COMME UN ARBRE PENCHÉ

Article publié dans la Lettre n° 364
du 10 février 2014


COMME UN ARBRE PENCHÉ. Texte de Lilian Lloyd d’après une idée de Michel Leeb. Mise en scène Jean-Luc Tardieu avec Francis Perrin, Gersende Perrin, Patrick Bentley.
Un saule pleure dans la cour, un arbre penché cache la vue sur la baie. Autour de ces arbres constamment évoqués s’inaugure le dialogue entre deux amis d’enfance que les aléas de leurs existences ont éloignés depuis une douzaine d’années. Louis vend des voitures, Philippe écrit, sur les arbres entre autres. Louis surgit après une si longue absence dans la vie désormais inerte de Philippe. Les secrets de la rupture et du silence se dénouent petit à petit à coups de photos, de guirlandes, de mère juive, d’épouse stupidement détournée de la fidélité. De ce dialogue incongru, sous l’œil vigilant, amusé et caustique de l’aide-soignante, naît le cheminement de l’aveu et du pardon, entre deuils acceptés et reproches en larmes. La paix retrouvée l’est au prix de cette maïeutique pleine d’humour, d’autodérision et de tendresse.
Francis et Gersende Perrin confèrent à ce duo-duel une vitalité souriante et émouvante, dans le cadre austère de cette chambre de la dernière porte.
Et le saule ne pleure plus, et l’arbre penché s’est enfin couché… Théâtre La Bruyère 9e. A.D. Pour voir notre sélection de visuels, cliquez ici.


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