Parcours en images et en vidéos de l'exposition
THOMAS HOUSEAGO
Almost Human
avec des visuels
mis à la disposition de la presse,
et nos propres prises de vue
Parcours
accompagnant l'article publié dans la Lettre n°477 du 17 avril 2019
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Le parvis du Musée d'Art moderne avec, dans le bassin, de Thomas Houseago, Striding Figure II (Ghost),
2012. Bronze, 505,5 x 200,7 x 315 cm. |
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Bassin sur le parvis du Musée d'Art moderne avec, de Thomas Houseago, Striding Figure II (Ghost),
2012. Bronze, 505,5 x 200,7 x 315 cm. |
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Entrée de l'exposition |
Introduction
Almost Human est la première rétrospective en France de Thomas Houseago. Elle retrace les différentes phases de l’évolution de l’artiste, de ses oeuvres des années 1990 jusqu’à sa dernière production, dans laquelle le sculpteur renoue avec une pratique performative. Son titre provient – comme pour la plupart des expositions de l’artiste – de paroles de chansons, et, dans ce cas précis, du morceau « Suzanne » de Leonard Cohen. Tout au long de l’exposition, l’oeuvre de Thomas Houseago se dévoile à travers la représentation de ce qui s’apparente à la présence humaine. Des sculptures anthropomorphes de ses débuts, en passant par les silhouettes de monstres, qu’ils soient sculptés ou peints, jusqu’à Cast Studio (stage, chairs, bed, mound, cave, bath, grave) où il ne reste que la trace de l’artiste, celui-ci se concentre sur une inscription vivante de la figure humaine dans l’espace.
Né en 1972 à Leeds (Grande-Bretagne), Thomas Houseago passe son enfance dans une famille modeste qui accorde une grande importance à l’art, que ce soit à la musique, à l’architecture, ou aux arts plastiques. Il grandit, au coeur des années 1970, au rythme d’une ville de tradition industrielle elle-même en pleine mutation, dans l’Angleterre de Margaret Thatcher. À l’âge de 16 ans, il est confronté à deux événements qui seront pour lui fondamentaux : l’exposition Late Picasso à la Tate Gallery de Londres, où il découvre les toiles tardives du peintre espagnol, et les images de la performance iconique de Joseph Beuys, Comment expliquer les tableaux à un lièvre mort – réalisée en 1965. Influencées par l’artiste allemand, ou encore par Chris Burden, les premières oeuvres de Houseago sont alors performatives.
En 1989, Houseago entre au Jacob Kramer College, l’école d’art de Leeds. L’année suivante, il obtient une bourse qui lui ouvre les portes du Central Saint Martins College of Art and Design de Londres, ce qu’il considère comme un «miracle ayant changé sa vie ». C’est alors pour lui le début d’une vie entièrement dédiée à l’art. Parcourant l’Europe pour parfaire sa pratique, avant de s’installer à Los Angeles, en 2003 – où il vit toujours –, Thomas Houseago est aujourd’hui l’un des rares sculpteurs de sa génération, et l’un des plus reconnus.
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Texte du panneau didactique |
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Thomas Houseago. A gauche : Sister, 1998. Plâtre. Xavier Hufkens, Bruxelles. A droite : Mask, 1998. Plâtre, jute. Collection particulière, Amsterdam |
1 - Figures humaines
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Scénographie |
Figures humaines
À son arrivée au Central Saint Martins College de Londres, à 19 ans, Thomas Houseago puise ses influences chez Henry Moore, Francis Picabia ou Jacob Epstein. Les formes du corps humain émergent peu à peu de sa sculpture jusqu’alors assez architecturale. Après trois ans passés dans la capitale anglaise, il décide de poursuivre sa formation à l’institut De Ateliers, à Amsterdam, où il comptera parmi ses professeurs les artistes Marlene Dumas et Jan Dibbets. C’est là que se dégage son style et que ses premières grandes sculptures sont réalisées. À l’issue de ses études, il part s’installer à Bruxelles, où il tente de vivre de son art. Sa première exposition personnelle a lieu en 2002, à la galerie de Xavier Hufkens, rencontré au milieu des années 1990. Malgré cette expérience commerciale, cette période est frugale et il décide de tout quitter pour prendre un nouveau départ. En 2003, il s’installe à Los Angeles où, après quelques années pendant lesquelles il est ouvrier en bâtiment pour subvenir à ses besoins, il parvient à se faire une place.
Dans cette salle, les techniques de travail du plâtre se côtoient, et les sculptures anthropomorphes semblent chercher l’équilibre. Grâce à des matériaux bruts et une technique ancrée dans le dessin, Thomas Houseago réinterprète la forme humaine à travers l’anatomie déformée et l’échelle exagérée. |
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Texte du panneau didactique |
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Thomas Houseago, Untitled Face (Pink Tongue #2/Green Face), 1995. Plâtre, peinture acrylique, bois, 118 x 60 x 38 cm. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. © Thomas Houseago © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fredrik Nilsen Studio. |
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Thomas Houseago, Sitting nude, 2006. Tuf-cal, chanvre, fer, 137,2 x 94 x 88,9 cm. Rubell Family Collection. © Thomas Houseago © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Joshua White. |
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Portrait de Thomas Houseago, 2018. © Muna El Fituri. |
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Thomas Houseago, Fractured Face for MEF, 2015. Tuf-Cal, chanvre, fer à béton, mine de plomb, crayons de couleur, 125,5 x 91, 4 x 8,9 cm. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. © Thomas Houseago © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fredrik Nilsen Studio. |
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Thomas Houseago, Walking Man, 1995. Plâtre, fer, jute, 150 x 61 x 88 cm. Collection Elsa Cayo, Bruxelles. © Thomas Houseago Photo : Elsa Cayo. © ADAGP, Paris, 2019. |
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Scénographie
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Thomas Houseago, Serpent, 2008. Tuf-Cal, chanvre, fer à béton, Oilbar, mine de plomb, bois, 244 x 155 x 120 cm. Collection Baron Guillaume Kervyn de Volkaersbeke. © Thomas Houseago © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fredrik Nilsen Studio.
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Thomas Houseago. Arched Figure, 1996. Plâtre, jute, bois, acier. Art collection De Nederlansche Bank.
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2 - Hybrides
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Scénographie |
Hybrides
En 2005, Thomas Houseago rencontre le galeriste américain David Kordansky qui lui propose de le représenter et d’organiser sa première exposition personnelle à Los Angeles. Quelques années plus tard, il présente ses masques sur socle de bois et une immense sculpture intitulée Untitled (Red Man). De là, sa réputation s’accroît rapidement, et, dès 2010, il s’installe dans un atelier gigantesque à Los Angeles, où il travaille encore aujourd’hui. Cet endroit lui donne tout l’espace et le loisir d’expérimenter les techniques, les motifs, les échelles. Ces sculptures, dont certaines sont rassemblées ici, pourraient s’apparenter à des oeuvres de transition. Elles servent de passerelles entre les oeuvres figuratives du début et les ensembles, architecturés et immersifs, qui constituent aujourd’hui la plus grande partie de sa production. Le cubisme, le futurisme, diverses manifestations du primitivisme, mais aussi la culture populaire font partie du large éventail de références à l’histoire de l’art qui guident son travail, et que Houseago ne renie pas. Il les transpose dans une sculpture contemporaine, avec son propre vocabulaire. Le Tuf-Cal, variété de plâtre conçue spécifiquement pour le bâtiment, est alors omniprésent. L’artiste développe ainsi de nouveaux motifs où la figure disparaît au profit d’éléments plus architecturaux. |
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Panneau didactique |
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Thomas Houseago, Untitled (Moon Gate), 2015. Tuf-Cal, chanvre, fer à béton, 363,2 x 297,2 x 121,9 cm. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. |
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Thomas Houseago, California, 2018. Séquoia, charbon, mine de plomb, crayons de couleur, pastel, 189,9 x 60,3 x 60,3 cm. © Thomas Houseago © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fredrik Nilsen Studio. |
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Thomas Houseago. Dream Panel [Cat], 2012. Tuf-Cal, chanvre, fer à béton. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. |
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Thomas Houseago, Bottle Head, 2010. Tuf-cal, chanvre, fer à béton, 195,6 x 99 x 94 cm. Pinault Collection. © Thomas Houseago © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fredrik Nilsen Studio.
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Thomas Houseago, Untitled (Egg), 2015. Tuf-Cal, chanvre, fer à béton, bois, mine de plomb, crayons de couleur, 181,6 x 66 x 66 cm. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. © Thomas Houseago © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fredrik Nilsen Studio.
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3 - Diables et démons
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Scénographie |
Diables et démons
L’année 2010 marque un tournant dans la carrière de Houseago, avec la présentation remarquée de son oeuvre Baby à la Whitney Biennial de New York. L’année suivante, c’est à la Biennale de Venise que l’artiste accroît un peu plus sa renommée avec L’Homme pressé, présenté devant le Palazzo Grassi, sur le Grand Canal, et exposé ici. C’est au cours de cette décennie que Houseago assoit sa reconnaissance internationale et intègre de prestigieuses galeries telles Michael Werner, ou Gagosian, qui le représente toujours aujourd’hui. Comme le montrent les oeuvres de cette salle, l’univers de Thomas Houseago s’illustre aussi par la noirceur, et les thématiques reflétant les démons qui ont longtemps pu l’habiter. Ses représentations de la figure humaine s’apparentent à des crânes, ses colosses de métal semblent sortis de cauchemars qui hantent les nuits d’enfants… Pour autant, ils ne cherchent pas tant à effrayer qu’à retranscrire sa vision de l’homme, sa réalité. Même monumentales, ses sculptures conservent les vestiges de leur processus de fabrication, et oscillent ainsi entre force et fragilité. En incluant l’architecture du musée dans le parcours de l’exposition, et en particulier dans cette salle, Thomas Houseago a souhaité ancrer ses oeuvres dans un environnement bien spécifique. Les toiles entre les fenêtres font écho aux grands bas-reliefs d’Alfred Janniot visibles sur l’esplanade extérieure (1937) ; le bassin du parvis est quant à lui occupé par l’immense sculpture Striding Figure II (Ghost) qui fait face à la tour Eiffel. Houseago bouleverse nos notions contemporaines de sculpture, avec des oeuvres qui intègrent l’immédiateté de la main de l’artiste.
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Texte du panneau didactique |
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Thomas Houseago. L'Homme pressé, 2011. |
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Thomas Houseago. Wood Skeleton [Father], 2018. Séquoia, charbon, mine de plomb, crayons de couleur, pastel.
Courtesy de l’artiste, Los Angeles. |
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Thomas Houseago, Rattlesnake figure (aluminium), 2011. Aluminum, 331,5 x 73,7 x 73,7 cm. Collection particulière, Paris. © Thomas Houseago © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fredrik Nilsen Studio. |
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Thomas Houseago. Face Study [Beast I], 2015. Tuf-Cal, chanvre, fer à béton. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. |
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Thomas Houseago. « Black Painting », 2015-2016. Huile sur toile. Courtesy de l’artiste, Los Angeles.
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Cartel des « Black Painting » |
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Thomas Houseago. Untitled [Black Painting 10], 2015-2016. Huile sur toile. Courtesy de l’artiste, Los Angeles.
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Thomas Houseago, Untitled (Black Painting 6), 2015-2016. Charbon, craie, huile sur toile, 274,3 x 182,9 x 5,1 cm. The Broad Art Foundation. © Thomas Houseago © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fredrik Nilsen Studio.
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Thomas Houseago, Somatic Painting (Crowd), 2018. Mine de plomb, charbon sur toile, 274,3 x 182,9 x 5,4 cm. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. © Thomas Houseago © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fredrik Nilsen Studio.
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Thomas Houseago. Somatic Painting [Death], 2018. Mine de plomb, charbon sur toile. Courtesy de l’artiste, Los Angeles.
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4 - Mood board
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Mood board (ensemble)
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Mood board
« Sur les murs de cette pièce sont accrochés deux grands mood boards – ou tableaux d’inspiration – mis à jour quasi quotidiennement par Houseago. […] Le plus grand, situé à proximité du petit salon, rassemble ses différentes sources d’inspiration, qui vont de la culture populaire aux références historiques, dans des duos d’images : ainsi se côtoient l’Incroyable Hulk et un cadre réalisé par Alberto Giacometti, mais aussi des photogrammes de 2001, l’odyssée de l’espace ou de Orange mécanique de Stanley Kubrick et d’effrayants masques mexicains du XIXe siècle, d’autres de Fitzcarraldo de Werner Herzog et les Wall Paintings de Sol LeWitt, ou encore une page de comics de son enfance et des photos noir et blanc d’architecture inca… L’ensemble est complété par des oeuvres de Houseago dans leurs différents lieux de présentation, depuis ses expositions dans les années 1990 jusqu’à des photos d’installations plus récentes, lors de leur assemblage à l’atelier ou in situ aux quatre coins du monde. […] Autant d’éléments qui livrent des indices permettant d’ouvrir la porte vers l’espace suivant pour aller se confronter physiquement aux lieux de création. »
Extrait de Olivia Gaultier-Jeanroy, « Keyhole in the Door », Thomas Houseago, Almost Human, Paris, Éditions Paris Musées, 2019.
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Texte du panneau didactique
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Mood board (détails)
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5 - L'atelier
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Scénographie |
L’atelier
Cet espace est une immersion au sein de l’atelier de Thomas Houseago. Pensé et réalisé spécifiquement pour l’exposition, Cast Studio représente le retour à une oeuvre beaucoup plus performative. L’artiste l’a également voulue participative. Sur cette estrade d’argile crue se sont déroulées différentes actions dont le plâtre ne restitue que les traces. L’oeuvre a été pensée comme un lieu de vie au sein de l’atelier, où l’artiste a ponctuellement invité des figures du monde de l’art et ses proches à intervenir et interagir avec lui. Produite dans l’atelier de Houseago de l’été à l’automne 2018, l’oeuvre est constituée de plusieurs grandes zones correspondant aux différentes actions qui s’y sont déroulées : la zone du sommeil – avec le lit –, la zone de discussion – avec les chaises –, et la zone de représentation – avec la scène. Des photographies de Muna El Fituri, la compagne de Thomas Houseago, et un film coréalisé avec l’artiste marquent leur première collaboration d’envergure, et permettent de mieux saisir l’implication physique nécessitée par la réalisation de cette oeuvre, mais aussi de mieux appréhender l’atmosphère de création dans laquelle évolue le sculpteur.
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Texte du panneau didactique |
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Thomas Houseago. Fallen Figure [21:30:03], 2018. Impression pigmentaire d’archive. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. |
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Citation
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Muna El Fituri & Thomas Houseago. Untitled [Cast Studio (Stage, chairs, bed, mound, cave, bath, grave)], 2019. Film, 2h 35min 03 sec. Courtesy des artistes, Los Angeles. |
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Lien vers des extraits de la vidéo. |
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Thomas Houseago, Cast Studio (stage, chairs, bed, mound, cave, bath, grave), 2018. Tuf-Cal, chanvre, fer à béton, 124,5 x 538,5 x 309,9 cm. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. © Muna El Fituri. |
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Thomas Houseago, Cast Studio (stage, chairs, bed, mound, cave, bath, grave), 2018. Tuf-Cal, chanvre, fer à béton, 124,5 x 538,5 x 309,9 cm. Courtesy de l’artiste, Los Angeles |
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Scénographie |
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Thomas Houseago. Character n°1 [18:52:08], 2018. Impression pigmentaire d’archive. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. |
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Thomas Houseago. Character n°2 [21:38:47], 2018. Impression pigmentaire d’archive. Courtesy de l’artiste, Los Angeles. |
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