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Lettre n° 452
du 11 avril 2018 |
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Nos sélections de la quinzaine |
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THEATRE
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Photo Franck-Harscuët
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L’AFFAIRE COURTELINE. Sept pièces courtes de Georges Courteline. Mise en scène Bertrand Mounier avec Isabelle De Botton, Salomé Villiers ou Raphaëlle Lemann, Étienne Launay, Pierre Hélie, Philippe Perrussel, Bertrand Mounier ou François Nambot.
Une bonne partie des thèmes chers à Georges Courteline se tient dans ces sept saynètes représentatives à ses yeux de la vie sociale de ses contemporains. Le trait est-il forcé ou la société de l’époque ressemblait-elle à cette mère qui déborde de recommandations face à son fils sur le point de se marier à un bon parti, à l’employé absentéiste, aux excuses fumeuses, sommé par son directeur d’assumer son poste ou de démissionner, à la domestique un peu trop portée sur le Madère, au mari volage, à la femme adultère ou à l’extravagant procès du mari cocu ? ... (Lire).
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Photo Pierre-Louis Laugerias,
Simon Larvaron, Mathias-Minne
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LE MONTE-PLATS de Harold Pinter. Mise en scène Étienne Launay avec Benjamin Kühn, Simon Larvaron, Bob Levasseur, Mathias Minne.
Une pièce en sous-sol, sans fenêtres, accueille de façon spartiate deux hommes sans âge. Le port d’une arme donne à penser qu’ils sont là, dans l’attente du feu vert qui leur permettra d’accomplir un nouveau contrat. Leur conversation dit leur habitude de travailler ensemble mais l’ascendant de Ben sur Gus est visible. Ce dernier exécute ses ordres en bougonnant mais il s’exécute. Le signal du déroulement du contrat ne leur parvient pas, l’attente est pesante et leur porte sur les nerfs. La tension monte entre les deux complices lorsqu’une main anonyme glisse une lettre sous la porte puis un bruit se fait soudain entendre, celui des rouages d’un monte-plats qui va et vient, apportant des demandes successives de commandes que les deux compères sont bien en peine d’honorer. La première stupeur passée, Gus émet l’hypothèse qu’ils se trouvent dans les cuisines d’un restaurant installé au-dessus. Cette nouvelle pression incongrue qu’ils tentent de satisfaire, les perturbe encore davantage. ... (Lire).
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CINÉMA
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Photogramme
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NOBODY'S WATCHING (Nadie nos mira). Comédie dramatique de Julia Solomonoff avec Guillermo Pfening, Elena Roger, Rafael Ferro, Cristina Morrison, Kerri Sohn (2017 - Argentine - Couleur - 1h41).
Quelles que soient ses raisons, l’émigration est déterminante dans l’évolution de celui qui entreprend de quitter son pays. La réalisatrice Julia Solomonoff livre quelques pans de son expérience étasunienne à travers le personnage de Nico, un comédien argentin. Acteur dans une série culte dans son pays, il décide de partir tenter sa chance aux États-Unis à la suite d’une trahison professionnelle et sentimentale. New-York ou rien pour cesser les séries télé et entrer dans la cour des grands du cinéma. Il court les castings et enchaîne toutes sortes de petits boulots. Le baby-sitting lui apprend les gestes insoupçonnés et tendres d’un père de substitution qu’il ne sera probablement jamais de par son homosexualité. Il lui fait aussi approcher de plus près le milieu des chicanas, au quotidien tout aussi précaire que le sien. Il survit plus qu’il ne vit, colocataire dans un appartement exigu, vivant d’expédients, de petites escroqueries ou de vols. ... (Lire).
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EXPOSITIONS ET SITES
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Photo N
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JEAN FAUTRIER. Matière et lumière. Après celles de 1964 et de 1989, voici la troisième rétrospective de cet artiste, peu connu du grand public, présentée par le Musée d’Art moderne. Celui-ci reprend la rétrospective Jean Fautrier qui a eu lieu l’été dernier au Kunstmuseum de Winterthur (Suisse) en y ajoutant d’autres œuvres issues de sa collection, la plus importante (60 pièces) dans les collections muséales, et d’autres prêts de musées français et de collectionneurs privés. Ainsi, avec environ 200 objets, dont près de 160 tableaux, dessins et gravures et la quasi-totalité de ses sculptures, nous avons un panorama très complet de la carrière de cet artiste né à Paris en 1898.
Le parcours est divisé en neuf sections, celles du milieu étant consacrées aux illustrations et dessins. A ses débuts en 1920, Fautrier rejette les avant-gardes de cette époque comme le cubisme, le postimpressionnisme ou le néo-classicisme. Dans ses premières toiles, il peint ses sujets, tels Les habitantes du Tyrol (1921-1922), Portrait de ma concierge (1922) ou Trois Vieilles Femmes (vers 1923) d’une manière réaliste et sarcastique, mettant l’accent sur les traits du visage et sur des mains surdimensionnées. En 1925, inspiré par sa compagne Andrée Pierson, il s’attaque au nu. Nous en avons six qui montrent sa virtuosité picturale. ... (Lire).
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THÉÂTRE |
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SPECTACLES |
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CONCERTS
(musique classique) |
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CONCERTS
(sauf musique classique) |
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Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray |
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