Parcours en images de l'exposition

LÉON SPILLIAERT (1881-1946)
Lumière et solitude

avec des visuels mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°513 du 9 décembre 2020




 
Léon Spilliaert, lumière et solitude

Léon Spilliaert (1881-1946) a réalisé la majeure partie de son œuvre dans sa ville natale d’Ostende, en Belgique, sur les bords de la mer du Nord.
Quasiment autodidacte – il ne fréquente que quelques mois l’Académie des beaux-arts de Bruges – il se forme au contact du bibliophile, collectionneur et libraire bruxellois Edmond Deman. Nourri par ses lectures en particulier de Friedrich Nietzsche, Lautréamont, Edgar Allan Poe, Maurice Maeterlinck, Émile Verhaeren avec qui il noue une profonde amitié, Spilliaert est un artiste inclassable, proche du symbolisme, mais aussi de l’expressionnisme et parfois à la limite de l’abstraction.
Entre 1900 et 1917, son œuvre est dominé par la note « sombre et grave ». Avec l’encre, son médium de prédilection, exclusivement sur papier, il dessine des figures fantomatiques et solitaires, des visages-masques aux yeux hagards et hallucinés, des intérieurs et paysages où la lumière naît de l’obscurité.
L’exposition se concentre sur ces premières décennies de création de Spilliaert, intenses et radicales. Elle réunit de manière chronologique et thématique des œuvres qui sont autant de variations à partir de mêmes obsessions et questionnements de l’artiste.
Entrée de l'exposition
 
Texte du panneau didactique.


Spilliaert, lecteur et illustrateur de Verhaeren & Maeterlinck

Scénographie
Spilliaert, lecteur et illustrateur de Verhaeren & Maeterlinck

Spilliaert rencontre Verhaeren (1855-1916) grâce à son éditeur Edmond Deman et noue une profonde amitié avec le poète. Ce dernier, d’une génération plus âgé que l'artiste, est comme un père spirituel, il l’encourage, l’introduit sur la scène littéraire parisienne en 1904, fait partie de ses premiers soutiens et collectionneurs. Dans une lettre écrite à Ostende le 26 juin 1913, Spilliaert exprime ainsi l’intensité de cette amitié : « En vous quittant je faisais mentalement la prière : Seigneur préservez-moi des heures ternes et grises, faites que je sois toujours comme si j’avais rencontré Verhaeren, c’est-à-dire en état d’amour et d’exaltation. »
Si Maeterlinck (1862-1949) et Spilliaert, par contre, ne se sont jamais rencontrés, l’artiste, dans ses œuvres de jeunesse, est proche de l’atmosphère sombre et stylisée des premières pièces de théâtre de son compatriote. Il les illustre pour une édition de bibliophile commandée par Edmond Deman. Son univers suggestif et mystérieux, dominé par la mort, lui inspire également des feuilles autonomes intitulées Maeterlinck Théâtre.

 
Texte du panneau didactique.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Amour, juillet 1901. Mine graphite, lavis d’encre de Chine, pinceau, plume et aquarelle sur papier collé sur papier japon, 32 × 19,6 cm. Belgique, OF Collection.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Triple portrait : Léon Spilliaert, Émile Verhaeren, Edmond Deman, 1908. Pointe sèche sur papier, 11,4 × 15,6 cm. NF Art Gallery, Belgique.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Paysage aux arbres élancés, vers 1900-1902. Lavis d’encre de Chine, pinceau, plume et crayon Conté sur papier, 25,9 × 35,8 cm. Collection particulière, courtesy of Patrick Derom Gallery.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Femme en pèlerine plissée, 1901-1902. Dessin sur papier, 32,6 x 24,9 cm. Bruxelles, Bibliothèque royale. KBR – Cabinet des Estampes – Inv : F 10506.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Princesse Maleine, 1910. Lavis d’encre de Chine, pinceau, crayon de couleur et craie blanche sur papier, 62,6 × 47,5 cm. Collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Tête de femme, 1903. Dessin sur papier, 24,6 x 19,2 cm. Bruxelles, Bibliothèque royale. KBR – Cabinet des Estampes – S.V 75053.
 

Léon Spilliaert (1881 - 1946). Le Coup de vent,  1904. Lavis d’encre de Chine, pinceau, aquarelle et gouache sur papier, 51 × 41 cm. Ostende, Mu.ZEE.



Intérieur

Scénographie
Intérieur

En référence à une pièce de théâtre de Maeterlinck intitulée Intérieur (1894), illustrée par Spilliaert, sont réunies des œuvres qui évoquent la dramaturgie d’avant-garde du tournant du siècle. Lugné-Poe, fondateur du Théâtre de l’Œuvre, qui avait mis en scène à Paris les pièces de Maeterlinck et d’Ibsen, avec la participation des artistes Nabis, voulait rendre visible « la vie des âmes ». Spilliaert peint des personnages solitaires,  désincarnés, fantomatiques, souvent lugubres, dans des espaces clos et oppressants. Misère et Toute seule évoquent l’univers expressionniste et tourmenté d’Edvard Munch, tandis que La Buveuse d’absinthe, sujet moderne peint par Manet, Degas, Toulouse-Lautrec, Félicien Rops, Picasso, semble venir d’outre-tombe pour vampiriser le spectateur de son regard halluciné. Parfois, au contraire, les figures n’ont pas de regard, telle cette jeune femme spectrale assise face au mur, entre les fenêtres. C’est un univers hanté par la mort, plus que jamais présente dans la chambre à coucher au lit blanc comme un linceul.

 
Texte du panneau didactique.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). La Chambre à coucher, 1908. Lavis d’encre de Chine, pinceau, aquarelle, gouache et crayon de couleur sur papier, 48,6 × 63,4 cm. État belge, collection de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Dépôt de l’État au Musée d’Ixelles, géré par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Toute seule, 1909. Lavis d’encre de Chine, pinceau et pastel gras sur papier, 64 x 49 cm. Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle, Belgium. Photo: Guy Braeckman (AD/ART). © SABAM Belgium 2016.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Misère, 1909. Lavis d’encre de Chine, pinceau et crayon de couleur sur papier, 62,1 × 47,8 cm. Knokke, collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). La Buveuse d’absinthe, 1907. Lavis d’encre de Chine, pinceau, gouache, aquarelle et craie de couleur sur papier, 105 × 77 cm. Collection Fondation Roi Baudouin, en dépôt au Museum voor Schone Kunsten de Gand.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). L’Attente, décembre 1908. Crayon, lavis d’encre de Chine, pinceau, crayon de couleur, craie de couleur et griffures sur papier,  65,4 × 50,1 cm. New York, The Hearn Family Trust.


Autoportraits en somnambule

Scénographie
Autoportraits en somnambule

Comme beaucoup d’artistes, Spilliaert trouve en lui-même un modèle toujours prêt et réalise de nombreux autoportraits entre ses vingt-et-un et vingt-huit ans. Ses premiers autoportraits, datés de 1902-1903, restituent fidèlement l’aspect âpre et brusque de sa physionomie tourmentée. Il explore les possibilités du genre avec beaucoup d’intensité jusque dans les années 1907-1908, période décisive qui voit naître l’essentiel de cette production. Il se représente toujours en veston sombre et col blanc, et non en artiste bohème. Il choisit parfois un cadrage serré, qui met en valeur l’intensité de son regard en train de se scruter lui-même. Parfois, au contraire, il s’inscrit dans un espace plus vaste : l’espace de création, souvent oppressant par le jeu des emboîtements de cadres et la répétition de lignes droites qui l’enferment comme dans une cage. Il s’y dessine entouré d’objets familiers mais inquiétants : manteaux-dépouilles, horloges et éphémérides qui rappellent l’implacable passage du temps, miroir-gouffre prêt à happer sa fragile image… Même s’il se figure parfois devant son chevalet, c’est moins la représentation de l’artiste qui l’intéresse que l’exploration de son identité, dans le silence et la solitude. Cette quête de soi conduit l’artiste à une déformation monstrueuse proche de l’hallucination nocturne, l’autoportrait en somnambule.

 
Texte du panneau didactique.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Autoportrait, 3 novembre, 1908. Lavis d’encre de Chine, pinceau, crayon de couleur, pastel et crayon Conté sur papier, 49,7 × 65,1 cm. Collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Autoportrait, vers 1907. Lavis d’encre de Chine et pinceau sur papier, 18,4 × 11,7 cm. Collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Autoportrait aux masques, 1903. Mine graphite, lavis d’encre de Chine, pinceau, plume et crayon de couleur sur papier, H. 27,4 ; L. 27,2 cm. Paris, musée d'Orsay, conservé au département des Arts Graphiques du musée du Louvre. © RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Thierry Le Mage.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Autoportrait, 1907. Lavis d’encre de Chine, pinceau, crayon de couleur et aquarelle sur papier, 52,7 x 37,8 cm. Etats-Unis, New-York (NY). The Metropolitan Museum of Art. © The Metropolitan Museum of Art. Dist. RMN-Grand Palais / image of the MMA.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Autoportrait au chevalet, 1908. Lavis d’encre de Chine, pinceau, crayon de couleur, craie de couleur et pastel sur papier, 64,5 × 48,5 cm. Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten.


Espaces d’Ostende, vertige de l’infini

Scénographie
Espaces d’Ostende, vertige de l’infini

Ostende est l’un des principaux personnages de l’œuvre de Spilliaert. L’artiste puise dans sa ville natale une part de sa puissance d’évocation et de sa dramaturgie. Ses longues déambulations solitaires le long du littoral lui inspirent des marines sombres exécutées au lavis d’encre, où la ligne d’horizon haute renforce l’immensité de la mer, et reflètent son état d’âme tourmenté. Spilliaert s’intéresse également au contraste entre mer et ville, propre à Ostende. Le simple village de pêcheurs est devenu une station balnéaire mondaine. L’architecture rectiligne des constructions initiées par le roi Léopold II – Kursaal, digue ou Galeries royales –, consacre l’avènement de la ligne droite chez l’artiste, qui simplifie à l’extrême composition et forme. Le motif purement géométrique voire minimaliste renforce l’atmosphère générale de solitude et d’angoisse, miroir de son vécu. La nuit, les masses sombres des bâtiments qui se diluent dans les lumières blafardes des réverbères créent une sensation de perte de repères, de vertige de l’infini.

 
Texte du panneau didactique.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Feuilles blanches, vers 1908. Lavis d’encre de Chine, pinceau et crayon de couleur sur papier, 49,9 × 65 cm. Museum of Fine Arts Ghent © Hugo Maertens.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Clair de lune et lumières, vers 1909. Lavis d'encre de Chine, pinceau, crayon de couleur et rehauts de pastel sur papier, 64 x 48,5 cm. Paris, musée d'Orsay. Don de Madeleine Spilliaert, 1981. © RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Plage à marée basse, 1909. Lavis d’encre de Chine, pinceau, aquarelle et crayon de couleur sur papier, 65,1 x 48,6 cm. Collection Privée. © Droits réservés.
Scénographie
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Marine avec reflets,  vers 1907. Lavis d’encre de Chine, pinceau, pastel gras et crayon de couleur sur papier, 53,3 × 68,8 cm. Belgique, collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Retour du bain, 1907. Lavis d’encre de Chine, pinceau, aquarelle, craie de couleur et crayon de couleur sur papier, 50 × 64 cm. Collection particulière.
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Femme sur la digue, 1907. Crayon, aquarelle, gouache et crayon de couleur sur papier, 34,3 × 74,4 cm.
Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Digue la nuit. Reflets de lumière, 1908. Lavis d'encre de Chine, pinceau et crayon de couleur sur papier, 47,8 x 39,5 cm. Paris, musée d'Orsay, conservé au département des Arts Graphiques du musée du Louvre. © Musée d'Orsay. Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Brise-lames au poteau, 1909. Lavis d’encre de Chine, pinceau, fusain et crayon de couleur sur papier, 75 x 50 cm. Bruxelles, Belfius Art Collection. Belfius Art Collection. © Photo Frank Michta.
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Paysage nocturne. Dune et mer déchaînée, 1900. Lavis d’encre et pinceau sur papier, 15,4 x 26,8 cm.
Bruxelles, Bibliothèque royale. KBR – Cabinet des Estampes – S.V 81424.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Les Galeries royales d’Ostende, vers 1908. Lavis d’encre de Chine, pinceau et crayon de couleur sur papier, 49,8 × 39,4 cm. Collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Hofstraat à Ostende,  1908. Lavis d’encre de Chine, pinceau et crayon de couleur sur papier, 63,7 × 48,9 cm. Collection particulière, courtesy Francis Maere Fine Arts, Gand.
Scénographie
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Le Hangar du dirigeable, 1910. Lavis d’encre de Chine, pinceau, gouache, craie de couleur, crayon de couleur et pastel sur papier, 64,6 × 48,8 cm. Anvers, The Phoebus Foundation.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Fillettes devant la vague, décembre 1908. Lavis d’encre de Chine, pinceau et crayon de couleur sur papier, 63,8 × 47,6 cm. Collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Le Dirigeable dans le hangar, 1910. Lavis d’encre de Chine, pinceau et crayon de couleur sur papier, 49,7 × 63,3 cm. Collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Femme au bord de l’eau, 1910. Encre de Chine, pinceau, crayon de couleur et pastel sur papier, 47,1 x 60,2 cm. Collection privée. Photo © Cedric Verhelst.


Figures d’Ostende, le théâtre des ombres

Scénographie
Figures d’Ostende, le théâtre des ombres

En 1908-1909, Spilliaert loue quelques mois un atelier quai des Pêcheurs dont la baie lui offre de larges vues sur le port. Ce n’est pas l’effervescence de la cité portuaire, ni son aspect mondain de ville balnéaire, ni les rudes conditions de travail qui retiennent son attention mais les femmes de pêcheurs, qu’il transforme en archétypes de l’attente. Ces ombres, souvent de dos, qui scrutent la mer depuis les quais, se détachent sur l’eau en silhouettes. Que les figures soient seules ou en groupe, elles semblent toujours enfermées dans leur mélancolie et leur solitude. Spilliaert reprend cette même simplicité formelle radicale lorsqu’il s’intéresse au carnaval traditionnel d’Ostende. Les protagonistes sous leurs draperies comme des linceuls blancs ou leurs dominos se transforment en figures monumentales qui semblent flotter dans l’air et donnent à la scène une étrange théâtralité.

 
Texte du panneau didactique.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Les Habits blancs,  1912. Craie noire, craie de couleur et gouache sur carton,  90 × 70 cm. Ostende, Mu.ZEE.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Femme près de la mer, vers 1909. Lavis d’encre de Chine, pinceau et crayon de couleur sur papier,  65,2 × 50,3 cm. Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Femme de pêcheur sur le ponton, 1909. Lavis d’encre de Chine, pinceau et crayon de couleur sur papier, 65,3 × 50,3 cm. Collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Petite fille en blanc,  1912. Encre de Chine, pinceau, pastel, gouache et crayon de couleur sur carton,  89,5 × 70,5 cm. Collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Les Dominos, 1913. Encre de Chine, lavis, pinceau, gouache, pastel et craie noire sur carton, 88 x 69 cm. Paris, musée d'Orsay. © Musée d'Orsay. Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt.


Les Serres chaudes

Scénographie
Les Serres chaudes

Entre 1917 et 1920, Léon Spilliaert explore la lithographie. Il réalise Les Serres chaudes en 1918 d’après le recueil de poèmes de Maurice Maeterlinck publié en 1889. En plus de cet ensemble graphique, ses images d’intérieurs dessinées les années précédentes, avec leurs verrières, leurs fenêtres aux vitres closes sur la nuit et leurs plantes vertes qui envahissent l’espace, évoquent l’univers mélancolique des « serres d’ennui », « cloches de verre » et autres métaphores de l’âme du poète. Au début de la Première Guerre mondiale, Spilliaert, qui s’était engagé dans la garde civique, est rapidement réformé. En 1916, l’année de la perte de son ami Émile Verhaeren, il épouse Rachel Vergison ; leur fille Madeleine naît en 1917. Un tournant s’amorce alors peu à peu dans son travail, désormais plus coloré. L’artiste quitte progressivement la note « sombre et grave ». Son travail pour Les Serres chaudes est peut-être son dernier lien avec l’univers suggestif et angoissé du symbolisme.

 
Texte du panneau didactique.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Soirée d’octobre, 1912. Encre de Chine, pinceau, crayon de couleur, craie de couleur et pastel sur carton, 70,4 x 88,2 cm. Collection privée. © Droits réservés.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Serres chaudes I, 1917. Crayon Conté, lavis d’encre de Chine, pinceau, plume et craie de couleur sur papier brun,  67,5 × 51 cm. Collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Au fond de la mer. Les baleines,  1918. Lavis d’encre de Chine, pinceau, aquarelle, crayon Conté et fusain sur papier,  38,1 × 28,1 cm. Anvers, The Phoebus Foundation.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Le Soleil rouge. Intérieur avec plantes vertes,  décembre 1907. Lavis d’encre de Chine, pinceau, pastel gras, pastel et crayon de couleur sur papier,  63 × 44,8 cm. Collection particulière.
 
Léon Spilliaert (1881 - 1946). Sites brabançons. Le chemin creux,  1919. Album de 10 lithographies, 31,4 × 25,2 cm. Lithographie sur vélin, rehauts de crayon de couleur. Collection particulière.