doute  la dernière, la totalité des œuvres sculptées et la plupart des dessins de  Giacometti (1901-1966) relatifs à cette figure emblématique, non seulement de  son œuvre, mais aussi de la sculpture du XXe siècle. La totalité ? Certainement,  même si, au dernier moment, l’UNESCO, à qui Annette Giacometti avait consenti  la fonte exceptionnelle d’un tirage hors commerce de l’Homme qui marche I, a assorti son prêt de conditions inacceptables  pour la Fondation Giacometti. Celle-ci présente donc le tirage de cette  sculpture en sa possession.L’histoire  de « l’Homme qui marche » commence en 1932 avec les recherches de  Giacometti sur une « Femme qui marche » après sa période surréaliste.  Nous voyons en fin de parcours Femme qui  marche I (1936) qui représente une femme sans tête ni bras, se tenant  droite mais en léger mouvement. Sa facture rappelle les sculptures égyptiennes,  qui avaient frappé Giacometti, et son corps est parfaitement lisse. L’artiste  abandonnera ce type de sculptures, trop impersonnelles à ses yeux, pour ne  faire que des figures recouvertes d’aspérités.
 Dans  la première salle sont exposés de nombreux dessins et des photographies en  relation avec le thème de l’homme ou de la femme qui marchent. On remarque tout  particulièrement ses croquis sur toutes sortes de support (carnets, feuilles de  papier, revues, etc.) où Giacometti recherche comment représenter le mouvement.  Certains auraient été faits à la terrasse d’un café en regardant les gens dans  la rue. Cela lui aurait inspiré les petites figurines que l’on voit dans Homme traversant une place (1949), Trois hommes qui marchent (1948) ou  encore La Place (II - 1948), trois œuvres présentes dans cette exposition. ...  (Lire la suite).
 
 
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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