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      |  |   |  |  | Lettre n° 481du 12 juin 2019
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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      CLOUÉE AU SOL de George Brant.  Mise en scène et jeu Laurène Boulitrop. Le ciel bleu et Tiger, son avion. Elle est  pilote de chasse dans l’US Airforce et ce sont ses deux exclusives amours. Mais  son univers va basculer dans « Rocking Chairforce », parce qu’elle a  croisé la route d’Eric, un soir dans un bar. La combinaison de pilote rétrécit,  le ventre s’arrondit. Et Sam naît. Adieu la griserie du ciel bleu, adieu Tiger.  Définitivement clouée au sol, la déesse écartelée entre le mari aimant et aimé,  la fillette délicieuse, les journées dans l’aridité du Nevada où l’Olympe, désormais,  « c’est une caravane en plein désert », d’où l’on traque, par drone  interposé, la future victime, que l’on réduit à néant à des milliers de  kilomètres de là. L’amour conjugal et maternel serait-il assez puissant pour  contrebalancer le goût du sang virtuel, la fascination de la toute-puissance  divine ? Un dédoublement qui tourne au phantasme et à la psychose. Catastrophe  en approche et nul drone pour en venir à bout. ... (Lire la suite).
 
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       Photo DR
 
 
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      CHARLOTTE de David Foenkinos. Mise en scène et  jeu Laurène Boulitrop. Charlotte est l’héritière d’une longue  tradition de suicides, sans le savoir, tant est opaque le silence familial  autour de ces morts étranges. Dans le Berlin des années sombres qui précèdent  la Seconde Guerre mondiale, elle découvre ce que signifie être juive, alors que  son talent en germination la prédispose aux plus grandes reconnaissances  artistiques. Dans la souffrance et les tourments de l’amour, elle émerge par  l’exil à l’éclosion de son corps, de ses dons, de leurs expressions  multiples.  Le lourd prix à payer pour  devenir ce qu’elle sera enfin, une artiste prolifique.
 Dans une alternance entre obscurité et  lumière, une voix off raconte sur un ton neutre l’histoire de cette famille,  entre drames intimes et persécutions publiques, tandis que Charlotte évoque,  dans la sobriété la plus absolue du jeu et de la mise en scène, son père  Albert, sa belle-mère Paula cantatrice fascinante, l’égocentrique Alfred son  premier et grand amour qui la révèle à son corps, les trahisons obligées de  l’entourage amical et pédagogique, la douleur insupportable des séparations.  ...  (Lire la suite).
   
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 |  |   |  |  | SPECTACLES 
 
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       Photo Bruno Perroud
 
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      LA VICTOIRE EN CHANTANT. Textes et  chansons de poètes et auteurs divers. Mise en scène Raymond Acquaviva. Avec  Pierre Boulben, Louise Corcelette, Benoît Facerias, Philippine Martinot,  Quentin Morant, Fabio Riche, Lani Sogoyou, Joséphine Thoby. Musiciens en  alternance : Aude Giuliano, Guy Giuliano, Laurent Derache. Août 14, la Première Guerre mondiale se  déclare dans la joie, les jeunes mobilisés partent la fleur au fusil, ivres de  reconquête. La Veuve est joyeuse avec Frantz Lehar, l’amour s’écrit du front  avec Apollinaire. On danse, on chante Panam qu’on retrouvera bientôt. Alphonse  Allais propose des solutions étonnantes à Paul Déroulède. Puis la mort s’invite  au banquet de la catastrophe et l’ambiance est aux pleurs et à une horreur  qu’accroît l’absurdité militaire, quand les consignes portent sur la perfection  du salut. On danse et chante toujours bien sûr, mais entre les larmes des  poilus et de leurs compagnes, dans le jardin des morts qu’évoquent les poètes,  dans la tranchée d’Apollinaire ou les champs du deuil de Péguy. Et parce que  jamais les horreurs d’une guerre n’ont empêché la suivante de survenir, Aragon  évoque la barbarie, celle de l’Affiche Rouge, des adieux de Manouchian à celles  qu’il aime. La vie continue pourtant, entre défilés de mode et chansons  va-t-en-guerre, cabaret conquis par l’occupant et résistance qui s’organise. Horreur  en filigrane des camps de la mort et la Liberté inexorable qui fleurit chez  Eluard, parce qu’invincible est l’espoir chevillé aux corps de cette jeunesse  qui continue, envers et contre tout, à croire en Paris. ... (Lire la suite).
   
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo © RMN-Grand Palais (Musée  national Picasso-Paris) / Franck Raux
 
 
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      PICASSO ET LA GUERRE. C’est un paradoxe d’organiser une exposition  sur un artiste qui n’a jamais participé à une guerre ni même été soldat !  Mais Pablo Picasso (1881-1973) a été le témoin de deux conflits mondiaux, d’une  guerre civile dans son pays d’origine, et de nombreux conflits majeurs comme la  guerre d’indépendance cubaine (1895-1898) ou la guerre du Vietnam (1963-1975).Tout jeune il s’intéresse à ce  thème, comme on le voit dans la première section, en dessinant Deux soldats à cheval et une tourelle (vers 1894) ou en peignant Épisode de la  guerre contre les français (vers 1896). Résidant en France depuis 1900, mais  ressortissant d’un pays neutre, il n’est pas mobilisé lorsqu’éclate la Grande  Guerre. Picasso ne représente pas ce conflit et continue ses recherches sur le  cubisme, la figuration d’inspiration cézanienne et le pointillisme. Néanmoins  il s’inquiète pour ses amis, comme Guillaume Apollinaire, auxquels il écrit et  donne des nouvelles des uns et des autres. Plusieurs correspondances de ce  genre sont présentées dans la deuxième section, « En marge de la Première Guerre  mondiale ».
 Dans les années 1930, son amitié  avec le poète Paul Éluard, proche du parti communiste, et son amour pour Dora  Maar, photographe militante, l’engagent à soutenir le Front populaire en France  et surtout le Frente Popular en Espagne. La guerre civile l’éloigne  définitivement de son pays. Nommé un temps à la direction du musée du Prado à  Madrid, il peint, à la suite du bombardement de Guernica, une toile monumentale  portant son nom (1937). Des ébauches de la composition ou de détails sont  exposées ici.
 Durant la Seconde Guerre mondiale,  Picasso reste dans son atelier des Grands-Augustins à Paris et se consacre  exclusivement à son art.  ...  (Lire la suite).
   
 
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       Photo © RMN-Grand Palais / Jean-Gilles Berizzi
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        CALDER-PICASSO. Cette exposition a pour but de montrer que ces  deux artistes contemporains, Pablo Picasso (1881-1973) et Alexander Calder  (1898-1976), se rejoignent dans leurs recherches, l’usage de certains matériaux  et le choix de leurs sujets.Dans la première des douze  sections du parcours on voit des maquettes en fil de fer réalisées par Picasso  en 1928 pour un projet de monument à Apollinaire. Si ces « statues en rien »  furent toutes refusées, elles témoignent néanmoins de la volonté de son auteur  d’explorer le vide, comme le fera Calder avec ses mobiles. C’est ce thème du  vide qui a guidé les commissaires dans la conception de cette exposition.
 En 1931 Picasso rencontre Calder  dans la galerie Percier où ce dernier expose, pour la première fois, ses  sculptures non objectives. Ces objets reposent sur le sol et sont mis en  mouvement par des courants d’air ou des interventions humaines. Marcel Duchamp  trouve un nom à ces objets abstraits cinétiques : « mobiles »,  un mot qui en français fait référence à la « cause » et au « déplacement ».  Deux de ces objets exposés dans la galerie Percier sont présentés ici dans la  deuxième section (« Capturer le vide »). Plus tard, en 1932, Calder  crée son premier mobile suspendu.
 Avec « Dessiner dans l’espace »  on découvre des sculptures en fil de fer, quasiment planes, représentant des  personnages tels Médusa, un Acrobate ou Joséphine Baker (vers 1928). De son côté Picasso réalise une Figure (1935) avec des objets de cuisine,  du bois et de la ficelle. ...  (Lire la suite).
 
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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