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Lettre n° 460
du 1er août 2018
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo © The Art Institute of Chicago

 

LES IMPRESSIONNISTES À LONDRES. Artistes français en exil, 1870-1904. Cette exposition inédite, organisée en collaboration avec la Tate Britain, est dédiée aux nombreux artistes français réfugiés à Londres à la suite de la guerre franco-allemande de 1870 et de l’insurrection de la Commune. Avec 140 œuvres provenant des principaux musées français, britanniques et américains, elle nous fait vivre les problèmes de ces artistes réfugiés sur les rives de la Tamise. On note la forte solidarité qui existait entre eux malgré leurs différences sociales, politiques et artistiques. C’est ainsi que le paysagiste Charles-François Daubigny (1817-1878), qui était déjà venu à Londres dans les années 1860, encourage Monet et le présente au galeriste Paul Durand-Ruel, lui aussi réfugié à Londres. Alphonse Legros (1837-1911), installé à Londres avant la guerre, devient le principal recours pour ses compatriotes, les faisant bénéficier de ses relations.
Le parcours, qui prend la forme d’un voyage avec ses bornes d’écoute, qui diffusent les conversations de deux personnages anglais qui dialoguent sur les débats artistiques de l’époque, commence par un rappel des tragiques événements de la guerre de 1870 et de la Commune. Dans cette première salle, on voit des toiles de Carpeaux (Frère et sœur, deux orphelins du siège de Paris, 1871-1872), de Dupray et Gilbert (Le Rationnement de la population – Bombardement de Paris, 1889), de Gustave Doré (Sœur de la Charité sauvant un enfant, 1870-1871) et surtout de Jean-Baptiste Corot, qui reproduit sur la toile un cauchemar prémonitoire Le Rêve : Paris incendié (1870). D’autres tableaux nous montrent Paris sous les ruines, en particulier celles des Tuileries et de l’Hôtel de Ville. ... (Lire).

 
 


Photo © RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / René-Gabriel Ojéda

 

EN COULEURS. La sculpture polychrome en France, 1850-1910. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les Académies rejettent la couleur pour la statuaire. Elles prennent pour modèle les marbres antiques que l’on retrouve, après des siècles d’enfouissement, sans leur polychromie d’origine. Pourtant, de l’Antiquité jusqu’à la Renaissance, la sculpture occidentale, religieuse ou profane, est le plus souvent polychrome. Les découvertes archéologiques permettent d’admirer des sculptures polychromes anciennes et, peu à peu, des artistes transgressent les règles des Académies pour réaliser des sculptures en couleurs. On distingue alors deux types de polychromies : la polychromie « naturelle », assemblage de marbres de couleurs différentes et parfois de bronzes patinés et la polychromie « artificielle » qui consiste à colorer tous types de matériaux (marbre, plâtre, ivoire, cire, bois) auxquels peuvent s’adjoindre des ornements précieux.
La présente exposition nous montre comment l’art a évolué au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, acceptant peu à peu des sculptures en couleurs pour en faire divers usages allant de grandes sculptures en pied, tel le colossal Bernard Palissy (1876) de Charles Lévy ou Hélène (1885) de Henri Lombard, jusqu’à des petites sculptures accessibles au plus grand nombre telle Madame Paul Jamot (1897) de Théodore Rivière.
En une dizaine d’étapes, après une introduction riche en œuvres de toutes sortes, y compris anciennes comme cette Vierge à l’Enfant avec trois chérubins (XVIe siècle) attribuée à Andrea della Robbia, le parcours nous conduit depuis les polémiques sur ces sculptures colorées jusqu’à des usages « subversifs » comme la Petite danseuse de quatorze ans (1881) de Degas, qui fit scandale par son réalisme sans concession, ou la Poupée (1931) de Hans Bellmer, icône érotique du Surréalisme. ... (Lire).

 
 


© Château de Versailles /
Christophe Fouin.


 

JEAN COTELLE 1646-1708. Des jardins et des dieux. Cet artiste est surtout connu par la « Galerie des Cotelle » du Grand Trianon. Pourtant il a œuvré dans bien d’autres domaines, que la présente exposition tente d’explorer, malgré une difficulté majeure, la disparition d’un grand nombre de ses œuvres. Après un séjour de plus de cinq ans en Italie, il est reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture en qualité de peintre miniaturiste. Il réalise ainsi des miniatures pour les Campagnes de Louis XIV de 1675 et de 1676. En 1687 il reçoit la commande royale de vingt et un tableaux et de vingt gouaches pour la galerie de Trianon. Etienne Allegrain et Jean-Baptiste Martin se voit confier le reste de la commande, à savoir trois tableaux, portant à vingt-quatre le nombre de tableaux ornant la galerie.
Le parcours de l’exposition commence par nous rappeler que la diffusion de gravures et de peintures représentant les jardins de Versailles célébrait la puissance de Louis XIV. Ensuite nous pénétrons dans la grande galerie, longue de près de 53 mètres, baignée de lumière grâce à ses 16 grandes baies donnant sur les jardins. Pour l’occasion, Béatrice Sarrazin, commissaire de cette exposition, a ajouté des sculptures en plomb provenant du décor de certains bosquets disparus du jardin de Versailles, comme ceux du Labyrinthe, du Marais, du Théâtre d’Eau ou des Dômes.
Les toiles de Cotelle se caractérisent par leur format vertical et surtout par des personnages tirés de la mythologie et des fables, disposés en deux registres, terrestre et céleste, prenant modèle sur les paysages bucoliques du peintre bolonais l’Albane. Cotelle avait pu voir ses tableaux non seulement en Italie mais aussi dans la collection de Louis XIV, qui en possédait trente et un. Les descriptions précises des jardins nous permettent de savoir à quoi ils ressemblaient à l’époque de Louis XIV, surtout pour les bosquets ayant disparu. La présence de personnages mythologiques est une véritable curiosité, jamais reprise par la suite. Du reste les deux autres artistes œuvrant pour cette galerie se sont contentés de faire des vues plongeantes des jardins, avec des courtisans dans les allées, comme c’était l’usage. Le roi était certainement d’accord sur ces choix. ... (Lire).

 

 
 
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