Parcours en images et en vidéos de l'exposition

MICHAEL JACKSON : ON THE WALL

avec des visuels mis à la disposition de la presse,
d'autres glanés sur le Web
et nos propres prises de vue


Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°471 du 23 janvier 2019



Introduction
Scénographie
Introduction


Michael Jackson (1958-2009) est l’une des figures culturelles les plus influentes du XXe siècle et son héritage est toujours particulièrement vivant. Né à Gary, Indiana, une ville industrielle du Midwest des États-Unis, il est le premier musicien noir à acquérir une célébrité internationale et à transcender les barrières, stéréotypes et préjugés, qui avaient précédemment limité les opportunités offertes aux artistes afro-américains.
Cette exposition ne s’intéresse pas tant à la biographie de Michael Jackson qu’à l’impact du Roi de la Pop sur les artistes contemporains. La dimension chorégraphique est spécialement à l’honneur au Grand Palais : trois chorégraphes français, Raphaëlle Delaunay, Jérôme Bel et François Chaignaud, ont été invités à imaginer une oeuvre performée sous forme de film. Ces films sont diffusés à différents endroits du parcours de l’exposition.
L’image de Michael Jackson et sa musique continuent d’avoir une large influence dans le champ culturel. Son importance en musique, danse, clips vidéo et mode est largement reconnue, mais son empreinte sur la création contemporaine constitue une histoire à écrire. Des années 1980à aujourd’hui, de nombreux artistes ont été inspirés par Michael Jackson, quelles que soient leurs différences de génération, d’origine géographique, de points de vue et de techniques.
Le parcours de l’exposition est construit selon une perspective à la fois chronologique et thématique. Il tente de mettre en avant les questions esthétiques et culturelles, sociales et politiques que la figure de Michael Jackson a suscitées chez les artistes.

 

 
Texte du panneau didactique
 
Kehinde Wiley. Equestrian Portrait of King Philip II (Michael Jackson) [Portrait équestre du roi Philippe II (Michael Jackson)], 2010. Huile sur toile, 325,1 x 284,5 cm. Collection Olbricht. © Kehinde Wiley/avec l’aimable autorisation de la Galerie Stephen Friedman, Londres et de la Galerie Sean Kelly, New York.
A Michael Jackson Alphabet [Michael Jackson : Abécédaire], 2017. Acrylique sur toile, 200 x 300 cm.
Avec l’aimable autorisation de Maureen Paley et Herald Street, London : Peacock Visual Arts, Aberdeen.
 
A Michael Jackson Alphabet [Michael Jackson : Abécédaire], détails, 2017. Acrylique sur toile, 200 x 300 cm.
Avec l’aimable autorisation de Maureen Paley et Herald Street, London : Peacock Visual Arts, Aberdeen.
Salle 1 - Un danseur de légende
Scénographie
Un danseur de légende


Peu de personnes sont reconnaissables par leur seule silhouette, un geste, ou un élément vestimentaire (gants, chapeau, paire de chaussures). Cette première salle met en lumière la manière dont les artistes tels que Dara Birnbaum et Appau Junior Boakye-Yiadom se sont saisis de cette spécificité de la figure de Michael Jackson. Ils attirent ainsi notre attention sur ses postures et ses pas de danse devenus légendaires.
Dans VIA, Raphaëlle Delaunay met en scène des gestes iconiques de Michael Jackson qu’elle introduit au sein d’une séquence de pas de danse classique : deux écritures chorégraphiques se mêlent, confrontant différentes traditions. Dans l’oeuvre de Michael Gittes, le spectateur redécouvre la chorégraphie de Michael Jackson dans le clip pour la chanson « Smooth Criminal », au son de « Fly me to the moon » de Frank Sinatra.
 
Texte du panneau didactique
 
Yan Pei-Ming. In Memory of Michael Jackson 1958–2009 [En mémoire de Michael Jackson, 1958-2009], 2017. Huile sur toile, 200 x 200 cm. Yan Pei-Ming, avec l’aimable autorisation de la Galleria Massimo De Carlo et de la Galerie Thaddaeus Ropac. © Yan Pei-Ming/Photo : André Morin.
 
Appau Junior Boakye-Yiadom. P.Y.T. 2009. Ballons en latex, rubans et mocassins. Dimensions variables. Avec l’aimable autorisation de l’artiste. © Appau Junior Boakye-Yiadom.
 
Kaws. Magazine Interview. Septembre 2009, 33 x 50,6 cm. Kaws et Interview Magazine. Photo © Farzad Owrang.
Scénographie
 

 

Susan Smith-Pinelo. Sometimes [Parfois].
Transfert digital de la vidéo originale. Durée : 2 min 50 sec. Collection du New Museum of Contemporary Art, New York, The Altoids Curiously Strong. Collection, don de Altoids

 

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Vidéo
 
Salle 2 - L’avènement du Roi de la Pop
Scénographie
L’avènement du Roi de la Pop


À travers les oeuvres de douze artistes, cette salle retrace le passage de Michael Jackson du statut d’enfant star à celui de célébrité planétaire. Avec la sortie de l’album solo Off The Wall en 1979, celle de Thriller en 1982, l’album le plus vendu au monde, et enfin la sortie de l’album Bad en 1987, la décennie marque une ascension sans précédent.
Les artistes Susan Smith-Pinelo et Rodney McMillian attirent l’attention sur les origines sociales de Michael Jackson. Dans Sometimes, Smith-Pinelo danse au son de « Workin’ Day and Night » (Off The Wall, 1979) dont les paroles évoquent l’épuisement au travail. McMillian met en parallèle une photographie de la maison d’enfance de la famille Jackson à Gary, Indiana, avec les paroles de la chanson « Hi Ho » du film Blanche Neige et les sept nains (1937) de Walt Disney, qui fait référence au travail des mineurs. Les oeuvres de Susan Smith-Pinelo, Glenn Ligon et Rashid Johnson évoquent l’importance de la figure de Michael Jackson comme modèle pour la jeunesse afro-américaine dans les années 1970 avec les Jackson Five, et tout au long des années 1980.
Les artistes britanniques Dawn Mellor et Graham Dolphin proposent des oeuvres qui mettent en avant un travail manuel qui contraste avec les images produites en masse. Pendant son adolescence, Dawn Mellor a réalisé une série de dessins inspirés des nombreuses photographies de Michael Jackson circulant dans les médias durant les années 1980. Les oeuvres de Graham Dolphin sont constituées de multiples copies des couvertures des disques vinyles des albums Off The Wall et Thriller sur lesquelles il a laborieusement écrit à la main l’ensemble complet des paroles des chansons de Michael Jackson, c’est à dire 616 chansons et 90 000 mots.
Cette salle rend également compte des rencontres de Michael Jackson avec Andy Warhol ou Keith Haring, deux artistes emblématiques du pop art.


 
Texte du panneau didactique
 
Andy Warhol. Michael Jackson, 1984. Acrylique et encre sérigraphique sur toile, 76,2 x 66 cm. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by Adagp, Paris, 2018.
 
Andy Warhol. Michael Jackson, vers 1984. Tirage gélatino-argentique. The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by Adagp, Paris, 2018.
 
Dawn Mellor. Michael Jackson (Thriller), 2007. Huile sur toile, 61 x 58,5 cm. Collection particulière, New-York.
Le Roi du Pop Art


Warhol s’est entretenu avec Michael Jackson en 1977 à propos de sa participation au film The Wiz (1978), une adaptation de la comédie musicale Le Magicien d’Oz avec des acteurs africainsaméricains. Pendant les années qui suivirent, Warhol le photographia à différentes occasions et commença à collecter des souvenirs, objets et documents se référant à lui. Il choisit l’image du chanteur pour la couverture de son magazine Interview en octobre 1982.
En 1984, pour la couverture du magazine Time, Warhol utilisa un des portraits de Michael Jackson qu’il avait réalisés grâce à une technique d’impression, la sérigraphie. Quelques années après la mort de Warhol en 1987, Michael Jackson lui rendit hommage à son tour en introduisant un autoportrait de l’artiste (Self-Portrait, 1986) dans le clip de la chanson « Scream » (1995), un duo avec sa soeur Janet Jackson.

 
Texte du panneau didactique
 
Jean-Luc Blanc. Le Cri, 2018. Huile sur toile, diam : 100 cm. Courtesy de l’artiste et Art : Concept, Paris.
Scénographie
Métamorphoses


« Depuis Thriller, ce code narratif est devenu en soi une convention du clip musical… La vidéo se mue en une parodie enjouée des stéréotypes, codes et conventions du film d’horreur, dans laquelle Jackson endosse une pluralité de rôles. Film, danse et musique s’entrecroisent dans un dialogue qui nous entraîne aussi, nous, spectateurs, dans un jeu de signes et de sens qui contribue à « fabriquer » l’image de la star. »

Kobena Mercer, « Monstrueuses métaphores: Notes sur Thriller de Michael Jackson », 1986

Dans les oeuvres des artistes Isaac Julien, Dawn Mellor, Monster Chetwynd et Jean-Luc Blanc, Thriller est le lieu fascinant d’une double métamorphose, impliquant les figures du loup-garou et du zombie, qui jouent avec les stéréotypes liés aux représentations de la masculinité et du corps noir.
 
Texte du panneau didactique
 
Keith Haring. Untitled [Sans titre], 1984. Acrylique sur textile. Collection particulière.
Rashid Johnson. The Wiz, 2012. Miroir, savon noir, cire, beurre de karité, céramique, plante artificielle, vinyle, 243,4 x 308,4 x 40,6 cm. Collection de l’artiste.
 

 

Monster Chetwynd. Née en 1973, Grande Bretagne.
Michael Jackson’s
Thriller - Hoxton Hall, 2002.
Vidéo monocanal. Durée : 1 min 32 sec.

Monster Chetwynd, avec l’aimable autorisation de Sadie Coles HQ, Londres

 

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Vidéo
 
Salle 3 - Un citoyen du monde
Scénographie
Un citoyen du monde


« ... les affinités artistiques de Michael Jackson révèlent un esprit ouvert sur le monde. Elles concourent à, et sont confirmées par, une oeuvre musicale pop accessible à tous, hautement fédératrice, qui a su rassembler, à une époque où le courant dominant était éminemment fragmenté, des franges du public considérées comme inconciliables. »

Isabelle Petitjean, « Michael Jackson, au coeur de l’art », 2018.

La question du rôle qu’a joué Michael Jackson dans la construction d’une identité africaine-américaine est complexe. Cette salle met en relation les oeuvres de Todd Gray, David Hammons, Emma Amos et Faith Ringgold autour de certains enjeux de représentation identitaire. À travers la diversité de leurs oeuvres, Michael Jackson côtoie à la fois les habitants du quartier de Harlem à New York, ceux du Ghana photographiés par Todd Gray, les grands noms des défenseurs des droits civiques (Martin Luther King, Rosa Parks, Malcom X) et d’autres célébrités (Michael Jordan, Mike Tyson).
Dans Body Song (1997), l’artiste Jonathan Horowitz passe à l’envers la vidéo réalisée pour la chanson « Earth Song » (HIStory, 1995). Cette oeuvre rend sensibles la conscience politique de Michael Jackson et ses préoccupations concernant la pauvreté, la cause animale ou l’environnement.



 
Texte du panneau didactique
 
Todd Gray. Atlanta by Boat [Atlanta par bateau], 2015. Tirages d’archive en couleur,  cadres anciens, 156,2 x 110,5 cm. Avec l’aimable autorisation de Camillo Alvarez et Alexandra Cherubini.
 
Todd Gray. Exquisite Terribleness in the Mangrove [Exquise Terreur dans la Mangrove], 2014. Tirages d’archive en couleur, cadres anciens. 231,1 x 147,3 cm. Collection Aryn Drake-Lee Williams & Jesse Williams. ©Todd Gray.
 
Todd Gray. Cosmic Speakers [enceintes cosmiques], 2015. Trois tirages d’archive en couleur, cadres réalisés par l’artiste. Avec l’aimable autorisation de Joe et Alicia Russo.
 
Emma Amos. Dancing on Air [Danser sur l’air], 1989. Acrylique et textile sur toile, 205,7 x 217 cm. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et RYAN LEE Gallery, New York.
 
Faith Ringgold. Who’s Bad ?, 1988. Acrylique sur toile et bords en tissu. Avec l’aimable autorisation de ACA Galleries, New York. © Faith Ringgold / ADAGP, Paris 2018.
Salle 4 - Le masque
Scénographie
Le masque


« Dans « Le Visage de Garbo », Barthes s’interrogeait sur l’attrait quasi universel qu’exercent des stars du cinéma, comme Chaplin, Hepburn et Garbo, assimilant leur visage à un masque, support plastique sur lequel la société inscrit en lettres majuscules ses propres préoccupations. Le visage de Jackson est l’un de ces masques, car il a généré et génère toujours cette même fascination, qui fait de lui une star de cinéma bien davantage qu’un artiste du rhythm and blues moderne. »

Kobena Mercer, « Monstrueuses métaphores: Notes sur Thriller de Michael Jackson », 1986

Lorsque l’album Dangerous sort en 1991, le visuel décliné sur les pochettes de disque compact et de vinyle, ainsi que sur différents supports de communication, se démarque par sa singularité. Il est
le résultat d’une commande passée par Michael Jackson à l’artiste Mark Ryden.

Les oeuvres de Mark Ryden, Jordan Wolfson, Dan Mihaltianu, Isaac Lythgoe et Gary Hume sont réunies autour du masque, objet autant que symbole, qui tient une place importante au sein de l’oeuvre de Michael Jackson. Dans ses clips, il utilise les costumes, le maquillage et les effets spéciaux du cinéma comme masques. Dans les oeuvres des artistes présentées ici, le masque n’est plus seulement un accessoire : c’est le visage lui-même qui devient masque. Chez Jordan Wolfson et Isaac Lythgoe, Michael Jackson est incarné par son seul regard.



 
Texte du panneau didactique
 
Gary Hume. Michael, 2002. Sérigraphie, 152.5 x 76.1 cm. Avec l’aimable autorisation de l’artiste, Sprüth Magers & Matthew Marks Gallery.
 
Mark Ryden. « The King of Pop » (#135) [«Le Roi de la Pop» (#135)], ensemble et détail, 1991-2018. 91.4 x 91.4 cm.
Acrylique sur panneau, sculpture sur Bois.
Collection particulière.
 

 

Extrait du Dangerous World Tour de Michael Jackson.
Bucarest, 1er octobre 1992.
Fichier numérique, durée : 18 min 11 sec.

© Optimum Productions. Avec l’aimable autorisation de MJJ Productions, Inc. / Sony Music Entertainment

 

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Vidéo
 
Salle 5 - Icône et idole
Scénographie
Icône et idole


Les termes d’«icône» et d’«idole» autorisent une double lecture. Chacun d’eux fait référence à une forme de représentation du sacré, mais ils peuvent également recouvrir un sens figuré : l’idole caractérise une personne adulée, et l’icône désigne un modèle, un archétype. Cette salle joue des glissements possibles entre ces différents sens parmi les oeuvres présentées.

Dans les oeuvres de David LaChapelle, la figure de Michael Jackson, considéré comme un « American Jesus », se décline en trois portraits qui empruntent à l’iconographie chrétienne. Dans les photographies de Catherine Opie et dans la vidéo de Michael Robinson, l’amitié entre deux célébrités, Michael Jackson et Elizabeth Taylor, est mise en images, mêlant réalité et fiction.
Dans Moonwalk, le chorégraphe Jérôme Bel met en scène une trentaine de personnes, amateurs comme professionnels, qui performent les uns après les autres le mouvement de danse rendu populaire par Michael Jackson.
Pour King, une installation vidéo de grande ampleur, Candice Breitz a enregistré seize fans de Michael Jackson chantant a cappella l’ensemble de l’album Thriller.

Cette salle met en lumière la diversité des représentations conférant au Roi de la Pop une dimension hors du commun et propose un portrait de Michael Jackson à travers la communauté de ses fans.



 
Texte du panneau didactique
 
David LaChapelle. Archangel Michael : And No Message Could Have Been Any Clearer. 2009. Tirage couleur chromogène. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
 
David LaChapelle. American Jesus: Hold Me, Carry Me Boldly, 2009. Tirage couleur chromogène, 248,9 x 188 cm (encadré). Avec l’aimable autorisation de l’artiste. © David LaChapelle.
 
David Lachapelle. The Beatification: I’ll Never Let You Part For You’re Always In My Heart, 2009. Tirage couleur chromogène, 248,9 x 185,4 cm. Avec l’aimable autorisation de l’artiste. © David LaChapelle.
David LaChapelle. An Illuminating Path [Le chemin s’illumine], 1998. Tirage couleur chromogène, 116,8 x 160 cm (encadré).
Avec l’aimable autorisation de l’artiste. © David LaChapelle.
 

Catherine Opie. Bedside Table [Table de chevet], 2010-11. Tirage couleur, 50,8 x 41,9 cm. Avec l’aimable autorisation de l’artiste, Regen Projects, Los Angeles et Lehmann Maupin, New York et Hong Kong. © Catherine Opie.

 
Catherine Opie. Untitled #13 (Elizabeth Taylor’s Closet) [Sans titre #13 (Le placard d’Elizabeth Taylor)], 2012. Tirage couleur, 101,6 x 78,2 cm. Avec l’aimable autorisation de l’artiste, Regen Projects, Los Angeles et Lehmann Maupin, New York et Hong Kong. © Catherine Opie.
 

 

Michael Robinson. Né en 1981, États-Unis.
These Hammers Don’t Hurt Us [Ces marteaux ne nous blessent pas],
2010.
Transfert digital de la vidéo originale, son stéréo.
Durée : 12 min 55 sec.

Avec l’aimable autorisation de Michael Robinson, Vidéo Data Bank et de la Galerie Carrie Secrist


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Vidéo
 
Candice Breitz. King (A Portrait of Michael Jackson) [Le Roi (Un portrait de Michael Jackson)]. 2005. Installation vidéo à 16 canaux.
Durée : environ 42 min. Avec l’aimable autorisation de Kaufmann Repetto (Milan) + KOW (Berlin).
 

 

Candice Breitz. King (A Portrait of Michael Jackson) [Le Roi (Un portrait de Michael Jackson)], 2005.
Installation vidéo à 16 canaux. Durée : environ 42 min.

Avec l’aimable autorisation de Kaufmann Repetto (Milan) + KOW (Berlin)

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Vidéo
 
Salle 6 - Dédoublements
Scénographie
Dédoublements


Plusieurs oeuvres dans cette salle donnent à voir une variété de portraits de Michael Jackson dans lesquels son image apparaît dédoublée, divisée, déformée, multipliée.
Dans l’oeuvre de Maggi Hambling, Michael Jackson, vêtu d’un costume blanc, regarde son double danser.
Paul McCarthy utilise la symétrie dans une réinterprétation satirique de l’oeuvre célèbre de Jeff Koons représentant la star avec son chimpanzé, Bubbles.
Dans les oeuvres vidéo de Paul Pfeiffer, l’image de Michael Jackson, enregistrée pendant différents concerts, apparaît divisée et dédoublée par un jeu de miroirs.

Une atmosphère plus onirique caractérise les oeuvres de Klara Lidén, Dexter Dalwood et Sam Lipp.
Dans son oeuvre vidéo, Klara Lidén marche lentement en arrière sur un fond musical hypnotisant, dans une démarche qui évoque le moonwalk.

 

 
Texte du panneau didactique
 
Sam Lipp. Looking [Regard], 2015. Acrylique et jet d’encre sur toile, 45,7 x 30,5 cm. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Bodega.
 
Maggi Hambling. Michael Jackson, 2004. Huile sur toile, 97 x 91 cm. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
 
Paul McCarthy. Green Grey Symmetrical Michael Jackson [Michael Jackson, symétrie en vert et gris], 2003. Tirages chromogènes numériques montés sur plexiglas, bois et support polystyrène, 245 x 299,5 x 12 cm. Collection particulière.
 

 

Klara Lidén. Née en 1979, Suède.
The Myth of Progress (Moonwalk)
[Le Mythe du Progrès (Moonwalk)], 2008
Transfert digital de la vidéo originale
Durée : 3 min 39 sec

Avec l’aimable autorisation de l’artiste, de la Galerie Neu, Berlin et Reena Spaulings Fine Art, New
York


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Vidéo
 
Salle 7 - Citations
Scénographie
Citations


Les artistes réunis ici mettent en avant l’ampleur de la circulation des images de Michael Jackson dans les médias en recourant à la citation et à la mise en abyme, un procédé consistant à représenter
une oeuvre dans une oeuvre similaire.

En 1984, le magazine Ebony publie un portrait fictionnel de Michael Jackson en l’an 2000. L’artiste Hank Willis Thomas y change le statut de l’image en la déplaçant du magazine au contexte de l’exposition, et en démultiplie l’échelle.
L’artiste Isa Genzken réalise une série d’oeuvres intitulées Wind dans laquelle elle fait usage d’un célèbre portrait de Michael Jackson par la photographe Annie Leibovitz, paru dans le magazine Vogue en 1989.
Les images de Michael Jackson avec son animal de compagnie, le chimpanzé Bubbles, étaient largement diffusées dans les médias à la fin des années 1980. Jeff Koons s’en inspirera pour composer un groupe en porcelaine en 1988. L’année suivante, puis en 2004, l’artiste Louise Lawler photographia l’oeuvre dans différentes expositions.
Rodney McMillian montre l’impact de Michael Jackson sur ses fans à travers un montage de séquences vidéo montrant le public lors des concerts célébrant les trente ans de carrière du chanteur à Madison Square Garden, New York, en septembre 2001.

 

 
Texte du panneau didactique
 
Louise Lawler. Michael, 2001. Cibachrome monté sur plexiglas, 151,8 x 116,8 cm. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Metro Pictures, New York.
Isa Genzken. Wind (Michael/David) [Vent (Michael/David)], 2009. Plastique, poster, copies couleur,
film solaire protecteur, papier de couleur, peinture aérosol, ruban adhésif, 200,4 x 276,1 cm.

Marieluise Hessel Collection, Hessel Museum of Art, Center for  Curatorial Studies, Bard College, Annandale-on-Hudson, New York.
© Isa Genzken / Adagp, Paris, 2018.
 
Isa Genzken. Untitled [Sans titre], 2009. Feutre sur photo encadrée sous verre, 41,5 x 53,5 cm. Collection Daniel Buchholz et Christopher Müller, Cologne.
 
Louise Lawler. All Those Eyes [Tous ces yeux], 1989. Photographie en noir et blanc, 69,9 x 78,7 cm. Barbara Toll.
Salle 8 - Hors du temps
Scénographie
Hors du temps


Cette dernière salle rend visibles les contradictions parmi les différentes représentations de Michael Jackson qui constituent l’exposition. Elle met en avant l’exubérance, le romantisme et le caractère dramatique qui émergent de certains portraits de la star.

La salle débute avec la présentation d’une veste couverte de petites fourchettes, couteaux et cuillères argentés réalisée par le styliste Michael Lee Bush sur la base d’une idée du chanteur luimême. Quatre diptyques réalisés par l’artiste Lorraine O’Grady juxtaposent les portraits de Michael Jackson et Charles Baudelaire à différentes époques de leur vie, à la fois romantique et moderne.
L’oeuvre filmée issue de la collaboration entre les artistes François Chaignaud et Nino Laisné explore l’opéra français de Jules Massenet, Werther, inspiré par le héros tragique de Goethe. Le film a été tourné dans un décor semblable à la grotte de Vénus du château de Linderhof en Bavière, célèbre pour sa rivière artificielle. Il fait écho, à travers la voix et le corps de Chaignaud, à l’exploration d’une autre esthétique artistique, l’opéra, dans l’oeuvre musicale et chorégraphique de Michael Jackson.
Les oeuvres de Grayson Perry, Lyle Ashton Harris et Johannes Kahrs évoquent la mort de Michael Jackson et, sous des formes très différentes, font oeuvre de mémoire.

 

 
Texte du panneau didactique
 
Grayson Perry. Sex and Drugs and Earthenware [Sexe, drogue et céramique], 1995. Céramique glaçurée, 54 x 24,5 x 24,5 cm. Collection de l’artiste.
 
Michael Lee Bush. Michael Jackson’s ‘dinner jacket’ [« Veste de dîner » de Michael Jackson]. Non daté. Cuir et couverts, 58 x 48 cm. John Branca.
 
Johannes Kahrs. Untitled (Jesus aged 43) [Sans titre (Jésus à l’âge de 43 ans)], 2015. Huile sur toile, 63,4 x 111,4 cm. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Zeno X Gallery, Anvers. © Johannes Kahrs.

Lorraine O’Grady. The First and Last of the Modernists, Diptych 4 Gray (Charles and Michael) [Le Premier et le
Dernier des Modernistes, Diptyque 4, Gris (Charles et Michael)],
2010. Tirage Fujiflex, 118,9 x 189,4 cm (les deux).
Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Alexander Gray Associates, New York. © 2018 Lorraine O’Grady.