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      |  |   |  |  | Lettre n° 480du 29 mai 2019
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Brigitte Enguerand / collection Comédie Française
 
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      HORS LA LOI.  Texte et mise en scène Pauline Bureau. Avec Martine Chevallier, Coraly  Zahonero, Alexandre Pavloff, Françoise Gillard, Laurent Natrella, Danièle  Lebrun, Claire de la Rüe du Can, Sarah Brannens, Bertrand de Roffignac. 
Depuis  toujours, elles avortaient en secret, prenant le risque de mourir plutôt que  d’affronter la honte et la mise au ban de la société. Depuis la loi de 1920,  quelque deux cent cinquante mille d’entre elles passèrent de vie à trépas dans  l’indifférence générale. Jusqu’au jour où, pour échapper à la prison pour vol,  un scélérat préféra dénoncer la jeune fille de 15 ans qu’il avait violée. L’avortement  clandestin était, pour les deux inspecteurs qui prirent sa déposition, bien  plus croustillant qu’un vol de voiture. Le voyou recouvra la liberté et c’est  la jeune fille qui passa devant la justice. 
Elle  s’appelait Marie-Claire Chevalier. À soixante ans, elle évoque la terreur qui  ne l’a jamais quittée, tapie à l’intérieur d’elle-même. Elle remémore  l’adolescente qu’elle était en 1971, dans la tourmente de cet avortement  qu’elle requit en pleine conscience. Elle ne voulait pas de cet enfant. Sa mère,  mère célibataire, ne voulait pas non plus que sa fille vive ce qu’elle avait  vécu. Une course contre la montre s’engagea alors, la solidarité féminine se  mit en route et une « faiseuse d’anges » exécuta l’acte, heureusement  sans conséquence dramatique pour l’adolescente.  
Un  très grand mal pour un très grand bien ? Gisèle Halimi en tête, les femmes  s’emparèrent de l’histoire de Marie-Claire, descendirent dans la rue et, avec  l’appui de quelques citoyens sensés, ouvrirent la voie à la loi Veil. ... (Lire la suite ).
          
 
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo  © SIK-ISEA, Zurich (J.-P. Kuhn)
 
 
 
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      LA COLLECTION EMIL BÜHRLE. Emil Georg Bührle (1890-1956), né en  Allemagne, est envoyé en 1924 à Zurich pour réorganiser l’usine d’Oerlikon, une  fabrique de canons, dans laquelle son beau-père a des parts. Il travaille ainsi  pour le « réarmement caché » de l’Allemagne, dont l’industrie  d’armement a été interdite par le Traité de Versailles de 1919. Bührle  s’installe définitivement en Suisse et en obtient la nationalité en 1937. C’est  à partir de là qu’il fait ses premiers achats de tableaux avec des Corot, des Courbet,  des impressionnistes et des postimpressionnistes. Son usine dont il est devenu le  seul propriétaire reçoit de grosses commandes de la part de la France et de la  Grande-Bretagne. La Seconde Guerre mondiale met fin à celles-ci et il livre  alors des armes et des munitions à l’Allemagne, ce qui l’enrichit  considérablement et lui permet d’acquérir de nombreuses œuvres d’art sur le  marché.
 À la fin de la guerre, sa société  est sur la « liste noire » des Alliés et l’on retrouve chez lui 13  tableaux spoliés par les nazis, achetés en toute bonne foi à la galerie Fischer  de Lucerne, qui sera condamnée à les lui rembourser. Il les restitue à leurs  propriétaires légitimes puis en rachète 9 d’entre eux.
 Étant maintenant à la tête d’un  groupe international puissant fournissant les armées des États-Unis, de l’OTAN  et de la Suisse, Bührle achète des œuvres au rythme d’une centaine par an entre  1951 et 1956, année de sa mort. Sa collection comporte alors plus de 600  œuvres.  ...  (Lire la suite).
 
 
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       Photo © Thomas Garnier
 
 
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      MADAME DE MAINTENON. Dans les allées du pouvoir.  A l’occasion du tricentenaire de la mort de  Madame de Maintenon (1635-1719), épouse morganatique de Louis XIV, le château  de Versailles a procédé à la restauration de son appartement et lui consacre  une exposition très intéressante. La vie de Madame de Maintenon est un véritable  roman et a inspiré, outre des mémoires apocryphes rédigées par Françoise  Chandernagor (L’Allée du pouvoir,  1981) plusieurs films, dont Si Versailles  m’était conté et Saint-Cyr. Les quatre petites pièces dans  lesquelles Françoise d’Aubigné, veuve Scarron, a vécu entre 1673 et 1715, occupent  une place stratégique dans le château, à proximité de l’escalier de la Reine et  de l’appartement du roi, qui lui rend visite tous les soirs, notamment pour y  travailler aux affaires de l’État, pendant trente-deux ans, au retour de sa  promenade.
 Dans un parcours chronologique, l’exposition  retrace la vie extraordinaire de cette femme. Dans la première antichambre on  évoque la « Belle Indienne », née d’un père aventureux, mariée au  poète sulfureux Paul Scarron, qui lui ouvre les cercles précieux de la capitale  où elle noue des relations durables avec Ninon de Lenclos, Madame de Sévigné et  Madame de Montespan, la future favorite de Louis XIV. Des portraits, dont un mystérieux  portrait d’elle nue, des documents, dont son acte de baptême, des livres de  Scarron, illustrent cette partie de sa vie. ...  (Lire la suite).
 
 
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      .jpg) Photo © Didier Saulnier
 
 
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      REOUVERTURE DU GRAND APPARTEMENT DE LA REINE. Après trois années de  travaux pour mettre en sécurité incendie le Grand Appartement de la Reine et  redonner tout leur lustre à ces pièces d’apparat, le public peut de nouveau  visiter l’une des parties les plus attractives du château de Versailles. La visite  commence à la sortie de la Galerie des Glaces, dans le sens inverse de celui  prévu par l’étiquette. C’est ainsi que l’on entre d’emblée dans la chambre de  la Reine, que l’on traverse ensuite l’antichambre des Nobles de la Reine, puis  l’antichambre du Grand Couvert de la Reine, pour terminer par la salle des  Gardes de la Reine et l’escalier de la Reine.La chambre de la Reine avec ses  soieries murales somptueuses, son immense lit à baldaquin, ses panneaux de boiseries  dorées, son plafond à décor rocaille et ses grisailles de François Boucher est  la pièce la plus spectaculaire.
 Celles qui suivent ne manquent  pas d’intérêt non plus. Les tentures de l’antichambre des Nobles de la Reine  ont été entièrement retissées. Parmi le mobilier on trouve dans cette pièce  deux commodes et deux encoignures de Jean-Henri Riesener (1786). Nous avons  également la magnifique pendule « aux sultanes », les deux girandoles  « aux autruches » et le Portrait  en pied de Louis XV revêtu du manteau du sacre, tissé en 1769-1771  à la manufacture des Gobelins dans l'atelier de Pierre François Cozette d'après  le portrait peint par Louis-Michel Van Loo. ...  (Lire la suite).
 
 
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      -a.jpg) Photo © Christophe Fouin
 
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      LE GOÛT DE MARIE LESZCZYŃSKA.  Cette exposition est consacrée à une reine discrète, épouse de Louis XV, qui régna  plus de 42 ans, soit le plus long règne d’une reine à Versailles. Cette fille d’un  roi déchu de Pologne n’était pas destinée à épouser un roi mais le risque que  Louis XV, âgé de treize ans, disparaisse sans descendance et que le trône de France  revienne au fils du défunt Régent, en décida autrement. Le duc de Bourbon, à la  recherche d’une princesse catholique de sang royal capable de mettre rapidement  au monde un dauphin trouva la candidate idéale en la personne de Marie  Leszczyńska (1703-1768),  pourtant âgée de sept ans de plus que le souverain.La présente  exposition rend hommage à cette reine cultivée, aimant les beaux esprits, recherchant  ne serait-ce que quelques heures par jour une certaine intimité pour lire (elle  a une vaste bibliothèque), méditer, peindre, travailler avec son imprimerie ou  recevoir son cercle le plus intime. Le parcours se déroule dans l’appartement  de la Dauphine qui rouvre à cette occasion et qui sera remeublé en 2020 après  la restauration de l’appartement contigu du Dauphin. On peut y voir une  soixantaine de peintures, sculptures et objets d’art appartenant aux  collections du château dont certaines pièces ont été acquises tout récemment. ...  (Lire la suite).
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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