« LOUVRE : LES NOUVELLES SALLES D'ART
GREC CLASSIQUE ET HELLENISTIQUE »


Article publié exclusivement sur Internet avec la Lettre n° 328
du 13 juin 2011


LES NOUVELLES SALLES D'ART GREC CLASSIQUE ET HELLENISTIQUE. En juillet 2010 le Louvre a ouvert aux visiteurs une nouvelle tranche des travaux de réaménagement du musée et de redéploiement des collections avec 10 salles plus la salle des Caryatides situées au rez-de-chaussée, dans l'angle sud-ouest de la Cour Carrée, dans le prolongement des collections de la Grèce préclassique, à l'entresol.
Les travaux ont autant porté sur les lieux, restaurés pour leur rendre leur lustre d'antan, que sur les œuvres dont certaines ont été restaurées. Parmi ces dernières, les recherches entreprises sur la Venus de Milo, qui retrouve l'une des places qu'elle avait occupée jadis, sont les plus importantes même si le visiteur ne le remarque pas.
Nous pouvons admirer dans la galerie nord, en suivant un parcours chronologique, toutes sortes d'objets : vases, bijoux, sculptures, éléments d'architecture, rassemblés selon leur provenance dans le monde grec, c'est-à-dire le monde où l'on parlait le grec. Nous avons ainsi des objets provenant d'Athènes, de l'Italie du Sud et de la Sicile, que les grecs appelaient La Grande Grèce, du royaume de Macédoine, de l'Asie Mineure, de l'Egypte grecque, l'ensemble couvrant la période du IVe au Ier siècle avant J.-C.
La galerie sud est consacrée aux dieux et héros de la mythologie grecque. On y voit des répliques antiques, pratiquement le seul moyen de connaître les œuvres célèbres de l'antiquité, souvent disparues, surtout celles en bronze, matériau que l'on réutilisait pour faire autre chose. Sont présentées tout d'abord des répliques antiques de sculptures athéniennes du Ve siècle avant J.-C. Suivent des déesses grecques, ce qui permet de comprendre l'art de s'habiller en Grèce, avec un simple rectangle de tissu retenu par des agrafes mais avec de savants plissés, lorsque l'on était une femme. Puis arrive le nu masculin dans la sculpture grecque classique et le nu féminin, inventé par Praxitèle vers 360 avant J.-C. En effet c'est lui qui sculpta la célèbre Aphrodite dénudée pour le temple de Cnide, en Asie mineure. Enfin, après une salle consacrée à Lysippe, le portraitiste officiel d'Alexandre le Grand, vient la salle de la Vénus de Milo, la statue la plus célèbre du Louvre, datée vers 120 avant J.-C. magnifiquement mise en valeur. Le parcours se prolonge ensuite dans la salle des Caryatides, elle aussi remaniée, où sont exposées les répliques de la sculpture grecque hellénistique, disposée en deux courants, inspirés de Praxitèle et de Lysippe.
C'est vraiment un réel plaisir de se promener dans cet espace et nous avons hâte que toutes les salles consacrées à cette période soient enfin ouvertes. Musée du Louvre 1er. Pour voir notre sélection de visuels, cliquez ici. Lien : www.louvre.fr.


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