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Lettre n° 457
du 20 juin 2018
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo J. Stey


 

UN FIL À LA PATTE de Georges Feydeau. Mise en scène Christophe Lidon.
« Un fil à la patte » reste décidément l’un des meilleurs vaudevilles de Feydeau. Public et metteurs en scène sont tous séduits par la belle mécanique de cet incontournable chef-d’œuvre. On ne s’en lasse pas !  
L’annonce du mariage de Monsieur Fernand de Bois d’Enghien avec Mademoiselle Vivianne Duverger est publiée en bonne place dans le Figaro ce qui alarme grandement le fiancé. Engagé à signer son contrat de mariage le soir même, Bois d’Enghien ne sait comment s’y prendre pour rompre avec Lucette Gautier, une chanteuse de Music-Hall, maîtresse qu’il délaisse depuis une quinzaine de jours. La décision est délicate à mettre en œuvre lorsque l’on connaît l’attachement de Lucette pour son amant et que l’on craint son caractère ombrageux. Bois d’Enghien ne trouve aucune aide dans son entourage: l’ex de sa maîtresse, est davantage préoccupé par la pension de leur fils dont il a la garde ; Marceline, la sœur de Lucette, malmenée par celle-ci, souffre d’un manque de considération ; Bouzin, clerc de notaire, parolier à ses heures, ne cherche qu’à vendre ses chansons ; Ignace de Fontanet est aussi gaffeur que malodorant. Fernand fonde tout de même quelques espoirs dans Irrigua, un général venu d’un obscur pays d’Amérique du sud, au français approximatif, très épris de Lucette. ... (Lire).


 


Photo Stanley Woodward


 

KING KONG THÉORIE de Virginie Despentes. Adaptation Valérie De Dietrich et Vanessa Larré. Mise en scène Vanessa Larré avec Anne Azoulay, Marie Denarnaud, Valérie De Dietrich.
À l’affiche en 2014, « King Kong Théorie » revit le même phénomène aujourd’hui. Peu de gent masculine mais une salle bourrée à craquer, ruche bourdonnante, avant les trois coups, de femmes et de jeunes filles, venues là pour la plupart en petits groupes. Cet engouement surprenant est dû à l’essai iconoclaste de Virginie Despentes adapté pour la scène avec minutie et perspicacité. Un témoignage interprété par trois comédiennes qui sent l’autobiographie, tant son récit est réaliste.
L’une des trois commence par évoquer le pire : le viol. Elle se veut forte, elle pense surmonter le traumatisme mais celui-ci, au contraire, façonne sa vie. Elle s’en rend compte deux ans plus tard lorsqu’elle écoute le témoignage d’une amie qui, elle, ne surmonte pas. Comment cautériser la blessure ? Le livre d’une auteure américaine lui en donne une réponse : développer la capacité de s’en remettre.
Les trois comédiennes se renvoient les phrases et les mots et détaillent sans complaisance et une belle clairvoyance d’autres sujets brûlants : la prostitution, sorte de thérapie du viol subi, le porno conspué par les hypocrites qui n’assument pas leurs désirs inavouables, la masturbation, la féminité et une intéressante théorie sur King Kong, le film à qui l’essai doit son titre ... (Lire).


 


Photo Adam Wazyk


 

LE BORD d’Edward Bond. Mise en scène Jérôme Hankins avec Françoise Gazio, Yves Gourvil, Hermès Landu.
L’homme s’effondre en titubant sur le pavé. Un jeune homme s’approche, tente de le ranimer, glisse la main vers son cœur pour s’assurer qu’il est encore en vie, avant de l’abandonner à son ivrognerie. Quelques instants plus tard, le jeune homme rentre chez lui, où il retrouve sa mère. Il est question de départ lointain, les propos tournent vite à l’aigre, la mère geint et récrimine, le fils hurle et s’en va. Le poivrot survient, bien vivant, et crie au vol de son portefeuille, la bouche pleine de rancœur, de fiel et de haine à l’encontre de cette jeunesse égoïste et sans respect. La mère défend son fils tout en proposant le dédommagement, le jeune clame son innocence, le vieux s’incruste. Est-ce un vrai clochard, un mystificateur ? Le couteau brandi assurera-t-il sa fonction meurtrière ? ... (Lire).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Lot

 

CHANCE ! Livret, musique et mise en scène Hervé Devolder.
Dans le décor encombré d’un cabinet d’avocats, il y a celle qui arrive toujours en retard et se languit d’amour pour le patron peu regardant sur la déontologie, celle qui fait le café et surtout des « pauses », l’avocat de dossiers qui refuse de plaider. Le coursier se charge des courriers et surtout du loto. Arrive la jeune stagiaire, qui porte un regard effaré sur ce petit monde affairé et déjanté. On joue, des amours se nouent, s’avouent enfin.
L’histoire serait presque banale si tout n’y était pas mis en exclusives chansons et chorégraphies. Et on est alors emporté, en rires et joies multiples, dans un tourbillon de fantaisie, auquel le piano, la guitare et la contrebasse impulsent un rythme endiablé. La comédie se tisse en duos et polyphonies, dans la souplesse des voix et des corps, avec une inventivité et un humour décapants. Les robes d’avocats se déclinent en défilé de mode, les airs volent de pastiche en émotion, les voix sont sûres et variées.... (Lire).

 

 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Musee national des Beaux-Arts de Lettoni

 

ÂMES SAUVAGES. Le symbolisme dans les pays baltes. Cette exposition fait partie des événements qui se déroulent dans toute l’Europe jusqu’en 2021 pour commémorer la constitution en états indépendants des pays baltes, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, peu après la fin de la première guerre mondiale. C’est pour nous l’occasion de faire connaissance avec les artistes de ces pays durant la période allant des années 1890 aux années 1920-1930. En effet, l’histoire de l’art au tournant des XIXe et XXe siècles étant entièrement consacrée à la France et à son influence dans d’autres pays, les pays baltes, entre autres, sont restés, comme pour les anciens géographes, terra incognita !
Durant l’époque couverte par cette exposition, c’est le symbolisme qui domine dans l’art de ces pays. Ce courant qui rejette la représentation en miroir de la société contemporaine, telle que la pratique le naturalisme, entend montrer que derrière la réalité tangible gît une réalité seconde que seul l’art peut formuler. Parmi les artistes représentatifs de ce mouvement, nous trouvons Gustave Moreau, Arnold Böcklin et les préraphaélites. Les artistes baltes, quant à eux, puisent essentiellement dans la mythologie scandinave et dans les contes de leurs pays. La mythologie grecque est totalement absente de leurs propos. Du reste, ces artistes restent chez eux et, s’ils se forment à l’étranger, c’est à Saint-Pétersbourg. Paris n’est éventuellement que l’objet d’un voyage. Voilà pourquoi, à part M. K. Čiurlionis, peintre et aussi compositeur, ces artistes nous sont inconnus. ... (Lire).

 
 


Photo Jacqueline Hyde

 

FOUJITA. Peindre dans les Années Folles (1913-1931). Foujita naît en 1886 à Tokyo. Son père est général de l’armée impériale du Japon. Après des études aux Beaux-Arts de Tokyo et un brillant début de carrière dans son pays, il part pour la France, terre de liberté et d’innovation, en 1913. « On me prédisait que je serais le premier peintre du Japon mais c’était le premier peintre de Paris que je rêvais d’être. Il me fallait aller aux sources ». Il s’installe à Montparnasse, quartier de prédilection des artistes de l’art moderne. Entouré de ses amis Modigliani, Zadkine, Soutine, Indenbaum, Kisling, Pascin et d’autres, il étudie avec minutie toute la jeune création parisienne durant les trois premières années. Après quelques œuvres de jeunesse, la présente exposition, qui commémore le cinquantenaire de sa mort en 1968, nous montre une centaine d’œuvres de Foujita réalisées durant cette période, accompagnées de quelques-unes de ses amis cités ci-dessus, provenant de quelque quarante-cinq collections privées et publiques du Japon, des États-Unis et d’Europe.
Le parcours est divisé en seize sections principalement chronologiques. Il commence par des œuvres touchantes de son enfance, tel ce carnet de dessins faits vers 1892 (il a alors six ans !) ou cette Poule et ses œufs peinte quand il avait douze ans. Dans cette section qui montre comment Foujita marie les styles occidentaux et japonais, on trouve un « autoportrait » de Foujita, sept ans, habillé à l’occidental et peint en 1940, alors qu’il est engagé par l’armée japonaise comme peintre officiel de la guerre. Sans doute est-ce l’image qu’il souhaite retenir de son enfance.
Foujita s’imprègne donc de la France, préférant la force synthétique d’Henri Rousseau aux impressionnistes. Le rapprochement entre un tableau du Douanier et ceux de Foujita à cette époque est révélateur. ... (Lire).

 

 
 
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