Parcours en images et en vidéos de l'exposition
BASQUIAT x WARHOL,
À QUATRE MAINS
avec des visuels
mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue
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Affiche de l'exposition |
Jean-Michel Basquiat (1960-1988) disait avoir travaillé sur «un million de toiles» avec Andy Warhol (1928-1987). La vérité est plus proche de 160, mais le chiffre reste considérable au regard des formats réalisés et de la brièveté de leur collaboration, de 1983 à 1985.
L'exposition «Jean-Michel Basquiat x Andy Warhol, à quatre mains» est consacrée à une aventure exceptionnelle qui réunit deux des artistes les plus célébrés de la seconde moitié du XXe siècle dans le contexte particulier de la scène artistique de Downtown New York des années 1980. Elle permet de découvrir une somme de peintures, dessins, photographies et archives nés d’une fascination mutuelle et d'une complicité poussée jusqu'à s’incarner dans une œuvre commune. Basquiat et Warhol ont signé ensemble des toiles figurant parmi les plus grandes qu'ils aient jamais réalisées, parfois aussi parmi les plus étonnantes. Les «plus réussies» disait Warhol sont celles où «on ne peut pas dire qui a fait quoi». En parcourant les quatre niveaux de la Fondation Louis Vuitton, le visiteur est témoin de ce dialogue unique, mené par pinceaux interposés.
Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol se rencontrent formellement pour la première fois en octobre 1982, à l'instigation de leur galeriste commun Bruno Bischofberger. Presque deux générations les séparent, mais l'entente est immédiate. En 1982, Basquiat a déjà exposé plusieurs fois à New York, Los Angeles et en Europe. Warhol vient de traverser une décennie parfois considérée comme moins inventive, mais son audience a amplement dépassé le monde de l’art. Son ouverture, sa curiosité et son acuité sont, elles, restées sans faille. Il se passionne pour la nouvelle scène qui émerge à New York en brassant les influences visuelles et musicales des différents quartiers de la ville. Le succès des «kids» le captive, tout comme leur liberté dans l'usage de la peinture, au-delà des styles, des références et des conventions. Pour citer le poète René Ricard, Jean-Michel Basquiat est le plus «rayonnant» d’entre eux.
Rapidement, Basquiat et Warhol tissent des liens dont le premier résultat visible est, à partir de la fin de l’année 1983
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une suite de collaborations signées avec Francesco Clemente, comme suggéré par Bruno Bischofberger. Ils continuent ensuite de travailler à deux. Ce ne sera que plus d’un an après que Warhol confiera à leur marchand que Basquiat et lui n’en sont pas restés là et qu'ils souhaitent désormais exposer cette production à quatre mains.
Après l'exposition, qui se tient à la galerie Tony Shafrazi à New York en septembre et octobre 1985, le duo se distend ; mais cette collaboration laissera des empreintes dans les œuvres de chacun. Ami commun des deux artistes, Keith Haring dira à propos de ces peintures à quatre mains, «qu'elles sont véritablement une invention de ce que William S. Burroughs a appelé The Third Mind [«le troisième esprit»], c'est-à-dire la fusion de deux esprits extraordinaires qui en créent ainsi un troisième, unique et totalement distinct.» |
Texte du panneau didactique. |
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Photographie de Jean-Michel Basquiat et d'Andy Warhol (entrée de l'exposition). |
Galerie 1(a) - Une amitié
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Scénographie
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UNE AMITIÉ
À la toute fin des années 1970, alors qu’il n’a pas 20 ans, Jean-Michel Basquiat est fasciné par la figure d’Andy Warhol et la manière dont il a bouleversé les rapports entre art et culture populaire. Quant à Warhol, il se passionne pour la scène qui émerge à New York, porteuse d’une nouvelle attention à la peinture et qui se distingue par sa liberté, le croisement entre les disciplines et sa porosité avec les cultures urbaines. Il admire la réussite de ses cadets, leur énergie. Sa rencontre avec Jean-Michel Basquiat, le 4 octobre 1982, marque le début de leur amitié et de leurs échanges, ici symbolisés par des portraits croisés : Warhol par Basquiat, Basquiat par Warhol.
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Texte du panneau didactique. |
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Andy Warhol. Self-Portrait with Jean-Michel Basquiat, 4 octobre 1982. Polaroïd, 7,3 x 9,5 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. Arm and Hammer II, 1984-1985. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d’huile sur toile, 167 x 285 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023.
Sur un de ses célèbres fonds dorés, Warhol a appliqué deux fois le logo de Arm & Hammer, une marque de bicarbonate de soude. Sur le macaron de gauche, Basquiat a posé un aplat de blanc sur lequel il a dessiné un portrait de Charlie Parker. Le saxophoniste clairement identifié par la date de son décès, 1955, et son instrument apparaît comme au centre d'une pièce de monnaie : après avoir raturé les mots «ARM» et «HAMMER» de larges coups de pinceau noirs, Basquiat les a recouverts des inscriptions «COMMEMERITVE» [sic] et «ONE CENT». Ces deux termes ont finalement aussi été biffés par le peintre. Basquiat disait barrer pour qu'on regarde davantage. |
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Jean-Michel Basquiat. Dos Cabezas, 1982. Acrylique et bâton d’huile sur toile sur châssis en bois, 152,4 × 152,4 cm. Collection particulière. Courtesy Gagosian. © The Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. © Robert McKeever.
Le 4 octobre 1982, Bruno Bischofberger présente officiellement Basquiat à Warhol. Depuis son adolescence, Basquiat admire Warhol. À présent ils ont le même galeriste. Il est d'usage que celui-ci invite de jeunes talents à la Factory, l'atelier de Warhol. Ce dernier conclut souvent ces rencontres par un portrait. Cette fois, il est pris à son propre jeu. Basquiat demande à Bischofberger de les photographier côte à côte, puis s'en va précipitamment. Dans les deux heures qui suivent, son assistant Stephen Torton porte à la Factory cette peinture, Dos Cabezas. Warhol dira «Je suis jaloux, il est plus rapide que moi». La peinture est une déclaration: Basquiat y apparaît à l'égal d'un des artistes les plus célèbres de l'époque. Il est à droite, sa joie est visible, ses cheveux empiètent sur l'espace d’un Warhol brossé avec ressemblance dans l'une de ses postures favorites. |
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Jean-Michel Basquiat. Brown Spots (Portrait of Andy Warhol as a banana), 1984. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 193 × 213 cm. Collection particulière. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. |
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Jean-Michel Basquiat. Foto (Jean-Michel Basquiat being photographed by Andy Warhol), 1983. Technique mixte sur papier. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Francesco Clemente. Jean-Michel Basquiat, 1982-1987. Aquarelle sur papier, 35,6 x 50,8 cm. Courtesy Francesco Clemente Studio. © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. |
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Francesco Clemente. Andy Warhol, 1982-1987. Aquarelle sur papier, 35,6 x 50,8 cm. Courtesy Francesco Clemente Studio. |
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Scénographie |
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Jean-Michel Basquiat. Untitled (Andy Warhol with Barbells), vers 1984. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 228,6 × 193 cm. Collection particulière. |
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Andy Warhol. Portrait of Jean-Michel Basquiat as David, 1984. Peinture polymère synthétique et encre sérigraphique sur toile, 228,6 x 176,5 cm. Collection of Norman and Irma Braman. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. Collaboration (Dollar Sign, Don’t Tread on Me), 1984-1985. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d’huile sur lin, 50,8 x 40,6 cm. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection. Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. 1998.1.488. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023.
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Dollar Sign, 1984-1985. Peinture polymère et encre sérigraphique sur toile. Courtesy The Brand Foundation Greenwich, Connecticut, États-Unis.
Les premières collaborations de Basquiat et Warhol sont des modifications assez simples des tableaux du second par le premier. Ces échanges se passent probablement dès l’année 1983. «Andy était assis sur son banc d'entraînement; il prenait la boîte dans laquelle nous conservions les petits tableaux, et il en donnait un à Jean-Michel pour qu'il travaille dessus» se souvient Jay Shriver, alors assistant de Warhol. Ces peintures représentent des motifs variés - des symboles du dollar, des crabes, des homards. Ainsi, sur le dollar, Basquiat ajoute la formule «DON'T TREAD ON ME» («ne me marche pas dessus») et un serpent, devenus slogan et symbole libertariens. Ici se rencontrent deux visions du monde différentes, voire opposées. Alors que Basquiat critiquait ouvertement le capitalisme, Warhol semblait incarner à la perfection le portrait de l'artiste en homme d'affaires. |
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Andy Warhol. Jean-Michel Basquiat, 1984. Peinture polymère synthétique et encre sérigraphique sur toile. Courtesy Elizabeth Royer. |
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Andy Warhol. Jean-Michel Basquiat, 1984. Peinture polymère synthétique et encre sérigraphique sur toile. Courtesy Robilant + Voena. |
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Scénographie |
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Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat. Crab, 1984-85. Synthetic polymer paint and silkscreen ink on canvas, 40,6 x 50,8 cm. Courtesy The Brant Foundation, Greenwich, Connecticut USA. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023 © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. Collection Stephanie Seymour Brant.
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. Collaboration (Crab), 1984-1985. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d’huile sur lin, 40,6 x 50,8 cm. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection. Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. 1998.1.490. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Sharp Teeth, 1984-1985. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d'huile sur toile. Collection particulière. |
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, Lobster, 1984-1985. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d’huile sur toile, 51 x 41 cm. Collection particulière. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Pink Lobster, 1985. Acrylique et encre sérigraphique sur toile, 51 x 41 cm. Collection particulière. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. White Lobster, 1985. Acrylique et encre sérigraphique sur toile, 51 x 41 cm. Collection particulière. |
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Galerie 1(b) - Basquiat, Clemente, Warhol
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Scénographie
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À l'automne 1983, le galeriste suisse Bruno Bischofberger, enthousiasmé par l’idée de collaboration entre artistes, propose à Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol avec lesquels il travaille, de signer conjointement une suite de travaux. Une quinzaine d'œuvres seront réalisées selon un principe de conversation : les toiles sont transportées d’un atelier à l’autre, la manière de chacun y restant visible. L'onirisme de Clemente, les écritures, silhouettes et repentirs de Basquiat, la sérigraphie comme mode opératoire de Warhol irriguent ces toiles qui réactivent le principe du cadavre exquis surréaliste.
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Texte du panneau didactique. |
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Andy Warhol. Francesco Clemente, 1981. Acrylique, encre sérigraphique et poussière de diamant sur toile. Courtesy Francesco Clemente Studio. |
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Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol. In Bianco, 1984. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d'huile sur toile. Fundacion Almine y Bernard Ruiz-Picasso para el Arte. |
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Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol. Cilindrone, 1984. Technique mixte sur toile. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Andy Warhol, Francesco Clemente, and Jean-Michel Basquiat. Premonition, 1984. Acrylique, encre sérigraphique et crayon gras sur toile, 140 x 235 cm. Hubert Burda Foundation. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023 © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. |
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Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol. Alba’s Breakfast, 1984. Technique mixte sur papier marouflé sur toile, 117 × 150 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Scénographie |
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Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol. Casa del Popolo, 1984. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d'huile sur toile. Collection particulière. |
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Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol. Horizontal Painting, 1984. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d'huile sur toile. Collection Carmen Riera. |
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Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol. Origin of Cotton, 1984. Huile, acrylique et encre sérigraphique sur toile. Collection particulière, Los Angeles.
Une grande fleur sérigraphiée par Warhol émerge du centre de cette peinture en contraste avec les figures peintes par Clemente. Basquiat a souligné ces images en y ajoutant des chiffres, des mots, et une formule qui lui sert de signature : «Origin of Cotton». Celle-ci renvoie au fardeau de sa propre histoire, à la traite des esclaves, au racisme. La sentence suffit à transformer les visages hantés de Clemente en une foule d'esclaves amenés en Amérique pour le ramassage du coton, une suggestion redoublée par la fleur de Warhol. |
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Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol. Pimple Head, 1984. Technique mixte sur toile. Collection particulière. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Andy Warhol, Francesco Clemente et Jean-Michel Basquiat. Handball, 1985. Acrylique sur toile, 306 x 206 cm. Courtesy of Francesco Clemente Studio. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023 © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. © AKG Images.
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Jean-Michel Basquiat et Francesco Clemente. The Kiss, 1984. Huile et collage sur toile. Courtesy Francesco Clemente Studio. |
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Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol. Pole Star, 1984. Premier panneau : acrylique et collage sur métal. Panneaux suivants: acrylique et sérigraphie sur toile. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse.
Pour plusieurs collaborations avec Francesco Clemente et Warhol, Basquiat a recouru à sa pratique fréquente du collage. Il réalisait souvent ce geste à partir de photocopies de ses propres dessins, des reproductions qu'il utilisait parfois comme fond de ses tableaux. C'est sur cet arrière-plan que Clemente est intervenu, peignant une figure double et onirique, un être qui émerge de la bouche d'un autre. Warhol a reproduit en sérigraphie la peinture réalisée par Basquiat et Clemente sur cinq autres panneaux, élargissant ainsi l'œuvre. |
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Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente et Andy Warhol. Pure, 1984. Premier panneau: acrylique et collage sur métal. Panneaux suivants: acrylique et sérigraphie sur toile. Collection Particulière. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Jean-Michel Basquiat. Portrait of Francesco Clemente, 1982. Acrylique sur toile. Courtesy Francesco Clemente Studio. |
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Jean-Michel Basquiat et Francesco Clemente. Number 5, 1984. Huile, acrylique et collage sur toile.
Courtesy Francesco Clemente Studio. |
Galerie 2 (a) - La création d'un langage visuel
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Scénographie |
Au printemps 1984, Warhol déménage sa Factory du 860 Broadway à la 33e Rue. Le bail de l’ancien local courant encore, il bénéficie d'un espace vacant pour peindre. Le lieu devient l'atelier commun des deux artistes, l'après-midi, ils peignent ensemble presque quotidiennement. Cette fois, il ne s'agit plus de modifications ni de conversation mais bien d'un duo composant à quatre mains. Les toiles sont souvent commencées par Warhol, qui reprend à cette occasion les pinceaux qu'il avait délaissés depuis le milieu des années 1960 au profit de la sérigraphie. Aidé d'un système de projection, il prépare des fonds et des motifs qui accueilleront la peinture de Basquiat. Les échanges sont vifs et rapides. Basquiat peint parfois au sol tandis que les murs sont occupés par Warhol, qui veut maintenir le rythme.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. China, 1984. Acrylique et bâton d'huile sur toile. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. Untitled, 1984. Acrylique, encre sérigraphique et crayon gras sur toile, 294,6 x 419,7 cm.
Lonian Gallery, LLC. © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. © Clint Jenkins. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. 1/2 Keep Frozen, 1984-1985. Acrylique et encre sérigraphique sur toile. Collection particulière. Courtesy Nahmad Contemporary, New York. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Untitled (50 Dentures), 1984-1985. Acrylique et encre sérigraphique sur toile. Collection Nicola Erni. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. New Flame, 1985. Acrylique, bâton d'huile et encre sérigraphique sur toile. Collection Nicola Erni. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Fuck You, Dentures, 1984-1985. Acrylique et encre sérigraphique sur toile. Collection particulière. |
Galerie 2 (b) - La création d'un langage visuel (suite)
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. Olympic rings, 1985. Acrylique et encre sérigraphique sur toile, 206.0 x 466.0 cm. Collection particulière. Courtesy Editions Enrico Navarra. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York.
Les Jeux Olympiques d'été de Los Angeles marquent l'année 1984, Basquiat et Warhol ont réalisé plusieurs toiles en relation avec cet événement. Dans Olympic Rings, Basquiat intervient en obstruant des anneaux et en posant un visage noir sur l'emblème des Jeux Olympiques peint par Warhol. Des victoires de Jesse Owens en 1936 à Munich aux poings levés de Tommie Smith et John Carlos à Mexico en 1968, les Jeux Olympiques ont été plusieurs fois des instants décisifs pour la visibilité de la communauté africaine-américaine et la mise en lumière de la ségrégation dont elle fait l'objet. Basquiat reprend cette contestation en transformant en chaîne l'emblème olympique. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Eiffel Tower, 1985. Acrylique sur toile. Collection particulière. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Paramount, 1984. Acrylique sur toile. Collection particulière. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. China Paramount, 1984. Acrylique, bâton d'huile et encre sérigraphique sur toile. Collection Nick Rhodes.
Enchevêtrement de références, China Paramount restitue l'effervescence médiatique et culturelle des États-Unis dans les années 1980. Cette toile est exemplaire de la complexité du langage visuel développé par les deux artistes. Ici, le logo de la Paramount Pictures Corporation placé par Warhol est un symbole de l'industrie cinématographique. Mais il est aussi un clin d'œil personnel de ce dernier à Jon Gould, son compagnon d'alors qui travaille pour la firme. Warhol a aussi peint des profils de Ronald Reagan, ancien acteur alors président des États-Unis. Le républicain prônait l'ouverture économique et politique entre son pays et la Chine et le développement de chaînes de logistique mondiales. Cette donnée donne la thématique de l'œuvre. Les «Ronald Reagan» de Warhol sont autant de promesses électorales de croissance économique, auxquelles Basquiat semble opposer des figures noires, symbolisant la population africaine-américaine exclue de ce développement dans les années 1980. |
Accès à la galerie 4
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Accès à la galerie 4 |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. |
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Vidéo: State of the Art 6 «Identity», 1986. Écrit et réalisé par Geoff Dunlop. An Illumination Television production. Extrait, 2min 15s.
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Galerie 4(a) - Larger than life
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Scénographie
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Les œuvres réalisées conjointement par Basquiat et Warhol figurent parmi les plus grandes de leurs productions respectives. La peinture de Warhol s'est toujours confrontée au format des publicités, des écrans de cinéma. Basquiat a commencé à créer à l'échelle de la ville, écrivant ses textes sur les murs. Les plus longues de leurs œuvres communes, comme Chair où African Masks, évoquent des éléments de décors architecturaux. Cet aspect monumental est encore renforcé par le format horizontal des compositions qui se prête particulièrement aux scansions alternées des deux artistes.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. Untitled (collaboration no.23) / Quality, 1984-1985. Technique mixte sur toile, 287 x 279 cm. Collection particulière. © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich.
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. Chair, 1985. Acrylique sur toile, 203 × 805,5 cm.
Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse.
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. African Masks, vers 1984. Acrylique et encre sérigraphique sur toile, 213,4 × 1 066,8 cm.
Collection particulière.
Le 29 mai 1984, Warhol écrit dans son journal «nous avons peint ensemble un chef-d'œuvre africain. Une trentaine de mètres de long. Il est meilleur que moi». African Masks est une des collaborations à très grande échelle réalisées avec Basquiat dans les anciens locaux de la Factory après le déménagement des équipes de Warhol pour la 33e Rue. «Voir tout cet espace clair et vide, c'était si beau que maintenant je ne veux plus partir» avait noté ce dernier. Dans African Masks, une multitude de masques et visages bruns, blancs et noirs, apparaissent sur un fond abstrait multicolore. L'œuvre ne se prête pas à une interprétation univoque, mais ses figures font incontestablement référence à la préoccupation de Basquiat pour sa culture et son héritage africains. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Sin More!, 1985. Collection particulière. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Collaboration (Chairs/African), 1984-1985. Acrylique et encre sérigraphique sur lin. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection. Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. |
Galerie 4(b) - Thèmes et variations
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Scénographie |
À la fin des années 1970, Warhol réalise des travaux qui se rapprochent du genre de la nature morte. Quartiers de viande, pommes, citrons, choux sont le point de départ de plusieurs des tableaux réalisés avec Basquiat. Par le dessin, ce dernier altère et enrichit ces images et compositions d'origine photographique. Figure de style chère aux deux artistes, la répétition ne se joue pas qu'à l'intérieur de chaque tableau, elle est à l'origine de séries qui sont autant de variations autour d'un motif premier.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Eggs, 1985. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d'huile sur toile. Collection particulière, Tampa, Floride, États-Unis. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Don't Tread Tennis, 1985. Acrylique sur toile. Ilona Rich + Kenny Schachter. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Apples and Lemons, 1985. Acrylique, bâton d'huile et peinture polymère synthétique sérigraphiée sur toile. Collection Thaddaeus Ropac, Londres . Paris . Salzbourg . Séoul. |
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Scénographie |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Dogs, 1984. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 206 × 268 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Untitled (Two Dogs), 1984. Acrylique et encre sérigraphique sur toile. Collection particulière. |
Accès à la galerie 5
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Accès à la galerie 5 |
Galerie 5(a) - Michael Halsband : 10 juillet 1985, NYC
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Scénographie
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Au printemps 1985, Warhol indique à son galeriste Bruno Bischofberger que Basquiat et lui ont, de leur propre initiative, réalisé de nombreuses collaborations. Ils s'entendent pour en exposer une sélection à la galerie Tony Shafrazi, dans le sud de Manhattan. Pour réaliser l’image qui servira à l'affiche, Basquiat choisit Michael Halsband qu'il a repéré pour son travail avec le chanteur Klaus Nomi. Celle-ci doit évoquer un combat de boxe. Le 10 juillet, Basquiat et Warhol se rendent dans le studio d'Halsband avec gants et shorts. Trois de ces images seront finalement utilisées pour ta promotion de l'exposition, le photographe en révèle ici 86.
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Texte du panneau didactique. |
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Michael Halsband (1956, vit et travaille à New York). Andy Warhol & Jean-Michel Basquiat. Planche contact 12 (133-144) New York City, July 10, 1985, 1985. Tirage gélatino-argentique, tirage 2022, édition 1/3 plus 1 EA. Courtesy de l'artiste. |
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Michael Halsband. Andy Warhol & Jean-Michel Basquiat #143 New York City, July 10, 1985, 1985. Tirage gélatino-argentique, tirage 2022, édition 1/1 plus 1 AP, 152,4 x 121,92 cm. Courtesy de l’artiste. © Michael Halsband. |
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Michael Halsband. Andy Warhol and Jean-Michel Basquiat #3 New York City, July 10, 1985, 1985. Tirage argentique, édition 1/7, 2019-2023, 50.8 x 40.64 cm. Courtesy of the artist. © Michael Halsband. |
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Scénographie |
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Michael Haslband (1956, vit et travaille à New York). Jean-Michel Basquiat. Andy Warhol & Jean-Michel Basquiat #61 New York City, July 10, 1985, 1985.
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Michael Haslband (1956, vit et travaille à New York). Andy Warhol. Andy Warhol & Jean-Michel Basquiat #161 New York City, July 10, 1985, 1985. |
Galerie 5(b) - En série
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Scénographie |
Créé à la fin du XIXe siècle, le logo de General Electric est l’un des emblèmes de l'American way of life. À partir des années 1950, la marque est présente dans chaque foyer. L'omniprésence du sigle, apposé sur un réfrigérateur comme sur un réacteur d'avion, justifierait à elle seule son choix par Warhol si elle ne se doublait d'un jeu calligraphique propice au plaisir de la peinture. Les deux artistes lui dédient toute une série, remarquable par ses effets de transparences, de juxtapositions et de renversements. La plupart de ces œuvres ont été débutées par Basquiat qui y a inscrit ses dessins en sérigraphie, une technique qui a défini l’œuvre de son aîné.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. GE, 1984-1985. Acrylique, bâton d’huile, huile et encre sérigraphique sur toile, 218,4 × 172,7 cm. Collection particulière. Courtesy Vedovi Gallery, Brussels.
Dans GE, les lettres et visages griffonnés par Basquiat ont été sérigraphiés. Ces signes éclectiques apparaissent comme un hommage au melting-pot animé de New York. C'est sur ce fond que Warhol a peint en bleu un grand logo General Electric. Basquiat a ensuite recouvert en partie les images d'aplats de couleurs, de fragments de textes et d'une figure noire qui modifie le récit porté par l'emblème industriel choisi par Warhol, symbole de progrès et promesse de prospérité pour la classe moyenne blanche américaine. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Ford, 1984-1985. Peinture polymère synthétique et encre sérigraphique sur toile. Collection particulière, Brescia, Italie. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. General Electric, 1985. Acrylique sur toile. Collection Nicola Erni. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. GE/Skull, 1984-1985. Acrylique et encre sérigraphique sur toile. Collection particulière. |
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. General Electric - White, 1984. Acrylique et encre sérigraphique sur toile, 193 x 249 cm. Collection particulière. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Bananas, 1985. Acrylique, encre sérigraphique et bâton d'huile sur toile. Collection particulière. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Sweet Pungent, 1984-1985. Acrylique, bâton d'huile et encre sérigraphique sur toile. Collection particulière. Courtesy Home Art. |
Galerie 5(c) - En série (suite)
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Taxi, 45th/Broadway, 1984-1985. Acrylique, bâton d'huile, peinture polymère synthétique et encre sérigraphique sur toile. Collection particulière.
L'héritage de l'esclavage, l'injustice de la condition dans laquelle est maintenue la population africaine-américaine et le racisme quotidien sont les sujets de nombreuses toiles de Basquiat. Dans Taxi, 45th/Broadway, Warhol peint un capot jaune. Basquiat s'en saisit comme d'un élément de décor pour raconter une scène réaliste et autobiographique: la nuit, au croisement de la 45e rue et de Broadway, un homme noir tend la main pour arrêter un taxi. Il ne récolte que des insultes. Keith Haring rappelait ce que son ami endurait, en dépit de sa réussite: «Comme il était noir et jeune, qu'il portait des dreadlocks, il n'arrivait même pas à arrêter un taxi. Même s'il pouvait avoir en poche 10 000 dollars à dépenser.». |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Hellmann's Mayonnaise, 1984-1985. Acrylique, bâton d'huile et crayon sur toile. Collection particulière. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Stoves, 1984-1985. Acrylique et bâton d'huile sur toile. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Highest Crossing, 1984. Acrylique sur toile. Collection particulière. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. House Eye, 1984-1985. Acrylique, bâton d’huile, collage et encre sérigraphique sur toile, 196,0 x 262,5 cm. Collection particulière. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Wood, 1984. Huile, bâton d'huile, acrylique et encre sérigraphique sur toile. Collection of Matthew Katz. Courtesy Revolver Gallery. |
Galerie 6 - La scène artistique de Downtown New York
dans les années 1980
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Scénographie
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Le milieu artistique new-yorkais du tournant des années 1970-1980 se singularise par l'énergie collective qu'il dégage. Plus de dix ans avant, grâce à son ouverture radicale à différentes pratiques artistiques, Warhol avait préparé le terrain pour faire de la collaboration une pratique largement acceptée. Mais ce furent aussi des artistes liés à la scène du graffiti - habitués à travailler ensemble et à naviguer entre les supports et les disciplines - qui firent de la collaboration, bien plus qu'une exception, l’une des caractéristiques essentielles de l’époque.
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Texte du panneau didactique. |
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Jenny Holzer et Lady Pink. I AM NOT FREE BECAUSE I CAN BE EXPLODED ANYTIME, 1983-1984. Peinture aérosol sur toile, 264,2 x 288 cm. Collection of KAWS. © Jenny Holzer / Adagp, Paris, 2023. © Lady Pink. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Untitled, 1984. Acrylique, huile et encre sérigraphique sur toile. Del Monte Fresh Produce Company, Coral Gables, Floride, États-Unis.
Ici, Warhol a commencé par peindre le logo de la société Del Monte, dans la tradition de ses célèbres Brillo Boxes et Campbell's Soup Cans. Basquiat a répondu en sérigraphiant la figure de Billie Holiday. La chanteuse de jazz africaine américaine, une des voix les plus connues du milieu du XXe siècle, a fait face à un racisme constant malgré sa célébrité. Son image fait écho à la propre position de Basquiat en tant que jeune personne de couleur, ainsi qu'à son profond intérêt pour la musique, pratique au cœur de la scène du Downtown new-yorkais des années 1980. |
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Keith Haring, Andy Warhol. Untitled (Madonna, I’m Not Ashamed), 1985. Peinture polymère synthétique, Day-Glo et acrylique sur toile, 50,8 x 40,64 cm. Keith Haring Foundation. © Keith Haring Foundation. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
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Jean-Michel Basquiat. 45 plates, 1983-1985 (détail). Marker on ceramics. Private Collection. © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. |
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Jean-Michel Basquiat, Fab Five Freddy (né en 1959), Tseng Kwong Chi (1950-1990), Futura 2000 (né en 1955), Keith Harring (1958-1990), Eric Haze (né en 1961), La II (né en 1967), Kenny Scharf (né en 1958) & autres. Untitled (Blue Vasel), 1982. Technique mixte, acrylique, peinture aérosol et marqueur sur fibre de verre. Collection Larry Warsh. |
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Futura 2000 (né en 1955) et Keith Haring (1958-1990). Untitled (Scooter), 1986. Peinture aérosol sur scooter. Collection Larry Warsh. |
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Keith Haring, Jean-Michel Basquiat, and other artists. Sans titre (fun fridge), 1982. Acrylique, aérosol, marqueur sur réfrigérateur, 143,5 x 60,9 x 64,7 cm. Collection of Larry Warsh. © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York.
Fondée en 1981 par Bill Sterling et Patti Astor, la Fun Gallery devient rapidement un des lieux d'attraction de la jeune scène new-yorkaise où s'établit un lien entre les milieux artistiques du sud et du nord de la ville. Kenny Scharf, Fab Five Freddy et Futura 2000 sont parmi les premiers à y exposer. En novembre 1982, après ses expositions chez Annina Nosei à New York et Larry Gagosian à Los Angeles, Basquiat y fait une présentation remarquée de ses travaux, tout comme Keith Haring quelques mois plus tard. Saturés des signatures et de tags des protagonistes de la scène urbaine de l'époque, le réfrigérateur de la Fun Gallery, comme la robe de Patti Astor, exposés ici, sont des témoignages matériels de cette effervescence.
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Jean-Michel Basquiat, FabFive Freddy (né en 1959), Keith Haring (1958-1990), Kenny Scharf (né en 1958). Untitled (Patti Astor Mudd Club Dress), vers 1983. Marqueur sur tissu tie-dye. Collection Larry Warsh. |
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A-One (1964-2001) et Jean-Michel Basquiat. Portrait of A-One A.K.A. King, 1982. Acrylique, bâton d'huile et marqueur sur toile montée sur supports en bois liés ensemble. Collection Andy Song.
Cette collaboration entre Jean-Michel Basquiat et A-One est aussi un hommage à Anthony Clark (A-One), un artiste graffeur ami de Basquiat. Tous deux semblent y questionner les concepts de «haute» et «basse» cultures. Sur les innombrables graffitis créés avec son ami, Basquiat en fait un portrait en souverain, poursuivant une tradition séculaire de l'histoire de l'art occidentale. Pour Basquiat, la couronne était la marque du talent et de l'authenticité. Dans l'argot de la rue, le King désigne encore aujourd'hui un graffeur très respecté. Cette double signification se fait dans une œuvre mêlant culture urbaine et peinture classique. |
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Jean-Michel Basquiat et Keith Haring (1958-1990). Untitled, 1981. Encre et bombe aérosol dorée sur papier. Keith Haring Foundation. |
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Invitation à la réception au Palladium, le 14 septembre 1985, pour l'exposition «Warhol / Basquiat: Paintings», Tony Shafrazi Gallery, 14 septembre - 19 octobre 1985, extraite de la Capsule 467, 1985. Lithographie offset sur papier couché. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh: Founding Collection. Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. |
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Affiche pour l’exposition Warhol/Basquiat: Paintings, Tony Shafrazi Gallery, 1985. Lithographie offset sur papier couché. Collection particulière. |
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Dean Chamberlain (né en 1954). Keith Haring, Nick Rhodes & Simon Le Bon devant le décor peint par Haring pour le passage d'Arcadia sur MTV, 1985. Tirage couleur. Collection Nick Rhodes. |
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A-One (1964-2001) et Kenny Scharf (né en 1958). Untitled (Graffiti I), 1983. Technique mixte sur toile. Collection Larry Warsh. |
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Cey Adams (né en 1962), Jean-Michel Basquiat, Devo, Ero (1967-2011), Fab Five Freddy (né en 1959), Keith Haring (1958-1990), La II (né en 1967). Untitled (Morceau de la porte d’atelier de Keith Haring), 1981. Technique mixte sur bois. Clayton Patterson. |
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Keith Haring (1958-1990) et LA II (né en 1967). Untitled (Female Bust), 1983. Encre et acrylique Day-Glo sur fibre de verre. Collection Larry Warsh. |
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Jean-Michel Basquiat. Untitled (fragment d'une pièce), 1979. Technique mixte sur papier. Collection particulière.
Cette pièce de théâtre, ou plutôt ce fragment de pièce, révèle l'admiration qu'éprouvait Basquiat pour Warhol bien avant leur rencontre. Dans cette fiction, Basquiat fait de «Andy», très probablement Warhol, l’un des principaux protagonistes du récit, évoquant même avec humour les Brillo Boxes de l'artiste: «Je suis à court de Brillo, et je n'ai plus un seul concombre». Ce scénario date de l'époque où Basquiat abandonne le graffiti conceptuel et poétique pour devenir l’un des artistes les plus réputés du moment. Il marque un tournant décisif dans la carrière artistique et la vie personnelle de l'artiste, et le début de son travail en atelier qui conduira finalement à sa collaboration avec Warhol.
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Accès à la galerie 7
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Futura 2000 (né en 1955), Kenny Scharf (né en 1958). Lenny avec Kenny, 2023. Peinture aérosol, acrylique et huile sur toile.
Courtesy of the artists.
Futura 2000 et Kenny Scharf sont deux des artistes les plus importants à avoir émergé de la scène artistique du Downtown New York des années 1980. Amis de Basquiat et de Warhol, ils collaborèrent avec eux mais aussi avec d'autres artistes. À l'invitation de la Fondation Louis Vuitton, ils ont accepté de créer une œuvre commune pour l'exposition; cette collaboration contemporaine célèbre la coopération artistique et fait le lien entre le présent et le passé.
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Galerie 7 - Storytelling
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Scénographie
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Warhol appelait son dictaphone son «épouse» et il ne sortait pas sans son appareil photo, qu'il lui arrivait parfois de prêter à d'autres pour prendre des clichés. À partir de 1974, il conserva de manière obsessionnelle des objets de toute nature dans ce qu'il nommait des time capsules. De ses débuts comme musicien à l'affirmation de son statut de peintre, Basquiat témoignait quant à lui d'un sens de la mise en scène prononcé. Leur collaboration donna naissance à une somme d'images et de souvenirs réunis ici.
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Texte du panneau didactique. |
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Francesco Pellizzi (né en 1969). Jean-Michel Basquiat & Andy Warhol devant Déjeuner harmonieux de Max Ernst, 12 East 74th St. New York, 1984. Tirage d'exposition. Courtesy Francesco Pellizzi. |
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Scénographie |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Collaboration (Year of the Rat, Rodent TM), 1984-1985. Acrylique sur lin. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection. Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, lnc. |
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Andy Warhol. Bryan Ferry, Francesco Clemente, Julian Schnabel, Jacqueline Beaurang, Alba Clemente, Jean-Michel Basquiat, John Lurie and others, 1985. Tirage gélatino-argentique unique d’époque, 20,3 x 25,4 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
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Jean-Michel Basquiat. Andy Warhol with camera, extrait de la Time Capsule 522, vers 1984. Pastel sur papier, 25,4 x 20,3 cm. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection. Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. TC522.5. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York.
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Andy Warhol. Jean-Michel Basquiat Six Polaroids, 1983. Polaroids. Courtesy Heather James Fine Art. |
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Keith Haring (1958-1990) & Andy Warhol. Étude pour l'affiche du Montreux Jazz Festival, 1986. Acrylique et encre sérigraphique sur papier. Collection Nick Rhodes. |
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Nick Rhodes (né en 1962) et Andy Warhol. Untitled (cadavre exquis), 1984. Feutre sur serviette. Collection Nick Rhodes. |
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Andy Warhol. Gerard Basquiat (Jean-Michel's father), 1984. Facsimile of original Polaroid™ Polacolor ER, 10.8 x 8.6 cm. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. |
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Andy Warhol. Portrait of Matilde Basquiat (Jean-Michel's mother), 1984. Polaroid, 10,8 x 8,6 cm. Spencer Museum of Art, University of Kansas, Gift of The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. © The Andy Warhol, 2008.0081. |
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Michael Halsband (né en 1956). AREA Artists Group Portrait at Mr. Chow Restaurant, New York City, April 23, 1985. De gauche à droite et de haut en bas: Michael Heizer, David Hockney, Dennis Oppenheim, William Wegman, John Lurie, Les Levine, LeRoy Neiman, Stefano, Keith Haring, Tony Shafrazi, Andy Warhol, Arman, Alex Katz, Kenny Scharf, Red Grooms, John Chamberlain, Julian Schnabel, Robert Mapplethorpe, Ronnie Cutrone, Jean-Michel Basquiat, Francesco Clemente, Unknown, Sandro Chia, Christopher Goode, Darius Azari, Bernard Zette, Shawn Haussman, Eric Goode. Tirage gélatino-argentique, tirage 2022, édition 3/5. Courtesy de l'artiste.
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Andy Warhol. Jean-Michel Basquiat, LA2 (Angel Ortiz), Keith Haring and Kenny Scharf, 1984. Unique, vintage gelatin silverprint. Bischofberger Collection, Männedorf-Zurich, Switzerland. © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. |
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26- Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol devant le tableau Untitled dans l'atelier d'Andy Warhol, 860 Broadway, 1984.
27- Andy Warhol & Jean-Michel Basquiat devant le tableau OP OP dans l'atelier d'Andy Warhol, 860 Broadway.
28- Andy Warhol & Jean-Michel Basquiat devant le tableau OP OP dans l'atelier d'Andy Warhol, 860 Broadway. Archives Paige Powell.
29- Jean-Michel Basquiat peignant un portrait de Paige Powell à Carmel, New York, 1983.
30- Photographie de Valentine (Self-Portrait with Paige Powell) par Jean-Michel Basquiat, 1984.
31- Paige Powell & Jean-Michel Basquiat devant le Café Luxembourg, New York, 1983.
Tirages pigmentaires d'archive, copies d'exposition. Collection Paige Powell.
Chargée de la publicité puis éditrice associée d'Interview Magazine, Paige Powell est aussi photographe et commissaire d'exposition. Parmi ses réalisations, citons l'exposition organisée en avril 1983 dans un appartement - un événement qui réunissait Basquiat, A-One, Kool Koor, Lady Pink, Rammellzee et Toxic. Favorisant le rapprochement entre Basquiat - dont elle fut la compagne – et Warhol, elle témoigne de cette époque à travers les photographies réalisées alors. |
Galerie 9(a) - Ten Punching Bags (Last Supper)
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Ten Punching Bags (Last Supper), 1985-1986. Acrylique et bâton d'huile sur sacs de frappe.
The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection. Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc.
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Jamais exposée du vivant de Basquiat et Warhol, la sculpture des Ten Punching Bags (Last Supper) est restée en possession de ce dernier jusqu'à sa disparition en 1987. Sur chacun des sacs, Warhol a peint le visage du Christ d'après une reproduction de La Cène de Léonard de Vinci. Sur celui-ci, Basquiat a inscrit de manière répétée, comme autant de coups portés sur les sacs, le mot Judge. Chez lui, l'imaginaire de la boxe est lié à de grandes figures de la communauté africaine-américaine qu'il a érigées en héros et martyrs. La structure même de cette œuvre est de triste mémoire ; elle évoque une potence et sa suite de pendus, ces strange fruits chantés par Billie Holiday. Sincère, la foi catholique de Warhol trouve là une incarnation poignante, évoquant le racisme, la violence et l'injustice dans une période sombre, marquée par l'épidémie de sida et le décès de plusieurs de ses proches.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Basquiat. Untitled (Mary Boone), 1984-1985. Acrylique sur sac de frappe. Lonian Gallery, LLC.
Untitled (Mary Boone) est exemplaire de la façon dont Basquiat intègre ses expériences personnelles à des objets et matériaux trouvés. Il inscrit ici sur un sac de frappe le nom de Mary Boone, une des figures clefs du marché de l’art des années 1980, chez qui il exposa entre 1984 et 1986. Créée peu après la première exposition de Basquiat chez celle-ci, alors qu'il collaborait déjà avec Warhol, cette œuvre a probablement joué un rôle décisif dans la réalisation de la sculpture plus tardive Ten Punching Bags (Last Supper). |
Galerie 9(b) - Headline Paintings
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Scénographie |
Tout au long de sa carrière, Warhol a traqué dans la presse le sensationnel comme le quotidien, faisant des manchettes de magazines et de journaux un sous-texte de son œuvre. Avec Basquiat, l'usage de ces titres est différent. Ainsi qu'il le disait, «Il [Warhol] commençait la plupart des peintures. Il mettait quelque chose de très concret ou de très reconnaissable, comme une manchette de journal ou un logo de produit, et puis je le défigurais, en quelque sorte, et puis j'essayais de le faire retravailler dessus un peu, et puis je retravaillais dessus davantage». De fait, la lisibilité des textes est totalement amendée au profit de l'impact formel voire sonore du lettrage. Des fragments de mots sont pris dans un nouveau réseau d'informations bâti par les deux artistes.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. PE D G Two Heads, 1984-1985. Peinture polymère synthétique et encre sérigraphique sur toile, 193.0 x 258.9 cm. Collection particulière, Suisse/ Private collection, Switzerland. © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. Courtesy of Zidoun-Bossuyt Gallery, Luxembourg. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Win $1,000,000, 1984. Acrylique sur toile, 173 x 290 cm. Bischofberger Collection, Männedorf-Zurich, Switzerland. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. © Estate of Jean-
Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich.
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. Collaboration No. 19, 1984-1985. Bâton d’huile, collage, encre sérigraphique et peinture polymère synthétique sur toile, 160 x 309 cm. Collection particulière Israël. Courtesy Zidoun-Bossuyt Gallery, Luxembourg. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
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Scénographie |
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Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat. Collaboration (Plug Pulled on Coma Mom), 1984-1985. Acrylic and oilstick on linen, 193 x 264,5 cm. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. /Licensed by ADAGP, Paris 2023. © Estate of Jean-Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York.
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. OP OP, 1984-1985. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 287 × 417 cm. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
Galerie 10 - À quatre mains
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Scénographie
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«Je crois que ces tableaux que l'on fait ensemble sont plus réussis quand on ne peut pas dire qui a fait quelle partie» avait noté Warhol dans son journal. D'abord simples interventions de Basquiat sur des toiles de Warhol, leurs peintures culminent, à la toute fin de leur collaboration, dans un emmêlement complexe où sont abordés des sujets intimes comme le racisme (Felix the Cat) ou le rapport au corps. 6.99 est une stratification de formes et de sens. Le tableau est littéralement couvert de cicatrices - des repentirs - mais celles-ci sont aussi dessinées, en écho aux abdomens balafrés de Basquiat et de Warhol.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Third Eye, 1984-1985. Acrylique et bâton d'huile sur toile. Collection Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. |
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Jean-Michel Basquiat & Andy Warhol. Poison (Collaboration No. 62), 1984. Acrylique et crayon gras sur toile, 194,3 × 261,2 cm. Collection particulière. |
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. Mind Energy, 1985. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 297 × 409 cm. Collection particulière. Courtesy Galerie Bruno Bischofberger, Männedorf-Zurich, Suisse. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New-York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023. |
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Scénographie |
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Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol. Felix the Cat, 1984-1985. Acrylique sur toile. Collection Alexander Tedja.
Dans les années 1980, la plupart des œuvres de Warhol intègrent des images de la culture populaire américaine, autant de souvenirs et de témoignages de son obsession pour tout ce qui a trait à la célébrité. Dans ce tableau, on trouve ainsi une indication sur la bonne façon de nouer un nœud papillon, renvoi possible à sa carrière d'illustrateur, et surtout Felix the Cat, un des premiers héros de cartoons. À ces images, Basquiat répond avec ses têtes caractéristiques par leur apparence de crâne, ses mots griffonnés et deux grandes figures féminines à la peau mate. L'une est réalisée à partir d'un dessin posé par Warhol - que l'on retrouve dans 6.99 -, l'autre reprend la forme fluide des nœuds papillons et est oblitérée violemment d'un «Negress». |
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Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol. 6.99, 1985. Acrylique et bâton d’huile sur toile, 297 x 410 cm. Nicola Erni Collection. © Reto Pedrini Photography. © The Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023.
6.99 était l'une des collaborations préférées de Warhol, qui l'avait accrochée dans un espace privé à la Factory. À la variété des représentations répond ici la densité du dialogue visuel établi par les artistes. Les chiffres, les deux joueurs de football américain et la figure de femme nue debout, posés par Warhol, contrastent avec les aplats colorés de Basquiat, ses figures, visages, griffonnages, qui sont autant de couches de peinture et de significations. Des flammes semblent sortir du crâne expressif dans le coin droit, elles sont captées par un visage noir sombre au centre. Partiellement recouvert, celui-ci est placé comme au sommet d'une trinité ayant pour base les footballeurs de Warhol, ils sont intégrés par Basquiat dans son discours. À l'arrière-plan, une troisième figure noire coiffée d'un chapeau - peut-être un autoportrait de Basquiat - semble malicieusement observer cette confusion. Comme pour accentuer le propos, les retouches sont signifiées par des cicatrices, renvois possibles aux corps balafrés des deux peintres - celui de Basquiat du fait d'un accident de voiture en 1968, celui de Warhol suite à la tentative de meurtre dont il fut victime la même année. |
Galerie 11 - Requiem
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Scénographie
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Les proches de Basquiat ont largement témoigné de son désespoir à la suite du décès de Warhol, le 22 février 1987. Gravestone en est une marque évidente. Sous la forme d’un polyptyque, le peintre a dressé un autel où l'on reconnaît plusieurs références aux travaux de Warhol. Après leur exposition commune en 1985, les deux artistes s'étaient éloignés mais avaient poursuivi leurs échanges. Conservé par Warhol dans ses réserves, Physiological Diagram (1985), par son format et son sujet anatomique, s'apparente à une collaboration restée dans l'attente de Basquiat.
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Texte du panneau didactique. |
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Francesco Clemente. Untitled (Homage to Jean-Michel Basquiat and Keith Haring), vers 1990. Gouache sur papier. Collection Larry Warsh. |
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Jean-Michel Basquiat. Gravestone, 1987. Acrylique et huile sur panneau de bois. Collection particulière. Courtesy Galerie Enrico Navarra.
La mort soudaine d'Andy Warhol en 1987 est un choc pour Jean-Michel Basquiat, qui semble avoir créé Gravestone pour surmonter ce deuil. Ici, Basquiat cite à la fois la série Cross (1981-1982) de Warhol et son propre motif de tête-crâne, que d'amples coups de pinceau semblent effacer. La fleur à l'extrême-gauche et le mot «perishable» [périssable] inscrit deux fois en lettres majuscules sur le panneau central du triptyque soulignent la fragilité de la vie. |
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Jean-Michel Basquiat. Untitled (Notebook 5), 1980-1987. Technique mixte sur carton et marqueur, crayon gras et encre sur papier réglé d'un carnet. Collection Larry Warsh. |
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Jean-Michel Basquiat. Untitled (Notebook 5), 1980-1987 (détail). Technique mixte sur carton et marqueur, crayon gras et encre sur papier réglé d'un carnet. Collection Larry Warsh. |
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Jean-Michel Basquiat. Untitled (Notebook 5), 1980-1987 (détail). Technique mixte sur carton et marqueur, crayon gras et encre sur papier réglé d'un carnet. Collection Larry Warsh. |
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Jean-Michel Basquiat. Untitled (Notebook 5), 1980-1987 (détail). Technique mixte sur carton et marqueur, crayon gras et encre sur papier réglé d'un carnet. Collection Larry Warsh.
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Andy Warhol. Physiological Diagram, 1985. Acrylique et encre sérigraphique sur lin, 294,6 x 538,5 cm. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023.
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Scott Covert (né en 1959). Untitled, 1999-2020. Huile et crayon gras sur mousseline.
Collection particulière.
Danseur, musicien, artiste, personnalité de la nuit new-yorkaise, Scott Covert commence en 1985 à réaliser des œuvres à partir de frottages de pierres tombales. Se rendant sur les sépultures de personnalités connues ou appartenant à sa mythologie personnelle, il réalise des compositions complexes où les mémoires s'entremêlent. C'est sur ce principe que Jean-Michel Basquiat lui commandera un portrait d’une de ses idoles, Charlie Parker. Ici, Covert a placé Basquiat dans un panthéon comptant aussi bien le jeune Michael Stewart, artiste graffiti décédé après un passage à tabac par la police, que le compositeur italien Nino Rota ou le peintre américain Philip Guston. |
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