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Lettre n° 479
du 15 mai 2019
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Jan Versweyveld -
Coll. Comédie Francaise


 

ÉLECTRE / ORESTE d’Euripide. Mise en scène Ivo van Hove avec la troupe de la Comédie-Française Claude Mathieu, Cécile Brune, Sylvia Bergé, Éric Génovèse, Bruno Raffaelli, Denis Podalydès, Elsa Lepoivre, Julie Sicard, Loïc Corbery, Suliane Brahim, Benjamin Lavernhe, Didier Sandre, Christophe Montenez, Rebecca Marder, Gaël Kamilindi et les comédiens de l’académie de la Comédie-Française Peio Berterretche, Pauline Chabrol, Olivier Lugo, Noémie Pasteger, Léa Schweitzer.
Sept ans ont passé depuis l’assassinat d’Agamemnon à son retour de la guerre de Troie, par Clytemnestre, son épouse, et par Égisthe, l’amant de celle-ci. Électre, mariée de force à un paysan et chassée du palais par sa mère, vit dans un milieu rural pauvre, bien éloigné du luxe de sa naissance. Tout de suite reconnu par le vieux mycénien qui l’éleva dans sa petite enfance, Oreste revient d’un long exil, accompagné de Pylade son cousin et fidèle ami. Électre l’attendait sans trop y croire ce frère qui dût fuir si jeune. Leur désir de vengeance est vite scellé. Ils tuent Égisthe, usurpateur du trône et meurtrier, puis leur mère.
Cinq jours après l’assassinat de Clytemnestre, condamnés à une mort certaine par les citoyens d’Argos, Électre et Oreste attendent le jugement sur la manière dont ils seront châtiés. Veillé par sa sœur, Oreste, tourmenté par le matricide, est en proie au délire. L’arrivée de Ménélas, leur oncle, accompagné de sa femme Hélène, sœur de Clytemnestre, et de leur fille Hermione, représente un dernier espoir pour le frère et la sœur. Ils prient Ménélas de plaider leur cause. En vain… ... (Lire la suite).

 



 


Photo Victor Tonelli


 

TCHÉKHOV À LA FOLIE. LA DEMANDE EN MARIAGE / L’OURS d’Anton Tchékhov Traduction André Markowicz et Françoise Morvan. Mise en scène Jean-Louis Benoit assisté de Antony Cochin. Avec Emeline Bayart, Jean-Paul Farré, Manuel Le Lièvre.
Il fait frisquet dans le salon de la maison de maître des Lomov mais les oiseaux chantent, signe d’un printemps qui s’annonce. Les chiens aboient et les vaches meuglent, bref, c’est la campagne souriante mais pas pour longtemps. Ivan Vassiliévitch Lomov, propriétaire terrien un brin hypocondriaque, passe le pas de la porte en habit, chapeau et gants blancs. Passablement stressé, il a une demande importante à formuler auprès de son voisin et propriétaire terrien Stépane Stépanovitch Tchouboukov. Quelle n’est pas la surprise du maître de maison d’entendre Lomov, après moult circonvolutions, lui demander la main de sa fille Natalia Stépanovna. Ravi, il se presse d’aller la chercher et laisse le prétendant lui faire sa demande. Hélas, leur conversation s’engage sur un différend ancien, la propriété du petit près aux bœufs, sis entre les deux domaines…
Dans sa propriété, Eléna Ivanovna Popova, jolie petite veuve à fossettes éplorée, a perdu le goût de vivre et s’étiole, malgré les encouragements répétés de Louka, son valet de chambre. Grigori Stépanovitch Smirnov qui a parcouru pas moins de 70 verses pour se rendre chez la jeune veuve, vient lui réclamer les 1 200 roubles de son époux débiteur. La conversation s’envenime, ils iront jusqu’au duel ! ... (Lire la suite).

 



 


Photo Jean-Philippe Raibaud


 

LA CHUTE d’Albert Camus. Adaptation Catherine Camus et François Chaumette. Collaboration artistique Bénédicte Nécaille. Mise en scène et interprétation Ivan Morane.
« Juge pénitent ». C’est ainsi que Jean-Baptiste Clamence se définit lui-même face à l’interlocuteur qui lui prête son oreille au Mexico City, un bar de marins qu’il fréquente à Amsterdam où il s’est établi. Il dit apporter des conseils juridiques à ceux qui en ont besoin.
Jean-Baptiste Clamence était autrefois avocat au Barreau de Paris. Il défendait avec ardeur la veuve et l’orphelin, de nobles causes, satisfait de « se trouver du bon côté de la barre ». Il garde de ces années-là l’éblouissement et l’orgueil de la réussite professionnelle, sociale et amoureuse jusqu’au jour où… Ce soir de novembre, en traversant l’un des ponts qui enjambent la Seine, il remarqua une mince jeune femme penchée contre le parapet. Il garde encore en mémoire le souvenir de sa nuque si frêle dépassant du col du manteau. Il passa son chemin mais, depuis la rive, il entendit « le bruit d’un corps qui s’abat sur l’eau, un cri, puis le silence ». Il aurait pu prévenir, courir pour tenter de sauver la malheureuse mais il ne fit rien. Et c’est ce rien qui, depuis, le tourmente. Il ne peut supporter de vivre avec ce coupable et lâche immobilisme qui le conduit à une introspection au plus profond de sa conscience. En rendant compte de ses fautes à un interlocuteur anonyme, celui-ci devient le miroir de lui-même, quitte à lui renvoyer son complexe de culpabilité. ... (Lire la suite).

 




 
      SPECTACLES

 
 


Photo Fabien Lusze

 

VOLS EN PIQUÉ ..., d’après Karl Valentin. Mise en scène Sylvie Orcier et Patrick Pineau. Avec Nicolas Bonnefoy, Nicolas Daussy, Philippe Evrard, Nicolas Gerbaud, Aline Le Berre, Fabien Orcier, Eliott Pineau, Laurent Pineau Orcier, Franck Séguy.
Un cabaret music-hall, dont les tables sont occupées par les spectateurs. Sur la scène, un improbable avion plus ou moins démontable tente de décoller tout moteur pétaradant. Fort heureusement, la tentative avorte pour le plus grand soulagement des premiers rangs ! Ainsi est donné le ton d’une inénarrable noria de saynètes toutes plus « improvisées » les unes que les autres. Les musiciens scandent les acrobaties, les hommes se travestissent en femmes, la danseuse en tutu se fait poupée de boîte à musique, un incroyable homme à pirouettes zèbre l’espace de ses contorsions. La femme que son mari scie chaque jour s’épanche en lamentations et en ardeur amoureuse à l’égard des acrobates du cirque. Le sinistre facho promène au bout d’une canne la tête inquiétante d’un cochon aboyeur en terrorisant le jeune couple prêt à convoler. Pendant ce spectacle aussi animé, hétéroclite que déjanté, des nourritures sont servies aux spectateurs. La musique y est omniprésente, clarinette, piano, accordéon, chansons d’époque, cordes diverses, une section rythmique, une inattendue scie musicale. La palme de ce festival joyeux revient à un « concerto » pour animaux en caoutchouc que ponctue le crissement des cracottes préalablement distribuées aux spectateurs invités à les déguster en rythme. Et la musique s’achève sur une émouvante sérénade pour verres en cristal. ... (Lire la suite).

 





 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005

 

HAMMERSHØI, le maître de la peinture danoise. Lors de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris, il n’y eut aucun acquéreur pour les onze toiles présentées par Vilhelm Hammershøi (1864-1916) alors que l’État français achetait Intérieur, un tableau peint par son jeune frère Ilsted Hammershøi. Aujourd’hui c’est l’inverse qui se serait produit tant l’esthétique plus radicale de Vilhelm s’impose à nos regards. La présente exposition, la première depuis la grande rétrospective du musée d’Orsay en 1997 (Lettre 139), nous permet d’apprécier, avec une quarantaine d’œuvres provenant essentiellement des institutions scandinaves, l’univers poétique et mystérieux de l’artiste.
Dès son plus jeune âge, Hammershøi, encouragé par sa mère qui conservera toutes les coupures de journaux le concernant, montre de grandes dispositions artistiques. Il a une double formation, celle de l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague, plutôt conservatrice, et celle des nouveaux Ateliers indépendants, créés en 1882, qui trouve sa pleine expression dans les portraits, sujet de la première section. À côté d’autoportraits, il peint essentiellement des membres de son entourage, sa fiancée Ilda, sa mère, ses amis. Les personnages, peints dans des tons gris, sur des fonds neutres, semblent absents. Ils n’expriment rien. C’est frappant dans les deux toiles monumentales exposées ici, Trois jeunes femmes (1895) et Cinq Portraits (1901-1902) où chacun semble occupé à on ne sait quoi, sans regarder les autres.
Dans la section suivante, à côté d’autres portraits, nous voyons les premiers Intérieurs qui firent la célébrité d’Hammershøi et des autres peintres danois, tant ce sujet était en vogue. ... (Lire la suite).

 



 
 


Photo © Palais de la Découverte

 

POISON. Malgré ce titre inquiétant, voici une exposition passionnante, qui intéressera tous les publics, à partir de sept ans. Si l’on pense d’emblée aux serpents en s’y rendant, le parcours commence en fait par des minéraux. En effet, l’ingestion de certains minéraux ou leur seule proximité ont des effets indésirables. C’est le cas du mercure, de l’arsenic ou encore du radium. Mais, utilisés de manière ciblée, certains, comme les minéraux radioactifs, peuvent soigner. Ce paradoxe est mis en avant tout au long du parcours où l’on nous explique qu’il y a plein d’usages thérapeutiques à découvrir, si les espèces concernées ne disparaissent pas avant, avec les menaces qui pèsent sur la biodiversité.
Un tableau nous explique la différence entre vénéneux et venimeux. Si les premiers portent sur eux leur poison, les seconds doivent mordre ou piquer pour l’inoculer. Il existe toutes sortes de vénéneux. La ciguë, la belladone, l’aconit sont bien connues, de même que certains champignons mais c’est une découverte d’apprendre que certains oiseaux de Nouvelle-Guinée, les Pitohui, sont vénéneux à cause des coléoptères dont ils se nourrissent. Un tableau nous décrit aussi le poisson globe (fugu), dont la peau et certains organes secrètent l’un des venins les plus puissants du monde animal.
Viennent ensuite, dans des terrariums, de minuscules grenouilles colorées en bleu, en jaune, en orange, etc. ce sont des dendrobates dont la peau exsude un poison violent. Il en est de même pour le crapaud sonneur oriental et le triton oriental.
Après ces petits amphibiens, voici « sept merveilles de la nature aux crochets ou à la mâchoire redoutables ». ... (Lire la suite).



 

 
 
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