|  
               
            ITALIA 
              NOVA 
              Une aventure de l'art italien, 1900-1950 
             
            Article 
              publié dans la Lettre n° 257 
               
             
            ITALIA NOVA. Une aventure de l'art italien, 
              1900-1950. Portant sur la peinture et la sculpture italiennes 
              durant la première moitié du XXe siècle, cette exposition permet 
              de découvrir ou redécouvrir tout un pan, encore largement méconnu 
              en France, de l'art européen de cette époque. Les quelque 120 œuvres 
              présentées mettent en lumière tous les courants artistiques italiens 
              les plus significatifs.  
              Le premier est le Futurisme qui est présenté après un tableau 
              de Balla de 1904, Elisa à la porte, où une jeune femme invite 
              à entrer dans le siècle nouveau. C'est le 11 février 1910 qu'est 
              publié le Manifeste des Peintres futuristes, qui est une 
              véritable esthétique générale, presque un mode de vie, et touche 
              tous les arts. Plus tard arrive, avec Giorgio De Chirico et son 
              frère Alberto Savinio, la peinture métaphysique qui vise à révéler 
              l'aspect caché des choses. Simultanément d'autres artistes redécouvrent 
              les valeurs de la peinture primitive italienne comme Carrà avec 
              La Fille de Loth (1919) créant ainsi le Réalisme magique. 
               
              Viennent enfin d'autres « retours à l'ordre » comme 
              la redécouverte de l'archaïsme étrusque (Massimo Campigli) ou le 
              mouvement Novecento, qui en vint à défendre les « valeurs 
              éternelles » imposées par le régime politique : identité nationale, 
              défense de la famille, recherche des origines, exaltation de la 
              Rome antique !  
              Des artistes surent se tenir à l'écart comme Mario Sironi, Arturo 
              Marini et surtout Giorgio Morandi à qui l'exposition rend un hommage 
              tout particulier avec dix de ses natures mortes, considérées par 
              certains comme de véritables autoportraits. Enfin une section intitulée 
              « Table Rase » met en évidence la rupture réalisée par 
              plusieurs artistes italiens de l'immédiat après-guerre. Grand 
              Palais 8e (01.44.13.17.17) jusqu'au 3 juillet 2006.  Pour 
              voir notre sélection de diapositives, cliquez ici. 
               Lien : www.rmn.fr.   
             
            Retour 
              à l'index des expositions 
            Nota: 
              pour revenir à « Spectacles Sélection » 
              il suffit de fermer cette fenêtre ou de la mettre en réduction 
       |