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      |  |   |  |  | Lettre n° 462du 19 septembre 2018
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THEATRE 
 
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       Photo Marco Cravero
 
 
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      L'ÉTERNEL PREMIER d'après le récit Anquetil tout seul de Paul Fournel. Adaptation théâtrale et mise en scène Roland Guenoun avec  Matila Malliarakis, Clémentine Lebocey, Stéphane Olivié Bisson.« Je  n’aime pas le vélo, le vélo m’aime, il va me le payer ». Cette boutade en  dit long sur la détermination d’un sportif devenu une légende, tous sports  confondus. Si le vélo paya le prix fort, le champion, lui, paya au centuple sa  frénésie de victoires. Le vélo représenta pour le normand la souffrance  quotidienne d’une douleur si intense qu’il en faisait provision durant les  entraînements pour qu’elle lui paraisse moins insupportable les jours de  courses. Tenir, ne pas écouter le corps ni la tête qui criaient grâce, grappiller  du terrain et, pour cela, garder la position idéale de l’œuf pour gagner les  secondes si précieuses et, telle une majestueuse  caravelle sur l’eau, glisser en tête vers la ligne d’arrivée. La solitude  fut son royaume. Il ne supportait pas les coureurs en troupeau, l’enfermement  du peloton. La course, il la faisait seul, son visage « en coin de rue »  penché sur son guidon, sentant seulement le souffle du vent, se repérant grâce  aux paysages auparavant reconnus qui défilaient à chaque coup de pédale. À  vingt-trois ans, il gagnait déjà tout et s’ouvrait devant lui un chemin  uniquement jalonné de triomphes, éperonné par des entraîneurs qui lui mentaient  sur le temps du chrono pour l’obliger à atteindre l’impossible prouesse,  chatouillaient sa fierté ou l’incitaient à se doper comme les autres. Mais le  vélo n’était pas le seul but de Jacques Anquetil.   ... (Lire).
 
 
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       Photo Laurencine Lot
 
 
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      DE  SI TENDRES LIENS de Loleh Bellon. Mise en scène Laurence  Renn Penel avec Christiane Cohendy, Clotilde Mollet.Charlotte et Lucien se sont mariés  trop jeunes pour que perdurent les premiers feux de leur amour. Après la  naissance de leur fille Jeanne et le divorce consommé, Charlotte a vécu  quelques années avant la guerre avec Pierre. Aujourd’hui âgée, elle évoque sa  vie, ses espoirs, ses déceptions, persuadée de n’avoir vécu que pour sa fille  au point de lui sacrifier le bonheur d’un remariage. Mais les souvenirs ne sont  pas en phase. Jeanne, au contraire, ne se souvient que d’une grande solitude et  des absences de sa mère. Des vacances chez son père remarié, chez ses  grands-parents, le plus souvent sans cette mère qu’elle aurait voulue pour elle  seule. L’incompréhension de Charlotte répond aux reproches de Jeanne, malgré les  tendres liens qui les attachent.  ... (Lire).
 
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       Photo Laurencine Lot
 
 
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      SIGNÉ DUMAS de Cyril Gely et Eric Rouquette.  Mise en scène Tristan Petitgirard avec Xavier Lemaire, Thomas Sagols et Davy  Sardou.Février  1848, l’insurrection gronde dans Paris, la Monarchie de Juillet chancelle. De  sa fenêtre, Alexandre Dumas contemple en contrebas « son » château en  finition. Un rêve de grandeur, un gouffre financier. Dumas éructe d’indignation  devant les exigences des créanciers, de son épouse, de tous ces mesquins qui ne  comprennent rien à son génie, à son appétit de vivre hors normes. Allons, plaie  d’argent n’est pas mortelle, il suffit de produire davantage de pages, de  chapitres, de romans, de pièces, le fidèle Maquet va y pourvoir. D’ailleurs, il  a des économies bien placées, qu’il prêtera une fois de plus sans rechigner à  son seigneur et maître, non ? Mais l’inconséquence de Dumas qui se croit  indispensable, en politique comme en littérature, met le feu aux poudres, c’est  le cas de le dire.    ... (Lire).
 
 
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       Photo Philpdecap
 
 
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      TU TE SOUVIENDRAS DE MOI de François Archambault. Adaptation Philippe Caroit. Mise en scène Daniel  Benoin avec Patrick Chesnais, Nathalie Roussel, Émilie Chesnais, Frédéric de  Goldfiem, Fanny Valette.L’émission  sur la maladie d’Alzheimer à laquelle participent Edouard Bauchard et sa femme  Madeleine a remporté un succès certain. Professeur d’université émérite à la  retraite, Edouard Bauchard possède encore, selon lui, une mémoire phénoménale  pour les dates. Il pourrait disserter sur les réformes d’Akhenaton ou réciter  les plus beaux vers d’Homère mais serait incapable de raconter sa journée de la  veille. Il garde aussi une vision très critique sur le monde actuel, déplore l’oubli  des valeurs du passé au profit d’un présent « fast food », où la  profusion d’informations tue l’information, où le virtuel s’est substitué au  réel, où les gens ne s’intéressent plus qu’à leurs sensations. Conscient de son  état, il tente de ne pas basculer trop vite, de garder encore un peu le pied  dans le réel, se concentrant sur les petits moments de joie que le présent peut  encore lui offrir.
 Sa  femme Madeleine n’en peut plus, elle a besoin « d’une petite pause ».  Elle installe Édouard, pour le week-end, chez Isabelle, leur fille, et Patrick,  le nouveau compagnon de celle-ci. Puis elle disparaît après avoir décliné les  nombreuses recommandations d’usage. ... (Lire).
 
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       Photo Laurence Sudre
 
 
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      FRANÇOISE PAR SAGAN d’après « Je ne renie rien » de Françoise Sagan. Adaptation Caroline Loeb. Mise en scène Axel Lutz avec  Caroline Loeb.Une  belle enfance, même solitaire, est un privilège. Née dans une famille qu’elle  adorait, Françoise Quoirez, Sagan de son nom de plume, a-t-elle su saisir cette  chance ?
 Elle  est là sur scène dans l’intimité de la semi-obscurité, la tête baissée, avec  cette grande frange blonde qui cache son regard. Ce regard grave et  intelligent, dérangeant pour les hommes de l’époque, qu’elle pose sur les autres,  sur les gens qui l’intéressent tellement. Elle va et vient, la cigarette entre  l’index et le majeur. Elle se livre, entre la réserve et la provocation, de  cette voix au phrasé si particulier.
 Elle  raconte l’enfance, l’école buissonnière et la liberté puis à dix-sept ans, n’ayant  pas eu conscience d’une césure entre l’enfance et sa vie d’adulte, un premier  roman qui la propulse sans qu’elle le veuille dans la cour des  « monstres ». « Bonjour  tristesse » est un phénomènemarquant,  surtout dû à la précocité de celle qui l’a écrit. ... (Lire).
 
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       Photo Philippe Riot
 
 
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      TOIZÉMOI : PARENTS  MODÈLES de Alain  Chapuis. Mise en scène Philippe Riot avec Alain Chapuis et Marie Blanche. Par  hasard et bonheur, ils sont parvenus à s’installer (squatter peut-être, qui  sait ?) dans un très grand appartement. De quoi trouver l’espace de chacun  pour cette famille remuante. Simon est journaliste sportif, se targue de  questions déconcertantes à l’adresse du chef de l’État, Camille adapte sans  difficulté l’écriture de ses contes, de l’âge très tendre à l’âge plus que mûr.  Et leur quotidien est semé des aventures somme toute normalement agitées au  pays de leurs trois enfants. On oscille donc entre les émois, pas toujours  scolaires, de l’aîné, les élans humanitaires de la deuxième et le violon du  benjamin petit génie, qu’on oublie parfois en partant. Le rythme est endiablé  quand se succèdent la belle-mère en perte de mémoire, le beau-père haut en  couleurs stéphanoises, le frère avocat parasite, la sœur un peu nunuche, et le  tout venant des rencontres quotidiennes, des concierges au berger pyrénéen en  passant par l’amour de jeunesse et les aventures extra-conjugales du  propriétaire avec sa secrétaire. De quoi user d’un chantage opportun.   ... (Lire).
 
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       Photo Laurencine Lot
 
 
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      MON AMI LA FONTAINE de Philippe Murgier. Mise en scène  Christophe Gand avec Philippe Murgier, Jean-Louis Charbonnier (viole de gambe)  et Jean-Jacques Cordival. Un  cadeau miraculeux lui est tombé par la cheminée, les Fables de son fidèle ami  Jean de La Fontaine. Nicolas Fouquet dévore goulûment cette manne céleste, qui  interrompt une réclusion où tout écrit est interdit par la tyrannie de Louis  XIV. A coup sûr, le capitaine Saint-Mars a ordre de réquisitionner l’ouvrage.  Conservez-les dans votre tête, suggère le valet Champagne. Judicieux conseil,  en effet. Fouquet mémorise chaque fable et en fait la trame du récit  biographique qu’il trace à son compagnon de misère. Il raconte la splendeur et  les honneurs de Vaux-le-Vicomte, sa naïveté d’hôte du roi dans le faste des  fêtes qu’il a organisées en son honneur, le procès ignominieux ourdi par son  rival Colbert, la condamnation inique à l’austérité de sa geôle, sans  concession, définitive. Rien pour amender sa solitude loin de l’épouse et des  enfants, si ce n’est la musique que lui prodigue la viole du fidèle Champagne.  La Fontaine bravera le diktat jusqu’à la mort de Fouquet, réclamant en vain sa  grâce.   ... (Lire).
 
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       Photo Céline Nieszawer
 
 
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      PLAIDOIRIES d’après Les grandes plaidoiries des ténors  du barreau de Matthieu Aron. Mise en scène Éric Théobald avec Richard  Berry.Le tribunal est un théâtre. Se faisant  l’avocat des hommes et des femmes qui doivent un jour répondre de leur crime,  Richard Berry fait revivre cinq affaires judiciaires qui, par leur disparité,  donnent une idée précise de l’application, qui se veut objective, de la justice  et de la loi.
 Pour Christian Ranucci, un homme de  vingt ans, « incapable d’inspirer de la sympathie, froid, impassible,  comme étranger au débat », accusé du meurtre de la petite Marie-Dolorès  Rambla, Richard Berry est Maître Lombard. Il plaide sa haine de la peine de  mort, porte ouverte à la barbarie, et insiste sur une enquête bâclée. Il pose  aux jurés cette impitoyable question : « Allez-vous oser condamner un  homme à mort sur un dossier pareil ? ». Ils oseront, peut-être  influencés par le battage médiatique orchestré autour de ce crime odieux. La  peine de mort n’est abolie que cinq ans plus tard.   ...(Lire).
 
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       Photo Agence  de la Maison impériale. 
 
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      JAKUCHU. Le Royaume  coloré des êtres vivants. Peu connu en Europe et en France, le peintre japonais Itō Jakuchū (1716-1800)  est considéré comme l’un des plus grands artistes japonais, toutes époques  confondues. Il fut actif au milieu de l’ère Edo (1603-1867). Grossiste en  légumes à Kyōto, il confie, à quarante ans, les rênes de son  entreprise à son frère, pour se consacrer pleinement à sa passion, la peinture,  qu’il pratique depuis l’âge de dix ans.En 1757, il  débute son travail sur Le Royaume coloré  des êtres vivants (1757-1766). Artiste doué d’un sens aigu de  l’observation, il représente sur trente grands rouleaux de soie un monde réel  ou imaginaire où l’on voit des poissons, des coquillages, des insectes, des  oiseaux, des poules, des coqs, des paons, des canards mandarins, des arbres en  fleurs, des ruisseaux, etc. et aussi des phénix. Les photographies ne peuvent  rendre compte de l’incroyable finesse de ce travail et des techniques  sophistiquées utilisées par Jakuchū. Il utilise aussi bien des pigments minéraux que des  teintures naturelles. Il peint non seulement l’avers de ses rouleaux mais  aussi, par endroit, le revers. Il obtient ainsi, par exemple, en appliquant de  l’ocre sur l’avers, l’effet d’une couleur or (Vieux pin et phénix blanc).  ...  (Lire).
 
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       Photo Spectacles Sélection
 
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      SERVICE CULTUREL DE  L’AMBASSADE D’AZERBAÏDJAN EN FRANCE. Celui-ci s’est installé en 2012 dans un  hôtel particulier (c’est-à-dire un immeuble dans lequel loge également le  personnel de service), construit au XIXe siècle. Durant la Seconde Guerre  mondiale, les allemands installèrent dans ces lieux la célèbre Radio-Paris.  Plus récemment c’était la DATAR qui occupait l’édifice avec toutes les  conséquences que l’on imagine pour un immeuble classé.La République d’Azerbaïdjan a racheté cet immeuble à l’État,  l’a entièrement restauré et en a fait le centre de son service culturel en  France.
 Nous avons eu la chance de visiter ce lieu à l’occasion des  journées du patrimoine mais il est possible de le visiter dans d’autres  circonstances, comme lors des concerts donnés là, gratuitement. ...  (Lire).
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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