IVOIRES
de l'orient ancien aux temps modernes
Article
publié exclusivement sur le site Internet, avec la Lettre
n° 230
du
21 juin 2004
IVOIRES, de l'Orient ancien aux temps
modernes (extrait du dossier de presse). L'art de l'ivoire est
un cas privilégié des relations entre l'homme et le monde animal,
l'examen des oeuvres d'art fait apparaître un large éventail de
matériaux et d'espèces animales : à côté de l'ivoire proprement
dit, c'est à dire l'ivoire d'éléphant, d'hippopotame ou de morse,
l'os d'animaux domestiques ou sauvages, les bois de cervidés, la
coquille d'oeuf d'autruche, l'écaille de tortue, la coquille marine,
le corail, sont sollicités par les artisans.
« Ivoires, de l'orient ancien aux temps modernes »
aborde la création artistique du point de vue des techniques et
des matériaux, à travers les siècles et l'espace. Cette exposition
éclaire la longue durée de son emploi et montre la place majeure
qu'occupe cet art dans l'esprit créateur. Elle présente l'essentiel
des chefs-d'oeuvre du musée du Louvre et s'attache à expliquer les
techniques du travail de ce matériau en soulignant la continuité
des savoir-faire depuis la plus haute antiquité jusqu'au XIXe siècle.
L'ivoire et les autres matières dures d'origine animale ont été,
dès le IVe millénaire en Orient et en Égypte, des supports privilégiés
de la création d'oeuvres d'art. L'Occident médiéval, le monde de
l'Islam et la plupart des civilisations des cinq continents l'ont
en effet apprécié pour sa beauté et sa qualité. Elles l'ont largement
utilisé pour des réalisations religieuses aussi bien que profanes.
Le décor de ces objets se prête en effet à l'affirmation du pouvoir
royal ou à la profession de croyances dans les forces de la fertilité
et de la fécondité, thèmes récurrents dans l'Antiquité, comme le
montre cette Maîtresse des animaux qui orne le couvercle
d'une boîte à fards, chef-d'oeuvre de la civilisation palatiale
en Méditerranée orientale à la fin du IIe millénaire. L'Ange
de l'Annonciation, aux boucles serrées, au visage rond, aux
drapés en arabesques caractéristiques des oeuvres parisiennes des
environs de 1300, est taillé dans l'extrémité d'une grande défense
d'éléphant. Il représente l'un des chefs-d'oeuvre des ivoiriers
gothiques parisiens qui ont produit de nombreux exemplaires rehaussés
d'une polychromie remarquable. Musée du Louvre. Jusqu'au
30 août 2004. Pour
voir notre sélection de diapositives, cliquez ici.
Lien: www.louvre.fr
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