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 Parcours en images et en vidéos de l'exposition
 CHIHARU SHIOTAThe Soul Trembles
 avec des visuels 
              mis à la disposition de la presseet nos propres prises de vue
 
 
 
 
 
                 
                  
                    
                      
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                        | Titre de l'exposition  |  
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 1 - Where Are We Going ?
 
 
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                        | Entrée de l'exposition.Chiharu Shiota. Where  Are We Going ? («Où allons-nous ?»), 2017/2024. Laine blanche, fil de fer, corde.  Dimensions variables.
 Courtesy galerie Templon, Paris/Bruxelles. ©  GrandPalaisRmn 2024 / Photo Didier Plowy.
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                          Qu’elles  intimident, surprennent ou apaisent, les installations de Chiharu Shiota ne  manquent jamais de fasciner. En découvrant les enchevêtrements de fils que  l’artiste imagine, auxquels se mêlent valises, robes ou encore fenêtres, on ne  peut s’empêcher de s’interroger sur la quantité de matériaux employés, sur le  travail requis pour les agencer. Mais au-delà de  cette technique extraordinaire, c’est sans doute l’universalité inhérente à  l’œuvre de Chiharu Shiota qui confère à l’artiste sa remarquable capacité à  inviter le public à se questionner. Bien qu’elle puise fréquemment son  inspiration dans des situations personnelles ou intimes, elle poursuit avant  tout une quête de sens autour de concepts immatériels : le souvenir, le  traumatisme, la mort, et plus généralement, le thème de la présence dans l’absence,  au centre de sa réflexion. À travers ces notions qui dépassent murs et  frontières, l’artiste satisfait son ambition créatrice de se ≪rattacher aux sentiments  humains dans leur sens le plus large≫, et permet ainsi aux visiteurs du  monde entier de trouver en ses œuvres un écho à leurs propres émotions. 
Au vu de sa portée  universelle, la vision artistique de Chiharu Shiota trouve tout naturellement  sa place au Grand Palais, lieu d’émerveillement ou dialoguent les arts et  cultures de tous les horizons. Co-organisée avec le Mori Art Museum de Tokyo et  sous le commissariat de sa directrice, cette exposition monographique  accueillie par le monument est la plus importante jamais dédiée à la carrière  de Shiota en Europe. À travers sept installations à grande échelle recréées par  l’artiste elle-même, elle offre une occasion inédite de découvrir l’essence de  son œuvre et de se confronter à l’intense flot d’émotions et de convictions qui  y est exprimé. Les visiteurs y sont ainsi convies à ressentir, eux aussi, ces «frémissements de l’âme» qui rythment le monde intérieur  et l’art de Chiharu Shiota. |  | 
                           Chiharu Shiota. Berlin, 2024. Photo: Sunhi Mang.    Citation de Chiharu Shiota. |  
                        | Texte du panneau didactique. |  |  |  
                        |  |  
                        | Scénographie  |  
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 2 - In the Hand
 
 
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                        | Scénographie  |  
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                        | De gauche à droite et de haut en bas: - Chiharu Shiota. Life Close to  the Universe («La vie  près de l'univers»), 2013. Crayon à l'eau, encre à l'eau et fil sur papier, 32  x 24 cm.
 - Chiharu Shiota. Connected  Thread («Fil connecté»), 2019. Crayon  de couleur à l'eau, encre à l'eau et fil sur papier, 40 x 30 cm.
 - Chiharu  Shiota. Hand  and Red Thread («Main  et fil rouge»), 2013. Crayon à l'eau, encre à l'eau et fil sur papier, 32 x 24 cm.
 - Chiharu  Shiota. Prayer («Prière»),  2019. Crayon de couleur à l'eau, encre à l'eau et fil sur papier, 40 x 30 cm.
 - Chiharu Shiota. Connect («Connecter»), 2019. Crayon à  l'eau, encre à l'eau et fil sur papier, 40 x 30 cm.
 -  Chiharu Shiota. Red Finger («Doigt  rouge»), 2013. Crayon à l'eau, encre à l'eau et fil sur papier, 32 x 24 cm.
 - Chiharu  Shiota. Red  String («Cordon rouge»), 2007. Gouache,  crayon à l'eau et encre à l'eau sur papier, 24 x 17 cm.
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                        | Chiharu Shiota. In the Hand («Dans  la main»), 2017. Bronze, laiton, clé, fil, laque, 38 x 31 x 42 cm. 
 
 |  | Chiharu Shiota. Prayer («Prière»), 2019. Crayon de couleur à l'eau, encre à l'eau  et fil sur papier, 40 x 30 cm. © Adagp, Paris, 2024. 
 
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 3 - Uncertain Journey
 
 
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                        | Chiharu Shiota. Uncertain Journey («Voyage incertain»), 2016/2024. Cadres métalliques,  laine rouge. Dimensions variables.  |  
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                        | Chiharu Shiota. Uncertain Journey («Voyage incertain»), 2016/2024. Cadres métalliques,  laine rouge. Dimensions variables.  |  
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                        | Chiharu Shiota. Uncertain Journey («Voyage incertain»), 2016/2024. Cadres métalliques,  laine rouge. Dimensions variables.  |  | Chiharu Shiota. Uncertain Journey («Voyage incertain»), 2016/2024. Cadres métalliques,  laine rouge. Dimensions variables.  |  
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                        | Cartel pour le jeune public. 
 
 |  | Citation de Chiharu Shiota. 
 
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 4 - Becoming Painting
 
 
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                        | Scénographie  |  
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                            Chiharu Shiota est née en 1972 dans  la préfecture d'Osaka et a grandi à Kishiwada. De 1992 à 1996, elle étudie la  peinture à l'huile au département d'art de l'université Kyoto Seika tout en  travaillant en tant qu'assistante de Saburo Muraoka (1928-2013) au département  de sculpture. Durant cette période, elle fait des séjours d'études à  l'Australian National University School of Art & Design, à Canberra, et  commence à réaliser des performances et des installations. À dix-neuf ans, elle  visite une exposition personnelle de l'artiste polonaise Magdalena Abakanowicz  (1930 -2017) au musée d'Art moderne de Shiga, ce qui l'incite à partir en  Allemagne pour étudier auprès d'elle. Après de longues démarches, elle gagne  l'Europe en 1996 et s’inscrit à l'École supérieure des beaux-arts de Hambourg.  En 1997-1998, elle étudie auprès de Marina Abramović (née en 1946), pionnière  de l'art de la performance, à l'université des arts de Brunswick, puis avec  Rebecca Horn (1944-2024) à l'université des arts, de Berlin. Installée depuis à  Berlin, Shiota a présenté ses œuvres lors de biennales et d'expositions dans  des musées d'art et des galeries. Entre 1993 et 2024, elle a participé à plus  de trois cents expositions personnelles, expositions collectives, biennales et  autres événements. 
                            Cette chronologie retrace la carrière  de Chiharu Shiota depuis ses débuts. À travers des photographies documentaires  et des vidéos qui illustrent l'évolution de ses activités vers une pratique  multiforme couvrant la peinture, la performance et l'installation, elle met en  lumière les préoccupations et les valeurs qui, jusqu’à aujourd'hui, n'ont cessé  d'inspirer sa production artistique.
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                        | Texte du panneau didactique. |  | Chiharu Shiota. Untitled («Sans titre»), 1992. Huile  sur toile. .
 
 Cette  œuvre date de l’époque ou Shiota était étudiante en première année à  l’université Kyoto Seika. «J’ai relevé le défi  d’exécuter une peinture abstraite, se souvient-elle, alors que nous étions  libres de choisir n’importe quel sujet. Je ne voyais que la couleur à la  surface de la toile. Le cœur agité de ce monde, au plus profond de la peinture,  disparaissait de mon champ de vision. J’étais frustrée par l’importance  prédominante accordée à la technique et par l’absence de contenu. Alors que je  maniais cette peinture à l’huile et cette toile – des matériaux chargés  d’histoire –, je ne supportais plus la frivolité avec laquelle je peignais.» Ce fut la dernière  huile exécutée par Shiota. |  
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                        | At Kindergarten («Au jardin d'enfants»), vers 1977. Épreuve chromogène, 10,5 x 10 cm. 
 
 |  | Chiharu Shiota. Butterfly on the  Sunflower («Papillon sur le tournesol»), 1977. Aquarelle sur papier. 
 
 Shiota  a réalisé cette aquarelle dynamique d’une fleur et d’un papillon alors qu’elle  n’avait que cinq ans. Son nom y apparaît en miroir. «Ah ! J’ai donc commencé à  dessiner avant de savoir écrire ! C’est évident, mais je l’avais oublié.» |  
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                        | Scénographie  |  
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                        | Chiharu Shiota. Becoming Painting («Devenir peinture»), 1994. Performance, installation (peinture laque  rouge). Australian National  University School of Art & Design, Canberra.  Épreuves numériques, 2019, 166 x 110 cm / 72 x 48 cm.
 
 Pendant ses études  universitaires, Shiota a étudié en Australie dans le cadre d'un programme  d'échange. Une nuit, alors qu'elle avait déjà abandonné la peinture à l'huile,  elle a fait un rêve: «J'étais devenue une peinture, raconte-t-elle. Je me suis  demandé comment je devais me déplacer à l'intérieur de la surface picturale  pour qu'elle devienne une bonne peinture. Totalement recouverte par toute cette  peinture, j'avais du mal à respirer. Cette nuit-là, j'étais devenue une partie  de l'œuvre.» Quelques jours plus tard, après avoir accroché la toile au mur,  elle a essayé de devenir une peinture en se couvrant de laque tout en  s'enroulant dans la toile. Pour Shiota, ce fut une libération: «Pour la  première fois, je n'avais pas créé une œuvre minutieusement travaillée, mais commis  un acte d'expression corporelle dans lequel je m'étais totalement investie.» |  
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                        | Chiharu Shiota. Try and Go Home («Essayer de rentrer chez soi»), 1997. Performance.  Domaine de Kerguéhennec, Bignan. Épreuves numériques. 
 
 Après quatre jours de jeûne  entrepris dans le cadre d'un atelier de Marina Abramović, l'un  des premiers mots prononcés par Shiota a été «Japon». Le lendemain, elle a  réalisé une performance qui consistait à escalader une grotte creusée dans une paroi  inclinée, à tomber, puis à remonter. Tout en réfléchissant à sa place dans son  pays d'origine, Shiota a projeté dans sa performance l'impossibilité de rentrer  chez elle et les incertitudes relatives à sa propre existence.Ont participé à  l'atelier quinze étudiants qui se sont entraînés à jeûner dans un château  breton, en France, et qui, pendant cette période, ont vécu des expériences  inédites qui n'auraient pas pu avoir lieu dans le cadre d'une école d'art  ordinaire: écrire son nom pendant une heure, marcher les yeux bandés dans la  neige autour d'un étang, rentrer chez soi en marchant à reculons tout en tenant  un miroir, ou faire asseoir deux personnes sur des chaises l'une en face de  l'autre pendant trois heures. «Après ce stage, j'ai eu l'impression que ma  sensation du temps qui passe - et même ma perception - avaient changé».
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                        | Scénographie  |  
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 5 - Toiles abstraites
 
 
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                        | Scénographie  |  
                        |    Le fil est un matériau nécessairement  associé aux installations de Shiota. Quand l'artiste bouge les mains pour créer  une sorte de dessin dans l'espace, les lignes se transforment peu à peu en surface,  puis remplissent complétement l'espace en question. «Les fils s’enchevêtrent,  s'entrelacent, se coupent, se lient, s'étirent. Les fils, qui manipulent le  cœur, peuvent servir aussi à exprimer les relations entre les êtres.» Dans les installations de Shiota, des  fils d'un noir de jais ou d'un rouge profond commencent par se superposer pour  créer des surfaces avant de se transformer progressivement en espaces entiers.  Ces œuvres sont achevées quand nos yeux ne sont plus capables de suivre les  fils. «Je me dis alors que je peux voir au-delà et toucher la vérité.» |  |  |  
                        | Texte du panneau didactique. |  | Chiharu Shiota. Similarity («Similitude»), 1996. Installation  (bambou, peinture rouge, laine noire). Galerie Akiyama, Tokyo. Épreuves numériques, 2019, 42  x 28 cm.
 
 «Lorsque je fais couler de la peinture rouge sur des fils noirs  tricotés, la couleur se répand sur le sol de manière ordonnée, créant quelque  chose qui se rapproche d'un tableau. Cet ordre cosmique appartient à notre  univers, mais l'univers existe aussi à l'intérieur de mon corps. C'est cette  analogie entre la nature et la matière que j'ai voulu exprimer.» |  
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                        | Chiharu Shiota. One Line («Une ligne»), 1994. Performance,  installation (haricots, papier, colle). Australian  National University School of Art & Design, Canberra. Épreuves numériques, 2019, 49 x  70,5 cm / 78,5 x 49 cm.
 
 
 Shiota, qui s'était déjà éloignée de la peinture, s'est trouvée  incapable de peindre lors de son séjour en Australie. Même quand elle traçait  une simple ligne, elle n'arrivait pas à bouger la main pour exprimer un  sentiment d'ordre ou d'espace, pour rendre le «souffle vital». «J'ai ramassé  des cosses de haricots vides qui jonchaient la cour de l'école, je les ai  collées sur une feuille de papier et j'ai dessiné une unique ligne. Là, j'ai  trouvé une certaine joie à tracer un trait sans faire appel à la moindre  technique.» |  
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                        | Chiharu Shiota. One Line («Une ligne»), détail, 1994. Performance,  installation (haricots, papier, colle). Australian  National University School of Art & Design, Canberra.
 
 |  | Chiharu Shiota. Accumulation,  1994. Installation (glands, laine noire). Foyer Gallery, Australian National University  School of Art & Design, Canberra. Épreuves  numériques, 2019, 27,5 x 42 cm / 24 x 42 cm. 
 
 Cette installation exprime  la similitude entre l'ordre de la nature et l'ordre du corps. Les glands de  chêne servent de points de liaison, raccordés ensemble et tissés pour former un  motif géométrique de lignes en laine. |  
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                        | Chiharu Shiota. In the Earth («Dans la terre»), 2012. Crayon  à l'eau sur papier, 59,4 cm x 42 cm chaque. 
 
 « La vie souterraine est beaucoup plus profonde que la vie en surface.  Les racines des grands arbres, par exemple, couvrent une surface presque aussi  importante que la partie aérienne de l'arbre. Les gens pensent que la vérité  est ce qui est visible pour eux, mais les choses sont liées de toutes sortes de  manières, à la façon de la pensée rhizomatique.» Cette œuvre nous sensibilise à  des domaines invisibles à nos yeux: elle dépeint le monde des êtres qui vivent  à l'intérieur de la terre.
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                        | Chiharu Shiota. From DNA to DNA («De  l'ADN à l'ADN»), 1994. Performance, installation (carton, tissu, fil de fer,  laine, peinture acrylique). Université Kyoto Seika. Épreuves numériques, 2019,  72 x 48 cm.
 
 «C'est la première installation pour laquelle j'ai moi-même cherché les  matériaux. On sent une ouverture qui permet de sauter dans un espace non  bidimensionnel. Je suis née de cette œuvre. Dans quelle mesure la transmission  de l'ADN contrôle-t-elle ce qui se passe dans la tête de la personne qui crée? C'est  la pensée qui m'a traversé l'esprit à ce moment-là.» Cette  performance/installation réalisée à l'université Kyoto Seika est également la  première œuvre dans laquelle Shiota utilise du fil.
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                        | Chiharu Shiota. During Sleep («Pendant  le sommeil»), 2002. Performance, installation (lit, laine noire). Kunstmuseum  Luzern, Lucerne. Vidéo, couleur, sonore, 4 min 3 sec. 
 
 Dans Le Rêve du papillon du  philosophe chinois Zhuangzi (vers 369-288 av. J.-C.), un homme rêve qu'il s'est  transformé en papillon, mais quand il se réveille, il n'est plus capable de  distinguer le rêve de la réalité. Shiota, ayant déménagé neuf fois au cours des  trois années qui ont suivi son installation en Allemagne, a toujours cherché un  lieu où pouvoir se sentir à sa place. C'est ainsi qu'elle a commencé à tricoter  du fil dans sa chambre et qu'elle a créé en 1999 sa première installation de  lit. Comme elle l'explique, «les fils enveloppaient l'espace comme un cocon. Je  voulais exprimer le fait qu'une personne endormie occupe l'espace entre le rêve  et la réalité, comme dans l'histoire de Zhuangzi». Cette œuvre a remporté le  Philip Morris K.K. Art Award en 2002 et a été exposée ensuite au P.S.1  Contemporary Art Center (aujourd'hui MOMA PS1) à New York. |  | 
 
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                        | - Chiharu Shiota. Y Have Never  Seen My Death («Je n'ai jamais vu ma mort»), 1997. Installation (os,  oeufs). École supérieure des beaux-arts de Hambourg. Épreuves numériques, 2019,  33 x 50 cm. - Chiharu Shiota. Congregation («Congrégation»), 1997. Performance, installation (os, eau). Dorfpark,  Buchholz. Épreuves numériques, 2019, 33 x 50 cm / 50 x 36 cm / 50 x 35 cm.
 
 
 Pour une exposition à l'École supérieure des beaux-arts de Hambourg,  Shiota a collecté des mâchoires de vaches dans des usines de transformation de  viande. Elle en a ainsi transporté environ cent quatre-vingts dans le train, en  plusieurs fois, et, pendant un mois et demi, elle en a ôté la viande toutes les  nuits à l'université. Ces os de vaches ont été utilisés pour la première fois  dans une œuvre intitulée / Have Never  Seen My Death, dans laquelle des œufs servaient à signifier un état brut.  La phrase du titre est censée entrer en résonance avec les mots gravés sur la  pierre tombale de Marcel Duchamp (1887-1968): «D'ailleurs c'est toujours les  autres qui meurent». Dans Congregation,  ces mâchoires - qui symbolisent la mort - sont disposées en cercle comme si  elles cherchaient la vie et l'eau potable. Shiota en a ensuite fait une  performance dans laquelle, située au centre et entourée d'eau boueuse, elle semblait  elle-même chercher la vie dans un geste qui ressemblait à un retour à la terre.
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 6 - Dialogue from DNA
 
 
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                        | Chiharu Shiota. Dialogue from DNA («Dialogue à partir de l'ADN»), 2004. Installation (vieilles chaussures, laine  rouge). Musée d'art et de technique Japonais Manggha, Cracovie. Épreuves numériques, 2019, 49  x 74 cm. |  | Chiharu Shiota. Memory of Skin («Mémoire  de la peau»), 2001. Installation (robes, boue, eau). YOKOHAMA 2001: Triennale  internationale d'art contemporain, Kanagawa. Épreuve numérique, 2019, 74 x 99 cm.
 
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                        | - Chiharu Shiota. After  That («Après cela»), 1999. Installation  (robes, boue, eau). Université des arts de Berlin. Épreuve numérique,  2019, 74 x 49 cm. - Chiharu Shiota. After That («Après cela»), 1999. Installation (robes, boue, eau). E-Werk,  Weimar. Épreuve numérique,  2019, 74 x 49 cm.
 
 
 After That se  compose de robes de sept mètres de long, cousues par Shiota elle-même et  recouvertes de boue, suspendues devant un mur sur lequel de l'eau coule en  continu depuis une douche installée au-dessus. «Les robes expriment l'absence  du corps. Peu importe le nombre de fois où elles sont lavées, on ne peut jamais  effacer la mémoire de la peau.» Par la suite, cette œuvre a été présentée à la  première Triennale de Yokohama sous le titre Memory of Skin («Mémoire de la peau», 2001). Cette installation à grande  échelle, où l'eau tombe en cascade sur des robes de treize mètres de long  tachées de boue, a fait la réputation de Shiota, alors âgée de vingt-neuf ans, dans  les milieux artistiques japonais. |  
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                        | Chiharu Shiota. Memory of Skin («Mémoire de la peau»), 2000. Installation (robes, boue, eau). Kunstmuseum  Bonn. Vidéo, couleur, sonore, 5 min. 
 
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                        | Scénographie  |  
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                        | Chiharu Shiota. Wall («Mur»),  2010. Vidéo HD, couleur, sonore, 3 min 39 s. 
 
 En réalisant des photographies sur le thème du mur, notamment celui de  Berlin et le mur des Lamentations à Jérusalem, Shiota a commencé à s'intéresser  aux murs créés par les liens du sang. Comparant à des murs les frontières  familiales, ethniques, nationales et religieuses associées aux liens du sang,  elle évoque «l'existence d'êtres humains incapables de franchir ces murs». Dans  ces images, les vaisseaux sanguins extériorisés s'entrelacent autour du corps,  tandis que la bande-son symbolise le bruit produit par le cœur d'un fœtus.  Cette œuvre est un condensé de beaucoup de choses, et notamment des expériences  personnelles de Shiota en matière de maladie, de grossesse,  d'avortement et d'accouchement. 
   |  | Chiharu Shiota. Bathroom («Salle  de bains»), 1999. Vidéo, noir et blanc, sonore, 5 min 10 s. 
 
 Dans cette œuvre, Shiota se couvre de boue dans sa baignoire pour  exprimer «le souvenir de sa propre peau, que l'on ne peut totalement effacer  même après un lavage». Durant sa troisième année en Allemagne, Shiota est devenue  très consciente de sa peau, perçue sans doute comme un symbole de son identité.  C'était la première fois qu'elle réalisait une version vidéo d'une performance,  qui entre d'ailleurs en résonance avec la performance de 1997 Try and Go Home.   
 
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                        | Chiharu Shiota. My Cousins Faces («Les visages de mes cousins»), 1998. Installation (photographies), 78 x 477  cm. Kunstverein Hannover, Hanovre.
 
 
 «Mon père, ma mère, mon oncle et ma tante faisaient partie de ma famille  avant ma naissance. Depuis mon arrivée en Allemagne, j'ai rencontré toutes  sortes de gens et parcouru les rues de différentes villes. Chaque fois que  j'avais l'impression d'avoir totalement changé parce que je me retrouvais seule  dans un lieu lointain, ou de n'avoir plus de chez moi où que j'aille, je  pensais à la région de Kochi où mes parents sont nés, et aux visages de mes  proches, à ce paysage rural où je ne retournerais jamais, où les rivières et  les montagnes ne changeraient jamais.» |  
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 7 - Connecting Small Memories
 
 
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                        | Chiharu Shiota. Connecting Small Memories («Relier les petits souvenirs»), 2019/2024. Technique  mixte. Dimensions variables.  |  
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                        | Chiharu Shiota. Connecting Small Memories («Relier les petits souvenirs»), détail, 2019/2024.  |  | Chiharu Shiota. Connecting Small Memories («Relier les petits souvenirs»), détail, 2019/2024. |  
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                        | Chiharu Shiota. Connecting Small Memories («Relier les petits souvenirs»), détail, 2019/2024. |  | Chiharu Shiota. Connecting Small Memories («Relier les petits souvenirs»), détail, 2019/2024. |  
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                        | Chiharu Shiota. Connecting Small Memories («Relier les petits souvenirs»), détail, 2019/2024. |  | Chiharu Shiota. Connecting Small Memories («Relier les petits souvenirs»), détail, 2019/2024. |  
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                        | Cartel pour le jeune public (Connecting Small Memories, ci-dessus). 
 
 |  | Cartel pour le jeune public (Cell, ci-dessous). 
 
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                        | Chiharu Shiota. Cell («Cellule»), 2020. Aquarelle et pastel gras sur papier, 56 x 42 cm chaque.  |  
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                        | Scénographie  |  
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                        | Chiharu Shiota. Out of My Body («Hors de mon corps»),  2019/2024. Cuir de vache, bronze. Dimensions variables. 
 
 |  | Chiharu Shiota. Out of My Body («Hors de mon corps»),  détail, 2019/2024. Cuir de vache, bronze. Dimensions variables. 
 
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                        | Cartel pour le jeune public (œuvre ci-dessus). 
 
 |  | Chiharu Shiota. Rebirth and  Passing («Renaissance et disparition»), 2019. Technique mixte. Dimensions  variables. 
 
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                        | Chiharu Shiota. Brilliant Ideas («Idées brillantes»), 2017.  Vidéo, couleur, sonore, 23 min 19 s. Courtesy Bloomberg Television. 
 
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 8 - Scénographies
 
 
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                        | Scénographie  |  
                        |    Entre 2003 et 2019, Chiharu Shiota a  conçu les scénographies de neuf opéras et pièces de théâtre. Pour cette  artiste, qui a axé sa pratique sur le thème de la présence dans l'absence et  plus particulièrement sur les installations, l'espace de la scène - avec la  présence des chanteurs, danseurs et acteurs - est un contexte totalement différent  de celui d'une exposition dans un musée. Dans ses scénographies, elle implique  activement les artistes. Ainsi, pour l'opéra Matsukaze, dont la première a eu  lieu en 2011 au théâtre royal de la Monnaie, à Bruxelles, les danseurs devaient  grimper et se faufiler dans tous les sens à travers la toile noire qu'elle  avait tissée dans le cadre d'une installation de quatorze mètres de diamètre et  de dix mètres de haut. Ces projets, qui offrent de multiples modalités de  collaboration avec le metteur en scène, les interprètes, le chorégraphe, etc.  font désormais partie de la pratique artistique de Shiota, qui y trouve un  spectre de possibilités nouvelles. De ce point de vue, la conception  scénographique est devenue un pilier important de sa production. |  |  |  
                        | Texte du panneau didactique. |  | Chiharu Shiota. Scenographie pour Tätowierungen («Tatouage»), 2009. Nouveau théâtre national, Tokyo. Maquette.
 
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                        | Tätowierungen (Tatouage). Pièce de Dea Loher, créée au Ensemble Theater am Südstern, Berlin,  octobre 1992. Nouvelle production au Nouveau théâtre national, Tokyo, 2009.  Mise en scène: Toshiki Okada. Direction artistique: Hitoshi Uyama. Régie: Yukio  Yonekura. Scénographie: Chiharu Shiota. Financement: Goethe-Institut, Tokyo;  galerie Kenji Taki, Tokyo / Nagoya. Épreuves  numériques, 2019, 72,8 x 103 cm / 103 x 72,8 cm. 
 
 Tätowierungen,  œuvre contemporaine majeure de la dramaturge allemande Dea Loher, évoque les malheurs  qui frappent une famille censée être un espace de sécurité affective. Le père,  Wolf, commet une série de viols qui rongent lentement sa fille Anita.  L'amour-haine d'une mère et de sœurs qui ne parviennent pas à surmonter leur  désespoir s'exprime dans une atmosphère lourde et pesante rendue par la mise en  scène. Julie, l'épouse vertueuse, qui souhaite préserver l'image d'une famille  heureuse, ferme les yeux sur les abus commis quotidiennement par son mari, se  blessant à plusieurs reprises par culpabilité et impuissance. Anita, qui n'ose  pas défier son père par crainte des représailles de sa jeune sœur, se résout à  jouer un rôle sacrificiel pour limiter les dégâts. Lulu, qui se propose d'aider  sa sœur aînée, en vient peu à peu à regretter que son père ne s'intéresse qu'à  Anita. Incapables de s'opposer à Wolf, Julie et les deux sœurs deviennent peu à  peu dépendantes de lui. C'est alors qu'une rencontre fortuite avec le fleuriste  Paul offre à Anita une possibilité d'échapper au désespoir. |  
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                        | Oedipus  Rex. Opéra-oratorio d'Igor Stravinsky sur un livret de Jean Cocteau d'après  Sophocle, créé au théâtre Sarah-Bernhardt. Paris, 30 mai 1927. Nouvelle  production au Hebbel am Ufer, Berlin, 2009. Mise en scène et chorégraphie:  Constanza Macras. Adaptation: Carmen Mehnert. Régie: Max Renne. Scénographie:  Chiharu Shiota. Production: Constanza Macras / Dorky Park, Berlin;  Hellerau-Europaisches Zentrum der Künste et Dresdner Philharmonie, Dresde.  Financement: Hebbel am Ufer, Hauptstadtkulturfonds et la Ville de Berlin;  théâtre de la Place, Liège.  Épreuves numériques,  2019, 36,4 x 55 cm. 
 
 Dans la pièce de Sophocle, Œdipe, devenu un héros pour avoir résolu  l'énigme du Sphinx, est nommé roi de Thébes après avoir tué le précédent roi  sans le savoir, puis il épouse sa veuve, la reine, dont il aura quatre enfants.  Ayant consulté un oracle lui annonçant qu'un désastre va s'abattre sur la  capitale en conséquence du meurtre du roi, Œdipe se lance immédiatement à la  poursuite du criminel. Or, il se trouve que c'est lui-même l'assassin, que le  roi était en réalité son père, et que la reine est sa mère. Rongé par la culpabilité d'avoir commis  de tels actes, Œdipe se crève les yeux et abandonne le trône, ruiné et  désespéré. Dans sa Poétique, Aristote  voit dans cette pièce un archétype de la tragédie; aujourd'hui encore, elle  reste souvent considérée comme le chef-d'œuvre de la tragédie grecque.
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                        | The Winter's Tale (Le Conte d'hiver). Tragicomédie de William  Shakespeare, créée à la cour d'Angleterre, 5 novembre 1611. Nouvelle production  au Theater Kiet/Schauspielhaus, 2016. Mise en scène: Daniel Karasek.  Scénographie: Chiharu Shiota. Épreuves  numériques, 2019, 36,4 x 52 cm. 
 
 Dans cette comédie de  William Shakespeare, Léonte, roi de Sicile, croit à tort que sa femme Hermione est  enceinte de son meilleur ami Polixène, roi de Bohême, avec lequel il la  soupçonne d'avoir une liaison. Il dénonce donc son ami et jette sa femme en  prison. Perdita, née pendant l'incarcération de la reine mais considérée comme  une enfant illégitime, est abandonnée en Bohême. Un oracle informe Léonte que  la reine était en fait innocente et qu'elle est morte en prison d'angoisse et  de chagrin. Ayant perdu son ami et sa famille par sa propre folie, le roi jure  de passer le reste de sa vie à réparer son crime. Seize ans plus tard, Perdita, qui a grandi  sous la garde d'un berger de Bohême et ignore les circonstances de sa  naissance, tombe amoureuse du prince Florizel, fils de Polixène, mais la  différence de condition sociale s'oppose à leur union. Polixène se rend en  Sicile, où il est accueilli par Léonte, qui souhaite renouer de bonnes  relations avec lui, et ce dernier apprenant du berger que Perdita est en fait  la fille de Léonte, donne sa bénédiction à leur union.
 L'amitié entre les deux rois est rétablie.  Entre-temps, il apparaît qu'Hermione est en fait bien vivante dans un pays  lointain; par un coup du destin, elle va se trouver de nouveau réunie à son  époux.
 |  | Matsukaze.  Opéra de Toshio Hosokawa sur un livret de Hannah Dübgen, d'après la pièce de  théâtre nô de Kanami, XIVe siècle, révisée par Zeami, XVe siècle, créé au  théâtre royal de la Monnaie, Bruxelles, 3 mai 2011. Compositeur: Toshio  Hosokawa. Mise en scène et chorégraphie. Sasha Waltz. Adaptation: Ilka Seifert.  Scénographie: Pia Maier Schriever, Chiharu Shiota. Production: Sasha Waltz  & Guests, Berlin; Théâtres de la Ville de Luxembourg; Teatr Wielki - Opéra  national de Varsovie. Financement: Staatsoper Unter den Linden, Berlin;  Fondation fédérale pour la culture, Halle-sur-Saale. Épreuves numériques, 2019, 72,8 x 103 cm. 
 
 Dans cet opéra, inspiré de la pièce de théâtre nô du même nom, un prêtre  en voyage dans la région de Suma tombe sur un unique pin qui se dresse sur la  plage de la baie. Apprenant que ce pin est le mémorial de deux sœurs, Matsukaze  et Murasame, qui ont vécu dans la région quelques siècles plus tôt, le prêtre  pleure leurs âmes, puis attend de demander au propriétaire d'une hutte de  l'héberger. C'est alors que lui apparaissent les sœurs, qui répandent de la  saumure pour en extraire du sel. Elles invitent le prêtre à rester et lui  révèlent qu'elles sont deux plongeuses qui ont fréquenté le poète Ariwara no Yukihira  à l'époque où celui-ci était exilé à Suma. Les deux sœurs l'ont aimé, mais leur  affection ne leur ayant pas été rendue, elles ont continué à se languir de lui  après son départ. Elles avouent au prêtre qu'elles en éprouvent encore du  chagrin en tant que fantômes. Ayant revêtu le costume que Yukihira lui a laissé  en souvenir, Matsukaze s'aperçoit que son désir latent est devenu encore plus  profond, et confondant le pin sur la plage avec le poète, les sœurs dansent  dans le vent et sous la pluie, et Matsukaze serre l'arbre dans ses bras. La  nuit passe et lorsque le prêtre se réveille, les sœurs ont disparu: seul se  fait entendre le bruit du pin battu par le vent. |  
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                        | Siegfried.  Drame musicale de Richard Wagner, créé au Festspielhaus, Bayreuth, 16 aout  1876. Nouvelle production au Theater Kiel/Opernhaus, 2017. Mise en scène:  Daniel Karasek. Scénographie: Chiharu Shiota. Épreuves numériques, 2019, 36,4 x 50 cm. 
 
 La tétralogie de Richard Wagner connue sous le nom de L'Anneau du Nibelung comprend quatre  opéras: L'Or du Rhin, lors de la  «soirée préliminaire», et trois «journées», successivement La Walkyrie, Siegfried et Le  Crépuscule des dieux. L'ensemble de la représentation nécessite une  quinzaine d'heures réparties sur quatre jours. Dans la mesure où ces opéras  comprennent chacun un récit autonome, ils sont parfois présentés  individuellement. L'histoire est celle d'un anneau magique qui confère un  pouvoir absolu à celui qui le possède, et pour lequel des héros, des dieux et  des créatures mythiques s'affrontent.  Dans L'Or du Rhin, le nain Alberich forge un anneau et entre en conflit avec  Wotan, le roi des dieux, et une race de géants qui tentent de s'emparer de  l'anneau. Cette partie raconte l'histoire jusqu'à ce que l'anneau soit cédé aux  géants. La Walkyrie se concentre sur l'amour  tragique entre Siegmund et Sieglinde, frère et sœur jumeaux nés de l'union  d'une femme humaine et de Wotan.
 Le troisième opéra du cycle est un récit d'aventures dont le héros est  l'intrépide Siegfried - Le fils de Siegmund et de Sieglinde - qui l'emporte sur  le dragon-serpent avec l'épée Nothung et gagne l'anneau. Plus tard, au sommet  d'une montagne, il rencontre Brünnhilde, la fille de Wotan, et les deux êtres  sont attirés l'un vers l'autre. Brünnhilde apprend qu'elle va perdre sa vie  éternelle à cause de cet amour mortel, mais les deux amoureux, incapables de renoncer  à leurs sentiments, rendent hommage à la force suprême de l'amour.
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                        | Götterdämnmerung («Le Crépuscule des dieux»). Drame musical de Richard  Wagner, créé au Festspielhaus, Bavreuth, 17 août 1876. Nouvelle production au  Theater Kiel/Opernhaus, 2018. Mise en scène: Daniel Karasek. Scénographie:  Chiharu Shiota, Anna Myga Kasten. Épreuves numériques, 2019, 36,4 x 74 cm / 36,4 x 50 cm. 
 
 Dans ce quatrième et dernier opéra de la tétralogie de Wagner,  Siegfried, désormais amoureux de Brünnhilde, lui offre l'anneau magique en gage  de fidélité et part pour une nouvelle aventure. Le nain Alberich, qui convoite  l'anneau, complote avec son fils Hagen pour faire boire à Siegfried une potion  d'oubli et voler l'anneau à Brünnhilde. Pensant à tort qu'elle a été trahie,  Brünnhilde révèle à Alberich les faiblesses de Siegfried, et contribue ainsi à  sa perte. Se rendant compte de son erreur, Brünnhilde reprend l'anneau et  prépare un bûcher funéraire pour pleurer le héros. Puis elle se jette dans les  flammes qui s'élèvent jusque dans les cieux, en chantant son amour pour  Siegfried, et rend l'anneau au Rhin. C'est alors que le fleuve déborde et engloutit le feu, marquant  la fin de l'ère des dieux.  Ainsi  s'achève cette épopée, avec ses leitmotivs de rédemption et de renaissance.
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 9 - In Silence
 
 
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                        | Chiharu Shiota. In Silence (« En silence »), 2002/2024.  Piano brûlé, chaises brûlées, fil noir Alcantara. Dimensions variables. Soutien  à la production: Alcantara S.p.A. © GrandPalaisRmn 2024 / Photo Didier Plowy.
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                        | Chiharu Shiota. In Silence (« En silence »), détail, 2002/2024.  Piano brûlé, chaises brûlées, fil noir Alcantara.
 
 |  | Chiharu Shiota. In Silence (« En silence »), détail, 2002/2024.  Piano brûlé, chaises brûlées, fil noir Alcantara. |  
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                        | Citation de Chiharu Shiota. |  | Cartel pour le jeune public. 
 
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 10 - Inside-Ouside
 
 
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                        | Scénographie  |  
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                        | Chiharu Shiota. Inside - Outside («Dedans - Dehors»),  2008/2024. Vieilles fenêtres en bois. Dimensions variables. 
 
 Pour réaliser mon œuvre  avec les fenêtres, je me suis rendue chaque jour, matin et soir, sur une  vingtaine de chantiers, et je négociais avec les gens sur place. Pendant six  mois, de jour comme de nuit, je n'ai fait que m'occuper de fenêtres et penser à  des fenêtres. Certaines  personnes m'ont donné des fenêtres, d'autres ont essayé de m'en vendre à prix d'or.
 Épuisée à la fin de  chaque journée, je me disais que j'allais définitivement arrêter. Pourtant, je  n'arrivais pas à m'arracher à ces fenêtres, comme si j'étais possédée par elles;  j'avais l'impression qu'elles étaient comme une peau pour moi.
 J'ai le sentiment d'être  toujours bloquée dans cet entre-deux, ni à l'intérieur ni à l'extérieur,  incapable de transcender cette frontière de ma peau, de moi-même, ou plus  exactement de souffrir parce que j'essaie de la transcender.
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                        | Chiharu Shiota. Inside - Outside («Dedans - Dehors»),  2008/2024. Vieilles fenêtres en bois. Dimensions variables.  |  
                        |  |  |  |  
                        | Citation de Chiharu Shiota. 
 
 |  | Cartel pour le jeune public. 
 
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                        | Chiharu Shiota. Views of  Construction Site in Berlin («Vues d'un chantier de construction à Berlin»),  2004. Épreuves numériques,  250 x 176,7 cm / 176,7 x 250 cm.
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                        | Chiharu Shiota. Views of  Construction Site in Berlin («Vues d'un chantier de construction à Berlin»),  détail, 2004. Épreuves numériques.  
 
 |  | Chiharu Shiota. To be with («Être avec»), 2019. Crayon  à l'eau, encre à l'eau et fil sur papier. 
 
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                        | Scénographie  |  
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                        | - Chiharu Shiota. Talking («Parler»),  2018. Pastel gras et fil sur papier, 42 x 56 cm. - Chiharu Shiota. In the Window («Dans la fenêtre»), 2018.  Pastel gras et fil sur papier, 42 x 56 cm.
 - Chiharu Shiota. Red Coat («Manteau rouge»), 2018. Pastel  gras et fil sur papier, 42 x 56 cm.
 
 
 |  | - Chiharu Shiota. Outburst («Explosion»),  2018. Aquarelle, pastel gras et fil sur papier, 40 x 30 cm. - Chiharu Shiota. In the Stomach («Dans l'estomac»), 2018.  Aquarelle, pastel gras et fil sur papier, 40 x 30 cm.
 
 
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                        | - Chiharu Shiota. Storm («Tempête»),  2018. Aquarelle, pastel gras et fil sur papier, 56 x 42 cm. - Chiharu Shiota. Cell («Cellule»), 2018. Aquarelle,  pastel gras et fil sur papier, 40 x 30 cm.
 - Chiharu Shiota. Feet («Pieds»), 2018. Aquarelle, pastel  gras et fil sur papier, 40 x 30 cm.
 
 
 |  | - Chiharu Shiota. Red Bathtub («Baignoire rouge»), 2009. Crayon à l'eau, encre à l'eau et crayon sur papier,  31,8 x 23,7 cm. - Chiharu Shiota. Red Mirror («Miroir  rouge»), 2009. Crayon à l'eau, encre à l'eau et crayon sur papier, 31,8 x 23,7  cm.
 - Chiharu Shiota. Red Dress («Robe  rouge»), 2009. Crayon à l'eau, encre à l'eau et crayon sur papier, 31,8 x 23,7  cm.
 - Chiharu Shiota. Red Table («Table  rouge»), 2009. Crayon à l'eau, encre à l'eau et crayon sur papier, 31,8 x 23,7  cm.
 
 
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 11 - Reflection of Space and Time
 
 
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                        | Chiharu Shiota. Reflection of  Space and Time («Reflet de l'espace et du temps»), 2018. Robes blanches,  miroir, cadre métallique, fil noir Alcantara, 280 x 300 x 400 cm. Commande  d'Alcantara S.p.A. 
 
 |  | Citation de Chiharu Shiota
 
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                        | Chiharu Shiota. Reflection of  Space and Time («Reflet de l'espace et du temps»), 2018. Robes blanches,  miroir, cadre métallique, fil noir Alcantara, 280 x 300 x 400 cm. Commande  d'Alcantara S.p.A.
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 12 - Accumulation - Searching for the Destination
 
 
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                        | Chiharu Shiota. Accumulation – Searching  for the Destination («Accumulation – En quête de la  destination»), 2014/2024.  Valises, moteur et corde rouge. Dimensions variables. Courtesy galerie  Templon, Paris / Bruxelles.
 © GrandPalaisRmn 2024 / Photo Didier Plowy.
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                        | Chiharu Shiota. Accumulation – Searching  for the Destination («Accumulation – En quête de la  destination»), 2014/2024. Valises, moteur et corde rouge. Dimensions variables. Courtesy galerie  Templon, Paris / Bruxelles.
 © GrandPalaisRmn 2024 / Photo Didier Plowy.
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                        | Chiharu Shiota. Accumulation – Searching  for the Destination («Accumulation – En quête de la  destination»), 2014/2024. 
Valises, moteur et corde rouge. Dimensions variables.  |  | Cartel pour le jeune public. 
 
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                        | Chiharu Shiota. About the Soul («À propos de l'âme»), 2019. Installation vidéo HD 4 canaux, couleur, sonore,  3 min 14s, 5 min 2 s, 3 min 10 s, 4 min 54 s. Courtesy Hölderlin-Grundschule et  Museum Sinclair-Haus, Bad Homburg.
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                        | Chiharu Shiota. About the Soul («À propos de l'âme»), 2019. Installation vidéo, détail.
 
 |  | Citation de Chiharu Shiota.
 
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                        | Chiharu Shiota. About the Soul («À propos de l'âme»), 2019. Installation vidéo, détail. |  |  |  
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                        | Chiharu Shiota. Where to Go, What to Exist  – Photographs («Où aller, quoi pour  exister? – Photographies»), 2010. Valise,  photographies, fil et autres, 40 × 50 × 43 cm. © Adagp, Paris, 2024. 
 
 |  | Chiharu Shiota. On the Boat («Sur  le bateau»), 2019. Crayon à l'eau, encre à l'eau et fil sur papier, 40 x 30 cm. 
 
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                        | Chiharu Shiota. Birth («Naissance»),  2019. Crayon à l'eau, encre à l'eau et fil sur papier, 40 x 30 cm. 
 
 |  | Chiharu Shiota. In Search of  Mother («À la recherche de la mère»), 2019. Crayon à l'eau, encre à l'eau  et fil sur papier, 40 x 30 cm. 
 
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