LE FILS DE LA MARIEE

Article publié dans la Lettre n° 224

LE FILS DE LA MARIEE. Film argentin de Juan José Campanella avec Roberto Danin, Norma Aleandro, Hector Alterio, Natalia Verbeke (2001-couleurs-2h05).
Après avoir interrompu ses études de droit au grand désespoir de sa mère, Rafael, la quarantaine fatiguée, a repris le restaurant italien familial. Complètement débordé par cette charge depuis plusieurs années, il n’a guère eu le temps de se pencher sur sa vie de famille, d’où son divorce et une petite fille qu’il ne voit pas grandir. Une visite de son père lui rappelle qu’il n’a pas vu sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer, depuis un an. Un accident cardiaque va l’obliger à ralentir et lui donner l’occasion de réfléchir sur sa vie d’autant plus que son athée de père lui annonce l’intention d’épouser sa mère à l’église ... après quarante ans de mariage! Décidant d’attacher davantage d’importance à ceux qui l’entourent, Rafael va s’ingénier à organiser le fameux mariage religieux désiré par son père, reconsidérer sa vie affective et dans la foulée trouver un second mari et père pour son ex-épouse et sa fille en la personne de son ami d’enfance perdu de vue depuis plus de vingt ans, et devenu acteur.
Après Historias mínimas, l’an passé, l’Argentine revient en force avec cette comédie pleine de charme et d’humour, où les personnages, tout droit sortis de l’immigration italienne, ont contribué à faire du pays ce qu’il est aujourd’hui, un melting pot original et atypique. Les dialogues pleins d’humour, le comique des situations éclairent brillamment ce film qui traîne parfois en longueur. Un conseil: patienter jusqu’à la fin du générique sous peine d’ignorer qui est véritablement ce Dick Watson récurrent que les personnages féminins citent à tout bout de champ avec une gourmandise suspecte! Lien: www.elhijodelanovia.com.

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