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ESCROCS MAIS PAS TROP Article publié dans la Lettre n° 179 ESCROCS MAIS PAS TROP. Film américain de Woody Allen avec Woody Allen, Tracey Ullman, Hugh Grant, Elaine May (2000-couleurs-1h35). Dès sa sortie de prison, Ray Winkler, un cambrioleur pas très futé, concocte avec trois compères un coup fumeux: louer et transformer une pizzeria en échoppe à cookies afin de creuser un tunnel pour atteindre la chambre forte de la banque située tout à côté. Mais Frenchy, la femme de Ray, confectionne les cookies comme personne et contre toute attente, ses petits biscuits à tous les parfums font fureur. Bientôt nantis d’une usine de cookies, le couple devient presqu’aussi riche que Crésus. Cependant, si Ray aimerait rester semblable à lui-même, Frenchy, atteinte de la folie des grandeurs, se pique de vouloir jouer les mécènes. En outre, elle engage pour s’instruire un pygmalion pas très franc du collier. Aussi exacte qu’un coucou suisse, la dernière création de Woody Allen arrive comme chaque année sur les écrans parisiens. Cette fois-ci, il nous a concocté avec sa virtuosité coutumière une comédie rocambolesque dans laquelle ses personnages, tous plus médiocres les uns que les autres, sont ballottés au gré de sa fantaisie et de son inspiration dans des péripéties inénarrables. Les dialogues irrésistibles, les jeux de mots ahurissants remarquablement adaptés au français, les références littéraires ou cinématographiques font partie de ce que l’on pourrait nommer la « Woody’s touch » , la touche unique et irremplaçable de ce monstre sacré du cinéma. Lien: www.pyramidefilms.com/escrocsmaispastrop Nota: pour revenir à « Spectacles Sélection » il suffit de fermer cette fenêtre ou de la mettre en réduction |
