SATURDAY NIGHT FEVER
Le musical

Article publié dans la Lettre n° 418
du 13 mars 2017


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SATURDAY NIGHT FEVER LE MUSICAL. Basé sur le film de la Paramount/RSO et l’histoire de Nick Cohn. Adaptation pour la scène Robert Stigwood en collaboration avec Bill Bryde. Nouvelle version arrangée par Ryan Mc Bryde et proposée par Philippe Hersen. Mise en scène et direction artistique Stéphane Jarny avec 25 danseurs-chanteurs-comédiens dont Gwendal Marimoutou, Fauve Hautot, Nicolas Archambault, Stephan Rizon, Nevedya, Flo Malley, Vinicius Timmermann, Fanny Fourquez, Julien Lamassonne, Jocelyn Laurent, Andrea Condorelli, Alexandra Trovato, Jiuliana Casas Herrera, Salim Bagayoko, Jonathan Jenvrin, ainsi que Lionnel Astier et Agnès Boury (vidéo).
Sur la scène qu’il ne quittera pas de la soirée, Monty le MC raconte. Dans les années 70, une bande de jeunes du quartier de Brooklyn vit dans la fièvre. Fièvre de combattre les bandes ennemies, fièvre de séduire les filles, fièvre de se démarquer, fièvre de sortir de la médiocrité par tous les moyens. Né dans une famille italienne, Tony est l’un d’eux. Vendeur dans une quincaillerie, son ambition le porte vers la danse. Un concours est organisé le samedi à l’Odyssée 2001, un dancing du quartier. Il s’entraîne avec Annette, une copine, afin de remporter le premier prix doté de 500 dollars. Mal aimé de ses parents qui lui préfèrent Franck, son frère devenu prêtre, Tony recherche l’affection dont il est sevré et la reconnaissance de son talent. Plus mûr que ses copains, il éconduit gentiment Annette, amoureuse de lui, dans l’attente d’une rencontre plus sérieuse. Un soir, il remarque Stéphanie, une beauté rousse, excellente danseuse. Il n’a pas de cesse qu’il n’obtienne qu’elle concourt avec lui, au grand désespoir d’Annette qui se sent trahie. Stéphanie ressemble à Tony. Ambitieuse, elle a trouvé un emploi à Manhattan et n’a qu’une idée, quitter Brooklyn…
Décors spectaculaires qui apparaissent puis disparaissent à la seconde, illuminations multicolores, poursuites très ciblées, vidéos et accessoires multiples, dont une mythique voiture américaine, metteur en scène et scénographe font feu de tout bois pour faire scintiller ce vrai roman photo qui a conquis le monde et rendu célèbres John Travolta et la musique des Bee Gees, avant de devenir l’une des comédies musicales les plus réussies du moment. Le talent est au rendez-vous que ce soit dans l’art de la danse, de la musique ou du chant. On remarque bien sûr les rôles titres, Nicolas Archambault dans celui de Tony, Fauve Hautot, au prénom prédestiné, danseuse puissante et sensuelle, aux jambes dignes de celles de Cyd Charisse ou les performances de Jiuliana Casas Herrera, Salim Bagayoko, Alexandra Trovato et Jonathan Jenvrin. Tous, artistes complets, virevoltent à plein régime sous la houlette énergique de Gwendal Marimoutou, narrateur omniprésent, même durant l’entracte, attentif aux spectateurs restés dans la salle….
Une soirée mémorable, où petits et grands participent à cette grande fièvre de tous les soirs, les plus hardis montant sur scène pour esquisser quelques pas de danse, jusqu’à la dernière chanson et l’ovation finale amplement méritée. M-P P. Le Dôme de Paris - Palais des Sports 15e. Lien : www.palaisdessports.com.


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