Parcours en images de l'exposition
CALDER-PICASSO
avec des visuels
mis à la disposition de la presse,
et nos propres prises de vue
Entrée du musée Picasso |
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La cour du musée Picasso avec, de Calder, Sabot, 1963. Tôle, boulons et peinture. Calder Foundation, New York. |
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Toute comparaison attentive des travaux artistiques d’Alexander Calder (1898-1976) et de Pablo Picasso (1881-1973) aboutit au même constat : l’exploration du vide a été l’un des thèmes communs de leurs expérimentations plastiques, de la figuration jusqu’à l’abstraction. Les réponses apportées pour présenter ou représenter ce « non-espace» varient cependant d’un artiste à l’autre, soit en matérialisant la soustraction d’une masse, comme dans la sculpture de Calder, soit en exprimant les contorsions du temps, comme dans les portraits de Picasso. Calder appréhende le vide guidé par une certaine curiosité intellectuelle, invoquant des forces invisibles qui dépassent les seules limites de la nature ou ce qu’il appelle la « grandeur-immense ». L’approche de Picasso, quant à elle, relève davantage de l’intime et abolit toute frontière entre l’auteur et son sujet.
L’exposition « Calder-Picasso » est organisée en partenariat avec la Calder Foundation, New York, et la Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso para el Arte (FABA). Elle est coproduite avec le Museo Picasso Málaga, où elle se tiendra du 23 septembre 2019 au 2 février 2020. |
Affiche de l'exposition |
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Texte du panneau d'introduction |
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1 - Calder - Picasso
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Scénographie |
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Man Ray (Emmanuel Radnitsky, dit) (1890-1976). Portrait de Calder, vers 1930. Épreuve gélatino-argentique. Tirage d’époque. Calder Foundation, New York. |
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Man Ray (Emmanuel Radnitsky, dit) (1890-1976). Portrait de Picasso, 1932. Épreuve gélatino-argentique. Tirage non daté. Musée national Picasso-Paris. |
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Alexander Calder. Mobile, vers 1937. Bois, tôle, tige de métal, ficelle, fil de fer et peinture. Finnish National Gallery, Ateneum Art Museum, Helsinki.
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Pablo Picasso. Figure (Projet pour un monument à Guillaume Apollinaire), Paris, automne 1928. Fil de fer et tôle, 50 x 18,5 x 40,8 cm. Musée national Picasso-Paris. Dation, 1979. © Succession Picasso 2019.
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2 - Capturer le vide
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Scénographie |
« Chaque élément pouvant bouger, remuer, osciller, aller et venir dans ses relations avec les autres éléments de son univers./ Que ce soit, non seulement un instant “momentané”, mais une loi physique de variation entre les événements de la vie./ Pas d’extractions,/ Des abstractions/ Des abstractions qui ne ressemblent à rien de la vie, sauf par leur manière de réagir. »
Alexander Calder, « Comment réaliser l’art ? », Abstraction-Création, Art Non Figuratif, n°1, 1932, p.6
« Quand on part d’un portrait et qu’on cherche par des éliminations successives à trouver la forme pure, le volume net et sans accident, on aboutit fatalement à l’oeuf. De même en partant de l’oeuf on peut arriver, en suivant le chemin et le but opposés, au portrait. Mais l’art, je crois, échappe à cet acheminement trop simpliste qui consiste à aller d’un extrême à l’autre. Il faut pouvoir s’arrêter à temps. »
Pablo Picasso, in Tériade, « En causant avec Picasso », L’Intransigeant, 15 juin 1932, n.p.
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Texte du panneau didactique |
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Alexander Calder. Sans titre, 1932. Encre sur papier. Calder Foundation, New York. |
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Alexander Calder. Object with red discs, 1931. Tiges de fer peintes, câble, bois et tôle, 222,3 x 132,7 x 62,2 cm. Whitney Museum of American Art, New York. © 2019 Calder Foundation, New York / ADAGP, Paris.
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Pablo Picasso. Tête de femme, 1929-1930. Fer, tôle, ressorts et passoire peints. Musée national Picasso-Paris.
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Pablo Picasso. Femme nue couchée au soleil sur la plage, 26 mars 1932. Huile sur toile. Fundación Almine et Bernard Ruiz-Picasso Para el Arte, Madrid.
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Pablo Picasso. Nu couché, Boisgeloup, 4 avril 1932. Huile sur toile, 130 x 162 cm. Musée national Picasso-Paris. Dation, 1979. © RMN-Grand Palais / Adrien Didierjean. © Succession Picasso 2019.
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3 - Dessiner dans l'espace
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Scénographie |
« Les ombres de ces petites constructions linéaires tracent une sorte de dessin sur le mur blanc à la manière de Picasso ».
Pierre Berthelot, « Calder », Beaux-Arts, vol. 9, 9 mai 1931, p.24
« Que ce fil s’incurve mal, qu’il s’accroche à mauvais escient et c’en serait fini de toute sculpture : nous aurons devant les yeux la figuration métallique d’un dessin dans l’espace, nous n’aurons pas une masse bien évoquée ».
Edouard Ramond, « Sandy Calder ou le fil de fer devient statue », Paris Montparnasse, n°5, 15 juin 1929, p.36
« Il n’y a qu’une flèche de cathédrale qui puisse nous signaler une pointe dans le ciel où notre âme reste en suspens. [...] Comme dans l’inquiétude de la nuit, les étoiles nous indiquent les points d’espoir dans le ciel, cette flèche immobile nous en indique aussi un nombre sans fin. Ce sont ces points dans l’infini qui ont été les précurseurs de cet art nouveau : “ dessiner dans l’espace ” ».
Julio González, « Picasso et les cathédrales, Picasso sculpteur », 1931-1932, manuscrit, archives de l’IVAM, Centre Julio González, Valence
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Texte du panneau didactique |
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Alexander Calder. Méduse, vers 1930. Fil de fer. Calder Foundation, New York. |
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Pablo Picasso. L’Acrobate, 18 janvier 1930. Huile sur toile. Musée national Picasso-Paris.
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Alexander Calder. Acrobate, 1929. Fil de fer et tiges de métal. Calder Foundation, New York.
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Alexander Calder. Joséphine Baker IV, vers 1928. Fil d’acier, 100,5 x 84 x 21 cm. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris. Don de l’artiste, 1966. © 2019 Calder Foundation, New York / ADAGP, Paris.
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Pablo Picasso. Figure, 1935. Louche, griffes, bois, ficelle et clous. Musée national Picasso-Paris.
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4 - Le vide et le plein
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Scénographie |
« L’évolution de l’oeuvre de Calder illustre l’évolution des arts plastiques au cours du siècle actuel. À partir de la tradition de la représentation naturaliste, elle est parvenue grâce à une simplification des moyens d’expression à un concept plastique qui ne puise dans les structures du monde naturel que pour en extraire les éléments de la forme ».
James Johnson Sweeney, Mobiles by Alexander Calder, New York, Pierre Matisse Gallery, 1934, n.p.
« Si l’on s’occupe de ce qui est plein, c’est-à-dire de l’objet comme forme positive, l’espace environnant est réduit à presque rien. Si l’on s’occupe surtout de l’espace qui entoure l’objet, l’objet est réduit à presque rien. Qu’est-ce qui est le plus intéressant ? Ce qui est à l’intérieur ou ce qui est à l’extérieur de la forme ? Quand on regarde des pommes de Cézanne, on voit qu’il n’a pas vraiment peint des pommes en tant que telles. Ce qu’il a fait, c’est peindre terriblement bien le poids de l’espace sur cette forme ronde. [...] C’est la poussée de l’espace sur la forme qui compte ».
François Gilot et Carlton Lake, Vivre avec Picasso, Paris, Calmann-Lévy, p.277
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Texte du panneau didactique |
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Alexander Calder. Requin et baleine, vers 1933. Bois exotique peint. Centre Pompidou, Paris. |
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Alexander Calder. Caryatide, 1928. Bois. Calder Foundation, New York.
Alexander Calder. Caryatide, 1928. Bois. Calder Foundation, New York. |
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Pablo Picasso. Tête de femme, Boisgeloup, 1931. Plâtre original, 71,5 x 41 x 33 cm. Musée national Picasso-Paris. Dation, 1979. © RMN-Grand Palais / Béatrice Hatala. © Succession Picasso 2019. |
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Scénographie
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Alexander Calder. Spirale blanche, 1933. Encre de Chine et aquarelle sur papier. Centre Pompidou, Paris.
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Alexander Calder. Sans titre, 1942. Tôle, fil de fer et peinture. Calder Foundation, New York.
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Pablo Picasso. Le Chapeau de paille au feuillage bleu, 1er mai 1936. Huile sur toile. Musée national Picasso-Paris.
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Pablo Picasso. Femme au fauteuil rouge, 27 janvier 1932. Huile sur toile. Musée national Picasso-Paris.
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5 - En suspension
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Scénographie |
« Bien que la légèreté d’un solide ou d’une surface percés ou striés soit extrêmement intéressante, l’absence de poids de noyaux déployés l’est bien plus encore. Je dis noyaux, car pour moi, que j’utilise une sphère ou toute autre forme dans ces constructions, ne
signifie pas nécessairement qu’il s’agit d’un corps de cette taille, forme ou couleur. Cela peut aussi bien être un système de corps plus infime, une situation atmosphérique, ou même un vide. En d’autres termes, l’idée que l’on peut composer toute chose à partir de ce que l’on peut concevoir ».
Alexander Calder, « A Propos of Mesuring a Mobile », 1943, manuscrit, Calder Foundation archives
« Quelques adeptes de l’école surréaliste ont surpris dans mon album de croquis des dessins à la plume, où il n’y avait que des points et des lignes. Le fait est que j’admire beaucoup les cartes d’astronomie. Elles me semblent belles en dehors de leur signification idéologique ».
Pablo Picasso, « Lettres sur l’art », Ogoniok, Moscou, n°20, 16 mai 1926. Traduit du russe par C. Motchoulsky, in
Formes, n°2, février 1930
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Texte du panneau didactique |
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Alexander Calder. Panneau rouge, 1936. Contreplaqué, tôle, bois, tringle, ficelle et peinture. Calder Foundation, New York. |
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Pablo Picasso. Portrait de jeune fille, 3 avril 1936. Huile sur toile, 55,5 x 46 cm. Musée national Picasso-Paris. Dation, 1979. © Succession Picasso 2019. |
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Pablo Picasso. Femme, Paris, 8 juin 1946. Huile sur contreplaqué, 130 x 97 cm. Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso para el Arte (FABA), Madrid. © FABA photo : Eric Baudouin. © Succession Picasso 2019. |
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Alexander Calder. Vertical Foliage, 1941. Tôle, câbles et peinture, 140 x 167,6 cm. Calder Foundation, New York. © 2019 Calder Foundation, New York / ADAGP, Paris.
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Alexander Calder. Wooden bottle with hairs, 1943. Bois, fil de fer et clous, 54 x 40 x 30,8 cm. Whitney Museum of American Art, New York. © 2019 Calder Foundation, New York / ADAGP, Paris.
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6 - Sculpter le vide
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Scénographie |
« La sculpture de Calder soumet à l’appel du vide alors que la masse et le volume ont avant tout pour objectif leur propre destruction ».
Pierre Rouve, « Calder, Faber Ludens », The Art Review, Londres, 14-28 juillet 1962, p.2
« — Une statue en quoi ? demanda Tristouse. En marbre ? En bronze ?
— Non, c’est trop vieux, répondit l’oiseau du Bénin, il faut que je lui sculpte une profonde statue en rien, comme la poésie et comme la gloire.
— Bravo ! bravo ! dit Tristouse en battant des mains, une statue en rien, en vide, c’est magnifique, et quand la sculpterez-vous ? »
Guillaume Apollinaire, Le Poète assassiné, Paris, L’Édition, 1916, p.139-140 (Bibliothèque des curieux)
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Texte du panneau didactique |
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Pablo Picasso. Femme debout, 1946. Huile sur contreplaqué. Fundación Almine et Bernard Ruiz-Picasso Para el Arte, Madrid. |
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Pablo Picasso. Femme dans un fauteuil, Paris, 2 avril 1947. Huile sur toile, 92 x 72,5 cm. Musée national Picasso-Paris. Dation, 1990. Dépôt au Musée Picasso, Antibes. © RMN-Grand Palais / Gérard Blot. © Succession Picasso 2019. |
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Pablo Picasso. Tête de taureau, Printemps 1942. Éléments originaux : selle et guidon en cuir et en métal, 33,5 x 43,5 x 19 cm. Musée national Picasso-Paris. Dation, 1979. © RMN-Grand Palais / Béatrice Hatala. © Succession Picasso 2019. |
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Alexander Calder. Sans titre, vers 1942. Tôle, fil de fer et peinture. Calder Foundation, New York.
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Alexander Calder. Four leaves and three petals, 1939. Tôle, tiges et fils métalliques peints, 205 x 174 x 135 cm. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris. Dation, 1983. © 2019 Calder Foundation, New York / ADAGP, Paris.
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Escalier de l'ancien Hôtel Salé
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Grand escalier vu du salon Jupiter |
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Grand escalier vu du rez-de-chaussée |
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Panneau didactique |
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Pablo Picasso. Couple, 1970-1971. Huile sur contreplaqué. Musée national Picasso-Paris, en dépôt au Centre Pompidou. |
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Le Salon Jupiter de l'Hôtel Salé avec, d'Alexander Calder, Big Red, 1959. Tôle, fil de fer et peinture, 188 x 290 cm.
Whitey Museum of American Art, New York. |
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Alexander Calder. Seven Black, Red and Blue, 1947. Huile sur toile, 121,9 x 153 cm. Calder Foundation, New York. © Calder Foundation, New York / Art Resource, NY. © 2019 Calder Foundation, New York / DACS, London. |
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Alexander Calder. Sans titre, 1956. Tôle, fil de fer et peinture. Calder Foundation, New York. |
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7 - Dans l'atelier
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Scénographie |
« Un jour que je parlais avec Calder dans son atelier, un mobile qui, jusque-là, était resté au repos fut pris, tout contre moi, d’une violente agitation. Je fis un pas en arrière et crus m’être mis hors de sa portée. Mais, soudain, lorsque cette agitation l’eut quitté et qu’il parut retombé dans la mort, sa longue queue majestueuse, qui n’avait pas bougé, se mit indolemment en marche, comme à regret, tourna dans les airs et me passa sous le nez.
Ces hésitations, ces reprises, ces tâtonnements, ces maladresses, ces brusques décisions et surtout cette merveilleuse noblesse de cygne font des mobiles de Calder des êtres étranges, à mi-chemin entre la matière et la vie ».
Jean-Paul Sartre, « Les Mobiles de Calder », in Alexander Calder: Mobiles, Stabiles, Constellations, Paris, Galerie Louis Carré, 1946
« Chaque fois que j’entreprends un tableau j’ai la sensations de me jeter dans le vide. Je ne sais jamais si je retomberai sur mes jambes. Ce n’est que plus tard que je commence à évaluer plus exactement l’effet de mon travail ».
Pablo Picasso, in Christian Zervos, Pablo Picasso. I. OEuvres de 1895 à 1906, Paris, Cahiers d’Art; 1932, p. XVII
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Texte du panneau didactique |
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Alexander Calder. Bâtons rouges, vers 1943. Bois, fil de fer et peinture. Calder Foundation, New York. |
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Pablo Picasso. L’Atelier de La Californie, 30 mars 1956. Huile sur toile. Musée national Picasso-Paris. |
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Alexander Calder. Mon atelier, 1955. Huile sur toile. Calder Foundation, New York. |
Vidéos et documents
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Scénographie |
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Paris Match, n°495, 4 octobre 1958. Magazine hebdomadaire, Paris. Musée national Picasso-Paris. |
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Pablo Picasso. Femmes devant la mer, 1920. Crayon sur papier. Calder Foundation, New York. Ancienne collection Alexander Calder. |
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Scénographie avec, au centre, de Pablo Picasso, Les Baigneurs : L’Enfant ; La Plongeuse ; La Femme aux bras écartés, été 1956. Bronze. Musée national Picasso-Paris. Ces trois œuvres font partie d’un ensemble de six sculptures créées par Pablo Picasso lors du tournage du film Le Mystère Picasso (1955), réalisé par Henri-Georges Clouzot. |
« Toute ma théorie sur l’art se résume à la disparité qui existe entre la forme, les masses et le mouvement. Même mes triangles sont des sphères, mais ce sont des sphères d’une forme différente ».
Alexander Calder, in Katharine Kuh, The Artist’s Voice. Talk with Seventeen Artists, New York, Harper & Row, 1962, p.39
« Voyez ces dessins : ce n’est nullement parce que j’ai voulu les styliser qu’ils sont devenus ce qu’ils sont. C’est tout simplement le superficiel qui est parti de lui-même ».
Pablo Picasso, in « Midis avec Picasso », 1946, in Marie-Laure Bernadac et Androula Michael, Propos sur l’art /
Picasso, Paris, Gallimard, 1998, p. 58
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Texte du panneau didactique |
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Pablo Picasso. Nu debout, 28 juin 1946. Crayons de couleur sur papier. Musée national Picasso-Paris. |
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Alexander Calder. Formes impartiales, 1946. Huile sur toile. Calder Foundation, New York. |
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Pablo Picasso. Vanité, 27 décembre 1946. Huile sur toile. Fundación Almine et Bernard Ruiz-Picasso Para el Arte, Madrid. |
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Alexander Calder. Casque avec des yeux, 1946. Huile sur toile. Calder Foundation, New York.
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Alexander Calder. Nénuphars rouges, 1956. Tôle, fil de fer, tiges de métal et peinture. Guggenheim Museum, New York.
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9 - Faire et défaire
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Scénographie avec 10 des 11 versions du Taureau, aux formes de plus en plus simplifiées. Musée national Picasso-Paris. |
« Admettre l’approximation est nécessaire, car on ne peut espérer être absolu dans sa précision. Il ne peut pas voir, ou même concevoir une chose à partir de tous les points de vue possibles, simultanément ».
Alexander Calder, « A Propos of Measuring a Mobile », 1943, manuscrit, Calder Foundation archives
« Il faut fortement viser à la ressemblance pour aboutir au signe. Pour moi la surréalité n’est autre chose, et n’a jamais été autre chose, que cette profonde ressemblance au-delà des formes et des couleurs sous lesquelles les choses se présentent ».
Pablo Picasso, in Brassaï, Conversations avec Picasso, Paris, Gallimard, 1964, p.198
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Texte du panneau didactique |
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Alexander Calder. Digitales écarlates, 1945. Tôle, fil de fer et peinture. Calder Foundation, New York. |
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Pablo Picasso. Le taureau, IIe état. Musée national Picasso-Paris. |
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Pablo Picasso. Le taureau, VIe état. Musée national Picasso-Paris. |
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Pablo Picasso. Le taureau, VIIe état. Musée national Picasso-Paris.
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Pablo Picasso. Le taureau, XIe état, 17 janvier 1946. Dessin à la plume, lavis, 32,7 x 44,4 cm. Musée national Picasso-Paris. © RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda. © Succession Picasso 2019.
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10 - La pesanteur et la grâce
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Scénographie |
« Dans leur traitement de la gravité, perturbés par de paisibles mouvements, [les mobiles] donnent le sentiment, écrit Duchamp en convoquant le Philèbe de Platon, qu’« [ils] procurent certains plaisirs qui leur sont propres et n’ont rien de commun avec les plaisirs du chatouillement ».
Marcel Duchamp, « Alexander Calder », Collection of the Société Anonyme, New Haven, Yale, 1950
« Pablo avait toujours rêvé d’une sculpture qui ne touche pas le sol...»
Françoise Gilot et Carlton Lake, Vivre avec Picasso, Paris, Calman-Lévy, 1965, p. 290
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Texte du panneau didactique |
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Alexander Calder. Tightrope Worker, 1944. Bronze, tige de métal et ficelle. Sculpture en trois parties. Calder Foundation, New York. |
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Alexander Calder. Dancer, 1944. Bronze, 68,5 x 60 x 45 cm. Calder Foundation, New York. © 2019 Calder Foundation, New York / ADAGP, Paris. |
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Alexander Calder. Sur un genou, 1944. Bronze. Sculpture en six parties. Calder Foundation, New York. |
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Pablo Picasso. Femme enceinte, 1949. Bronze. Musée national Picasso-Paris.
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Pablo Picasso. Petite Fille sautant à la corde, Vallauris, 1950. Plâtre original : panier d’osier, moule à gâteaux, chaussures, bois, fer, céramique et plâtre, 152 x 65 x 66 cm. Musée national Picasso-Paris. Dation, 1979. © RMN-Grand Palais / Adrien Didierjean. © Succession Picasso 2019.
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11 - Découper et plier
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Scénographie |
« [Calder] a pris un espace donné et, en façonnant des éléments en acier autour de lui, il l’a transformé en non-espace ».
James Jones, « L’Ombre de l’avenir », Derrière le miroir, n°141, novembre 1963, p.9
« La forme, dit-il, le fond, la forme, le fond… Qu’est-ce que c’est la forme ? Qu’est-ce que c’est le fond ? Ce qui fait le fond de la fraise des bois, c’est le pépin et le pépin de la fraise des bois, il est à la surface de la fraise. Alors, où il est, le fond de la fraise des bois ? Où elle est, sa forme ? »
Pablo Picasso, in Claude Roy, La Guerre et la Paix, Paris, Cercle d’Art, 1954
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Texte du panneau didactique |
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Alexander Calder. Toile d’araignée matinale (maquette intermédiaire), 1967. Tôle, boulons et peinture. Calder Foundation, New York. |
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Alexander Calder. Le Valentin de Louisa, 1955. Tôle, laiton, fil de fer et peinture. Calder Foundation, New York. |
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Pablo Picasso. Femme, 1961. Tôle découpée, pliée et peinte. Fundación Almine et Bernard Ruiz-Picasso Para el Arte, Madrid. |
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Scénographie
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Pablo Picasso. La Chaise, 1961. Tôle découpée, pliée et peinte. Musée national Picasso-Paris.
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Pablo Picasso. Tête de femme, fin 1962. Tôle découpée, pliée et peinte. Musée national Picasso-Paris.
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Alexander Calder. Sans titre, 1967. Encre et gouache sur papier. Calder Foundation, New York.
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Alexander Calder. Éléphant rose avec personnes roses, 1967. Encre et gouache sur papier. Calder Foundation, New York.
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12 - La grande vitesse
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Scénographie avec, d'Alexander Calder, La Grande vitesse (1:5 maquette intermédiaire), 1969.
Tôle, boulons et peinture, 259 x 343 x 236,2 cm. Calder Foundation, New York. |
« Il ne m’est apparu que lentement que ces oeuvres en fil de fer et en feuilles de métal froids sont sensuelles, que les relations en transformation constante dans un mobile réfractent les mêmes forces élémentaires et paradoxales que celles de la physique et des relations humaines ».
Arthur Miller, Alexander Calder, éloge funèbre durant la cérémonie commémorative de Calder au Whitney
Museum of American Art, 6 décembre, 1976
« Il y a un moment, dans la vie, quand on a beaucoup travaillé, les formes viennent toutes seules, les tableaux viennent tout seuls, on n’a pas besoin de s’en occuper ! Tout vient tout seul. La mort aussi ».
André Malraux, La Tête d’obsidienne, Paris, Gallimard, 1974, p.51
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Texte du panneau didactique
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Scénographie avec, d'Alexander Calder, La Grande vitesse (1:5 maquette intermédiaire), 1969.
Tôle, boulons et peinture, 259 x 343 x 236,2 cm. Calder Foundation, New York.
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Pablo Picasso. Nu couché, Mougins, 14 juin 1967. Huile sur toile, 195 x 130 cm. Musée national Picasso-Paris. © RMN-Grand Palais / Jean-Gilles Berizzi. © Succession Picasso 2019. |
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Pablo Picasso. Femme à l’oreiller, 10 juillet 1969. Huile sur toile. Musée national Picasso-Paris. |
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Alexander Calder. Sans titre, 1955. Tôle, fil de fer et peinture. Calder Foundation, New York.
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Pablo Picasso. Femme enceinte, 15 mars 1959. Bronze. Musée national Picasso-Paris.
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