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Lettre n° 497
du 19 février 2020
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Pascal Victor


 

UN AMOUR DE JEUNESSE de Ivan Calbérac. Mise en scène de l’auteur. Scénographie Édouard Laug. Avec Stéphane De Groodt, Isabelle Gélinas, Olivia Côte, Sébastien Pierre, Nelly Clara.
La réussite professionnelle et l’ascension sociale d’Antoine Lopez sont indéniables. Le salaire de l’homme d’affaires est publié dans Capital et il est sur le point de racheter le château de la famille aristocratique mais ruinée de Diane, son épouse. La vie quotidienne irait donc pour le mieux dans l’appartement cossu parisien lorsque l’arrivée de Maître Rougeron (Sébastien Pierre, excellent), fait l’effet d’une douche froide. L’avocat annonce à Antoine que Maryse, sa première épouse, envolée il y a vingt-cinq ans sans laisser d’adresse, demande le divorce pour pouvoir se remarier. Mais marié sans contrat, Antoine est susceptible de devoir lui verser la moitié de sa fortune. Marié, lui ? Aucun souvenir. Stéphane de Groodt excelle dans un rôle où l’amnésie passagère de son personnage se transforme peu à peu en évidence. Des bribes de son passé lui reviennent, l’ambiance des colos, celle des ashrams en Inde et de ses volutes de fumés diverses, bref, une jeunesse « Peace and love » qu’il avait complètement oubliée. Diane ignore d’ailleurs tout de la part obscure de l’ancienne existence de son époux. Isabelle Gélinas est irrésistible en épouse en sidération, aristocrate jusqu’au bout des ongles, dotée d’une éducation qu’elle va devoir remettre en question. Le fait est pourtant avéré. Il faut trouver la parade dans les meilleurs délais pour éviter le partage des biens.  ... (Lire la suite).

 


 


Photo J Stey


 

LE MUGUET DE NOËL de Sébastien Blanc et Nicolas Poiret. Mise en scène Jean-Luc Moreau. Avec Lionnel Astier, Frédéric Bouraly, Jean-Luc Porraz, Alexie Ribes.
Ah les amis de longue date, leur amitié est à la vie à la mort ! Que ne feraient-ils pas l’un pour l’autre ? François et Pierre en sont persuadés lorsque celui-ci débarque avec un nombre conséquent de valises et un chat caractériel, bien décidé à squatter la chambre d’ami de François un certain temps. Son appartement a pris feu et il est au chômage depuis peu. Il tombe bien d’ailleurs. Ce soir, Marion, la fille unique de François, vient lui présenter son nouveau petit ami. Avec l’aide de Pierre, parrain de la « gamine », qui a le droit, lui aussi, de détester le petit copain, il espère bien le faire fuir comme il a fait déguerpir les Sacha, Raphaël ou Grégory qui se sont un jour attachés à sa fille chérie qu’il se doit de protéger. Sur les dents, le papa voit déjà se profiler le jeune costaud ayant gravi en athlète les cinq étages sans ascenseur. L’arrivée du couple est synonyme de tsunami : non seulement Serge est beaucoup, beaucoup plus âgé que Marion mais François, horrifié, reconnait en lui le fils de son patron qui dirige une société spécialisée dans les plantes, arbustes et arbres. L’apéritif dinatoire promet d’être chaud…
Qui a décidé de commander, sous couvert d’innovation, seize tonnes de muguet pour vendre les brins à Noël plutôt que le banal sapin ? ... (Lire la suite).


 


 


Photo Fabienne Rappeneau


 

MARIE DES POULES, GOUVERNANTE CHEZ GEORGE SAND de Gérard Savoisien. Mise en scène Arnaud Denis. Avec Béatrice Agenin et Arnaud Denis.
Marie est une fillette naïve et délurée à la fois lorsqu’elle est placée au service de George Sand. À la garde des poules, entre autres, d’où ce surnom qui permet de la différencier de Marie la cuisinière. Une vie de domestique qui serait banale et sans histoire, n’étaient son tempérament curieux de tout et la vive intelligence qui la pousse avec bonheur sur les tréteaux de la Dame de Nohant. C’est ce que, des décennies plus tard, elle raconte, attablée à un guéridon de café, face à l’absinthe qu’elle finira par boire. Un récit doux-amer où elle évoque son accent berrichon, sa découverte de la vie domestique en porte-à-faux avec les espoirs que lui laissent entrevoir ses succès de comédienne amateure. Elle raconte ses amours tant épanouies que douloureuses avec le fils de famille, l’ascension sociale que lui permet son apprentissage boulimique de la lecture et de l’écriture. Elle perd son accent, acquiert l’élégance d’un parler châtié, se prend à rêver d’union stable avec le grand et seul amour de sa vie. Mais la réalité sociale du XIXe siècle est cruelle aux rêveurs de mésalliance. Certes, elle finira gouvernante, mais éloignée sans appel des lieux où elle représente un danger pour l’honorabilité de George Sand, une dame si ouverte à la promotion du petit peuple, sauf quand son propre fils est en jeu… .... (Lire la suite).





 


Photo Morgane Delfosse

 

OH, MAMAN ! Texte de Stéphane Guérin. Mise en scène Guillaume Sentou. Avec Alysson Paradis, Garance Bocobza, Mikaël Chirinian, Rudy Milstein.
Leur mère est morte. Tim revient auprès de ses sœurs Gwen et Gwlad et de son frère Tom pour l’enterrement. Écrivain à succès d’un roman autobiographique, Pertes et Profits, largement inspiré des anecdotes de cette fratrie, il y a évoqué son enfance et son adolescence dans le milieu étriqué d’une petite ville de province dont il garde un souvenir douloureux et jamais amendé. Même si ses frère et sœurs lui font grief d’avoir été le chouchou de la mère, Tim est un tendre à vif, en butte à la jalousie et à la stigmatisation à peine larvée que lui valent ses choix de vie. Gwen, l’aînée des sœurs, est la brave fille un peu sotte, vulgaire et ostentatoire, qui se présente en victime du dévouement quotidien à la mère. La cadette, Gwlad l’écorchée, mord faute de pouvoir se reposer des aléas invivables de sa solitude mal accompagnée. Et elles sont toutes deux comme des teignes sur le dos de leur aîné, le citadin hors de leur portée. Tom, le benjamin fragile et lunaire, se réfugie inconsciemment dans une épilepsie qui lui épargne les responsabilités. Ce quatuor si hétéroclite doit réapprendre à vivre ensemble, le temps des obsèques à organiser, des maigres dépouilles à se partager, des conflits larvés à solder. Difficile cohabitation physique, mentale et sentimentale, qui n’apportera aucune délivrance, parce que ni les larmes ni les étreintes compulsives ne sauraient diluer des incompatibilités ataviques. Il ne suffit pas de se savoir frères et sœurs de sang pour survivre à tant d’éloignement de vies. ... (Lire la suite).

 




 
      SPECTACLES

 
 


Photo Bernard Richebé


 

FROU FROU LES BAINS. Spectacle musical écrit et mis en scène par Patrick Haudecœur d’après la mise en scène de Jacques Décombe. Avec Patrick Haudecœur, Urbain Cancelier, Isabelle Spade, Jean-Pierre Malignon, Isabelle Tanakil, Guillaume Laffly, Édouard Pretet, Agnès Pat’, Patricia Grégoire, Vincent Prezioso, Robert Ménière, Éric Bouvelle.
Désastre à Frou Frou Les Bains. Plus une goutte d’eau aux robinets de la station balnéaire réputée. Problème de plomberie ou source tarie, on n’en sait rien mais il est hors de question de mettre au courant les curistes sur le point d’arriver en ce début de saison. La baronne de Morton la Garenne et Charles, son grand dadais de fils, Mademoiselle Moulin et son chien Kiki, Ferdinand Gronsard, arrivent, annonçant un premier drame : Kiki, le chien adoré, est tombé à l’eau et Monsieur Gronsard, en tentant vainement de le sauver, est trempé comme une soupe. Au même moment, le plombier appelé à la rescousse se montre enfin, du moins c’est ce que tout le monde croit. Le directeur surveille ses employés comme le lait sur le feu, Batistin, surtout, homme à tout faire indispensable mais capable des pires boulettes. À force de vouloir cacher la vérité et tout gérer, les incidents se succèdent et le brave homme s’arrache les cheveux… ... (Lire la suite).


 


Photo Laura Gilli


 

BÉRENGÈRE KRIEF, AMOUR de et avec Bérengère Krief.
Short à paillettes et queue de pie rose, Bérengère commence très fort avec « C’est l’histoire d’un amour… ». Sur ses lèvres, la voix de Dalida met en condition, dès les premières mesures, un public sous le charme. Juchée sur un cerceau volant, elle exécute comme une pro toutes sortes de figures tout en dressant un état des lieux des petits et grands moments de sa vie amoureuse, qu’elle interrompt avec un florilège de chansons d’amour. Galvanisé par le coup de foudre romanesque de ses grands-parents, elle s’est forgé dès son plus jeune âge un destin amoureux ambitieux. Sous son air bravache, se cache une romantique impénitente qui lui a valu bien des tribulations. À cet égard, les préparatifs hilarants du mariage sont éloquents.
D’une anecdote à l’autre, d’un costume à l’autre, Bérengère embarque son public dans un univers amoureux qu’elle veut drôle et touchant, parfois nostalgique .... (Lire la suite).


 


Photo Karine Letellier


 

PHILIPPE MEYER, MA RADIO, HISTOIRE AMOUREUSE. Mise en scène Benoît Carré. À l’accordéon, Jean-Claude Laudat.
Quand on se sent orphelin d’amour avec des parents bien vivants, il faut trouver des compensations pour combler le vide. Pour Philippe Meyer, le salut viendra de la radio, qui lui ouvrira le monde et les couleurs de la vie. Puissance de l’imagination suscitée par des voix qui modulent le théâtre, la chanson, les histoires et l’Histoire. Ah, l’indicatif tant guetté des Maîtres du mystère du mardi soir, ou celui de Signé Furax, de toutes ces émissions, qu’on écoute sous les draps dans le sinistre dortoir du pensionnat, qu’on dérobe à la vigilance des surveillants. Et ainsi, d’onde en onde, on navigue toute une vie à la rencontre cosmopolite de figures hautes en couleurs, Simone Signoret, Georges Marchais ou Olivier Messiaen, d’amitiés indéfectibles comme celle de Gilles Vigneault, de personnalités marquantes de la radio comme Jacques Chancel ou Yvan Levaï. Ceux qui vont « savonner la planche », comme ceux qui offriront un marchepied... ... (Lire la suite).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Spectacles Sélection

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BOLTANSKI. Faire son temps. Christian Boltanski (né en 1944) rappelle que nous sommes tous condamnés à disparaître alors que le temps ne s’arrête jamais. C’est le sens qu’il a voulu donner à cette exposition conçue, comme il le fait depuis une dizaine d’années, comme une œuvre en soi. Aujourd’hui, réaliser des œuvres pour des appartements l’ennuie ! C’est pourquoi, comme au théâtre, auquel il s’intéresse aussi, il conçoit des pièces qui peuvent se rejouer plusieurs fois, en divers endroits. C’est par exemple le cas de Personnes, cette gigantesque installation réalisée avec des tonnes de vêtements usagers et une grue les attrapant et les relâchant au hasard, présentée dans la nef du Grand Palais en 2010, « rejouée » depuis à Milan, New York, Shanghai et au Japon. Boltanski nous invite donc à une vaste déambulation en forme de méditation sur la vie et son cours. Si cette exposition est très différente de la rétrospective de 1984 présentée au Centre Pompidou, il y a néanmoins des œuvres de la plupart des périodes de l’artiste. Le parcours commence par le mot « Départ » (2015) réalisé avec des ampoules rouges et des câbles électriques et se termine de même par le mot « Arrivée ».
Après un tableau de 1967, La Chambre ovale, l’un des rares qui restent de ses débuts, et un film expressionniste de 3 minutes, L’Homme qui tousse, de 1969, nous entrons de plain-pied dans l’univers de l’artiste avec les 150 photographies agrandies et encadrées de fer-blanc de l’Album de la famille D. entre 1939 et 1964 (1971). Il reconstitue, en l’anonymisant, la vie d’une famille, celle du galeriste et ami Michel Durand, banale comme tant d’autres et comme aurait pu être la sienne durant sa jeunesse. D’autres œuvres sont présentes dans cette première salle que l’on quitte en traversant Entre-temps (2003), un écran de cordes sur lequel, pendant 1min. et 37 sec., sont projetées des photographies de l’artiste à différents âges. ... (Lire la suite).



 
 


Photo Spectacles Sélection


 

VERSAILLES REVIVAL, 1867-1937. Laurent Salomé, commissaire de cette exposition affirme n’avoir pas trouvé de mots français pour présenter le renouveau et le regain d’intérêt de Versailles durant la période 1867-1937. La cour n’a été présente à Versailles que de 1682 à 1789 et encore pas durant les années parisiennes de la régence de Philippe d’Orléans. Après la révolution et la dispersion du mobilier du château, Versailles était à l’abandon. Comme on l’a vu dans une précédente exposition, c’est Louis-Philippe qui a redonné vie à Versailles avec le gigantesque projet de musée, dédié à toutes les gloires de la France, qu’il conduisit dès le début de son règne, en 1830, jusqu’à son abdication en 1848. Il faut attendre le Second Empire et l’intérêt de l’impératrice Eugénie pour Marie-Antoinette pour que l’on s’intéresse de nouveau à Versailles. Grâce à elle le Petit Trianon est intégré dans l’Exposition universelle de 1867, année de départ de la présente manifestation jusqu’à 1937, année d’une autre Exposition universelle.
Durant cette période les différents conservateurs, et en particulier Pierre de Nolhac, s’attachent à remeubler le château comme il l’était sous la cour, y compris au détriment du musée de Louis-Philippe, et à remettre en état les bâtiments et les jardins. Ceux-ci deviennent un lieu de promenade recherché, d’autant plus que Versailles est desservie, depuis 1839, par le chemin de fer. Des peintres, des écrivains, des hommes politiques fréquentent le château. C’est grâce à ceux-ci que l’on peut illustrer ici ce « revival » de Versailles.
Le parcours de l’exposition, en une vingtaine de sections riches de quelque 350 objets, nous décrit cette période, depuis les « prémices d’un renouveau » sous le Second Empire jusqu’à la Belle Époque. ... (Lire la suite).


 

 
 
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  Spectacles Sélection
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