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Lettre n° 488
du 16 octobre 2019 |
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Nos sélections de la quinzaine |
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THÉÂTRE
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Photo Celine Nieszawer
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SEPT ANS DE RÉFLEXION de George Axelrod. Adaptation Gérald Sibleyras. Mise en scène Stéphane Hillel. Avec Guillaume de Tonquédec, Alice Dufour, Jacques Fontanel, Agathe Dronne, François Bureloup, Clément Koch.
Le premier choc est celui d’un lourd tomatier qui, depuis le balcon supérieur, vient choir sur le fauteuil où Richard Sherman, éditeur de livres en version poche, s’apprêtait à s’asseoir. Le deuxième choc est l’apparition de la coupable de la chute, une jeune femme à la beauté étourdissante qui se confond en excuses. C’est l’été. Richard est resté seul à New-York pour travailler. La chaleur a pressé son épouse Hélène et leur fils à passer les vacances au bord de la mer où elle retrouve par hasard Tom MacKenzie, un ami du couple.
L’intrusion dans son existence de la jeune femme bouscule les certitudes de Richard. Leurs sept années de mariage n’ont pas entamé l’amour qu’il porte à une épouse qu’il n’a jamais trompée. Mais un dîner, une coupe de champagne et des conversations à bâtons rompus le troublent au point d’interroger, sans en avoir l’air, le psychanalyste dont il est en train de relire un tapuscrit. Pas dupe, le docteur Baker lui soumet quelques éléments de réflexion. De même, Aristote et sa maxime « le désir engendre l’action », hantent les rêves fous du quadragénaire. La fraîcheur de la jeune femme de vingt-cinq ans le titille. Il est partagé entre son éducation puritaine et une folie qui ne se représentera sans doute pas … ... (Lire la suite).
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Photo Emilie Brouchon
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PIÈGE POUR CENDRILLON d’après Sébastien Japrisot. Adaptation Aïda Ascharzadeh. Mise en scène Sébastien Azzopardi. Avec Alyzée Costes, Nassima Benchicou, David Talbot, Aurélie Boquen.
Qui est qui ? C’est la question que se pose logiquement tout individu au sortir d’un grave accident, miraculé mais amnésique. Michèle, dite Mi, émerge de la tente stérile qui a permis sa récupération après l’incendie de sa maison. Un visage tout neuf, une mémoire en déroute, seuls les gants témoignent, en cachant des cicatrices irréversibles. Autour d’elle, des personnages prévenants qui prétendent concourir à la résurrection de sa pleine identité. L’amie en fonction de marraine, Jeanne Murneau, le médecin amoureux qui écrivait des lettres, et surtout le fantôme bien présent de Domenica, dite Do, camarade d’enfance puis compagne de dépravation, qui est morte dans l’incendie. L’intrigue pourrait être presque banale, policière sans enquêteur, s’il n’y avait pas à la clef l’héritage rondelet d’une vieille tante italienne. Et un huis-clos machiavélique dans lequel les personnages s’acharnent à enfermer Mi en la privant de tout regard non orienté sur son passé. Murneau est-elle la loyale protectrice de Michèle depuis son enfance, ou « il monstro » ? De qui le médecin était-il fougueusement épris ? Accident de gaz ou mécanisme diaboliquement ourdi ? Michèle tourbillonne dans un vertige de révélations, vraies ou fausses, impossibles à démêler.
Passé et présent s’entrelacent sur la scène où les personnages évoluent dans des temporalités que seule l’alternance des éclairages différencie. Les récits proposés par les deux témoins, Jeanne et François, sont contradictoires, eux-mêmes offrent des attitudes et des visages contrastés. Quelle est la vraie nature des rôles qu’ils ont joués, l’un et l’autre ?... (Lire la suite).
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Photo Maxime Guerville
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LE PLUS BEAU DANS TOUT CELA de Laurent Ruquier. Mise en scène Steve Suissa. Avec Pauline Lefèvre, Régis Laspalès, Françoise Lépine, Agustín Galiana.
Claudine partage sa vie depuis trois ans avec Octave, un homme plus âgé qu’elle. Il a conquis son cœur par « sa beauté intérieure », la culture, l’esprit, l’humour. Contre toute attente survient un beau jour, dans son magasin d’antiquités, une blessure ancienne en la personne de Matt, beau, charmeur et sûr de lui. Claudine est sensible aux qualités d’Octave et à la vie agréable qu’ils mènent, mais le réveil de cet amour dont elle n’a pas fait le deuil, la bouleverse. Pour Octave, il s’agit de garder le cœur de Claudine. Pour Matt, il s’agit de le reconquérir.
Satirique, politique, dramatique ou romantique, Laurent Ruquier aborde tous les genres avec le même talent. Il plonge ici son personnage féminin dans un dilemme qui pousse les deux soupirants à un duel entre les canons de la beauté et ceux de l’intelligence et de la culture. ... (Lire la suite).
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Photo Fabienne Rappeneau
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JE M’APPELLE ERIK SATIE COMME TOUT LE MONDE. Texte et mise en scène Laetitia Gonzalbes. Avec Elliot Jénicot et Anaïs Yazit.
Deux personnes viennent de s’échapper d’une maison psychiatrique, un homme d’âge mûr avec son parapluie et une jeune femme, à la robe parsemée d’étoiles. Aucune précision sur leur identité…
Sur la scène très blanche et lumineuse, des parapluies, un bouillon nuageux de tulle, des pétales. Deux tout petits pianos imbriqués l’un dans l’autre. Deux personnages en noir et blanc vont y évoluer sur fond de Gymnopédies d’Erik Satie. Il est à la fois nerveux, ironique et primesautier, elle est, semble-t-il, l’infirmière chargée d’entretenir la conversation de l’après-midi, tout intimidée d’être ainsi en contact avec le grand Erik Satie, qui entreprend dans un récit apparemment chaotique de l’introduire dans son autobiographie. Se déroule alors la fresque haute en couleurs d’une personnalité hors normes, qui vécut dans le Paris des surréalistes, des poètes, des grands musiciens de l’époque, entre autres le Groupe des Six dont il fit partie. La jeune femme lui fait reproche de sa brouille avec Debussy, il évoque ses amours malheureuses, elle mime le nom de gymnopédie qui le rendit célèbre, il se montre fantasque, insaisissable tout autant qu’attendri par cette jeune fille qui pourrait être sa fille. À propos, se pourrait-il qu’elle… ? À qui imputer la folie ? ... (Lire la suite).
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Photo J. Stey
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MADAME ZOLA. Texte d’Annick Le Goff. Mise en scène Anouche Setbon. Avec Catherine Arditi et Pierre Forest.
1908, Zola repose désormais au Panthéon, à côté de Victor Hugo. Les honneurs lui ont été rendus, son épouse Alexandrine en a eu sa part, mais la voilà privée pour la seconde fois, six ans après sa mort, de son Emile, avec qui elle prolonge un dialogue mouvementé au-delà de la séparation. Elle ne lui y épargne ni confidences ni acrimonie. Plus de trois décennies ont soudé un couple infrangible, en dépit des atermoiements au mariage officiel, de l’hypocondrie du grand homme timoré, inféodé à sa mère et terrifié par la perspective du scandale de l’adultère dévoilé. Car, si attaché qu’il ait été à son Alexandrine, c’est vers la jeune lingère Jeanne qu’il avait porté son désir d’homme et de paternité. Tous ces épisodes, la maternité interdite, les combats politiques, l’Affaire Dreyfus, la loyauté jamais prise en défaut, Alexandrine les dévoile peu à peu, d’anecdotes en confidences et en aveux de souffrance, à son fidèle apothicaire, Monsieur Fleury, qui vient quotidiennement lui porter des remèdes de sa composition pour enrayer un asthme tenace. Le prévenant pharmacien n’est pas épargné lui non plus par les aléas de l’infidélité et du divorce. D’abord confident que la bouillante Madame Zola bouscule sans ménagement, il se mue progressivement en psychologue amateur, sans renoncer à la méthode de son illustre confrère, Emile Coué. Entre ces deux blessés du mariage, se noue une complicité tissée de souffrance. ... (Lire la suite).
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SPECTACLES
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Photo Philippe Escalier
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RIMBAUD VERLAINE. Livret et mise en scène Stéphan Roche. Scénographie Rodrigo Basilicati Cardin. Musique Daniele Martini. Chorégraphies Pascale Moe Bruderer. Avec Éric Jetner, Stéphan Roche, Marion Cador, Éléonore Beaulieu, Henri de Vasselot, Pascale Moe Bruderer.
Rien ne saurait être plus dissemblable que ces deux êtres-là. Arthur Rimbaud a tout juste 17 ans lorsqu’il rencontre, en 1871, Paul Verlaine, de dix ans son aîné. C’est le début d’une relation passionnelle et tumultueuse qui marque un véritable tournant dans leur vie respective. Rimbaud, jeune fugueur récidiviste, « choisit » Verlaine, marié et bientôt père d’un enfant, pour assouvir sa soif de liberté, de « liberté libre ». Verlaine adhère à cette recherche mais se rebelle, revenant chez sa femme Mathilde, dans le cocon petit-bourgeois qu’elle et ses parents lui offrent. Las, le mauvais génie réapparaît toujours et de séparations en retrouvailles, attirés comme deux aimants, les deux amants terribles, ivres d’opium et d’absinthe, « fée verte » libératrice, voyagent entre Paris, Londres et Bruxelles, théâtre deux ans plus tard, de leur ultime dispute. Le coup de révolver tiré sur Rimbaud en ce jour de juillet 1873, scelle leur séparation et l’incarcération de Verlaine à la prison de Mons, séjour où son écriture poétique est féconde. Rimbaud, quant à lui, cesse d’écrire. Le jeune homme aux semelles de vent disparaît… ... (Lire la suite).
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Photo X
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COLORS. Le spectacle culte. Mise en scène Esteban Perroy. Création lumières Antho Floyd avec en alternance une vingtaine de participants et quatre musiciens.
La petite troupe des COLORS organise pour la 12e année des soirées d’impro avec un invité surprise, peut-être un peu inconscient de ce qui l’attend ! L’improvisation, organisée par un maître du jeu, est exécutée à partir d’un mot et d’une couleur écrits par le public sur un billet, déposé dans une urne, avant l’entrée dans la salle. Son billet tiré au sort, le spectateur nommé choisit alors deux autres couleurs qui distinguent les improvisateurs.
The white guest, ce soir-là l’excellent Guillaume Sentou, est souvent sollicité. À lui et à ses comparses d’un soir de trouver le début de l’histoire qui correspond au mot puis de développer celle-ci. Galvanisés par le public ravi de cette interaction, ils interprètent successivement douze scénettes parfaitement déjantées mais qui « tiennent la route ». Les improvisateurs ont des ressources insoupçonnées face à des mots tels que pingouin-manchot, contrôle routier, apiculture, sapio-sexualité ou Riad-Marrakech ! ... (Lire la suite).
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EXPOSITIONS ET SITES
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Photo © RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski.
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DEGAS A L’OPÉRA. Dans toutes les expositions consacrées à Edgar Degas (1834-1917) nous voyons des représentations de danseuses. Cet artiste était un passionné d’opéra. « Le manque d’opéra est une souffrance véritable » écrivait-il en 1972, après quelques semaines seulement à la Nouvelle-Orléans où il séjournait auprès de sa famille maternelle. Une dizaine d’années plus tard il déclarait : « Vous voulez me décorer, c’est donc que vous voulez me faire plaisir, eh bien ! donnez-moi mes libres entrées à l’Opéra, ma vie durant ». C’est ce qu’il obtient en 1885. Il était donc naturel de faire appel à Degas pour célébrer le 350e anniversaire de ce qui est aujourd’hui l’Opéra national de Paris.
La présente exposition nous explique tout d’abord que Degas ne travaillait pas « sur le vif » mais dans son atelier, avec le filtre du souvenir et son imagination. Cela lui permettait toutes sortes d’expérimentation, tant dans les cadrages (vue plongeante, vue de bas en haut, vue désaxée, etc.), les éclairages, les mouvements, les rapprochements des corps en « belles grappes » que dans les mediums avec l’emploi de la peinture, du pastel, du dessin, de la gravure, de la sculpture, du monotype, etc.
Degas s’intéresse aussi aux maîtres anciens, qu’il copie (Le Calvaire, d’après Andrea Mantegna, 1861) et travaille intensément les gestes et mouvements des sculptures antiques. Ses Petites filles spartiates provoquant des garçons (1860) en est un parfait exemple avec des attitudes que l’on retrouvera dans ses tableaux de danseuses.
Son milieu familial est également propice à son goût pour la musique. Son père, héritier de la banque familiale, tient un salon propageant le goût nouveau pour la musique ancienne, celle de Bach, Rameau et Gluck. Degas réalise de nombreux portraits des invités de ces soirées. On voit ainsi le double portrait de Lorenzo Pagans, ténor espagnol et d’Auguste De Gas, le père de l’artiste ; la célèbre danseuse Eugénie Fiocre dans le ballet La Source et surtout le portrait commandé en 1870 par le bassoniste Désiré Dihau, qui procure à Degas son premier succès. ... (Lire la suite).
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Photo MNHN
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OCÉAN. Une plongée insolite. Grâce à une scénographie immersive, cette exposition spectaculaire nous permet de mieux connaître cet espace qui couvre la majeure partie de notre planète. Depuis l’antiquité, l’homme cherche à découvrir ce monde où il est impossible de respirer, où le corps se refroidit plus vite qu’à l’air libre et où l’obscurité règne dès 200 m de profondeur. On apprend, entre autres, que les romains avaient déjà des nageurs de combat, les urinatores, qui sectionnaient les lignes d'ancrage des bateaux ennemis pour que ceux-ci aillent se fracasser sur les rochers. Parmi les objets exposés, on trouve un casque de scaphandre de 1859 et les maquettes du sous-marin Nautile et du robot téléguidé Victor 6000 de l’Ifremer. Un premier tableau lumineux nous présente des photographies de cette faune incroyable et multicolore qui peuple les océans.
Parmi les êtres vivant dans les océans, l’immense majorité est invisible à l’œil nu. En poids, ils représentent 95% de tout ce qui vit dans l’océan. La plupart d’entre eux appartient au plancton. Ces êtres minuscules, premiers producteurs d’oxygène, sont à la base de la chaîne alimentaire. On distingue trois catégories, le phytoplancton ou plancton végétal (0,5µm à 2 mm), le zooplancton ou plancton animal (5µm à 10 m, pour les méduses) et les bactérioplancton et virioplancton, constitués de bactéries et de virus. Tous ces organismes sont ballotés d’un endroit à un autre par les courants marins, d’où leur nom, venant du grec planktos qui signifie errer ou dériver. Cette deuxième section met aussi l’accent sur l’acidification des océans, due à l’augmentation du CO2 émis par les activités humaines, et sur la prolifération de micro-plastique constituant une « soupe de plastique ». On la retrouve partout dans l’océan mais surtout piégée par les gyres, immenses tourbillons formés par des courants marins. ... (Lire la suite).
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THÉÂTRE |
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CONCERTS
(musique classique) |
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CONCERTS
(sauf musique classique) |
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Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray |
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