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Lettre n° 476
du 3 avril 2019
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo David Law


 

LES FOURBERIES DE SCAPIN de Molière. Adaptation urbaine et déjantée. Mise en scène Tigran Mekhitarian. Cie L’Illustre Théâtre (Île-de-France) avec Isabelle Andrzejewski, Théo Askolovitch ou Axel Giudicelli ou Damien Sobieraff, Sébastien Gorski ou Tigran Mekhitarian, Charlotte Levy ou Pauline Huriet, Louka Meliava, Théo Navarro-Mussy, Étienne Paliniewicz, Blanche Sottou, Samuel Yagoubi.
« Adaptation urbaine et déjantée » sans aucun doute ! L’immense graffiti au fond du plateau annonce la couleur comme le rap qui prend bientôt possession de la scène. Et on peine la plupart du temps à démêler les vers de Molière des répliques grossières, proférées par une bande d’écervelés pris en faute qui s’invectivent à coup de portable, s’il le faut, et s’écharpent à coup de pistolet (il faut vivre avec son temps). Mais les personnages et les péripéties qui les occupent sont bien là. Deux pères qui rentrent de voyage plus tôt que prévu et deux fils qui se sont liés durant leur absence avec la dulcinée de leur choix. Affolement général face à ce retour inopiné que vient arranger à sa sauce l’inénarrable Scapin et sa non moins inénarrable galère, pour la plus grande joie des scolaires venus, peut-être à contre-cœur, assister à un classique « qui craint » !
Surprise. Leur attention est littéralement happée par les rebondissements « moliéresques » exécutés par les comédiens qui requièrent même un comparse, parmi l’assistance, pour leur prêter main forte et assener, entre autres, les non moins célèbres coups de bâton. De quoi faire des jaloux ou alimenter l’interaction lors du prochain cours… ... (Lire la suite).


 


Photo AWP Productions


 

DON JUAN EST UNE FEMME de Olivier Maille. Mise en scène de l’auteur avec Raphaëlle Lenoble ou Dorothée Moreau, Fanny Lucet ou Aurore Pourteyron, Mathieu Mocquant, ou Florian Spitzer, Hubert Myon ou Sébastien Perez, Mathieu Coniglio ou Günther Vanseveren.
Isabelle a décidé de briser les codes du concept traditionnel du sexe faible. Elle vient d’achever une version toute personnelle de la célèbre pièce de Molière en remplaçant le séducteur mythique par une Doña Juana, tombeuse d’hommes, personnage bien évidemment interprété par une femme ! Elle a réuni sur la scène du théâtre toute la distribution pour une première répétition qu’elle espère sereine. Féministe à outrance, Clémentine exulte à l’idée d’interpréter le rôle de Don Juan qui lui permettrait de tenir enfin la dragée haute à la gent masculine. Pascal, qui croyait jouer le rôle-titre déguisé en femme, est déçu mais se fait une raison tandis que Gabin, bien « encadré », reste très discret. Jean-Pierre, producteur de la pièce, ne cesse de rappeler l’importance de sa contribution financière. Dès les premières répliques, les critiques fusent. Derrière les mots que profèrent crânement les membres de la troupe se cachent des personnalités tourmentées. ... (Lire la suite).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Errisson Lawrence - Costumes: Kym Barrett © 2015 Cirque du Soleil

 

TORUK – Le premier envol. Créé en 2015, Toruk - Le premier envol est le 37e spectacle original du Cirque du Soleil qui en a déjà fait cinq autres après celui-ci. Ce spectacle, conçu pour des arenas, s’inspire du célèbre film de James Cameron, Avatar, sorti en 2009. On imagine que c’était une gageure de transposer sur scène un film qui regorge d’effets spéciaux avec des animaux fantastiques, des montagnes qui flottent dans l’espace, des arbres magiques, etc. Michel Lemieux et Victor Pilon, auteurs, metteurs en scènes et réalisateurs multimédia, ont réussi ce pari audacieux.
Leur histoire raconte comment deux jeunes garçons, Ralu et Entu, sont envoyés par leur clan, les Omatikaya, pour sauver l’arbre des âmes, menacé par un incendie. Pour y parvenir ils doivent réunir cinq objets sacrés, appartenant aux cinq clans de Pandora, leur monde, et chevaucher le Toruk, la créature volante la plus dangereuse de Pandora, pour qu’il éteigne les flammes. Leur quête ne sera pas simple car les autres clans se moquent d’eux et de leur projet insensé. Néanmoins, dans le deuxième clan, celui des Tawkami, il rencontre une jeune fille, Tsyal, qui dérobe l’objet sacré de son clan et part avec les deux garçons. L’aventure se poursuit donc à trois pour rassembler les cinq talismans.
La mise en scène, spectaculaire, mêle acrobaties et exercices de voltige (ruban, mats chinois, etc.) avec des scènes d’animaux sauvages, tels que les Loups-vipères ou les Banshees, animés par des marionnettistes. Des projections sur la piste ou sur le gigantesque décor qui ferme l’horizon simulent des cours d’eau, des effondrements de la montagne, des incendies, d’un grand réalisme. ... (Lire la suite).


 


Photos Fabienne Rappeneau

 

TRUMPERIE SUR LA MARCHANDISE avec Florence Brunold, Paul Dureau, Gilles Détroit, Michel Guidoni, Émilie-Anne Charlotte.
Bigre ! À considérer la moyenne d’âge de la vénérable assistance, on peut se demander si la nouvelle génération sait encore à quoi correspond exactement le mot « chansonnier ». Et pourtant, depuis 1921, ce « Théâtre désobéissant », comme il aime à se qualifier, en a vu monter sur ses planches de ces hommes et de ces femmes, brocardant avec talent les petits et grands maux de l’actualité pour la plus grande joie des spectateurs d’une salle pleine à craquer. Théâtre désobéissant ? Oui, car s’il vient pourtant en bonne place sur l’affiche du spectacle, Jacques Mailhot désobéit par son absence, au grand dam de la génération décrite plus haut, venue là pour l’écouter, lui. Y aurait-il « trumperie » sur la marchandise ? !
Faisons contre mauvaise fortune bon cœur, ses quatre compères se chargent de commenter l’actualité mondiale avec une verve décapante, assistés d’Émilie-Anne Charlotte, jeune chanteuse prometteuse. Et il y a du travail ! Si l’on considère pêle-mêle Donald Trump, la bagarre des rappeurs à Roissy, la coupe du monde, Alexandre Benalla, les 80 km par heure, les gilets jaunes, Anne Hidalgo, Carlos Ghosn…, les mois derniers ont été riches en événements.... (Lire la suite).



 


Photos Pascal Gely

 

MICHEL FOR EVER de et mis en scène par Stéphan Druet et Daphné Tesson sur des musiques de Michel Legrand. Avec Gaétan Borg, Sebastián Galeota, Emmanuelle Goizé, Mathilde Hennekinne, Benoit de Mesmay, Jean-Luc Arramy.
La petite salle est devenue cabaret pour l’occasion. Le public se serre autour des tables de bistro. L’ambiance, conviviale, invite à la consommation. Quelques notes au piano et à la contrebasse flottent dans l’air. Benoit de Mesmay et Jean-Luc Arramy accordent leurs instruments.
Les quatre artistes surviennent enfin sur la scène improvisée. Ils jouent, chantent et dansent, faisant revivre la genèse des œuvres musicales de Michel Legrand, un travail d’orfèvre pour les élaborer depuis leurs premiers balbutiements jusqu’à la partition finale.
Avec la musique de « Sur l’écran noir de mes nuits blanches » apparait l’ombre de Claude Nougaro. Puis viennent celles de Maurice Chevalier, Mel Davis, Cole Porter qui, tous, eurent recours à ses compositions qui voyagèrent ainsi aux quatre coins du monde.
Les changements incessants de costumes illustrent d’eux-mêmes les musiques des films qui bénéficièrent des talents du maître.... (Lire la suite).



 


Photos J. Stey

 

LA GRANDE PETITE MIREILLE de Marie-Charlotte Leclaire et Hervé Devolver. Mise en scène Hervé Devolver assisté de Jean-Baptiste Darosey. Avec Marie-Charlotte Leclaire, Hervé Devolver ou Cyril Romoli, Adrien Biry-Vicente.
En ce dernier jour de casting, le directeur est consterné. Les candidates se succèdent mais aucune « Dalida potable » se profile pour jouer le rôle du spectacle qu’il contribue à monter. Une petite blonde toute bouclée fait son entrée. Elle n’a rien de Dalida mais son physique et sa voix lui rappellent quelqu’un. Mireille ?! Ce nom n’évoque absolument rien à Marie-Charlotte qui rassemble déjà ses affaires, dépitée, lorsque le directeur, piqué par la ressemblance, lui demande de déchiffrer au piano « Ce petit chemin qui sent la noisette… ». C’est le déclic. Exit le spectacle sur Dalida, en avant celui sur Mireille !
Le casting dévie alors de sa fonction première. Le directeur se met à fredonner les chansons qui firent la célébrité de la compositrice : « Couchés dans le foin… », « Quand un vicomte… », « Puisque vous partez en voyage… ». Marie-Charlotte, en bonne exécutrice, interprète les mélodies au piano, égrène les paroles et se prend au jeu. Elle se fond peu à peu dans le personnage. ... (Lire la suite).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo © Collection Courtauld

 

LA COLLECTION COURTAULD, le parti de l’impressionnisme. Issu d’une famille française huguenote exilée en Grande-Bretagne au XVIIe siècle, après la révocation de l’Édit de Nantes, Samuel Courtauld (1876-1947) fut d’abord le promoteur du développement international exceptionnel de l’entreprise familiale de textile qu’il présida de 1921 à 1946. Celle-ci avait prospéré au début du XXe siècle grâce à une fibre synthétique révolutionnaire, la viscose. C’est en 1901, en voyant les maîtres de la Renaissance, lors d’un séjour à Florence avec Elizabeth, sa femme, qu’il avait épousée la même année, qu’ils ont l’idée de constituer une collection fondée sur une même conception « spirituelle » de l’art. Leur projet sera réalisé en un temps record, majoritairement entre 1923 et 1929, et s’arrêtera, pour l’essentiel, avec la disparition d’Elizabeth en 1931.
Samuel et Elizabeth partagent la double aventure de la collection et du mécénat. Elizabeth soutient ainsi des concerts de musique classique à travers les Courtauld-Sargent Concerts donnés au Queen’s Hall. Samuel crée le Courtauld Fund destiné à l’acquisition d’œuvres du « mouvement moderne » pour enrichir et transformer les collections nationales. C’est ainsi qu’il permet de faire entrer à la National Gallery vingt-deux tableaux d’art moderne français parmi les plus beaux, dont le spectaculaire Une baignade, Asnières de Seurat, contribuant à vaincre les réticences d’un certain conservatisme anglais envers l’impressionnisme. ... (Lire la suite).


 
 


Photo © Florent Chevrot

 

FILIGER. Voici un peintre qui a été totalement oublié durant de nombreuses années alors que de son vivant il était apprécié de Gauguin et des autres artistes de l’École de Pont-Aven. Sa vie est exceptionnelle. Charles Filiger (1863-1928) est né à Thann en Alsace. En 1885 il arrive à Paris et se lie avec d’autres peintres. Il fait alors quelques séjours à Pont-Aven, un village de Bretagne devenu accessible par le train, où les artistes trouvent un dépaysement et des paysages qui les inspirent. En 1890 il s’installe au Pouldu, près de Pont-Aven, où il vivra presque sans interruption durant quinze ans. Grâce à la recommandation de Paul Gauguin, il expose quatre œuvres au Salon des XX à Bruxelles en 1891. La même année il fait la connaissance d’Antoine de la Rochefoucauld qui deviendra son mécène et lui octroiera une rente de cent francs par mois, sans contrepartie, jusqu’en 1901. Cela ne suffit pas en raison de ses besoins d’alcool et d’éther. Peu à peu Filiger s’enfonce dans la misère et se met à errer en Bretagne, demandant l’asile dans des hospices et des maisons d’aliénés. En 1908, un historien de l’art indique dans un livre que Filiger est décédé ! Finalement il retourne dans des hôtels et finit par être pris en charge par la famille Le Guellec suite à un accord avec sa propre famille. Il vivra avec eux jusqu’à sa mort en 1928. ... (Lire la suite).


 
 


Photo Spectacles Sélection

 

INFINIS D'ASIE. Photographies de Jean-Baptiste Huynh. Né en France en 1966 de mère française et de père vietnamien, ce photographe autodidacte parcourt le monde, et en particulier l'Asie, depuis vingt ans, déclinant un travail intime, ordonné et introspectif à travers le portrait, le nu, l'univers minéral et végétal, les symboles spirituels et emblématiques des pays dont il est familier.
C'est lui qui a conçu la présente exposition dans ce musée dont il est proche, photographiant certains objets tels des miroirs ou des statues d'une manière très particulière. La scénographie adopte un principe de vis-à-vis des œuvres en quatre sections. Dans la première on voit, pour le Japon, puis pour l'Inde, des portraits côtoyant des natures mortes (peigne, encens, lotus...) ou des paysages (mer). Si la plupart de ces photographies sont en noir et blanc, quelques-unes, sur l'Inde, sont en couleur.
Dans la deuxième section, à côté d'études de Mains, on voit le travail très particulier qu'il a fait sur Huyen, un modèle vietnamien, dont il a saisi, année après année, depuis plus de dix ans, l'avancement vers la maturité. ... (Lire la suite).

 

 
 
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  Spectacles Sélection
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