FLORIAN ET MICHAEL QUISTREBERT
The Light of the Light

Article publié exclusivement sur le site Internet, avec la Lettre n° 394
du 21 mars 2016


 
Pour voir le parcours en images et en vidéos de l'exposition, cliquez ici.

FLORIAN ET MICHAEL QUISTREBERT. The Light of the Light. Ces deux frères, nés respectivement en 1982 et 1976 à Nantes, travaillent ensemble depuis 2007 et vivent entre Paris et Amsterdam. Ils ont déjà bénéficiés de plusieurs expositions monographiques. Pour le palais de Tokyo ils présentent un ensemble complexe formé de toiles monochromes, de peintures sur des supports en tôle qui tournent sur elles-mêmes et d’une vidéo à base de formes géométriques. L’ensemble est étonnant.
Palais de Tokyo 16e. Jusqu'au 16 mai 2016. Lien : www.palaisdetokyo.com.

Extrait du panneau de présentation

« Depuis 2009, ils synthétisent, pervertissent ou défigurent la modernité du XXe siècle. Multipliant les anachronismes, ils manipulent des références à l'histoire de l'art - abstraction, art cinétique, mystères de l'occultisme - qu'ils associent à des médiums et des inspirations populaires tels que le graphisme des boissons énergisantes et l'usage de bombes de peinture.

« Nous voulons pousser la peinture vers un état de crise. Cela passe par la saturation, l'excès ou le gigantisme, pour montrer quelque chose d'opposé, de plus subtil et invisible. C'est de la peinture et ce n'est pas de la peinture. Peut-être est-ce plutôt de l'hyper-peinture, car nous tentons d'en saturer les fondamentaux, de forcer les idées de lumière, matière, format, mouvement, perception, à déborder d'elles-mêmes. »
« Pour leur première exposition d'envergure dans une institution, les frères Quistrebert déterrent les fantômes des peintres Antoni Tàpies (1923-2012), Nicolas de Staël (1914-1955) et Pablo Picasso (1881-1973). Ils remixent à la manière de cartoonists l'esthétique de l'abstraction et dénaturent ses idéaux à partir de techniques sans prétention : pâte à modeler, toile de jute, LED, lumière noire et laque pour carrosserie.
« Instables et fuyantes, ces toiles iridescentes captivent comme les reflets d'une flaque d'essence. Leur mise en scène et la projection d'une vidéo provoquent une mutation optique de peintures désormais envoutées. Le clinquant retrouve alors sa part d'ombre spirituelle, entraînant notre perception vers des dimensions psychédéliques : entre transe hypnotique et risque de bad trip. »


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