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HODLER MONET MUNCH
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HODLER MONET MUNCH. Peindre l’impossible. Contemporains mais appartenant à des générations différentes, Claude Monet (1840-1926), Ferdinand Hodler (1853-1918) et Edvard Munch (1863-1944) ne se sont jamais rencontrés et le premier ne connaissait pas les œuvres des deux autres. Néanmoins tous trois, au tournant des XIXe et XXe siècles, se sont très vite éloignés de la peinture académique qui leur avait été enseignée, pour s’intéresser aux découvertes scientifiques sur la lumière et la couleur et transposer sur la toile des paysages qu’ils n’auraient jamais pu voir auparavant. En effet grâce aux moyens de transport modernes, le français Monet se rend en Norvège, le suisse Hodler monte jusqu’aux glaciers alpins et le norvégien Hodler va et vient du nord au sud de l’Europe. Ils découvrent des paysages nouveaux, très difficiles à peindre.
En 1887, à propos de La Barque, Monet déclarait « J’ai repris encore des choses impossibles à faire : de l’eau avec de l’herbe qui ondule dans le fond … c’est admirable à voir, mais c’est à rendre fou de vouloir faire ça ». Il en est de même pour peindre la haute montagne vue d’en haut avec des mers de nuages ou de brumes ; le soleil, surtout vu de face, ou la lune alors qu’il n’y a plus de lumière ni de couleurs ; la neige qui contient en elle bien plus de couleurs et de nuances qu’on ne le croit ; l’eau, sujet favori de Monet ; la pluie.
Le parcours de l’exposition confronte les solutions employées par chacun des trois artistes pour rendre ces différents paysages. C’est l’occasion de revoir le tableau emblématique de l’impressionnisme Impression, soleil levant de Monet, bien différent du Soleil que peindra Munch 40 ans plus tard. On se rend compte aussi des difficultés rencontrées par ces peintres pour fixer sur la toile l’imperceptible, donnant lieu à des séries reprenant le même motif à des heures différentes. Tel est le cas de Monet avec ses Meules ou la Cathédrale de Rouen, d’Hodler avec ses montagnes ou de Munch avec ses Soleils. Une exposition passionnante, avec 26 toiles de Hodler, 12 de Monet et 22 de Munch. Musée Marmottan Monet 16e. Jusqu’au 22 janvier 2017. Lien : www.marmottan.com.
En 1887, à propos de La Barque, Monet déclarait « J’ai repris encore des choses impossibles à faire : de l’eau avec de l’herbe qui ondule dans le fond … c’est admirable à voir, mais c’est à rendre fou de vouloir faire ça ». Il en est de même pour peindre la haute montagne vue d’en haut avec des mers de nuages ou de brumes ; le soleil, surtout vu de face, ou la lune alors qu’il n’y a plus de lumière ni de couleurs ; la neige qui contient en elle bien plus de couleurs et de nuances qu’on ne le croit ; l’eau, sujet favori de Monet ; la pluie.
Le parcours de l’exposition confronte les solutions employées par chacun des trois artistes pour rendre ces différents paysages. C’est l’occasion de revoir le tableau emblématique de l’impressionnisme Impression, soleil levant de Monet, bien différent du Soleil que peindra Munch 40 ans plus tard. On se rend compte aussi des difficultés rencontrées par ces peintres pour fixer sur la toile l’imperceptible, donnant lieu à des séries reprenant le même motif à des heures différentes. Tel est le cas de Monet avec ses Meules ou la Cathédrale de Rouen, d’Hodler avec ses montagnes ou de Munch avec ses Soleils. Une exposition passionnante, avec 26 toiles de Hodler, 12 de Monet et 22 de Munch. Musée Marmottan Monet 16e. Jusqu’au 22 janvier 2017. Lien : www.marmottan.com.